Hier, Google a joué son activiste contre les méchants gouvernements qui veulent réguler les protocoles et les standards d’internet. Je n’aime pas toujours Google, mais je déteste encore plus les gouvernements et donc, j’ai décidé de signer la pétition et de faire entendre ma voix. Toute cette agitation est provoquée par une réunion de l’IUT (International Union Communication) qui veut établir de nouveaux standards d’internet. La dernière fois, c’était en 1973 lorsqu’ils ont établit les bases de l’internet que nous connaissons. Cette organisation a pour objectif de donner des directives aux gouvernements et aux entreprises de télécommunication afin de favoriser un internet plus équitable. Je dis bien plus équitable et non plus ouvert ce qui n’est pas du tout la même chose. Etant donné que cette réunion s’est tenue à huit clos, on n’a aucune idée des directives qui seront votées, mais selon Google et les autres entreprises sur le web, cela pourrait favoriser la censure par les gouvernements et à la fin de la neutralité sur le web. Le fait est que le rapport de transparence de Google montre que les gouvernements sont les premiers demandeurs pour supprimer du contenu aux grandes entreprises du web, mais cela prouve-t-il que Google est devenu notre grand allié pour se battre contre la tyrannie des gouvernements ?

Bien sûr que non, car Google a la trouille que les directives votées prennent la direction d’un internet à vitesse variable où certaines entreprises seraient obligés de payer des taxes sur les revenus qu’ils gagnent avec leurs services. Ces taxes seraient utilisées pour réduire la fracture numérique dans les pays pauvres et étant donné que j’habite dans un de ces pays, on peut penser que je soutiens ce type d’initiative. Mais la triste vérité est que les pays pauvres ont toujours étés l’excuse parfaite pour voter des lois inutiles et injustes. On a eu le domaine du bio et du marché équitable avec des concepts de répartition de richesse qui vont directement aux producteurs plutôt qu’à la méchante grande distribution. Mais on s’est aperçu que certaines marques ont monopolisées le secteur et elles ont répliquées les habitudes de ceux qu’ils combattaient. On a eu également le tourisme équitable et là encore, ce sont toujours les mêmes qui profitent. Et ils voudraient nous faire croire que les pays riches du monde entier vont être solidaires pour aider les pays pauvres… C’est la chose la plus débile que j’ai entendu et ceux qui croient ce type de propagande dorment encore dans la matrice.

Bien sûr, Google ne le fait pas non plus pour les pays pauvres ou un internet ouvert, car il ne veut surtout pas la mise en application d’un internet où il serait obligé de payer et de réduire ainsi ses bénéfices faramineux. Et il n’est pas étonnant que toutes les grandes entreprises du web soient de son avis.

Maintenant concernant la fracture numérique qui est devenu subitement la priorité des pays riches, on peut leur dire que les pays pauvres se sont débrouillés tout seuls (comme d’habitude quoi !). On ne peut pas dire que la situation soit parfaite et qu’on bénéficie d’un internet rapide et performant (loin de là), mais les prix ont considérablement baissés depuis ces 2 ou 3 dernières années et on espère que cela va continuer. En fait, les entreprises du web se sont rendues compte du potentiel numérique des pays pauvres ou en développement et ils favorisent la connexion pour le plus grand plaisir de leurs portefeuilles selon la formule : Nouveau marché + nouveaux internautes + colonisation d’un espace vierge = Des tonnes de dollar en perspective.

 

Depuis quelques semaines, je suis assez présent sur Youtube, bien sûr, dans la consommation de vidéos, mais pour aussi pour publier mes propres trucs. Et au fil du temps, on commence à avoir une idée de ce gigantesque univers. Youtube rassemble à peu près tout ce qui se fait en terme de créateurs de contenu. Vous avez les humoristes avec Norman et Cyprien, des tonnes de vidéos sur Minecraft et d’autres jeux vidéos. Vous avez aussi les parodies. En fait, Youtube rassemble le meilleur et le pire du web (surtout le pire quand on lit les commentaires). La plupart des vidéos sont de bonnes qualités, mais quand vous voulez publier les votres, c’est une autre histoire, car il faut tenir compte des formats en standard définition et haute définition sans oublier ces putains de formats en 16/9 avec les 854×480 et 1280×720, etc. C’est sans doute à cause de ma machine, mais mes vidéos sont d’une qualité vraiment moindre. J’arrive à publier en HD (j’utilise le format WMV), mais l’image n’est vraiment pas claire. Le truc est que cette même vidéo est parfaite quand je la visionne sur PC. J’ignore si c’est le format, le nombre d’images par seconde ou une option ultra méga secrète que chacun garde pour soi.

Mais Youtube, c’est d’abord du fric grâce à la publicité et au partenariat et là, je me retrouve en terrain familier avec les débats propres aux blogs et aux trucs hallucinants demandés par Google pour qu’on puisse gagner une misère. Il y a deux types de monétisations sur Youtube, Adsense et le partenariat. J’avoue que je ne comprend pas encore le concept du partenariat, mais les Youtubeurs le considèrent comme une sorte de Saint-Graal et tous les coups sont permis pour en avoir un. Avec Adsense, les revenus sont similaires ou même parfois inférieurs à ceux d’un site ce qui est une hérésie quand on sait que le format vidéo rapporte plus. A une époque, la monétisation n’était pas automatique et il fallait montrer patte blanche pour être éligible. Il fallait que chaque seconde de la vidéo et de l’audio respecte les droits d’auteur. Mais ce type de chose est impossible alors Youtube a décidé d’ouvrir la monétisation pour tous. La seule condition est de n’avoir jamais publié un contenu enfreignant les droits d’auteur. Si vous l’avez fait et que vous l’avez même supprimé alors vous êtes tout de même exclu de la monétisation. C’est pire que la justice et son insertion sociale !

Mais cette ouverture à la monétisation n’a pas été appréciée par les anciens membres. Eh ouais ! Ils se sont cassés le cul pour être éligible et maintenant, ils sont concurrencés par une bande de boutonneux dont le seul talent est d’utiliser Fraps (un logiciel de capture spécial pour jeux vidéos) pour enregistrer leurs massacres sur Call of Duty ! Mais cette monétisation pour tous recèle un danger, surtout pour ceux qui utilisent Adsense. Si vous faites le con avec vos vidéos, alors vous allez être banni d’Adsense ce qui est la hantise pour tous les webmestres. Et la violation du droit d’auteur n’est pas la seule cause, car il faut que votre vidéo soit nickel. Si vous avez activé la monétisation, mais que votre voix ressemble à Gollum alors Youtube pourra désactiver la monétisation, car il faut offrir la meilleure expérience à l’utilisateur !

On remarque que la majorité des producteurs sur Youtube sont les jeunes (entre 20 et 30 ans) et ils utilisent des techniques propre à leur environnement et leur mentalité. Par exemple, le Clash entre les Youtubeurs est une pratique courante. Et les visiteurs, comme des cons, pensent que c’est un vrai Clash alors que tout est fabriqué afin de générer le Buzz. C’est la même technique que les articles incendiaires de nos blogs à une époque pas si lointaine. Mais Youtube reste un univers fascinant par sa diversité et les personnes qu’on peut rencontrer. Certains producteurs pensent à tort qu’ils peuvent concurrencer la télévision en proposant des contenus qui ne sont pas couverts par les grandes chaines. On revient au combat contre la pensée unique, mais ces producteurs, par leur jeunesse, ignorent une chose fondamentale qui est que c’est la pub qui régit le contenu.

Les annonceurs n’aiment pas les choses négatives et aucune critique ou attaque ne va générer des clics sur la publicité. C’est pour ça que les chaines produisent du contenu abêtissant parce que c’est la seule façon de contenter les annonceurs. Mais les commentaires sont le pire visage de Youtube. Les attaques gratuites sont systématiques et la haine est omniprésente sans oublier le Spam. On peut quand même les modérer, mais cela reste très difficile à cause du format propre de Youtube.

Concernant la monétisation, j’ai vu une vidéo qui critiquait les prétendus Stars tels que Normanfaitdesvidéos. Ce type de producteur ne crée qu’une ou deux vidéos par mois et son partenariat lui rapporte dans les environs de 2000 euros (selon toujours cette vidéo). Et pour certains, c’est trop cher payé et on en revient au débat des blogueurs stars avec leurs polémiques. Mais pour moi, si c’est vraiment 2000 euros, je trouverais que c’est une misère par rapport aux statistiques et à la popularité de la chaine. On se rend compte que Youtube engloutit la grosse part du gateau en promettant monts et merveilles aux producteurs de contenu. J’utilise principalement Youtube pour promouvoir mes articles de blogs et booster mon référencement naturel. Il ne me viendrait jamais à l’idée de devenir un créateur de vidéos à part entier, car cela impliquerait qu’on devrait faire confiance à Google…pour gagner sa vie ! Autant demander à un voleur de promouvoir l’éthique commerciale !

 

Si Twitter était un bon réseau social dans le passé, on peut dire que c’est devenu du grand n’importe quoi. Les médias et les journalistes dominent la discussion et Twitter est devenu complètement à sens unique. Même si je me connecte deux fois par jour, je ne reste que quelques minutes et je suis dégouté par les principales tendances. Par ailleurs, l’arrivée en masse des adolescents à cause du ras le bol de Facebook qui est devenu le comportement à adopter pour ne pas passer pour un ringard ne fait qu’augmenter le contenu de merde. Mais faudraient-ils qu’ils réfléchissent sur le fait que Facebook n’est qu’un ensemble de code et que ce sont ceux qui l’alimentent qui font de lui ce qu’il est actuellement. Et si Facebook est de la merde alors…

A une époque, Twitter était une bonne source d’information et de veille, mais aujourd’hui, ce n’est plus qu’une pathétique plateforme où tout le monde balance des liens à tour de bras en espérant des Retweets. Mais le pire que les médias de masse dominent les débats. Il suffit qu’un journal ou une télévision parle de quelque chose pour que cela soit dans les Trends Topics. On se rend compte que l’esclavage aux médias dominants est systématique et que la grand gagnante sur Twitter et Facebook est la pensée unique. En termes de rentabilité, les réseaux sociaux sont proche du zéro.

Une statistique publié par Fact Browser a démontré que les réseaux sociaux (donc les référents) ne représentent que 0,54 % de toutes les transactions électroniques. Et quand on voit ces personnes qui passent toute leur journée à promouvoir leur produit…

Et Facebook continue de se foutre de la gueule de ses utilisateurs. Le site Ars Technica publie un article avec le titre : Zuckerberg, The new dictator of Facebookistan ! C’est superbement bien trouvé ! Cet article mentionne le fait que Facebook a désormais interdit aux utilisateurs de voter et de commenter pour les changements dans ses paramètres de confidentialités et de la transparence des données pour des raisons juridiques et administratives. Il y a quelques mois, Facebook avait lancé cette initiative en fanfare pour tenter de redorer son blason. Mais maintenant que les critiques fusent de toute part, ce cher dictateur a décidé de museler simplement et purement les utilisateurs. Les réseaux sociaux sont sur le déclin malgré une grande quantité d’utilisateurs, car ceux qui produisent du contenu sont partis sous d’autres cieux.

J’ignore si je vais encore utiliser Twitter pendant encore longtemps, car cela ne m’apporte rien et je gaspille mon temps.

 

J’ai lu de nombreux articles sur le sujet et vu beaucoup de vidéos sur Minecraft, ce jeu qui reprend les mécanismes de Dwarf Fortress. Notez que j’ai eu du mal à l’utiliser puisque j’ai utilisé une version tombée du camion. Ce n’est pas que je ne veux pas le payer, mais mes modes de paiement ne me permettent pas de le faire. Si quelqu’un veut bien me l’offrir…. Hé ! Hé !

J’ai quand même pu jouer un peu, mais je trouve le bilan mitigé par rapport à ce qu’on dit sur le jeu. Quand on a joué à Dwarf Fortress, Minecraft ne ressemble qu’à une pâle copie de l’approche de base.

La première chose que j’ai remarqué est la facilité déconcertante face au danger. Il n’y a que quelques ennemis qu’on peut vaincre assez facilement du moment qu’on possède les bons matériaux. Minecraft est un jeu d’une évolution libre et on peut faire ce qu’on veut et on apprécie les différents mécanismes. Dans les vidéos que j’ai trouvé, j’ai trouvé le concept de cuisson, de cuisine, d’exploration et d’élevage assez intéressante, mais cela manque de profondeur et de réalisme. Dwarf Fortress s’attache autant que possible à retranscrire la réalité tandis que Minecraft est bien plus accessible aux débutants. Cela explique sans doute la popularité de ce jeu, mais quand même, il y a des trucs qui clochent. Par exemple, on peut créer une pioche en diamant qui possède une grande durabilité… Ce n’est pas un problème de pouvoir créer des pioches avec des matériaux originaux, car dans DF, j’en ai déjà crée même avec de la porcelaine.

Mais le fait est qui sur cette planète utiliserait une pioche en diamant ? Cela n’a aucun sens d’un point de vue du réalisme et pourtant, tout le monde trouve ça normal. Je pense que ma vision est biaisée par les migraines et les crises de rage que j’ai eu avec Dwarf Fortress, mais voilà. Le danger dans Dwarf Fortress peut détruire toute votre forteresse. Vous faites une seule erreur dans votre défense et votre entrainement militaire et la première embuscade de gobelins va vous mettre en charpie.

Ensuite, la configuration nécessaire pour Minecraft devient de plus en gourmande, ainsi le site officiel recommande la config suivante :

 

• Java 64 bits RAM: 2 GB
• GPU: Intel GMA 950 or AMD Equivalent
• CPU: Intel P4/NetBurst Architecture or AMD Equivalent

 

2 Go de RAM pour un jeu aussi simple en graphisme ? C’est un peu abusé et évidemment, les prochaines évolutions vont enrichir le jeu ce qui va nécessiter encore plus de ressources. Même Tarn Adams, le créateur de Dwarf Fortress est assez critique sur Minecraft dans son interview sur le New York Times. Mais cela reste un beau jeu malgré tout même si on regrette qu’il recueille toute la gloire alors que le vrai héro de cette histoire est Dwarf Fortress.

 

 

Je reviens souvent sur le thème de la censure et on assiste à une escalade dans ce domaine, car maintenant, on censure pour n’importe quoi en utilisant la puissance judiciaire. Un autre exemple avec ce marketeur qui a été poursuivi pour, tenez-vous bien, avoir partagé un article ! L’article n’est pas très clair, mais il semble qu’il contenait le nom d’une personne et que l’article a été repris par des médias locaux et que cette personne n’a pas aimé que son nom soit étalé de cette manière… Je ne sais pas pour vous, mais cela revient à dire que Non, vous n’avez pas le droit de partager sans mon accord. Attention, le marketeur n’est pas l’auteur de l’article, mais il l’a juste partagé soit avec un lien, soit avec un Tweet. La procédure judiciaire concernait l’article original, mais comme ce marketeur l’avait partagé alors il était déjà coupable et donc, il s’est retrouvé dans une grande procédure. Heureusement pour lui, il a supprimé son blog et les choses se sont calmées. Mais ça l’a tellement choqué qu’il a abandonné son blog pendant plusieurs mois.

Et ce n’est pas la première fois, car l’article mentionne une statistique de Google que 19 millions de résultats apparaissent pour des poursuites sur des avis négatifs. Non mais sérieux ! Une poursuite pour un avis négatif ? Et donc, on doit juste dire que chaque produit est le meilleur du monde parce que les marques sont assez puissantes pour imposer leur vision du monde ? Un monde rose où tout va toujours bien. La personne conseille de faire toujours attention à ce qu’on dit ou même ce qu’on partage, mais cela revient à baisser les bras. Parce que si on laisse faire ces entreprises alors le concept des blogs, de la participation propre au Web 2.0 ne veut plus rien dire. Ceci étant dit, il faut différencier la diffamation qui est illégale. Mais le problème est que la loi sur la diffamation ne peut concerner que la source d’origine de la diffamation et non ceux qui l’ont partagés. C’est comme le footballeur Ryan Giggs qui avait eu l’idée de poursuivre tous les utilisateurs de Twitter à cause d’une photo compromettante. De là à dire que les footballeurs n’ont pas inventés l’eau chaude…