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Couleurs du matin

mercredi 24 octobre 2012 à 21:24

couleurs du matin
à l’heure pendulaire
l’obscurité d’octobre
mitée par les phares
de l’hyperindustrialisation
s’ouvre peu à peu aux
éclats du soleil
réfractés par l’atmosphère
saturée de poussières

lever de soleil 2

dernières traînées
des phares-arrières
des guerriers du bitume
avant que le jour ne règne
sur le champ de bataille

lever de soleil 3

luxe, calme et violence
rentrée
dans le jardin du camps
de concentration
planétaire
où fait rage la concurrence
qui travaillera avec le plus de zèle
à la destruction ?

lever de soleil 4

couleurs du matin
l’ouverture de la journée
curiosity arpente une planète voisine
et notre planète natale
me devient chaque jour plus
étrang-
ère

lever de soleil 1


Cet article est la production conjointe de deux id-libristes : un matin tôt, l’une (Jeanne) à la fenêtre avec son appareil, entre parois d’immeuble et arbres au loin, et ce même matin l’autre (iGor) dans le train, au clavier de son ordinateur.


Couleurs du matin

mercredi 24 octobre 2012 à 21:24

couleurs du matin
à l'heure pendulaire
l'obscurité d'octobre
mitée par les phares
de l'hyperindustrialisation
s'ouvre peu à peu aux
éclats du soleil
réfractés par l'atmosphère
saturée de poussières

lever de soleil 2

dernières traînées
des phares-arrières
des guerriers du bitume
avant que le jour ne règne
sur le champ de bataille


lever de soleil 3

luxe, calme et violence
rentrée
dans le jardin du camps
de concentration
planétaire
où fait rage la concurrence
qui travaillera avec le plus de zèle
à la destruction ?


lever de soleil 4

couleurs du matin
l'ouverture de la journée
curiosity arpente une planète voisine
et notre planète natale
me devient chaque jour plus
étrang-
ère


lever de soleil 1


Cet article est la production conjointe de deux id-libristes : un matin tôt, l'une (Jeanne) à la fenêtre avec son appareil, entre parois d'immeuble et arbres au loin, et ce même matin l'autre (iGor) dans le train, au clavier de son ordinateur.


Nouvelles aventures

dimanche 14 octobre 2012 à 09:26

Après la fin, déjà le début. Ma vie de bibliothécaire, en version professionnelle, a débuté. Une nouvelle aventure commence, et quelle aventure ! J’ai pris la relève d’une bibliothécaire qui faisait beaucoup de choses (comme ses collègues), et qui les faisait bien (comme ses collègues). Quelqu’un a dit : “les chaussures sont grandes”. Je le crois bien. Je le constate chaque jour un peu plus. D’où l’intérêt du poste.

L’engagement s’est fait de manière assez… rapide. Les circonstances sont ce qu’elles sont, ce n’est pas le lieu d’en parler, d’autant que je ne les connais pas réellement. L’important, pour le moment, est d’avancer, tout en ayant une oreille attentive à la découverte de l’histoire de l’institution. J’ai appris le 1er octobre 2012 que j’avais été choisi pour cette place. Et j’ai commencé le lendemain matin. Il s’agit de la bibliothèque, appelée Infothèque, de l’école où j’ai effectué ma formation. Entrent dans mes attributions la gestion de la collection des monographies et des eBooks, la formation des usagers, principalement des étudiants, à l’utilisation des ressources de la bibliothèque, aux méthodologies de la recherche et aux techniques et normes de référencement bibliographique. À cela s’ajoute une rotation au bureau du prêt, et quelques tâches internes au fonctionnement de la bibliothèque.

Le volet “formation” m’intéresse tout spécialement. Je pense, comme beaucoup, que si les bibliothèques ont un rôle à jouer dans le contexte des écoles et des universités, c’est également dans cette voie qu’il faut creuser. Proposer du contenu, même bien organisé, même bien mis en valeur, ne suffit plus. Le service de référence et la formation sont des points importants. Dans un premier temps, qui risque d’être plus long que je l’imagine, je vais bien entendu faire en sorte d’offrir un service de qualité équivalente à ce qui se faisait jusqu’ici. Mais, ensuite (bien que je ne sois pas si convaincu que ce soit aussi chronologique que cela), j’aimerais introduire des éléments concernant les possibilités offertes par les licences ouvertes et les licences libres, la gestion de l’information elle-même, mais aussi la thématique de la séparation du contenu et de la forme, et de la structuration du contenu (utilisation généralisée de modèles dans les traitements de texte usuels, voire de LaTeX). Peut-être que je me berce d’illusion et que ces aspects n’intéresseront que peu d’étudiants dans les filières proposées par l’école. Peut-être pas. Ce serait dommage de ne pas essayer.

Je n’ai pas encore réalisé tous les changements induits par cette nouvelle situation. Il y a une bonne liste de points précis, comme la mise à jour de mon CV, de la page /me, par exemple. Bien évidemment mon emploi du temps : le poste est un 100 %, et les premiers temps, ça risque de déborder quelque peu. Je pense qu’il serait d’ailleurs tout à fait indiqué de profiter de ces changements pour balancer un bon coup de pied dans la fourmilière de mes habitudes. Comme d’hab. ;)

Library Warning Poster

Library Warning Poster par Phil Bradley CC-BY-NC-SA (flickr.com)

Nouvelles aventures

dimanche 14 octobre 2012 à 09:26

Après la fin, déjà le début. Ma vie de bibliothécaire, en version professionnelle, a débuté. Une nouvelle aventure commence, et quelle aventure ! J'ai pris la relève d'une bibliothécaire qui faisait beaucoup de choses (comme ses collègues), et qui les faisait bien (comme ses collègues). Quelqu'un a dit : "les chaussures sont grandes". Je le crois bien. Je le constate chaque jour un peu plus. D'où l'intérêt du poste.

L'engagement s'est fait de manière assez... rapide. Les circonstances sont ce qu'elles sont, ce n'est pas le lieu d'en parler, d'autant que je ne les connais pas réellement. L'important, pour le moment, est d'avancer, tout en ayant une oreille attentive à la découverte de l'histoire de l'institution. J'ai appris le 1er octobre 2012 que j'avais été choisi pour cette place. Et j'ai commencé le lendemain matin. Il s'agit de la bibliothèque, appelée Infothèque, de l'école où j'ai effectué ma formation. Entrent dans mes attributions la gestion de la collection des monographies et des eBooks, la formation des usagers, principalement des étudiants, à l'utilisation des ressources de la bibliothèque, aux méthodologies de la recherche et aux techniques et normes de référencement bibliographique. À cela s'ajoute une rotation au bureau du prêt, et quelques tâches internes au fonctionnement de la bibliothèque.

Le volet "formation" m'intéresse tout spécialement. Je pense, comme beaucoup, que si les bibliothèques ont un rôle à jouer dans le contexte des écoles et des universités, c'est également dans cette voie qu'il faut creuser. Proposer du contenu, même bien organisé, même bien mis en valeur, ne suffit plus. Le service de référence et la formation sont des points importants. Dans un premier temps, qui risque d'être plus long que je l'imagine, je vais bien entendu faire en sorte d'offrir un service de qualité équivalente à ce qui se faisait jusqu'ici. Mais, ensuite (bien que je ne sois pas si convaincu que ce soit aussi chronologique que cela), j'aimerais introduire des éléments concernant les possibilités offertes par les licences ouvertes et les licences libres, la gestion de l'information elle-même, mais aussi la thématique de la séparation du contenu et de la forme, et de la structuration du contenu (utilisation généralisée de modèles dans les traitements de texte usuels, voire de LaTeX). Peut-être que je me berce d'illusion et que ces aspects n'intéresseront que peu d'étudiants dans les filières proposées par l'école. Peut-être pas. Ce serait dommage de ne pas essayer.

Je n'ai pas encore réalisé tous les changements induits par cette nouvelle situation. Il y a une bonne liste de points précis, comme la mise à jour de mon CV, de la page /me, par exemple. Bien évidemment mon emploi du temps : le poste est un 100 %, et les premiers temps, ça risque de déborder quelque peu. Je pense qu'il serait d'ailleurs tout à fait indiqué de profiter de ces changements pour balancer un bon coup de pied dans la fourmilière de mes habitudes. Comme d'hab. ;)

Library Warning Poster

Library Warning Poster par Phil Bradley CC-BY-NC-SA

Une fin, un début : transition.

dimanche 16 septembre 2012 à 13:51

Difficile de commencer un billet qui parle d’une fin. Pourtant, fin et début ne sont que des transitions. Celles-ci sont délicates, il est vrai, surtout lorsque l’on s’en préoccupe avec trop d’attention. Pour exprimer les choses un peu brutalement, j’ai terminé une formation. Comme souvent les fins, ça c’est passé en plusieurs étapes, en dégradé, car tout se dégrade, c’est un fait que nous, les vieux, ne pouvont que constater. :) Mais désormais, le processus d’aboutissement est très avancé, on pourrait sans trop de risque dire que la fin est achevée. Ce qui me permet de l’annoncer ici, même si c’est avec un peu de retard.

Certaines et certains d’entre vous sont au courant, notamment si vous avez eu la curiosité d’aller lire l’étrange page /me, qui demande d’être mise à jour (c’est au programme), je suivais, oui il s’agit bien du passé, une formation au titre barbare : un bachelor HES en Information documentaire (pour faire simple). Traditionnellement, c’était (oui, au passé aussi :) ) les métiers de la bibliothèque, de la documentation et des archives. C’est toujours le cas, mais l’informatisation et la numérisation sont passées par-là, ce qui modifie grandement la donne, ajoute des métiers (en novlangue néolibérale, ça s’appelle des compétences) et en remet en question d’autres. Ça ne devrait étonner personne. Bien ? Pas bien ? À mon sens il est impossible d’en décider. Je suis presque autant méfiant des nouvelles technologies, que curieux et passionné. L’informatique est un outil puissant, ludique, grisant, frustrant, addictif… Pour l’instant, cet outil est là, et bien là, aussi n’est-il pas vain de chercher à bien le comprendre, non sans essayer de prendre un peu de recul. L’outil informatique est donc là, mais jusqu’à quand ? Bien malin qui saura le prédire. Ça dépend notamment de la capacité de la société humaine de négocier le tournant de tous les dangers qui est à l’ordre du jour depuis un bon siècle, au moins, et également de l’évolution de la question de l’énergie. Mais je m’éloigne singulièrement du sujet.

Qui est la fin de cette formation. Qui dit bachelor, dit travail de bachelor, TB pour les intimes. Pour ma part, en suivant tortueusement la piste de l’informatique libre, en passant par la question tout à fait centrale des formats ouverts, voire libres, et les questions qui m’intriguent, à savoir l’interropérabilité et la pérennité des données numériques, j’ai croisé la route du NTICE. Ce service travaille sur différents projets, notamment un outil d’échange et de partage de données informatiques entre chercheurs, le GIPDIR, pour Gestion Intégrée d’une Pluralité de Données Issues de la Recherche. Cette outil participe donc d’une centralisation des données numériques d’un projet de recherche, ce qui a amené très naturellement le service NTICE à se poser la question de l’archivage à long terme de celles-ci. Et c’est dans ce cadre là que s’est inscrit mon travail.

J’ai simplement cherché à comprendre ce que signifiait aujourd’hui le fait de conserver à long terme les données de la recherche, afin d’établir quelques recommandations pour mener à bien un projet d’archivage de données numériques de la recherche. C’est un fait communément partagé qu’on ne sait pas actuellement le faire de manière optimale. À moyen terme, le sort des données numériques est assez incertain. Mais il est certain que si aucun effort n’est fait dans le sens d’améliorer la situation, alors les données numériques seront vraisemblablement inaccessibles d’ici quelques années. Il faut donc encourager tout action positive, même si elle n’est pas à la hauteur des exigences idéales en la matière. S’ajoute le fait que les chercheuses et les chercheurs, ainsi que les personnes en charge de la gestion à long termes des données, travaillent dans un contexte limité, que ce soit financièrement ou par le temps. Aussi, des exigences trop strictes, même légitimes, sont susceptibles de décourager les acteurs, ce qui est à éviter.
Cette attitude pragmatique a été soulignée lors de la soutenance de mon travail, par des personnes impliquées dans ce type de projet.

Je suis passé par quelques moments de doutes assez profonds, notamment en cherchant à concilier les exigences de l’archivage à long terme et les besoins des chercheuses et chercheurs durant leur activité, mais les doutes sont féconds, si du moins on en sort. Dans l’ensemble j’ai eu beaucoup de plaisir, c’est un sujet qui a du sens, et qui traverse des champs qui ne sont pas encore entièrement explorés. Les résultats obtenus sont certainement en rapport avec ce plaisir ! :) Ce qui m’encourage à mettre à disposition ce travail.
Tu le trouveras donc sous deux formes. D’abord un fichier ODT. Nous avions l’obligation de nous conformer à un modèle, soit avec le logiciel propriétaire Microsoft Word, soit avec une suite libre, ce que j’ai bien entendu privilégié. Un grand merci à LibreOffice ! J’ai cherché à pousser jusqu’au bout la logique de structuration de ce documents. Puis, je mets à disposition également la version PDF/A :

J’aimerais bien faire l’expérience d’en produire une version LaTeX, ce d’autant plus depuis la publication par Maïeul Rouquette de (Xe)LaTeX appliqué aux sciences humaines. Ce serait égalment intéressant de réaliser une archive de l’ensemble des fichiers que j’ai créés et utilisés pour ce travail, comme exercice pratique.
Un regret : ce travail n’est pas sous une licence libre, ou une licence CreativeCommons. Je n’ai pas même essayé d’en parler avec mon école. C’est bien dommage. Mea Culpa.