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là où les parallèles...

mercredi 23 septembre 2015 à 21:40

là où les parallèles se nouent non
il n'est pas question d'infini
dans ces minutes où l'impossible
pareil à lui-même :
comme on essuie la vaisselle

les marchands ont tout vendu
même la peau du chasseur
c'est entendu ...
ou plutôt c'était
tourne les pages tu sais
l'histoire ne t'a pas attendu
tu disais l'ingénieur obsolète
et c'est le poète le barde
aveugle avec sa lyre
qui dessine l'avenir

à mieux les regarder
mes singuliers
croissent en pluriels
d'où s'envolent les hirondelles
vers le sud
vers le nord
vers le cinquième point cardinal
le septième côté du cercle
là où même l'europe ne refoule aucun réfugié
là où les parallèles se nouent
où la vaisselle se brise
pour qu'enfin la bise affirme
haut et clair
la paix

j'en connais
j'en connais et toi aussi
de ceux de celles prêtes à en payer le prix
parce que justement
la paix
...

En écoutant Damogen Furies

lundi 1 juin 2015 à 11:06

entre deux fichiers .vcf et .gpx
au point de contact de ces mondes
oubliés incontournables, dont les traces
dessinent des historiques dessinent
des historiques des historiques superposés
en surimpression au désespoir de la visualisation
des données incommensurables.

une marche deux marches à la recherche
des doublons des relations à double des
amis à l’identique une marche deux
marche à l’écoute de l’expérience
de la double ou triple langue des
mondes en relation en contact sans équivalence
évoquer le vertige depuis ce sous-sol
aux sédiments intraduisibles.

ta silhouette bleue sur fond bleu
ciel.

un doublon deux doublons, la touche delete et
la découverte de liens mystérieux déliés
des fils sans tension qui ne mènent plus nulle part
des étagères où reposent les livres désormais exclus
du champ de bataille du marché des livres
qui guidaient les pas du lecteur
des livres à la navigation obsolète
aptes à la dérive. mais quelle dérive à la mal
heure des bains de sang chez bachar
voir un dos au nom de hafez.

mais quelle surprise au milieu de ces doublons
de ces fils sans lien voir passer un nom et un
numéro de téléphone que l’on ne composera plus
alors que le lien malgré l’absence de fils
permet la connexion avec le monde de grand-maman.

le monde de grand-maman
et sa correspondance manquante
soudain le réel qui jaillit en silence
un rien un séisme presque apaisé.

ta silhouette bleue sur fond bleu
ciel.

En écoutant Damogen Furies

lundi 1 juin 2015 à 11:06

entre deux fichiers .vcf et .gpx
au point de contact de ces mondes
oubliés incontournables, dont les traces
dessinent des historiques dessinent
des historiques des historiques superposés
en surimpression au désespoir de la visualisation
des données incommensurables.

une marche deux marches à la recherche
des doublons des relations à double des
amis à l’identique une marche deux
marche à l’écoute de l’expérience
de la double ou triple langue des
mondes en relation en contact sans équivalence
évoquer le vertige depuis ce sous-sol
aux sédiments intraduisibles.

ta silhouette bleue sur fond bleu
ciel.

un doublon deux doublons, la touche delete et
la découverte de liens mystérieux déliés
des fils sans tension qui ne mènent plus nulle part
des étagères où reposent les livres désormais exclus
du champ de bataille du marché des livres
qui guidaient les pas du lecteur
des livres à la navigation obsolète
aptes à la dérive. mais quelle dérive à la mal
heure des bains de sang chez bachar
voir un dos au nom de hafez.

mais quelle surprise au milieu de ces doublons
de ces fils sans lien voir passer un nom et un
numéro de téléphone que l’on ne composera plus
alors que le lien malgré l’absence de fils
permet la connexion avec le monde de grand-maman.

le monde de grand-maman
et sa correspondance manquante
soudain le réel qui jaillit en silence
un rien un séisme presque apaisé.

ta silhouette bleue sur fond bleu
ciel.

Reconstruire

vendredi 10 avril 2015 à 21:14

La liste est impossible à écrire. Ou plutôt, je ne parviens pas à m'y résoudre. Ce serait déjà le premier pas, un mouvement. La discussion de ce soir avait extrait les items suivants : fécondation assistée et surpopulation mondiale, production et massacre industriels d'animaux, le profit avant la vie, les circuits courts, le commerce que l'on voudrait croire équitable, le temps, le temps, le temps. Le temps pour penser, pour ne pas même penser. Le temps offert à l'être, dans leurs ensembles.

pluriels
sortir
...

Il n'est pas possible, ni souhaitable, de vivre en dehors. Il est possible, indispensable, d'expérimenter des voies de secours, des voies divergentes, de poursuivre des idéaux, sans s'illusionner. Ce n'est pas avec un label que les déséquilibres entre le « Sud » et le « Nord » vont s'extraire du rapport de force existant. Mépriser ce même label n'apporte rien non plus.

sortir
prendre le temps
d'être
simplement

Enfermé. Contraint. Déterminé. Libre, pourtant. Tout peut changer. Tout change, inexorablement. Mais le « Grand Soir » n'est pas pour demain. Ni plus tard, ni jamais. Nourrir des idées, comme on plante un chêne. Ou même un romarin, dont les racines pourraient bien desceller quelques pierres, un rempart.

Ce monde, dans lequel je crois vivre encore, était mort. Les vieux discours tournent toujours, comme la roue libre d'un vélo renversé, comme un dentier à ressort. TINA, science économique, toutes ces vieilles fadaises démenties mille fois par les faits, continuent par inertie, par habitude leur œuvre de destruction. Pourtant, le monde qui les contient était mort.

reconstruire
quoi d'autre ?

Reconstruire

vendredi 10 avril 2015 à 21:14

La liste est impossible à écrire. Ou plutôt, je ne parviens pas à m'y résoudre. Ce serait déjà le premier pas, un mouvement. La discussion de ce soir avait extrait les items suivants : fécondation assistée et surpopulation mondiale, production et massacre industriels d'animaux, le profit avant la vie, les circuits courts, le commerce que l'on voudrait croire équitable, le temps, le temps, le temps. Le temps pour penser, pour ne pas même penser. Le temps offert à l'être, dans leurs ensembles.

pluriels
sortir
...

Il n'est pas possible, ni souhaitable, de vivre en dehors. Il est possible, indispensable, d'expérimenter des voies de secours, des voies divergentes, de poursuivre des idéaux, sans s'illusionner. Ce n'est pas avec un label que les déséquilibres entre le « Sud » et le « Nord » vont s'extraire du rapport de force existant. Mépriser ce même label n'apporte rien non plus.

sortir
prendre le temps
d'être
simplement

Enfermé. Contraint. Déterminé. Libre, pourtant. Tout peut changer. Tout change, inexorablement. Mais le « Grand Soir » n'est pas pour demain. Ni plus tard, ni jamais. Nourrir des idées, comme on plante un chêne. Ou même un romarin, dont les racines pourraient bien desceller quelques pierres, un rempart.

Ce monde, dans lequel je crois vivre encore, était mort. Les vieux discours tournent toujours, comme la roue libre d'un vélo renversé, comme un dentier à ressort. TINA, science économique, toutes ces vieilles fadaises démenties mille fois par les faits, continuent par inertie, par habitude leur œuvre de destruction. Pourtant, le monde qui les contient était mort.

reconstruire
quoi d'autre ?