La rumeur continue d’enfler sur une possible fermeture de Feedburner, car Google a annoncé officiellement la fermeture d’Adsense pour les flux. Certains diront que cet Adsense était inutile, mais pour d’autres, cela pouvait générer un petit revenu quand même. Par exemple, je l’avais mis en place parce que c’était le seul moyen de mettre Adsense dans ce blog hébergé sur Worpdress.com, mais les résultats ont étés un 0 avec moins de 5 clics par semaine. Mais ce qui est étrange est qu’on prend plutôt bien la fermeture d’Adsense pour les flux et je pense que cela va être la même chose si Feedburner fermait demain matin. Feedburner fait partie du passé, car les flux RSS ont perdus de leur importance. Aujourd’hui, on ne mesure plus la popularité d’un blog sur le nombre de ses abonnés Feedburner, mais plutôt sur le nombre de fans sur sa page Facebook, le nombre d’abonnés sur Twitter ou ceux de Google Plus.

La fermeture de Feedburner serait quand même dommage pour ceux qui utilisent intensément ce service. On ne doit pas oublier que Feedburner n’est pas juste un service de flux RSS, car il peut publier automatiquement sur les réseaux sociaux, permettre l’abonnement par mail aux nouveaux articles ainsi que des statistiques sur le nombre de clics par les abonnés. Mais je me demande si la fermeture d’Adsense pour les flux n’est pas connecté avec le fait que les prix des publicités ont vraiment baissées au cours des derniers mois. Sur mes autres blogs, mes visites sont constamment en hausse et mon taux de clics ne baisse pas, mais rien à faire, cela reste toujours bloqué sur des chiffres minables. Peut-être que Google veut se recentrer sur l’essentiel avec Adsense, car les concurrents sont nombreux avec Facebook et Twitter.

J’ai supprimé Feedburner de ce blog et j’ai mis le flux classique, car Feedburner n’était qu’un intermédaire. Et le RSS ne mourra jamais. Pour la publication sur les réseaux sociaux, je reste toujours fidèle à Twitterfeed qui est le meilleur. Concernant l’alternative d’Adsense pour les flux, soit on remplace par une autre régie, par exemple, Adbrite ou on utilise l’affiliation à la place.

 

Framablog publie un article amusant sur une interview fictive de Linus Torvald et ses critiques sur Github, cette plateforme dédiée aux projets de développement et qui est devenue Mainstream en quelques mois. Il critique aussi Linux dans le sens où de nombreux projets de développement perdent leur identité parce qu’ils deviennent trop populaires. On peut tiquer devant un tel argument, mais c’est dans la logique des choses. Si vous créez un superbe projet, mais complexe à mort, seuls des utilisateurs expérimentés vont l’utiliser et l’améliorer. Ces utilisateurs aiment ce type de choses, car ça les stimule. Mais dès que le projet devient un peu populaire, le développeur est obligé de faire des sacrifices pour qu’il soit compréhensible par le plus grand nombre. Au fil du temps, le projet perd tout son innovation et on ne fait que publier de nouvelles versions uniquement pour le marketing.

De nombreux projets ont étés victimes de ce phénomène et on peut juste citer Ubuntu qui est devenu du grand n’importe quoi. Par exemple, les récentes versions ne tiendront pas sur un CD et beaucoup de blogs pensent que c’est logique, car la technologie évolue. Mais le fait est que ces fameux 100 Mo supplémentaires sont des programmes sont exclusivement développés par Canonical et ils sont totalement inutiles pour avoir un système d’exploitation. On a aussi ces nouvelles versions qui sont publiées tous les 6 mois qui sont aussi tout inutiles, mais c’est pour faire comme Google Chrome, alors tout le monde s’y met. Après tout, pourquoi s’emmerder si le fait d’ajouter des numéros à une version permet d’augmenter le nombre de téléchargements et de faire le buzz par la même occasion ?

L’interview fictive pointe aussi du doigt cette fameuse série de livre Pour les Nuls. Linux pour les nuls, Unix pour les nuls, WordPress pour les nuls. Même si ce type d’ouvrage est intéressant pour certains, on se rend compte qu’on ne peut pas simplifer des choses complexes pour le plus grand nombre, c’est tout bonnement impossible. J’ai Kopimisé un de ces livre, jQuery pour les nuls, car je veux apprendre ce langage. Et bien, figurez-vous que ce livre n’est absolument pas fait pour les débutants, car le style n’est pas clair et il saute beaucoup trop d’étapes. En fait, seul le titre est assez accrocheur, mais le reste ne suit absolument pas l’esprit de la vulgarisation de la connaissance.

Notez cependant que je ne dis pas qu’il faut absolument verrouiller l’informatique ou un autre domaine pour une certaine élite dans sa tour d’ivoire, car la vulgarisation est la clé du développement et même de la démocratie dans certains occasions. Mais cette vulgarisation doit être simple et souple pour convenir à tout le monde, des utilisateurs lambdas et ceux qui désirent mettre les mains dans le cambouis. Par exemple, le principe KISS est un parfait exemple de vulgarisation. Cela permet d’apprendre et d’étendre le projet selon ses besoins. Parce que si vous simplifiez trop la connaissance, elle perd de sa valeur et on se retrouve avec le même type de contenu qui tourne en boucle.

Et aucun secteur n’est épargné par le phénomène. J’avais parlé de mes expériences sur l’affiliation et dans cet esprit, j’ai parcouru le secteur des e-books et des meilleures ventes. Les meilleures ventes concernent les livres les plus médiocres tels que Comment devenir riche ou ces merdes liées au développement personnel qui développent surtout le compte en banque de leurs auteurs ! La sexualité est aussi très populaire. Vous avez des ouvrages qui sont presque de la pornographie dans les rubriques pour grand public sans oublier la politique avec une bonne dose de peopolisation pour agir sur les émotions les plus primitives du lecteur. Je me suis intéressé à un livre sur PhpMyAdmin, l’interface graphique pour gérer les bases de donnée MySQL. Je l’ai lu et c’était juste des articles basiques pour créer et modifier une base de donnée. Il n’y avait rien sur les requêtes SQL, rien sur la sécurité, mais l’auteur ajoute que son prochain DVD de formation sera bien plus complet que sur le sujet… En fait, un article que j’ai écris sur PhpMyadmin est sans doute bien plus éducatif que cet livre qui coutait 15 euros.

Est-ce que notre société tend vers la médiocrité absolue en utilisant uniquement des trucs sur le court terme pour délaisser l’essence pure de la connaissance ? Rien que dans le domaine scientifique, on assiste à une baisse drastique des cursus, car les étudiants préfèrent des trucs les plus rentables. Mais comme tout le monde étudie ces secteurs à fort potentiel de Retour sur Investissement, la concurrence est acharnée et il n’y a que peu d’élus pour beaucoup de candidats.

Parfois, j’ai envie de partir sur une île déserte, de creuser une pièce de plusieurs mètres de profondeur et de m’y enterrer pour éviter d’être affecté par cette médiocrité ambiante et systématique.

 

Afin de compenser la fin possible de Feedburner, j’ai cherché comment créer une liste de mails et je dois dire que j’ai été impressionné par Mail Chimp qui vous propose de nombreuses fonctions pour créer des formulaires et gérer votre liste d’adresse. Mais mes besoins étaient un peu différent. Premièrement, j’en avais besoin pour un blog sous Blogger et secondo, je voulais que les internautes s’inscrivent pour recevoir des articles uniquement par mail. Etant donné que je blogue parfois sur des choses sensibles, je veux publier uniquement aux lecteurs qui sont intéressés. Et donc, j’avais besoin de deux choses :

• Un formulaire basique pour que le lecteur s’inscrire s’il en a envie
• Et que le service de liste de mail redirige chaque inscription vers ma boite personnelle.

Je ne veux pas utiliser Mail Chimp comme un service à part entière, mais uniquement pour collecter les adresses mails pour envoyer des messages personnalisés. Et non, ce n’est pas pour du marketing par mail, mais uniquement pour faire le tri parmi mon lectorat. Donc, je configure mon formulaire et je fais en sorte d’être notifié pour chaque nouvelle inscription et je dois dire que les résultats sont assez satisfaisants. Etant donné que l’inscription est la plus facile possible (on entre l’adresse dans un champs et hop). J’ai régulièrement de nouveaux inscrits alors qu’auparavant c’était le désert complet. Notez que ce type d’option est impossible sous Feedburner qui envoie chaque nouveau article publié sur le site par mail. Là, je peux contrôler parfaitement tout le processus. Evidemment, ce service est inutile pour les blogs utilisant WordPress puisqu’il existe de nombreux plugins qui peuvent le faire et qu’on peut aussi héberger un script PHP pour la configuration du mail avec le formulaire.

Beaucoup de blogueurs choisissent désormais ce mode de communication. Est-ce que c’est une nouvelle mode de créer un lectorat précis et personnalisé ou une évolution naturelle des blogs ?

 

Seomoz a publié un article sur l’émergence de l’Author Rank et de sa combinaison avec le Page Rank pour offrir les meilleurs résultats possibles. Beaucoup disent que le Page Rank n’est plus pertinent et qu’il n’est plus nécessaire pour référencer son site ou blog. Le Page Rank est moins important qu’autrefois, mais il est toujours d’actualité. Mais remarquez que pour mes blogs, je fais rarement des liens vers d’autres blogs, car je suis bien trop occupé à créer mon propre contenu pour faire du copinage, mais même sans aucun lien entrant, mes blogs se classent bien. Et puis, si le contenu en vaut la peine, on obtiendra naturellement des liens entrants, car les autres vont les faire à votre place.

Si le Page Rank se base sur le lien, alors l’Author Rank se base sur l’expertise et la popularité de l’auteur dans la dimension sociale. En 2005, Google a déposé un brevet qui étudiait cette classification de contenu basée sur l’auteur. Ce n’était qu’une idée expérimentale, mais Google voulait différencier tous les contenus avec leurs auteurs respectifs. Il lui a fallu 6 années pour la mettre en pratique avec l’implantation de l’authentification du contenu grâce aux balises rel=author et rel=publisher. A partir de 2011, Google a mis systématiquement en avant cette méthode pour authentifier et l’apparition de Google Plus a contribué a renforcé le phénomène. De nos jours, les blogueurs et les webmestres utilisent régulièrement cette méthode, tapez n’importe quelle recherche et vous aurez toujours un résultat authentifié. Un résultat authentifié est le lien avec la photo et le nom de l’auteur fournis par le profil Google. Cet affichage peut prendre plusieurs formes tels qu’un simple nom ou la photo de profil avec le nom :

Google fait bien les choses, car si vous êtes connectés à votre compte Google et que vous faites des recherches, votre propre contenu authentifié n’aura pas d’images tandis que ce sera le cas si vous cherchez quelque chose sans être authentifié. Cela permet une meilleure visibilité dans les résultats. Et le fait que Google affiche une photo de profil à coté du résultat n’est pas juste pour l’esthétique, car Google veut que le lecteur ait confiance dans le contenu et ce sera le cas s’il connait déjà ou a entendu parler de l’auteur. C’est l’auteur qui guide le lecteur et non plus son contenu.

Malgré la promotion aggressive de Google dans ce domaine, une statistique a montrée que seul 10 % des blogueurs Tech authentifient leur contenu et c’est une erreur, Non seulement, Google va authentifier de plus en plus le contenu, mais il sera déterminant dans la nouvelle ère de recherche alimentée par le social. Parce que ce serait trop facile d’authentifier le contenu pour augmenter le référencement, car les différents aspects de l’auteur seront aussi utilisés comme des critères. Ces derniers incluent sa popularité, le nombre de + qu’il a reçu et le nombre de ses abonnés. Et Google va mélanger tout ça avec son Page Rank pour offrir la meilleure expérience possible. Bien sûr, ce ne sera pas pour demain ou même pour l’année prochaine, mais ça va venir, car tous les indices pointent dans ce sens. Et on sait que Google peut impanter une fonctionnalité majeure du jour au lendemain (les victimes de Google Panda et de Pingouin peuvent en témoigner).

Ceux qui ont crée du contenu sans jamais l’authentifier seront dans la merde, mais ceux qui en avaient l’habitude avant sa prise en compte par Google seront les grands gagnants. Les plateformes de rédaction web seront touchées négativement par le phénomène, car la rédaction web sont des textes anonymes sauf pour ceux qui prennent en compte l’auteur ce qui est rare.

De ce fait, si vous voulez vraiment survivre à cette prochaine évolution du moteur de recherche, alors il faut authentifier tous ces contenus. Moi, j’ai déjà commencé avec tous mes blogs. Mais je suis confronté à un grand problème, d’une part, je veux toujours utiliser un pseudo et d’autre part, je veux aussi promouvoir ma vraie identité. Pour le moment, Google me permet d’avoir 2 comptes Google et chacun propose une authentification différente de mon contenu selon mon pseudo et mon vrai nom. Même s’il sait d’après mes connexions et mes recherches que je suis la même personne. Le dilemme est que est-ce que je continue à créer séparément du contenu ou à fusionner toutes les identités, mais si on le fait, on n’est plus libre comme avant. Le truc est lorsque vous liez votre profil Google à un contenu, il affiche un nom unique pour toutes vos contributions.

Par exemple, vous avez un compte Google avec le nom Jean Dupont (votre vraie identité) et vous avez crée 3 blogs sous Blogger que vous voulez authentifier. Le problème est que Blogger ne vous permet pas d’avoir des pseudos différents pour chaque blog (une chose que je ne comprendrais jamais) et mais vous aurez du mal à être authentifié par Google. Imaginons qu’un des blogs parlent de sujets trop sensibles, vous ne voulez surement pas que votre vraie identité apparaissent dans les résultats, mais Google refuse de le comprendre. D’autres diront qu’il suffit de créer plusieurs comptes Google, mais ce n’est pas une bonne idée, car Google peut supprimer le compte s’il pense que vous essayez de tricher. N’oubliez pas que les conditions d’utilisation de son service impliquent qu’on doit utiliser un seul compte par identité. Et pire encore, si même vous avez plusieurs comptes Google, vous serez obligé d’être actif sur les trois sur Google Plus et je ne vous raconte pas la schizophrénie pour passer d’un compte à l’autre et adopter un comportement différent à chaque fois. Et c’est la même chose pour les blogs hébergés sur WordPress.com.

Mais il est facile d’authentifier son contenu par Google et on n’a plus besoin d’intégrer manuellement les balises rel=author et rel=publisher comme autrefois. Il suffit d’installer un Badge Google Plus sur le blog que vous voulez authentifier, ensuite, vous allez dans votre profil Google et vous ajoutez le site en question dans la section Contributeurs. Et si vous utilisez l’outil d’extraction de Snippet par Google, alors vous pourrez vérifier rapidement si votre contenu est validé par Google.

 

Attention aussi à ce que vous mettez d’autre sur votre page, car dans mon exemple ci-dessus, on voit que Google détecte mon compte Twitter, car celui-ci est aussi relié à mon compte Google plus.

Cependant, étant donné que l’autorité devient un critère de plus en plus important, il pourra arriver qu’un contenu merdique soit mieux référencé juste parce que son auteur est populaire dans sa niche respective. En gros, ce sont les plus célèbres qui auront toujours la primeur et on est loin de la pertinence du contenu.

 

 

Malgré tout ce qu’on raconte sur les blogs, ces derniers restent parmi les médias les plus populaires si on veut investir dans une présence en ligne ou pour être dans le web 2.0 même si cette appellation est utilisée à tort et à travers. Le blog connait un regain de vigueur, car les réseaux sociaux déçoivent leurs utilisateurs. Manque de contenu, Trolling à volonté, dérision systématique. Le réseau social a perdu de sa superbe et même que le journal The Guardian parle de désenchantement concernant Twitter, car on s’est aperçu qu’il commençait à fournir les données des activistes à leurs gouvernements respectifs. Par ailleurs, le blog représente Ze média si on veut monétiser son contenu, mais force est de constater que le domaine du blogging en général qu’il soit francophone ou anglophone reste une jungle remplie de pièges pour les blogueurs débutants.

J’ai lu une discussion intéressante sur Linkedin sur le fait que pourquoi les gens tombent souvent dans le piège de ceux qui leur prétendent comment devenir riche en 7 jours avec un blog ? Ces marketeurs et ces blogueurs qui remplissent votre boite mail avec des tonnes de logiciels d’automatisation, les fameux e-books gratuits et toutes ces merdes. Par exemple, je ne pouvais pas regarder les vidéos sur YouTube à cause de ma connexion de merde. Et même si aujourd’hui, cela me coute un bras, j’ai regardé quelques vidéos concernant la monétisation du contenu. Le résultat est que 90 % des vidéos actuelles ne sont que de la merde avec des conseils répétés sans aucune preuve tangible. Mais le pire est que tout le monde regarde ces vidéos quand on voit leurs statistiques alors que ces vidéos datent de Mathusalem et d’une époque où il suffisait de plagier un vieux livre et d’en faire une version numérique. Une tactique efficace parce que vous aviez du contenu pour rien et que c’est légal, car le principe étant d’utiliser un contenu du domaine public.

Même si on adore se déchainer contre les marketeurs de tout poil, on confond souvent deux concepts de la création de contenu. Premièrement, on a le marketing du contenu qui concerne la promotion d’un produit ou de ses compétences sans aucune contrepartie. Tous les blogueurs, même ceux qui ne monétisent pas leurs blogs font du marketing de contenu. C’est à dire qu’ils prouvent leurs compétences en écrivant des blogs ou autre afin de générer un revenu à l’avenir. Un expert en blog peut écrire pendant des années, il écrit un livre sur cette expérience et il aura de bons arguments de vente puisque ses lecteurs le connaissent. Le second type est le marketing d’affiliation de contenu qui regroupe les pires et les meilleurs. Etant donné que le principe est de générer des ventes et uniquement des ventes, certains utilisent systématiquement des tactiques de spams. Pour eux, envoyer 1000 mails n’est pas grand chose même si seul 5 % achèteront le produit et c’est pourquoi, ils pourrissent notre boite de réception.

Mais nous, en général, on les repère à des milliers de kilomètres, mais beaucoup tombent dans le panneau. Sinon, ces personnes ne proposeraient pas leurs merde (logique). Le fait est que bloguer comme toute autre chose demande de l’expérience. Les blogueurs débutants vont obligatoirement tomber dans ces pièges parce que cela fait partie de leur apprentissage. Au fil du temps, ils comprendront ce qu’il faut éviter même si c’est parfois difficile. Parce que les blogueurs qui vous vendent des méthodes miracles sont entourés par une foule de petits blogueurs et de webmestres qui vont faire leur promotion. Ainsi, si vous décidez d’attaquer un de ces blogueurs, vous allez avoir une foule de commentateurs qui vont dire le contraire, car ils ne veulent surtout pas que cela se sache. Seth Godin a parfaitement résumé le domaine de la monétisation en ligne : Un casino ne vous dira jamais comment gagner de l’argent, mais uniquement la façon de le dépenser.

Parmi les vidéos mentionnées ci-dessus, j’ai vu un mec qui prétendait gagner environ 120 000 dollars par mois grâce à Adsense… avec des preuves à l’appui… Donc la vidéo commence et il se connecte à son compte Adsense. Le problème est qu’il se connecte en tapant l’URL complète et absolue et on sait que personne ne ferait ça. En général, on tape google/adsense, on fournit son nom d’utilisateur et mot de passe et le rapport s’affiche. Dès que j’ai vu comment il entrait l’URL, j’ai zappé la vidéo. Il faut du temps pour détecter ces arnaques, mais au fil du temps, cela deviendra un réflexe. Alors peut-on se demander : Il n’y a donc aucune méthode pour gagner de l’argent en ligne ? Cela existe, mais il n’y a que vous qui puissiez le découvrir. Pour commencer, suivez les conseils officielles des plateformes d’affiliation ou d’Adsense. Même si beaucoup disent que ces conseils ne sont pas efficaces, il faut les mettre en pratique, car ils servent surtout à faire les premiers pas. Ensuite, vous comprendrez vous même comment les optimiser ou créer du contenu vendeur.

Il existe également des livres qui apprennent à bloguer et à gagner de l’argent. Par exemple, celui de Darren Rowse intitulé Secrets for Blogging Your Way to a Six-Figure Income est une référence du genre. La différence de ce type de livre avec les autres est que Darren Rowse parle des tactiques qui ont marchées pour lui et non ce qui va marcher pour vous. C’est le signe qu’il croit vraiment à ce qu’il dit. Si vous tombez sur un blogueur ou un livre qui ne fait qu’aborder l’auteur en un seul paragraphe et se concentre à vous donner des méthodes, alors c’est une arnaque. Il faut prouver au lecteur qu’on a réussi et le meilleur moyen est d’être honnête sur ses succès et échecs.