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Une fin, un début : transition.

dimanche 16 septembre 2012 à 13:51

Difficile de commencer un billet qui parle d'une fin. Pourtant, fin et début ne sont que des transitions. Celles-ci sont délicates, il est vrai, surtout lorsque l'on s'en préoccupe avec trop d'attention. Pour exprimer les choses un peu brutalement, j'ai terminé une formation. Comme souvent les fins, ça c'est passé en plusieurs étapes, en dégradé, car tout se dégrade, c'est un fait que nous, les vieux, ne pouvont que constater. :) Mais désormais, le processus d'aboutissement est très avancé, on pourrait sans trop de risque dire que la fin est achevée. Ce qui me permet de l'annoncer ici, même si c'est avec un peu de retard.

Certaines et certains d'entre vous sont au courant, notamment si vous avez eu la curiosité d'aller lire l'étrange page /me, qui demande d'être mise à jour (c'est au programme), je suivais, oui il s'agit bien du passé, une formation au titre barbare : un bachelor HES en Information documentaire (pour faire simple). Traditionnellement, c'était (oui, au passé aussi :) ) les métiers de la bibliothèque, de la documentation et des archives. C'est toujours le cas, mais l'informatisation et la numérisation sont passées par-là, ce qui modifie grandement la donne, ajoute des métiers (en novlangue néolibérale, ça s'appelle des compétences) et en remet en question d'autres. Ça ne devrait étonner personne. Bien ? Pas bien ? À mon sens il est impossible d'en décider. Je suis presque autant méfiant des nouvelles technologies, que curieux et passionné. L'informatique est un outil puissant, ludique, grisant, frustrant, addictif... Pour l'instant, cet outil est là, et bien là, aussi n'est-il pas vain de chercher à bien le comprendre, non sans essayer de prendre un peu de recul. L'outil informatique est donc là, mais jusqu'à quand ? Bien malin qui saura le prédire. Ça dépend notamment de la capacité de la société humaine de négocier le tournant de tous les dangers qui est à l'ordre du jour depuis un bon siècle, au moins, et également de l'évolution de la question de l'énergie. Mais je m'éloigne singulièrement du sujet.

Qui est la fin de cette formation. Qui dit bachelor, dit travail de bachelor, TB pour les intimes. Pour ma part, en suivant tortueusement la piste de l'informatique libre, en passant par la question tout à fait centrale des formats ouverts, voire libres, et les questions qui m'intriguent, à savoir l'interropérabilité et la pérennité des données numériques, j'ai croisé la route du NTICE. Ce service travaille sur différents projets, notamment un outil d'échange et de partage de données informatiques entre chercheurs, le GIPDIR, pour Gestion Intégrée d'une Pluralité de Données Issues de la Recherche. Cette outil participe donc d'une centralisation des données numériques d'un projet de recherche, ce qui a amené très naturellement le service NTICE à se poser la question de l'archivage à long terme de celles-ci. Et c'est dans ce cadre là que s'est inscrit mon travail.

J'ai simplement cherché à comprendre ce que signifiait aujourd'hui le fait de conserver à long terme les données de la recherche, afin d'établir quelques recommandations pour mener à bien un projet d'archivage de données numériques de la recherche. C'est un fait communément partagé qu'on ne sait pas actuellement le faire de manière optimale. À moyen terme, le sort des données numériques est assez incertain. Mais il est certain que si aucun effort n'est fait dans le sens d'améliorer la situation, alors les données numériques seront vraisemblablement inaccessibles d'ici quelques années. Il faut donc encourager tout action positive, même si elle n'est pas à la hauteur des exigences idéales en la matière. S'ajoute le fait que les chercheuses et les chercheurs, ainsi que les personnes en charge de la gestion à long termes des données, travaillent dans un contexte limité, que ce soit financièrement ou par le temps. Aussi, des exigences trop strictes, même légitimes, sont susceptibles de décourager les acteurs, ce qui est à éviter. Cette attitude pragmatique a été soulignée lors de la soutenance de mon travail, par des personnes impliquées dans ce type de projet.

Je suis passé par quelques moments de doutes assez profonds, notamment en cherchant à concilier les exigences de l'archivage à long terme et les besoins des chercheuses et chercheurs durant leur activité, mais les doutes sont féconds, si du moins on en sort. Dans l'ensemble j'ai eu beaucoup de plaisir, c'est un sujet qui a du sens, et qui traverse des champs qui ne sont pas encore entièrement explorés. Les résultats obtenus sont certainement en rapport avec ce plaisir ! :) Ce qui m'encourage à mettre à disposition ce travail.
Tu le trouveras donc sous deux formes. D'abord un fichier ODT. Nous avions l'obligation de nous conformer à un modèle, soit avec le logiciel propriétaire Microsoft Word, soit avec une suite libre, ce que j'ai bien entendu privilégié. Un grand merci à LibreOffice ! J'ai cherché à pousser jusqu'au bout la logique de structuration de ce documents. Puis, je mets à disposition également la version PDF/A :

J'aimerais bien faire l'expérience d'en produire une version LaTeX, ce d'autant plus depuis la publication par Maïeul Rouquette de (Xe)LaTeX appliqué aux sciences humaines. Ce serait égalment intéressant de réaliser une archive de l'ensemble des fichiers que j'ai créés et utilisés pour ce travail, comme exercice pratique.
Un regret : ce travail n'est pas sous une licence libre, ou une licence CreativeCommons. Je n'ai pas même essayé d'en parler avec mon école. C'est bien dommage. Mea Culpa.

Musique news : Union, Oh no et autres

dimanche 29 juillet 2012 à 11:46

Il n’y a pas beaucoup eu de mouvement ces derniers mois sur blogigor. On trouve toujours des excuses : j’étais passablement occupé. Je le suis passablement moins. N’empêche qu’il y en a toujour pour arriver à faire plein de choses en même temps, et de les faire bien. Ce n’est pas forcément mon cas. Je réalise peu. Produis des choses intangibles, invisibles. Est-ce bien sûr ? Et alors ?

Aujourd’hui un billet pas trop long pour rapidement présenter trois des disques qui sont venus s’ajouter à ma collection musicale, tellement dématérialisée qu’en plus des galettes de vinyle (ou d’autres plastiques), elle est supportée par deux disques durs, bientôt un troisième histoire de réaliser un backup digne de ce nom. L’un de ces disques durs est accessible en ligne à l’URL suivante : musique.id-libre.org, grâce au logiciel subsonic. Tu peux toujours me demander un accès si cela t’intéresse.

Quelques fois par année, une personne proche prend le risque d’aller fouiller à ma place chez mes dealers préférés : musics et Vinyl Resistance, qui sont deux adresses que j’affectionne tout particulièrement. Pour Vinyl Resistance, point de site sur les Interwebs, mais on trouve quand même un entretien fort intéressant sur le blog “Le Mur du Son”. Il y en a d’autres, bien entendu. Je pense qu’il ne serait pas vain de rendre ces “libres entrepreneurs” un peu plus visibles. Ils rendent des services vraiement utiles, de qualité, et permettent d’acheter de la bonne musique, sur des bons supports, le tout sans carte de crédit, donc de manière non-traçable. En plus, ils savent te conseiller des trucs. Partage de la musique, c’est bon pour ta culture, mais n’oublie pas de défendre le petit commerce.

Plan pour accéder au magasin Vinyl Resistance à Genève :

Voir une carte plus grande

Et la dernière fois, comme toujours, elle a ramené des choses qui me font bien plaisir. On commence par Union et son premier album Analogtronics. Dans les diverses critiques que j’ai très rapidement survolées, on lit souvent que le disque fait penser aux beats de J Dilla. Je ne peux pas dire que cela soit erroné. Ni démérité. Mais personnellement, à l’écoute, j’ai d’abord pensé à Georgia Anne Muldrow. Ajoutons qu’on trouvera dans l’album des apparitions de Talib Kweli, Sly Johnson, MF DOOM, Roc Marciano, Guilty Simpson, et bien d’autres. Bon, assez discouru, on écoute “October Rush”, le track #12 :

Dans la fourre du Vinyl, il y avait, comme de plus en plus souvent, une petite carte avec une URL et un code pour télécharger une version numérique du disque. Je ne vais pas dire que ce n’est pas une bonne initiative, au contraire ! En l’occurrence, j’ai quand même trouvé que la qualité des nommages de fichiers et des métadonnées (les tags ID3) laissaient à désirer, comme souvent quand le travail est vite fait avec un logiciel dont on taira le nom. Et le format est bien entendu le lossy MP3, alors que du FLAC serait tout de même bienvenu. Par contre, ici, le téléchargement proposait trois morceaux bonus (qui n’étaient pas sur le vinyl, je me demande si on peut les acquérir ailleurs), ainsi qu’une version instrumentale de l’album, ce qui est sympa. Personnellement, je trouve que d’associer des “bonus” à l’achat d’un vinyle est assez intelligent. Dans le genre, Madlib et la série Medicine Show, en produisant des séries limitées avec une plaque additionnelle, avait montré une capacité à s’adapter aux réalités du marché qui pourraient en inspirer d’autres, plutôt que de s’acharner à détruire les Internets.
Ce qui fait qu’on va s’écouter un des morceaux bonus, “Words Verbs Remix” :

Je trouve ce morceau vraiment extraordinaire. Comme il s’agit d’un Remix, j’aimerais bien avoir des informations plus précises sur la version originale, notamment le nom de la chanteuse. Si tu as une piste… :)

Et là on va faire un tout petit break :

C’est tiré d’un vinyl constitué de 35 breaks, présenté par Will Sessions. Déjà, c’est plus que plaisant à l’écoute, mais en plus c’est fort utile pour bidouiller du son ! C’était pas forcément le but de ce billet, mais comme il est question de Will Sessions… on va s’écouter en prime un morceau tiré de The Elmatic Instrumentals, les versions instrumentales de Elmatic, le remake par eLZhi et Will Sessions du Illmatic de Nas :

On arrive gentiment au but de ce billet. Oh No ! Ben oui :D Ok, c’est facile. Et donc, une des dernières productions de Oh No : Ohnomite. Il s’agit d’un album dans la ligne du bonhomme : excellent ! Avec des participations de MF DOOM, Talib Kweli, Guilty Simpson (ils sont partout aujourd’hui), M.E.D, Roc C, Evidence, Frank Nitt, etc. Du très beau monde. Réunis sur une très belle couverture. On commence par le track #5, avec MF DOOM, 3 Dollars :

Difficile de choisir des morceaux dans cet album, parce qu’ils sont tous très intéressants, à divers titre d’ailleurs. Puisqu’il faut bien choisir… Hallucinations :

Oh No mériterait vraiment un billet à lui tout seul. Ou alors un livre sur la famille des Jackson… ;) Précisons encore, avant de se quitter, que tout ces albums ont été acquis chez Vinyl Resitance, pour une somme plus que modique, un service génial et un contact chaleureux !

Musique news : Union, Oh no et autres

dimanche 29 juillet 2012 à 11:46

Il n'y a pas beaucoup eu de mouvement ces derniers mois sur blogigor. On trouve toujours des excuses : j'étais passablement occupé. Je le suis passablement moins. N'empêche qu'il y en a toujour pour arriver à faire plein de choses en même temps, et de les faire bien. Ce n'est pas forcément mon cas. Je réalise peu. Produis des choses intangibles, invisibles. Est-ce bien sûr ? Et alors ?

Aujourd'hui un billet pas trop long pour rapidement présenter trois des disques qui sont venus s'ajouter à ma collection musicale, tellement dématérialisée qu'en plus des galettes de vinyle (ou d'autres plastiques), elle est supportée par deux disques durs, bientôt un troisième histoire de réaliser un backup digne de ce nom. L'un de ces disques durs est accessible en ligne à l'URL suivante : musique.id-libre.org, grâce au logiciel subsonic. Tu peux toujours me demander un accès si cela t'intéresse.

Quelques fois par année, une personne proche prend le risque d'aller fouiller à ma place chez mes dealers préférés : musics et Vinyl Resistance, qui sont deux adresses que j'affectionne tout particulièrement. Pour Vinyl Resistance, point de site sur les Interwebs, mais on trouve quand même un entretien fort intéressant sur le blog "Le Mur du Son". Il y en a d'autres, bien entendu. Je pense qu'il ne serait pas vain de rendre ces "libres entrepreneurs" un peu plus visibles. Ils rendent des services vraiement utiles, de qualité, et permettent d'acheter de la bonne musique, sur des bons supports, le tout sans carte de crédit, donc de manière non-traçable. En plus, ils savent te conseiller des trucs. Partage de la musique, c'est bon pour ta culture, mais n'oublie pas de défendre le petit commerce.

Plan pour accéder au magasin Vinyl Resistance à Genève :
Voir une carte plus grande

Et la dernière fois, comme toujours, elle a ramené des choses qui me font bien plaisir. On commence par Union et son premier album Analogtronics. Dans les diverses critiques que j'ai très rapidement survolées, on lit souvent que le disque fait penser aux beats de J Dilla. Je ne peux pas dire que cela soit erroné. Ni démérité. Mais personnellement, à l'écoute, j'ai d'abord pensé à Georgia Anne Muldrow. Ajoutons qu'on trouvera dans l'album des apparitions de Talib Kweli, Sly Johnson, MF DOOM, Roc Marciano, Guilty Simpson, et bien d'autres. Bon, assez discouru, on écoute "October Rush", le track #12 :

Dans la fourre du Vinyl, il y avait, comme de plus en plus souvent, une petite carte avec une URL et un code pour télécharger une version numérique du disque. Je ne vais pas dire que ce n'est pas une bonne initiative, au contraire ! En l'occurrence, j'ai quand même trouvé que la qualité des nommages de fichiers et des métadonnées (les tags ID3) laissaient à désirer, comme souvent quand le travail est vite fait avec un logiciel dont on taira le nom. Et le format est bien entendu le lossy MP3, alors que du FLAC serait tout de même bienvenu. Par contre, ici, le téléchargement proposait trois morceaux bonus (qui n'étaient pas sur le vinyl, je me demande si on peut les acquérir ailleurs), ainsi qu'une version instrumentale de l'album, ce qui est sympa. Personnellement, je trouve que d'associer des "bonus" à l'achat d'un vinyle est assez intelligent. Dans le genre, Madlib et la série Medicine Show, en produisant des séries limitées avec une plaque additionnelle, avait montré une capacité à s'adapter aux réalités du marché qui pourraient en inspirer d'autres, plutôt que de s'acharner à détruire les Internets.

Ce qui fait qu'on va s'écouter un des morceaux bonus, "Words Verbs Remix" :

Je trouve ce morceau vraiment extraordinaire. Comme il s'agit d'un Remix, j'aimerais bien avoir des informations plus précises sur la version originale, notamment le nom de la chanteuse. Si tu as une piste... :)
Et là on va faire un tout petit break :

C'est tiré d'un vinyl constitué de 35 breaks, présenté par Will Sessions. Déjà, c'est plus que plaisant à l'écoute, mais en plus c'est fort utile pour bidouiller du son ! C'était pas forcément le but de ce billet, mais comme il est question de Will Sessions... on va s'écouter en prime un morceau tiré de The Elmatic Instrumentals, les versions instrumentales de Elmatic, le remake par eLZhi et Will Sessions du Illmatic de Nas :

On arrive gentiment au but de ce billet. Oh No ! Ben oui :D Ok, c'est facile. Et donc, une des dernières productions de Oh No : Ohnomite. Il s'agit d'un album dans la ligne du bonhomme : excellent ! Avec des participations de MF DOOM, Talib Kweli, Guilty Simpson (ils sont partout aujourd'hui), M.E.D, Roc C, Evidence, Frank Nitt, etc. Du très beau monde. Réunis sur une très belle couverture. On commence par le track #5, avec MF DOOM, 3 Dollars :

Difficile de choisir des morceaux dans cet album, parce qu'ils sont tous très intéressants, à divers titre d'ailleurs. Puisqu'il faut bien choisir... Hallucinations :

Oh No mériterait vraiment un billet à lui tout seul. Ou alors un livre sur la famille des Jackson... ;) Précisons encore, avant de se quitter, que tout ces albums ont été acquis chez Vinyl Resistance, pour une somme plus que modique, un service génial et un contact chaleureux !

Propriétaire

mercredi 18 juillet 2012 à 16:05

Hé ben c’est mieux !

Ni bonjour, ni au revoir. Le propriétaire regarde le locataire du rez-de-chaussée comme un patron regarde un employé : chose interchangeable. Sous le règne de la liquidité, tu n’es qu’un flux. Ce doit être cela le primat de l’individu. Il n’est d’être humain que les propriétaires. Plus précisément : il n’est d’être humain que ceux qui se sont approprié les Untermenschen. Une brûlure, les tripes nouées.

Ni bonjour, ni au revoir. Il t’a fait envoyé une lettre pour que tu retires la décoration sur la porte du 2 pièces que tu loues. Tu t’es exécuté. En passant, il regarde la porte et ne te vois pas. Juste quatre mots, pour lui-même. Cet immeuble sera désormais comme une terre étrangère à mes yeux. Un pierrier hostile. Sans poésie.

Le propriétaire s’est construit un appartement de 200m2, en obtenant de son larbin du gouvernement des propriétaires quatre dérogations à deux lois. La loi, c’est pour les miséreux. Le propriétaire va venir habiter dans son immeuble, là où vivent ses propriétés. Il suffit qu’il arrive pour que le standing du bâtiment s’envole. Et c’est une très mauvaise nouvelle pour les propriétés.

Je croyais avoir plein de choses à dire. Je n’ai que de la colère rentrée. Je veux simplement ne pas me tromper de cible. La menace ne vient pas du fond de la cour, mais bien des toits en terrasses.

La propriété, c’est d’abord un rapport de force, de pouvoir, l’exercice de la violence.

Propriétaire

mercredi 18 juillet 2012 à 16:05
Hé ben c'est mieux !

Ni bonjour, ni au revoir. Le propriétaire regarde le locataire du rez-de-chaussée comme un patron regarde un employé : chose interchangeable. Sous le règne de la liquidité, tu n'es qu'un flux. Ce doit être cela le primat de l'individu. Il n'est d'être humain que les propriétaires. Plus précisément : il n'est d'être humain que ceux qui se sont approprié les Untermenschen. Une brûlure, les tripes nouées.

Ni bonjour, ni au revoir. Il t'a fait envoyé une lettre pour que tu retires la décoration sur la porte du 2 pièces que tu loues. Tu t'es exécuté. En passant, il regarde la porte et ne te vois pas. Juste quatre mots, pour lui-même. Cet immeuble sera désormais comme une terre étrangère à mes yeux. Un pierrier hostile. Sans poésie.

Le propriétaire s'est construit un appartement de 200m2, en obtenant de son larbin du gouvernement des propriétaires quatre dérogations à deux lois. La loi, c'est pour les miséreux. Le propriétaire va venir habiter dans son immeuble, là où vivent ses propriétés. Il suffit qu'il arrive pour que le standing du bâtiment s'envole. Et c'est une très mauvaise nouvelle pour les propriétés.

Je croyais avoir plein de choses à dire. Je n'ai que de la colère rentrée. Je veux simplement ne pas me tromper de cible. La menace ne vient pas du fond de la cour, mais bien des toits en terrasses.

La propriété, c'est d'abord un rapport de force, de pouvoir, l'exercice de la violence.