Cette année 2012 a été une grande année pour le web. De nombreuses entreprises ont enregistrées une progression fulgurante, Facebook est entré en Bourse pour le meilleur et le pire et Google a accentué sa domination sur tous les secteur du web. Mais cette année 2012 a été l’une des plus dangereuses, car de nombreux projets ont menacés la neutralité et la liberté d’internet. Mais grâce au rassemblement des internautes et des entités tels que Wikipedia ou Mozilla, les gens ont pu comprendre ce qui se tramait et ils ont pu réagir, mais 2013 nous tend déjà les bras avec de nouvelles menaces.

 

Dès janvier 2012, une première salve est arrivée avec la PIPA et la SOPA qui concernait principalement les américains. A la base, c’était pour protéger le droit d’auteur, mais on s’est aperçu que la projet était tellement vague qu’il permettait aux gouvernements de censurer n’importe quel contenu sous le prétexte du droit d’auteur. Il permettait quasiment de bloquer le contenu au niveau des DNS ce qui implique une censure générale si c’est nécessaire. Wikipedia et Mozilla ont lancé l’opération de Black-Out pour protester contre ces lois alors qu’elles allaient être votées devant le Sénat et la Chambre des représentants. Mais les internautes se sont mobilisés et ces lois ont étés définitivement abandonnées… en octobre 2012.

Quelques semaines après la PIPA et la SOPA, l’ACTA pointa le bout de son nez et son potentiel de censure au niveau mondial. Encore une fois, le prétexte de la protection du droit d’auteur a été utilisé afin de privilégier les contenus originaux en supprimant les contrefaçons. L’ACTA ne date pas de 2012, car cela fait presque 3 ans que les gouvernements négociaient cet accord en secret avec les USA, le Mexique et le Japon. Le traité devait être ratifié par les pays du monde entier, mais là encore, les citoyens se sont mobilisés en masse avec des manifestations dans les rues et des pétitions. Finalement, l’ACTA est retourné en enfer en juillet 2012 lorsque l’Union Européenne a refusé de le ratifier.

Mais le gouvernement américain a attaqué une nouvelle fois avec la CISPA et la CSA qui, contrairement à la SOPA, allait permettre de lutter contre les menaces informatiques. L’une des mesures les plus controversées est que les entreprises pouvait donner les informations de leurs utilisateurs aux gouvernements sans passer par une procédure légale. Il donnait également l’autorisation d’espionner tous les citoyens américains. La loi est passée devant le Sénat, mais pas devant la chambre des représentants. Les partisans de la CISPA et CSA étaient les mêmes que ceux qui avaient défendus la SOPA en son temps.

Enfin en décembre 2012, c’est l’ITU (International Telecommunication Union) qui entre dans le bal en voulant imposer de nouvelles régulations sur internet. Cette fois, c’est Google qui est monté en créneau pour dénoncer une main mise de la neutralité du net et le secret entourait encore fois les négociations. Seuls quelques pays étaient invités aux négociations. A la dernière minute, des pays tels que l’Arabie Saoudite et la Chine ont demandés des changements qui leur permettrait d’avoir un meilleur contrôle sur le web et son contenu. (Traduction : Pour mieux censurer, arrêter et tuer les opposants). Les USA ont décidés de s’opposer également à ce projet, car cela impliquait qu’ils perdent leur contrôle sur le réseau des réseaux.

Mais la plupart de ces projets sont tombés à l’eau et donc, les activistes du monde entier peuvent sabrer le champagne ? Non, car deux menaces arrivent déjà pour 2013. La première est la TPP (Trans-Pacific Partnership) qui ressemble à l’ACTA sous couvert d’un partenariat avec les USA et l’Asie du sud. La lutte contre les contrefaçons et la protection des droits d’auteurs sont inclus dans la TPP et encore une fois, les négociations sont secrètes. Mais selon les rumeurs ici et là, ce traité pourrait être abandonné, car les pays asiatiques pourraient être pénalisés dans leurs importations et donc dans leur économie.

Un autre sigle menacant est le CETA (Canada-European Union Trade Agreement) qui est une copie identique de l’ACTA, mais sous le prétexte d’une meilleure coopération entre le Canada et l’Union Européenne). Mais il représente aussi une menace sur la neutralité du net au niveau mondial. En fait, les directives de la CETA sont tellement opaques que certains le considèrent comme étant pire que l’ACTA. Mais vous pensez sans doute que ces projets ne passeront jamais dans vos démocraties lumineuses alors laissez-moi finir avec le projet Clean IT. Rien que le nom nous laisse penser à un remake de nettoyage de la racaille.

La Clean IT est un projet européen pour lutter contre le terrorisme. Mais la vérité est que le terrorisme ne craindra pas grand chose, car l’objectif inavoué est d’implanter une surveillance de tous les citoyens européens avec une participation active de chacun. Il intègre des principe de délation pour chaque citoyen s’il voit quelque chose qui ne lui plait pas. Ce projet abjecte est une réplique du système mis en place en Iran où chaque citoyen est également un surveillant. Si le ce dernier ne dénonce pas alors il est sanctionné à la place du vrai coupable.

Dans la plupart des projets de censure et de cyber-surveillance, on remarque que les gouvernements et les protecteurs du droit d’auteur se tiennent les coudes. Est-ce que certains ne comprennent pas les changements qui se produisent parmi les citoyens ? Ou est-ce qu’il ne peuvent pas supporter que leurs actions soit dénoncées et montrées en public ? Ou encore, ce n’est qu’une énième preuve que la démocratie est une gigantesque farce qui permet aux gouverments de donner l’illusion de liberté à leurs citoyens. Ceux qui pratiquent l’activisme savent que la liberté d’expression est toute relative. Il est facile de défendre les grands idéaux, mais on ne supporte pas qu’on pointe du doigt des injustices qui sont perpertrées au nom de la démocratie. En plus de la censure, l’objectif étant aussi de taxer au maximum les différents entreprises qui vont taxer les internautes à leur tour.

 

Il est assez hilarant et desespérant de voir la lubie et la frénésie des médias autour de la fin du monde alors qu’on sait pertinemment que c’est faux. Ce monde est étrange, car on glorifie les avancées technologiques les plus poussées, on est capable de prédire l’avenir de l’univers dans plusieurs milliards d’années, on connait toutes les époques de l’antiquité et pourtant, certains prêtent foi à un calendrier d’une race totalement disparue. Les Mayas, contrairement à ce qu’on raconte, n’étaient pas un peuple sage et intelligent. L’une des principales théories concernant leur disparition est qu’ils se sont entretués. Ils n’hésitaient à piller les terres de leurs voisins afin d’accroitre leur empire. La second théorie est qu’ils ont étés victimes d’un changement brutal du climat et on peut se poser des questions sur leur prétendue intelligence quand ils n’ont pas étés capable de gérer un simple problème d’environnement. Et puis, les Mayas n’avaient pas prédit la fin du monde, mais la fin d’un monde, c’est à dire un cycle dans l’évolution du monde.

Et ce changement a déjà eu lieu, car le monde est passé du règne de l’abondance à celui de la famine et de la guerre. Tous les pays sont touchés et on assiste à un malaise général où les gens ne sont plus contents du système en place. Mais le vrai problème n’est pas la fin d’un monde, mais ce qui se passera après. Et si on suppose une fin du monde, il y aura forcément des survivants, mais ils n’auront aucune chance de survivre à cause de leurs habitudes de la société moderne. Nous ne nous rendons pas compte, mais nous sommes devenus des fainéants. La sédentarisation est devenu le maitre mot de tous les humains et nous dépendons de plus en plus sur l’industrie et la technologie. Dans un monde apocalyptique, ce sera le travail manuel qui vaincra. De ce fait, les paysans et ceux qui auront refusés la technologie auront les meilleures chances de survie. La forme de vie la plus primitive est toujours la plus forte et la plus efficace.

Dans une société apocalyptique, l’argent n’aurait plus aucune importance, mais la nourriture, l’eau et une source d’énergie serait la priorité. Actuellement, nous achetons ces trois éléments et nous n’avons jamais eu à chasser ou à effectuer ce type de tâche. L’ironie du sort est que ce sont les plus pauvres de la planète qui auraient les meilleures chances de survie, car c’est déjà leur lot quotidien. Ils vont chercher de l’eau potable et ils cultivent la terre. Leur utilisation de la technologie est réduite au minimal vital telle qu’une ampoule ce qui signifie qu’ils pourront s’en passer.

Dans ce monde post-apocalyptique, vous seriez les perdants, oui, toi cher lecteur qui utilise un téléphone 20 heures par jour, qui ne peut pas se passer du web, qui pense que le succès se mesure à celui des réseaux sociaux, qui parle un langage franglais pour paraitre branché. D’après mes calculs, tu pourrait tenir environ 3,7 minutes dans ce monde post-apocalyptique, car tu ne sais rien faire… Tous les lecteurs et auteurs de blogs (celui-ci ou d’autres) seraient condamnés à disparaitre justement à cause de leur avance technologique.

Certes, l’être humain possède un instinct de survie qui lui permet de retrouver ses réflexes primaires lorsqu’il est face à un danger, mais le fait que cet instinct s’est considérablement atrophié au fil des années. Ce n’est pas seulement psychologique, mais également physique. En 2002, une étude scientifique dans la revue Nature montrait que dans 30 ou 40 ans, les humains ne posséderaient plus de molaires, car ces dernières nous étaient nécessaires pour manger de la nourriture dure telle que la viande crue. Au Japon, il y a déjà des enfants qui naissent avec ce type de caractéristiques. Par ailleurs, le corps des prochains humains ne serait pas proportionnel à leurs têtes, car l’humanité actuelle se concentre sur ses facultés intellectuelles plutôt que sur la force brute.

Que tu lise cet article sur son PC, ton Smartphone, ta tablette, ton vidéo-projecteur ou même sur une feuille de papier, sache que tu es doublement dans la merde. Car, non seulement tu devra subir une fin du monde hypothétique, mais que tu ne saurais rien faire même si tu aurais la chance d’y survivre.

Lu sur Slashdot, la prochaine Ubuntu 13.04 s’enfonce dans le ridicule total. Au lieu de revenir à ses fondamentaux et prendre en compte les critiques de Richard Stallman, Ubuntu 13.04 va faciliter l’achat de musique et de logiciels sans passer par le navigateur ou le gestionnaire de logiciel. Ils l’ont surnommé l’achat instantané et on pourra payer directement à partir du Dash. Comment une distribution aussi prometteuse a-t-il pu devenir une merde pareille ? En fait, ils ont fait pire que le Microsoft Store.

Pour ma part, j’ai téléchargé Linux Mint 14. Je vais tester pour voir si elle me convient pour mon nouveau PC que j’achèterais dans quelques mois. De même, j’ai aussi préparé System Rescue qui est une mini distribution pour la restauration de votre système en cas de panne du disque dur ou du secteur de démarrage. Je pense aussi télécharger Tails Linux (oui, je suis pris d’une frénésie linuxienne) pour l’anonymat et la protection des données.

 

Dans la suite de mon article précédent sur Minecraft, j’ai fait un peu le tour des clones qui utilisent les mêmes principes et je suis tombé sur Timber and Stone. Au début, j’ai trouvé les graphismes plutôt bien jusqu’à ce je lise le Gameplay et j’ai eu cette réaction…

 

Voici les objectifs du concepteur :

I wanted to see trebuchets that destroy castle walls, trees, and earth. Fire used as a weapon against wooden structures. A game where I not only get to build an army, but have to feed that army. By farming, fishing, hunting and foraging. Felling trees to build my siege engines, mining stone to fortify my castle’s walls, and having my blacksmiths forge each piece of armor and weaponry to defend my townspeople.

En gros, le concepteur prétend qu’il voulait un jeu de construction axé sur la fortification, une armée et une gestion plus poussée. Il voulait des trébuchets, des incendies, enfin un bordel total. Ensuite, il nous fait cette déclaration stupéfiante :

Such a game didn’t exist in the form I wanted to play. So I decided to create it.
Inspiration comes from games like Caesar, Zeus, Age of Empires, Dwarf Fortress and Minecraft.

Au moins, il avoue qu’il s’est inspiré de Dwarf Fortress… et de tous les jeux qui ont marchés. Je ne cache pas que Minecraft s’est aussi inspiré de DF, mais son évolution par la suite est plus originale. Alors que les bases de Timber and Stone sont du plagiat pur et simple de Dwarf Fortress. Voici ce qu’il nous raconte :

To survive, you’ll have to collect food and building materials. The more wealth you amass, the more likely you’ll be besieged by marauding goblin hordes, or necromancers controlling undead armies. Alter the land with large quarries or deforestation and you’ll risk awakening the spiders and wurms that live deep underground.

Donc, on doit collecter des matériaux, comme dans DF, ces matériaux et leurs transformations augmentent votre richesse, comme dans DF, ensuite le passage que j’adore, vous êtes assaillis par une horde de gobelins (sic !), des nécromanciers contrôlant une armée de morts-vivants (re sic !!!) sans oublier les problèmes de déforestations (re re sic !!!!!) et des araignées qui vivent dans les profondeurs (re re re sic et putain de voleur de merde !!). Tous ces éléments endommagent le terrain comme dans Dwarf Fortress, mais dans ce dernier,c ‘est moins apparent. Maintenant regardons un peu les étapes pour la construction :

Select « Build » from the Design Menu, choose a building material, and you’ll be given a select box, click and drag, and you’ll make a selection for the construction area.

On sélectionne Build (comme DF), on choisit les matériaux et on sélectionne une zone de construction. La seule différence dans cette étape est que dans DF, on sélectionne les matériaux après la sélection de la zone. Et ce n’est pas fini, restez couvert ! Voyons un peu les personnages de Timber and Stone :

Builder – Constructs walls, towers, housing etc. Nearly everything that is built onto the terrain is put there by a builder.
Miner – Digs and mines into the ground for stone and metal ore.
Farmer – Plants and tends to crops in order to provide food.
Wood Chopper – Gathers wood as resource by felling trees.
Blacksmith – Works with forge and anvil to create weapons and armor.
Forager – Gathers berries and hunts boar, chicken, and deer.
Stone Mason – Works with raw stone to create brick, cobblestone, and plaster.
Carpenter – Works with wood to create furniture, tools, and building structures.
Infantry – Combat unit that can wear all types of armor, and use all types of melee weaponry.
Archer – Ranged Combat unit skilled with bows & arrows.
Engineer – Creates siege weapons, defensive structures, and other military designs.

……………..Des mineurs, des fermiers, des forgerons, des bucherons, des charpentiers, des maçons, l’infantrie, les archers (putaaaainnnnn de meeeeerde !!!!). Il y a aussi les Leathers Worker déjà présents dans DF comme le cuisinier et le commercant. Les seuls ajouts sont le cavalier, le propriétaire de ranch (a quoi peut-il bien servir ?). Et évidemment, chaque profession a sa propre progression d’expérience comme dans DF. Sérieux, la seule innovation de ce concepteur de m…. est d’avoir intégré la 3D, mais évidemment, il n’avait pas les couilles pour recréer l’interaction des relations entre les nains de Dwarf Fortress. Ce qui me fait le plus chier est que ce plagieur sans vergogne a déjà reçu près de 88 000 dollars sur KickStarter alors qu’il n’y a aucune innovation dans ce jeu par rapport à Dwarf Fortress. Y en a marre que ce dernier se fasse toujours piller sans le moindre scrupule !!

 

#lapidezle

 

Selon le magazine Forbes, Minecraft pourrait dégager un revenu de 200 millions de dollars en 2012. Le jeu compte environ 40 millions de joueurs dans le monde. Cela inclut les ventes et les versions piratées. Mojan, la société derrière Minecraft, compatibilise 17 millions de vente dont 15 millions concernent le PC et la Xbox tandis que le reste se partage entre l’iOS et Android. Des chiffres impressionnants pour un jeu intéressant, mais cela devient un phénomène vraiment hallucinant. Mais cette santé éclatante est ternie par des annonces plutôt inquiétantes. Ainsi, Notch, le créateur de Minecraft, pense à un partenariat avec la compagnie LEGO et on sait que cette dernière est très agressive dans la défense du droit d’auteur. Un film pourrait être aussi envisagé… Enfin, Minecraft pour l’éducation prend de l’ampleur avec le programme MinecraftEDU, notamment en Europe. Je ne vois absolument pas l’intérêt pour l’éducation, car la plupart des Crafts sont irréalistes. Si vous voulez éduquer avec un jeu, prenez plutôt Dwarf Fortress et vous aurez un cours complet sur la géologie et les espèces d’arbres….

Pour le moment, Minecraft est assez souple dans ses conditions d’utilisation, mais une association avec une société telle que LEGO est toujours négative. LEGO ne sera pas du tout aussi conciliant que Minecraft dans l’exploitation de son nom. Personnellement, je joue depuis quelques jours et il y a quand même de belles choses, mais au final, j’ai l’impression d’être un hamster qu’on oblige à faire les mêmes choses. Les maps Adventures sont aussi alléchantes même si leurs créateurs méritent la camisole de force avec des électrochocs en prime. Des dizaines de clones de Minecraft ont vu le jour, mais peu ont réussis. Minecraft nous prouve que le succès et l’adoration des gens pour une chose est inexpliquable dans la plupart des cas. J’avais eu des problèmes pour y jouer, mais c’était à cause d’une insuffisance de la RAM et de la carte graphique. Cette dernière était vraiment à bout de souffle. Et oui, j’utilise encore une version piratée…

Je hais, alors je hais ces putains d’araignées alors vive le mode Paisible !!!