Lol du jour (qui rime avec troll)
mardi 29 novembre 2022 à 11:44► Commentaires
Site original : Warrior du Dimanche
Hier, je me suis aperçu que le bookmarklet que j'avais fait pour trouver le flux RSS d'une chaîne youtube ne fonctionnait pas toujours 🤬: en effet, si l'URL de la chaîne n'est pas du type www.youtube.com/channel/xxxCHANNEL_IDxxx
ça ne fonctionne pas... Or, les chaînes peuvent être aussi sous une forme dans laquelle le channel_id n'apparaît pas.
Au lieu de laisser youtube me chier dans les bottes, je me suis dit que, si le channel_id n'est pas dans l'URL, il doit être planqué quelque part dans le html de la page.
En fouillant un peu, twingo bongo jannielongo bingo 🥳 J'ai trouvé ça en parsant avec (presque) la même regex que pour l'URL.
J'ai donc codé vite fait une «api» qui renvoie l'URL du flux RSS d'une chaîne Youtube dont on fournit l'adresse.
On peut l'utiliser avec le frontend minimaliste prévu, en faisant une requête GET ou via le bookmarklet qui va bien.
Le tout est bien entendu utilisable, autohébergeable et modifiable, comme d'habitude
Allez !
<link rel="stylesheet" href="http://www.warriordudimanche.net/./plugins/Galart/style.css"/> <link rel="stylesheet" href="http://www.warriordudimanche.net/./plugins/Galart/assets/lightbox.css"/> <script src="http://www.warriordudimanche.net/./plugins/Galart/assets/lightbox.js"> <script>[].forEach.call(document.querySelectorAll("[lightbox]"), function(el) { el.lightbox = new Lightbox(el);});
Quel travail de ouf ! Ça fourmille de détails !
<link rel="stylesheet" href="http://www.warriordudimanche.net/./plugins/Galart/style.css"/> <link rel="stylesheet" href="http://www.warriordudimanche.net/./plugins/Galart/assets/lightbox.css"/> <script src="http://www.warriordudimanche.net/./plugins/Galart/assets/lightbox.js"> <script>[].forEach.call(document.querySelectorAll("[lightbox]"), function(el) { el.lightbox = new Lightbox(el);});Dans le collège de ma fille, la prof de SVT propose un projet final évalué sur la protection d'espèces en danger qui clôt une séquence sur l'influence de l'humain dans le réchauffement climatique et la disparition des espèces.
Il s'agit d'un travail créatif comme je les aime, qui pousse le gamin à réfléchir à un cas particulier d'espèce en danger, à plusieurs actions concrètes qu'un élève de son âge pourrait mener le tout sous la forme d'une affiche à réaliser.
La prof en question demande aux élèves d'utiliser Canva, ce qui me chiffonne pour plusieurs raisons:
En version de base, peu de choses sont disponibles et il faut très rapidement un compte dès qu'on veut faire quelque-chose (ajouter une image issue de la recherche interne, importer une image à nous, la majeure partie des images sont marquées «👑 premium» etc...)
Impossible donc de placer sur le document ne serait-ce qu'un hippocampe (le sujet de l'affiche de ma fille)
Donc soit on passe par une inscription, soit on est très limité dans sa créativité, voire empêché complètement... Or, la créativité fait partie des critères d'évaluation.
Quand on regarde les accès via la console, on s'aperçoit qu'il y a des appels vers google (accounts entre-autres) et un domaine sentry.io même si un effort a été fait pour maintenir la majorité sur le domaine canvas.com (static essentiellement)
Ces accès google à eux seuls peuvent poser problème mais ça se corse (chef-lieu Ajaccio comme disait San Antonio) quand on fait un petit dig/whois sur le domaine canvas.com... On retrouve un hébergement aux USA par Amazon...
Quant à l'appel vers sentry.io, il pointe vers ... google à mountain view.
On pourrait se dire, «boarf, allez, on va pas se prendre la tête, la prof propose ce logiciel mais il suffit de faire autrement et puis voilà: l'important c'est le résultat»
Hélas, et c'est ce point particulier qui m'a agacé, la collègue a placé l'utilisation du logiciel canva dans les critères d'évaluation au même niveau que la restitution en retard du travail.
Par conséquent, un élève soucieux d'obtenir la meilleure note se voit contraint à l'utilisation d'un logiciel privateur dans lequel il lui faudra ouvrir un compte en abandonnant ses données aux GAFAM.
Parce que l'éducation nationale devrait bâtir un projet de société basé sur le libre et le partage, pas sur la spoliation et l'exploitation des données,
Parce que la création, quelle qu'elle soit, devrait être libre de contraintes: quand je propose ce genre de travail aux élèves, je leur dis précisément le contraire de cette collègue: faites selon votre inspiration, n'importe quel support, n'importe quelle technique, n'importe quelle taille... faites JOLI et FANTAISISTE (on a besoin de couleur, de gaîté et de fantaisie dans la vie) et je leur propose des exemples.
Parce qu'un enseignant devrait, à mon sens, limiter les contraintes des travaux aux stricts besoins de l'objectif pédagogique qu'il s'est fixé: la contrainte n'est pas positive en soi... la devise de la France c'est liberté égalité fraternité... pour le moment.
J'ai envoyé un message expliquant mon point de vue à la collègue en prenant soin de ne pas critiquer la qualité de son travail, au demeurant excellent et irréprochable par ailleurs... Je n'ai pas encore eu de réponse.
On a utilisé des alternatives libres et gratuites pour réaliser le travail: Krita pour le dessin proprement dit et GIMP pour la composition et l'ajout de texte. Tout élève n'ayant pas à la maison un adulte connaissant ces logiciels pouvait dessiner à la main, faire des collages, utiliser LibreOffice etc...
Le choix d'un service en ligne, si pertinent qu'il puisse paraître de prime abord, réduit la possibilité d'échapper au problème RGPD: en effet, peu de webapps de dessin sont hébergées ailleurs qu'aux states... Ou alors il faudrait auto héberger... voire - FOLIE - que l'éducation nationale propose ce service au sein d'un claoude «souverain» estampillé EN (et pas comme l'appel à des services cro$soft online dans de l'ENT comme actuellement)
Je me demande ce que je ferai si elle retire effectivement des points pour non utilisation de canva.
Je ne suis pas du genre à aller râler chez le chef, vous me connaissez, mais ça me ferait mal au cul quand même que tous les efforts faits par ma fille, en particulier le dessin qu'elle a travaillé à la palette graphique, comptent moins que le nom du logiciel utilisé... surtout que la restitution doit être ... imprimée (sic)
<link rel="stylesheet" href="http://www.warriordudimanche.net/./plugins/Galart/style.css"/> <link rel="stylesheet" href="http://www.warriordudimanche.net/./plugins/Galart/assets/lightbox.css"/> <script src="http://www.warriordudimanche.net/./plugins/Galart/assets/lightbox.js"> <script>[].forEach.call(document.querySelectorAll("[lightbox]"), function(el) { el.lightbox = new Lightbox(el);});Merci copain pour ce point de vue révélant une culpabilisation qui m'avait échappé:
<link rel="stylesheet" href="http://www.warriordudimanche.net/./plugins/Galart/style.css"/> <link rel="stylesheet" href="http://www.warriordudimanche.net/./plugins/Galart/assets/lightbox.css"/> <script src="http://www.warriordudimanche.net/./plugins/Galart/assets/lightbox.js"> <script>[].forEach.call(document.querySelectorAll("[lightbox]"), function(el) { el.lightbox = new Lightbox(el);});Alors oui, il y a des "belles histoires", il y a des choses qui échappent à la connaissance médicale. Mais PUTAIN arrêtez de tout ramener à "c'est dans ta tête". Parce que pour les femmes, c'est juste l'horreur :
- t'arrive pas à avoir d’enfant ? Arrête d'y penser, c'est dans ta tête
- les règles douloureuses ? Tu t'écoutes trop,c'est dans ta tête
- trop grosse, trop maigre, trop... C'est dans ta tête !
- etc. : étant un homme, je manque d'exemples