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Le Logiciel Libre et moi

samedi 3 août 2013 à 11:18
J'utilise régulièrement des logiciels libres. Cependant, je suis encore sous Windows 7. Pourquoi ?
Il faut d'abord que je raconte les raisons de l'utilisation des logiciels libres. Je les utilise plus parce qu'ils sont performants et gratuits (OK, Windows est payant, mais avec la vente liée :) (et que je sais qu'ils ne pistent pas l'utilisateur)) et qu'il est aisé de suggérer des améliorations, des bugs... aux développeurs.
Alors, pourquoi je suis encore sous Windows 7 ? Parce qu'il est un système relativement stable et performant (comme Windows XP ! Pour une fois que Microsoft fait un travail correct, il ne faut pas le blâmer). J'utilise pour un usage presque « professionnel », c'est à dire que j'ai pas le temps de débugger quand Linux merdouille parce que tel ou tel drivers n'est pas installé ou de re-compiler le kernel deux fois par jour. Je n'ai pas le temps, ni l'envie, de « jouer » avec Linux. En plus, la plupart des logiciels que j'ai besoin (Inksape, Gimp, Notepad++, Firefox, VLC, Audacity, LibreOffice, FileZilla, Musescore, LaTeX et bientôt OpenShot) se trouve sous Windows. Pourquoi alors s'enquiquiner à passer sous Gnu/Linux (ah oui, pour les puristes), alors que tout fonctionne impeccablement comme je suis actuellement ?

J'ai déjà essayé plusieurs fois : problèmes de matériel. J'ai laissé tomber. Je me suis dis « pourquoi s'embêter à faire moins bien alors que tout fonctionne bien ? »
terminal
crédit : moi-même

De plus en plus d'ex-linuxiens passent sous des produits Apple : Faut pas se leurrer, les gens veulent que ça marche, ne pas se prendre la tête, car ils ont autres choses à faire, et que le temps est une ressource rare !
Linux fonctionne parfaitement sous les serveurs, les systèmes embarqués, car il a été prévu pour ! Pour le Bureau (Desktop), c'est, enfin ce que je ressens, plus un ensemble de bricolage. Il suffit de voir la conception, une accumulation de couches successives. Il n'est pas fait pour le grand public qui doit travailler mais plus comme un hobby pour passer les dimanches pluvieux. D'ailleurs, Linus Trosvald a bien dit au départ que Linux n'était qu'un hobbit pour lui !
Je n'ai ni le temps, ni les compétences de passer à Linux. On peut être libriste (= être d'accord avec la philosophie des logiciels libres) et avoir un système pas forcément 100% libre !
Je fais des logiciels plus ou moins libres (le creative commons fait débat) mais la volonté est là. Je consomme presque que des œuvres culturelles qui sont dans du domaine public niveau musicale (du classique, certes et les orchestres en rejouant l'œuvre la font sortir du domaine public c'est un autre débat. Pour la littérature et le cinéma, c'est un autre débat).
Si je veux m'amuser, je n'ai qu'à ouvrir Notepad++ ou Musescore.
Licence CC-BY par Nyuhuhuu

Si j'utilise les logiciels libres, c'est pour l'ambiance de partage, de découverte, d'entraide. Chose que je retrouve de moins en moins et remplacer par un fort élitisme. Tant pis, j'essaye d'insuffler ces valeurs sur le blog.
Et pour finir, je voudrais claquer le bec de certains oiseaux de mauvaises augures : la vrai liberté, c'est de pouvoir choisir. On peut être en prison et avoir l'esprit libre. Mon esprit est libre, parce que je maitrise mon système d'exploitation, je ne suis pas (ou alors beaucoup moins) entraver par des « tiens, je fais comment ce truc ? Je vais chercher. En fait, je voulais faire quoi déjà ? ».
Licence CC-BY par blmurch

La vrai liberté c'est de pouvoir choisir.
Nota Bene : Au lycée, je peux utiliser, sans problèmes, les machines sous Ubuntu pour un usage classique (bureautique + navigation). C'est juste que je suis habitué à un système, et qu'il me plait !

Dune, introduction philosophique d'une des plus grande épopée de la SF

samedi 27 juillet 2013 à 20:33
J'ai lu récemment Dune. Je comptais vous faire une fiche de lecture, avec un résumé, bref quelque chose de sérieux.
Mais je n'ai pas eu le courage de le faire. J'ai préféré, et je trouve que ça serait plus intéressant, de vous parler des thèmes abordés et de comment je les ai ressentis. D'ailleurs, à mes deux bacs blanc de français et au bac officiel, j'ai y fait référence (j'ai pris mon temps pour le lire, de Noël à fin juin).
Dune, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une oeuvre de science-fiction de Frank Herbert, composé entre 1965 à 1986 à sa mort. Je préfère ne pas parler des oeuvres de son fils, restons sur l'essence originale. Ces livres sont Dune, le messie de Dune, les enfants de Dune, l'Empereur Dieu, les hérétiques de Dune et la Maison des mères.
L'histoire est assez compliquée, je vais essayer de la résumer, enfin, suffisamment pour que vous puissiez comprendre l'histoire, sans vous gâcher le plaisir de lire le livre. Je vous conseille de lire sur wikipédia un résumé pour mieux comprendre.
L'univers connu est rassemblé dans un immense empire féodal inter-galactique. Un produit, l'Épice (produite par les vers des sables), est utilisé à toutes les sauces, si je peux me permettre le jeu de mot : pour aider les voyages intergalactiques de la Guilde, pour les transes (l'Agonie) des Révérendes Mères, ou simplement comme drogue pour le commun des mortels.
Bande Originale du film Dune de Lych


Plusieurs forces régissent l'Univers :

Dune, introduction philosophique d'une des plus grande épopée de la SF

samedi 27 juillet 2013 à 20:33
J'ai lu récemment Dune. Je comptais vous faire une fiche de lecture, avec un résumé, bref quelque chose de sérieux.
Mais je n'ai pas eu le courage de le faire. J'ai préféré, et je trouve que ça serait plus intéressant, de vous parler des thèmes abordés et de comment je les ai ressentis. D'ailleurs, à mes deux bacs blanc de français et au bac officiel, j'ai y fait référence (j'ai pris mon temps pour le lire, de Noël à fin juin).
Dune, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une oeuvre de science-fiction de Frank Herbert, composé entre 1965 à 1986 à sa mort. Je préfère ne pas parler des oeuvres de son fils, restons sur l'essence originale. Ces livres sont Dune, le messie de Dune, les enfants de Dune, l'Empereur Dieu, les hérétiques de Dune et la Maison des mères.
L'histoire est assez compliquée, je vais essayer de la résumer, enfin, suffisamment pour que vous puissiez comprendre l'histoire, sans vous gâcher le plaisir de lire le livre. Je vous conseille de lire sur wikipédia un résumé pour mieux comprendre.
L'univers connu est rassemblé dans un immense empire féodal inter-galactique. Un produit, l'Épice (produite par les vers des sables), est utilisé à toutes les sauces, si je peux me permettre le jeu de mot : pour aider les voyages intergalactiques de la Guilde, pour les transes (l'Agonie) des Révérendes Mères, ou simplement comme drogue pour le commun des mortels.
Bande Originale du film Dune de Lych


Plusieurs forces régissent l'Univers :

C'est une révolte ? Non, une révolution !

samedi 20 juillet 2013 à 08:35
Reprenant allégrement le titre d'un vieil article, je vais vous exposer ma vision d'une révolution.
Habituellement, quant-on parle d'une révolution, on pense à 1789, les Printemps arabe, la Révolution verte iranienne de 2009, de la révolution d'octobre...
Dans ces révolutions, ces soulèvements populaires, je remarque plusieurs choses qui forment un schéma :

Bref, un soulèvement, patapouf le soufflé tombe, et c'est presque pire qu'avant !
Je n'ai pas cette vision de la révolution.
Image par gaelx, licence CC-BY-SA

Pour moi, la révolution, si on veut que les effets soit durable et solide, doit être sur le long terme.
Qu'est-ce que j'appelle le long terme ? Une génération. Car la véritable révolution, si on veut la plus pacifiste possible, passe par l'éducation.
Mais éduquer à quoi ? Militant pour les technologies libres et ouvertes, apprendre à mes enfants "comment ça marche", et la philosophie derrière (Do It Yourself (faire soit-même), ne pas confier ses données à des sociétés privés....). Militant pour un développement durable, j'apprendrais à mes enfants à être respectueux (et de la comprendre. Comment respecter quelque chose qu'on comprend pas ?) de la nature, de penser de façon durable. Faisant des études scientifiques, j'apprendrais à mes enfants à être curieux, à (se) poser des questions, s'ouvrir au monde. Littéraire, j'encouragerai mes enfants à lire, réfléchir, puis écrire. Artistes, je les encouragerai dans leur art. Et enfin, étant humain, je les aideraient à développer leurs qualités moraux universelles (justice, bienveillance, coopération, ...).
Photo par DonkeyHotey licence CC-BY

Le secret pour changer le monde est là : Elle passe par l'éducation. La base est là. Si on apprend à quelqu'un que voler, tricher, mentir est quelque chose de normal, il va l'appliquer sans se poser de question, car il trouvera normal. Si on apprend aux enfants à réfléchir sur qui ils sont réellement, la notion de bien et de mal (même si je n'aime pas cette expression : le mal est l'absence de bien, comme l’obscurité est l'absence de lumière), en un mot comme en mille, réfléchir sur la vie, se questionner et comprendre le monde qui l'entoure pour l'améliorer. Car je ne pense que personne n'aiment un monde de violence, de guerre, d'inégalité tant de richesse, de sexe ou bien d'autres encore.
Car la véritable révolution passe par des gestes quotidiens : S'entre-aider entre voisins, essayer de favoriser l'unité dans son quartier (et éviter le plus possible les conflits en les arrêtant au plus vite).
Photo par Elizabeth Albert licence CC-BY

Certains me penseront utopique, de vouloir la paix dans le monde. Certains diront que c'est impossible.
Certains pensent qu'on ne peut pas éviter les extrêmes de richesses, la guerre, la violence, l'égoïsme et tant de choses négatives.
A grande échelle, seul, non.
A son échelle, dans son quartier, avec sa famille, oui.
Si chacun s'y met, alors, le monde peut changer. Chacun dans son coin peut changer le monde.
Il suffit, que, dans chaque quartier, une famille allume la flamme de bienveillance pour qu'elle embrasse le quartier en entier, et qui, peu à peu, embrassera, avec l'aide d'autres flamme, la ville, la région, le pays, le monde. Et là, cette paix mondiale, tant rêvés par nos ancêtre, sera possible.
Les mentalités peuvent changer par l'éducation, en l'espace d'une génération.
En une génération, on arrivera à accomplir le rêve de centaines, de milliers de générations : vivre en paix, dans un monde tranquille.
Car, en vérité, la violence entraine la violence, la haine entraine la haine, et la bienveillance entraine la bienveillance, l'amour entraine l'amour.
Image par srqpix sous licence CC-BY

Tout ça, il suffit d'y vouloir, d'avoir la volonté. Et après, c'est si facile d'y arriver !
C'est ce que l'on peut appeler le soft power, le pouvoir doux, qui s'oppose au hard power, le pouvoir dur, celui des armes.
Et c'est ainsi qu'on pourra faire une révolution inédite, jamais vu dans l'histoire : sans une goutte de sang, avec un résultat durable, et, espérons, irréversible. On reverserai l'ordre établi : violence, guerre, suprématie du dieu argent, égoïsme, corruption, pauvreté, racisme, inégalités, injustice,... N'est-il pas le but de toutes révolutions ?
Qwerty

C'est une révolte ? Non, une révolution !

samedi 20 juillet 2013 à 08:35
Reprenant allégrement le titre d'un vieil article, je vais vous exposer ma vision d'une révolution.
Habituellement, quant-on parle d'une révolution, on pense à 1789, les Printemps arabe, la Révolution verte iranienne de 2009, de la révolution d'octobre…
Dans ces révolutions, ces soulèvements populaires, je remarque plusieurs choses qui forment un schéma :

Bref, un soulèvement, patapouf le soufflé tombe, et c'est presque pire qu'avant !
Je n'ai pas cette vision de la révolution.
Image par gaelx, licence CC-BY-SA

Pour moi, la révolution, si on veut que les effets soit durable et solide, doit être sur le long terme.
Qu'est-ce que j'appelle le long terme ? Une génération. Car la véritable révolution, si on veut la plus pacifiste possible, passe par l'éducation.
Mais éduquer à quoi ? Militant pour les technologies libres et ouvertes, apprendre à mes enfants "comment ça marche", et la philosophie derrière (Do It Yourself (faire soit-même), ne pas confier ses données à des sociétés privés….). Militant pour un développement durable, j'apprendrais à mes enfants à être respectueux (et de la comprendre. Comment respecter quelque chose qu'on comprend pas ?) de la nature, de penser de façon durable. Faisant des études scientifiques, j'apprendrais à mes enfants à être curieux, à (se) poser des questions, s'ouvrir au monde. Littéraire, j'encouragerai mes enfants à lire, réfléchir, puis écrire. Artistes, je les encouragerai dans leur art. Et enfin, étant humain, je les aideraient à développer leurs qualités moraux universelles (justice, bienveillance, coopération, …).
Photo par DonkeyHotey licence CC-BY

Le secret pour changer le monde est là : Elle passe par l'éducation. La base est là. Si on apprend à quelqu'un que voler, tricher, mentir est quelque chose de normal, il va l'appliquer sans se poser de question, car il trouvera normal. Si on apprend aux enfants à réfléchir sur qui ils sont réellement, la notion de bien et de mal (même si je n'aime pas cette expression : le mal est l'absence de bien, comme l’obscurité est l'absence de lumière), en un mot comme en mille, réfléchir sur la vie, se questionner et comprendre le monde qui l'entoure pour l'améliorer. Car je ne pense que personne n'aiment un monde de violence, de guerre, d'inégalité tant de richesse, de sexe ou bien d'autres encore.
Car la véritable révolution passe par des gestes quotidiens : S'entre-aider entre voisins, essayer de favoriser l'unité dans son quartier (et éviter le plus possible les conflits en les arrêtant au plus vite).
Photo par Elizabeth Albert licence CC-BY

Certains me penseront utopique, de vouloir la paix dans le monde. Certains diront que c'est impossible.
Certains pensent qu'on ne peut pas éviter les extrêmes de richesses, la guerre, la violence, l'égoïsme et tant de choses négatives.
A grande échelle, seul, non.
A son échelle, dans son quartier, avec sa famille, oui.
Si chacun s'y met, alors, le monde peut changer. Chacun dans son coin peut changer le monde.
Il suffit, que, dans chaque quartier, une famille allume la flamme de bienveillance pour qu'elle embrasse le quartier en entier, et qui, peu à peu, embrassera, avec l'aide d'autres flamme, la ville, la région, le pays, le monde. Et là, cette paix mondiale, tant rêvés par nos ancêtre, sera possible.
Les mentalités peuvent changer par l'éducation, en l'espace d'une génération.
En une génération, on arrivera à accomplir le rêve de centaines, de milliers de générations : vivre en paix, dans un monde tranquille.
Car, en vérité, la violence entraine la violence, la haine entraine la haine, et la bienveillance entraine la bienveillance, l'amour entraine l'amour.
Image par srqpix sous licence CC-BY

Tout ça, il suffit d'y vouloir, d'avoir la volonté. Et après, c'est si facile d'y arriver !
C'est ce que l'on peut appeler le soft power, le pouvoir doux, qui s'oppose au hard power, le pouvoir dur, celui des armes.
Et c'est ainsi qu'on pourra faire une révolution inédite, jamais vu dans l'histoire : sans une goutte de sang, avec un résultat durable, et, espérons, irréversible. On reverserai l'ordre établi : violence, guerre, suprématie du dieu argent, égoïsme, corruption, pauvreté, racisme, inégalités, injustice,… N'est-il pas le but de toutes révolutions ?
Qwerty