PROJET AUTOBLOG


blogiGor

Site original : blogiGor

⇐ retour index

Mise à jour

Mise à jour de la base de données, veuillez patienter...

Absence de bip

samedi 7 septembre 2013 à 08:41

Comme souvent lorsque je retourne à mon clavier, c’est poussé par des émotions que je cherche à délimiter. À fixer. Cerner. Taire. Et, comme souvent, cette émotion vient de, ou est à l’origine d’une grosse fatigue.

Pourtant, je ne saurais que dire, comment expliquer. D’ailleurs, je n’ai plus aussi envie de blog. Mon activité en ligne ressemble à un encéphalogramme morne, un cardiogramme trop discret, une absence de bip. Un constat.

Je n’ai pas la force de démêler la pelote des faits et des pensées, du chemin, des étapes. La vie est là, avec ses qualificatifs tus, étouffés, avortés. Absence de bip. Absence de logique, de fil. Extérieur à l’enrobage humain, le temps à l’état brut. Absence de.

Il y a des liens. Là. Des faits. Non remis en cause. Ici. Là aussi. Éphémères, mais qu’y faire ? pourquoi s’en soucier ? Tant que dure, tout change. La souffrance accompagne, fidèle. Pas de quoi avoir peur, ni de la perte. Fidèle. Ni du vide. Support de toute chose.

Je voulais, j’avais d’ailleurs commencé à. Et, coup sur coup, un outil et sa roue de secours ont failli à leur tâche, irrémédiablement isolés, irrémédiablement éteints. Un accident sur le chemin de la simplification. Le moyen de détourner le détournement vers une voie recentrée. Prendre le temps, comme qu’on laisse la vie se prendre. La vie me prendre.

La vie me prendre.

p1050868

Absence de bip

samedi 7 septembre 2013 à 08:41

Comme souvent lorsque je retourne à mon clavier, c'est poussé par des émotions que je cherche à délimiter. À fixer. Cerner. Taire. Et, comme souvent, cette émotion vient de, ou est à l'origine d'une grosse fatigue.

Pourtant, je ne saurais que dire, comment expliquer. D'ailleurs, je n'ai plus aussi envie de blog. Mon activité en ligne ressemble à un encéphalogramme morne, un cardiogramme trop discret, une absence de bip. Un constat.

Je n'ai pas la force de démêler la pelote des faits et des pensées, du chemin, des étapes. La vie est là, avec ses qualificatifs tus, étouffés, avortés. Absence de bip. Absence de logique, de fil. Extérieur à l'enrobage humain, le temps à l'état brut. Absence de.

Il y a des liens. Là. Des faits. Non remis en cause. Ici. Là aussi. Éphémères, mais qu'y faire ? pourquoi s'en soucier ? Tant que dure, tout change. La souffrance accompagne, fidèle. Pas de quoi avoir peur, ni de la perte. Fidèle. Ni du vide. Support de toute chose.

Je voulais, j'avais d'ailleurs commencé à. Et, coup sur coup, un outil et sa roue de secours ont failli à leur tâche, irrémédiablement isolés, irrémédiablement éteints. Un accident sur le chemin de la simplification. Le moyen de détourner le détournement vers une voie recentrée. Prendre le temps, comme qu'on laisse la vie se prendre. La vie me prendre.

La vie me prendre.

p1050868

Absence de bip

samedi 7 septembre 2013 à 08:41

Comme souvent lorsque je retourne à mon clavier, c'est poussé par des émotions que je cherche à délimiter. À fixer. Cerner. Taire. Et, comme souvent, cette émotion vient de, ou est à l'origine d'une grosse fatigue.

Pourtant, je ne saurais que dire, comment expliquer. D'ailleurs, je n'ai plus aussi envie de blog. Mon activité en ligne ressemble à un encéphalogramme morne, un cardiogramme trop discret, une absence de bip. Un constat.

Je n'ai pas la force de démêler la pelote des faits et des pensées, du chemin, des étapes. La vie est là, avec ses qualificatifs tus, étouffés, avortés. Absence de bip. Absence de logique, de fil. Extérieur à l'enrobage humain, le temps à l'état brut. Absence de.

Il y a des liens. Là. Des faits. Non remis en cause. Ici. Là aussi. Éphémères, mais qu'y faire ? pourquoi s'en soucier ? Tant que dure, tout change. La souffrance accompagne, fidèle. Pas de quoi avoir peur, ni de la perte. Fidèle. Ni du vide. Support de toute chose.

Je voulais, j'avais d'ailleurs commencé à. Et, coup sur coup, un outil et sa roue de secours ont failli à leur tâche, irrémédiablement isolés, irrémédiablement éteints. Un accident sur le chemin de la simplification. Le moyen de détourner le détournement vers une voie recentrée. Prendre le temps, comme qu'on laisse la vie se prendre. La vie me prendre.

La vie me prendre.

p1050868

Sans titre 08

dimanche 14 juillet 2013 à 21:00

Il arrive que le bordel ne soit pas si joyeux que cela. Le courrier en retard qui s’accumule dans les boîtes à poussière électronique(s). Tu avais l’illusion de tout bien ranger, maîtriser ne serait-ce que les archives courantes, les copies de secours de l’éphémère. Fondations friables. Tant que tout va bien. Tout ranger, dupliquer, redondance en équilibre instable, courir, minute après minute, fuir, point aveugle, faille, l’interstice par lequel le courant d’air s’infiltre, s’exfiltre, par où la pensée pourrait bien respirer, l’imaginaire s’étirer et foutre un peu de joie, jouir à nouveau du sain(t) bordel. Bordel !

Oui, le Sans titre saute-moutonne du coq à l’âne, et même je pourrais te dire à la première personne — c’est assez singulier, mais il ne faut pas s’y fier –, que de règlement, ni il, ni tu, ni je n’en a jamais aperçu ne serait-ce que l’ombre. Et pour cause.

La seule règle était d’ouvrir un espace pour les mots, même à demi. Un ailleurs, à peine parallèle, où si tout ne serait pas permis, du moins tout n’était pas interdit. À l’heure de la Grande Machine À Tout Copier, contourner la censure est une chose relativement courante. Mais, pour déjouer l’auto-censure, la technique n’apporte que peu de secours. Au contraire…

Et pourtant, une pesante lassitude, le sentiment d’une roue libre rouillée, enrouée, sans garde-fou, au bord du précipice, une chute connue, récurrente, le retour du même, en boucle. La réalité, avec toutes ses complexités, incohérences, contradictions, malgré tout les enseignements, malgré tous les médias, malgré les déluges d’information, la réalité est connue. La mauvaise foi est cernée par les faits, mais les faits n’ont que peu de poids dans les tissus de mensonges du pouvoir stérile et mesquin. Il faut bien vivre. La vie continue. Ailleurs. En transparence de l’évidence. Si difficile à apercevoir. Si difficile, vraiment ?

Sans titre 08

dimanche 14 juillet 2013 à 21:00

Il arrive que le bordel ne soit pas si joyeux que cela. Le courrier en retard qui s'accumule dans les boîtes à poussière électronique(s). Tu avais l'illusion de tout bien ranger, maîtriser ne serait-ce que les archives courantes, les copies de secours de l'éphémère. Fondations friables. Tant que tout va bien. Tout ranger, dupliquer, redondance en équilibre instable, courir, minute après minute, fuir, point aveugle, faille, l'interstice par lequel le courant d'air s'infiltre, s'exfiltre, par où la pensée pourrait bien respirer, l'imaginaire s'étirer et foutre un peu de joie, jouir à nouveau du sain(t) bordel. Bordel !

Oui, le Sans titre saute-moutonne du coq à l'âne, et même je pourrais te dire à la première personne -- c'est assez singulier, mais il ne faut pas s'y fier --, que de règlement, ni il, ni tu, ni je n'en a jamais aperçu ne serait-ce que l'ombre. Et pour cause.

La seule règle était d'ouvrir un espace pour les mots, même à demi. Un ailleurs, à peine parallèle, où si tout ne serait pas permis, du moins tout n'était pas interdit. À l'heure de la Grande Machine À Tout Copier, contourner la censure est une chose relativement courante. Mais, pour déjouer l'auto-censure, la technique n'apporte que peu de secours. Au contraire...

Et pourtant, une pesante lassitude, le sentiment d'une roue libre rouillée, enrouée, sans garde-fou, au bord du précipice, une chute connue, récurrente, le retour du même, en boucle. La réalité, avec toutes ses complexités, incohérences, contradictions, malgré tout les enseignements, malgré tous les médias, malgré les déluges d'information, la réalité est connue. La mauvaise foi est cernée par les faits, mais les faits n'ont que peu de poids dans les tissus de mensonges du pouvoir stérile et mesquin. Il faut bien vivre. La vie continue. Ailleurs. En transparence de l'évidence. Si difficile à apercevoir. Si difficile, vraiment ?