PROJET AUTOBLOG


Crowd42

Archivé

source: Crowd42

⇐ retour index

Dmidecode : un outil pour obtenir plein d’infos sur le matériel de son ordinateur

mardi 7 mai 2013 à 03:42

Il arrive parfois qu’on ait besoin de connaître la marque et modèle du matériel de son ordinateur. Ça peut être utile par exemple si vous cherchez à installer à pilote qui vous manque, collecter le maximum d’informations pour diagnostiquer un problème, ou tout simplement pour upgrader son matos. Et sous GNU/Linux, on a la chance de disposer de plusieurs outils, pour générer ces rapports. L’un d’eux est Dmidecode.

Dmidecode liste les informations sur les composants matériel de son système (fabriquant, modèles, numéro de série…), en interrogeant directement le BIOS.

Pour une utilisation basique, exécuter la commande suivante en tant que root :

dmidecode

Pour plus de confort dans la lecture du rapport, vous préfériez peut-être combiner dmidecode avec la commande less :

dmidecode | less

# dmidecode 2.12
SMBIOS 2.4 present.
21 structures occupying 958 bytes.
Table at 0x7BBC4000.

Handle 0x000A, DMI type 0, 24 bytes
BIOS Information
Vendor: Hewlett-Packard
Version: 68PZU Ver. F.09
Release Date: 12/15/2008
Address: 0xF0000
Runtime Size: 64 kB
ROM Size: 2048 kB
Characteristics:
PCI is supported
PC Card (PCMCIA) is supported
BIOS is upgradeable
BIOS shadowing is allowed
Boot from CD is supported
Selectable boot is supported
EDD is supported
Print screen service is supported (int 5h)
8042 keyboard services are supported (int 9h)
Serial services are supported (int 14h)
Printer services are supported (int 17h)

Pour obtenir des renseignements sur un élément particulier du matériel, le processeur par exemple, exécutez cette ligne de commande :

dmidecode -t 4

# dmidecode 2.12
SMBIOS 2.4 present.

Handle 0×0000, DMI type 4, 35 bytes
Processor Information
Socket Designation: Intel(R) Genuine processor
Type: Central Processor
Family: Other
Manufacturer: Intel(R) Corporation
ID: FD 06 00 00 FF FB EB BF
Signature: Type 0, Family 6, Model 15, Stepping 13
Flags:

Un autre exemple. On va supposer que les 2 Go de RAM que j’ai sur mon laptop commencent à être trop juste (ce qui est vrai), et que je veux savoir si je peux en ajouter. Il suffit que je tape la commande suivante, pour que j’aie ma réponse :

dmidecode -t 16

# dmidecode 2.12
SMBIOS 2.4 present.

Handle 0×0004, DMI type 16, 15 bytes
Physical Memory Array
Location: System Board Or Motherboard
Use: System Memory
Error Correction Type: None
Maximum Capacity: 8 GB
Error Information Handle: Not Provided
Number Of Devices: 2

Pour connaître tous les types DMI, rendez vous sur cette page de wikipedia.

Cet article Dmidecode : un outil pour obtenir plein d’infos sur le matériel de son ordinateur est apparu en premier sur crowd42.

cndp.ma ou l’histoire d’un fail qui dure depuis plus d’un an

lundi 6 mai 2013 à 03:08

cndpJe ne sais pas pourquoi au Maroc, les gens (je parle de ceux au pouvoir) qui ont une fâcheuse tendance à démarrer des projets à fort potentiel, mais qui restent malheureusement des coquilles vides. Je vous ai déjà parlé par exemple du grand fail de l‘open data marocain. Aujourd’hui je vais vous dévoiler un autre fail qui n’a rien à envier au premier.

Il y a quelques mois, j’ai découvert au hasard d’une lecture sur le web, que nous marocains ont va enfin disposer d’une autorité administrative pour la protection des données personnelles, vers qui on pourra s’adresser en cas d’abus. Et ces derniers sont bien nombreux. Je cherche donc sur le web le site de la CNDP, bingo, url trouvé en moins de 3 secondes.

Première constat, le site n’est pas encore vraiment fonctionnel. Un bandeau bleu nous annonce qu’il sera bientôt en ligne. Ce n’est pas grave, je sais me montrer patient. Je continue donc ma visite du site. Deuxième constat, pas de page de contact pour déposer sa réclamation, juste des formulaires .pdf à télécharger, imprimer, remplir et envoyer par voie postale. Une procédure qui me rappelle drôlement celle de Maroc Telecom pour changer les DNS de son nom de domaine (il faut envoyer un fax avec les nouveaux DNS).

Trois mois après, je retourne voir le site en espérant voir la final release en ligne, que dalle, toujours cette orpheline page. Je recommence cinq mois plus tard, walou, rien de nouveau.

Je décide alors de mener une petite enquête et je commence par un whois sur le nom de domaine, qui m’apprend que cndp.ma a été enregistré vers fin 2010

2013-05-05--1367791950_568x256_scrot

Donc si j’ai bien compris, ils ont été assez intelligent pour réserver le nom de domaine, avant même que la loi 09-08 soit adoptée. Mais il n’ont pas été foutu de prévoir un vrai site web digne de ce nom !

Une autre visite à archive.org me permet de découvrir que cndp.ma a été indexé pour la première fois le 29 mars 2012. Je vous laisse faire le calcul.

2013-05-06--1367799685_948x209_scrotJe continue donc mon enquête (Monk devrait être fier de moi), et je commence à comprendre d’où vient le mal : budget très limité, absentéisme des membres de la commission (remplacés depuis par Benkirane), flou qui règne encore sur ses pouvoirs… etc. Tous les ingrédients pour pondre une coquille vide.

P.S : Pour me marrer un peu plus, j’ai décidé d’envoyer une réclamation contre un site de deal marocain, qui refuse d’arrêter de me spammer malgré mes mails. Je vais voir combien de temps la CNDP va mettre de temps avant de me répondre, peut être que j’aurais que quand je les ai contacté par email. Affaire à suivre.

Cet article cndp.ma ou l’histoire d’un fail qui dure depuis plus d’un an est apparu en premier sur crowd42.

les régimes arabes en ont rêvé, le gouvernement américain va le réaliser : des backdoors dans les Internetz

dimanche 5 mai 2013 à 02:44

big-brother-1984

Comme si on n’était déjà pas assez surveillés comme ça, voilà que j’apprends que le gouvernement américain est en train de préparer une loi, le moins qu’on puisse dire d’elle, c’est qu’elle menace nos libertés les plus fondamentale.

Ladite loi va obliger les entreprises américaines du net à fournir des «backdoors» aux autorités américaines, qui leurs permettront de surveiller toutes communications en temps réel !

A government task force is preparing legislation that would pressure companies such as Face­book and Google to enable law enforcement officials to intercept online communications as they occur, according to current and former U.S. officials familiar with the effort.

Bien évidemment, le FBI nous sert la bonne vieille excuse : ce dispositif est une nécessité pour pouvoir lutter efficacement contre les pédoNaziTerroristes.

Certains diront qu’on s’en fout car ça ne concernera que les américains, que la juridiction du FBI se limite au territoire américain. Je leurs réponds par ce que j’avais écrit il y a un an, quand cette info a circulé pour la première fois. Que ça pourrait être vrai s’il y avait cette hégémonie des entreprises US sur Internet, qui nous rend tous exposés. Ajouter à cela, que de mettre un tel pouvoir dans les mains d’un gouvernement -aussi démocratique soit-il- reviendrait à ouvrir la boite du pandore.

Bref, encore un pas de plus vers des États comme les a imaginé George Orwel

Cet article les régimes arabes en ont rêvé, le gouvernement américain va le réaliser : des backdoors dans les Internetz est apparu en premier sur crowd42.

Vous ne comprenez rien à Bitcoin ? Khan Academy propose une série de vidéo sur la monnaie virtuelle

samedi 4 mai 2013 à 01:26

Bitcoin-Money

Je ne sais pas si c’est à cause (ou grâce à) de la crise qui secoue le monde depuis deux ou trois années, mais j’ai remarqué depuis que depuis quelques mois, que de nombreux média -notamment les mainstream- conscarent de plus en plus d’articles et reportages à la monnaie virtuelle bitcoin. J’ai même vu certaines personnes sur Twitter, qui commentaient son cours.

Bitcoin suscite l’intérêt de tout le monde, à tel point que la Khan Academy a décidé de publier un cours de 7 vidéos. Pour ceux que ça peut intéresser, je tiens à préciser que c’est en anglais.

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Cet article Vous ne comprenez rien à Bitcoin ? Khan Academy propose une série de vidéo sur la monnaie virtuelle est apparu en premier sur crowd42.

Une partition involontairement formatée, Testdisk peut vous sauver !

mercredi 1 mai 2013 à 18:12

terminal

Que de mésaventures… Je souhaitais initialement installer windows 7 sur une partition de mon disque dur, l’objectif étant de récupérer l’exécutable HP de QuickWeb et l’installer. Pour ceux qui ne connaissent pas, QuickWeb est un OS que propose (ou proposait?) HP sur ses netbooks ces trois dernières années. Un OS? plus précisément un IOS en faite (comprenez instant operating system), 2/3secondes au boot et un accès direct au web et à son bureau. Je voulais tester parce que l’ergonomie me plaît beaucoup, pour ce que j’en ai vu.

Me voilà donc à installer windows 7 en live USB grâce à Multisystem. Simple, Rapide, Efficace. J’ai une préférence pour unetbootin, mais ce dernier échoue à rendre windows exécutable depuis la clé…

L’installation de windows 7 fini, je m’engage directement dans la démarche d’installer QuickWeb : erreur, je ne peux avoir une partition HP_TOOLS sur mon disque dur. Je comprend pas vraiment, un DD étant limité à 4 partitions, j’avais pris soin il y a un moment déjà d’avoir mes diverses distributions GNU/Linux sur une unique partition étendue, une partition primaire en NTFS (forcement), ainsi que de l’espace libre, à hauteur d’environ 10Go. Je regarde alors l’état de mes partitions depuis windows : là est le début du drame!

Ma partition ntfs qui n’a pas bougé, mon espace libre toujours présent, et une partition étendue qui n’a pas bougé non plus si ce n’est que tout son espace est disponible! … Sueurs froides…

Reboot avec un ubuntu en live usb pour lancer gparted, ce dernier m’indique le même résultat, je n’ai aucune donnée sur la partition, l’espace est entièrement libre…
Ayant zappé de faire une sauvegarde de mes cours (je suis étudiant) sur mon serveur owncloud, me voilà très embêté pour travailler…

Avec sang froid, je regarde sur le net d’éventuelles solutions et je tombe sur un outil qui nous est présenté de toute part comme formidable : TestDisk.
Petite présentation, TestDisk est un logiciel en ligne de commande multiplateforme qui permet de “fouiller” en profondeur le disque dur, pour retrouver les traces de ses anciennes partitions, qu’elles soient en ntfs, ext2, 3 ou 4, et visiblement même des partitions de … XBox. Bien que l’outil est en ligne de commande, il n’en reste pas moins simple d’utilisation, 4touches servent tout au plus, en plus des flèches directionnelles. Après 2h de travail de TestDisk, ce dernier indique qu’il est capable de restaurer une dizaine de partition… (y en a qui date de mathusalem, je suis très surpris de la puissance du logiciel). Comment Donc savoir laquelle je dois restaurer?
Et bien TestDisk est très complet, en plus de me proposer autant de partition à restaurer, il me propose de naviguer dans les dossiers de celles-çi pour éventuellement ne copier que des fichiers à restaurer (sur clé usb par exemple). Dès que j’ai retrouvé les traces de mes cours, je savais alors que j’avais à faire à la bonne partition. Je lance la récupération : 2secondes. 2secondes est le temps qu’il m’a fallu pour recouvrer 80Go de mon disque dur, je vous avoue que je n’y croyais vraiment qu’à moitié.

Reboot de la machine et cette fois sans le live usb. Écran noir, grub n’a visiblement rien à lancer, pas même windows, alors que j’avais pris soin de faire un petit boot-repair avant d’éteindre.
Reboot de la machine avec le live usb, je me rends compte dans le gestionnaire de fichier que j’ai un système de fichier de monté.

Surprise! l’intégralité des fichiers de mon compte utilisateur est là, sous mes, yeux. J’ouvre un pdf et un fichier .odt, tout est parfaitement niquel. Je m’aperçois via des tutos que m’a bêtise à été de m’arrêter à la restauration de la partition, tandis qu’il faut réparer le secteur de boot de cette même partition juste ensuite.

Quoiqu’il en soit, TestDisk est un outil qui peut sauver la vie. Peut-être qu’il est connu, mais il mérite que l’on en parle encore. Ainsi, je pense le lancer sur tous mes vieux disques durs qui traînent (tombé en rab à un moment ou un autre), pour retrouver des mines d’or.

Si je devais conclure, j’ajouterai que j’ai abandonné l’idée initiale d’installer QuickWeb. Allergique à la base à Windows, voir que ce dernier peut me foutre mon dd en l’air (et c’est pas faute d’avoir fait attention aux manipulations), ça me fait gerber. Au final, moi qui rêvait de franchir le pas avec archlinux, j’ai décidé de télécharger l’iso d’archbang (je tourne sur crunchbang depuis 18mois) afin de commencer arch avec des repères. Un petit coup de Torrent sur mon android, je récupère l’iso et décide par la même occasion de tester DriveDroid, logiciel qui semble t-il permet de booter un iso en live usb directement depuis android relié par câble. Installation terminé, je transfère mes fichiers récupérés, et me voilà désormais “archer”.

Cet article a été déposé par Baloo.

Cet article Une partition involontairement formatée, Testdisk peut vous sauver ! est apparu en premier sur crowd42.