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Histoire de la Musique Moderne (HDMM) n°1: Post Grunge

jeudi 22 décembre 2011 à 01:35
En 1994, avec la mort de Kurt Cobain (scuicide ou homicide ? - là n'est pas la question) mourut tout un genre musical : le Grunge. Bien que Pearl Jam tente encore de cultiver le son Seattle dans leur musique, c'est une transition définitive dans l'histoire de la musique.

Le Grunge est un genre musical né dans la ville de Seattle, et qui n'a jamais déménagé. Les premiers groupes auxquels on a apposé cette étiquette étaient les Green River, puis Mudhoney, The Scientists, The Melvins, The U-Men - mais cet article a un tout autre but que de dresser une liste de tous les groupes de Grunge (que vous pouvez trouver le plus simplement du monde en ouvrant un nouvel onglet et en faisant une recherche sur Google).

Le son Grunge est un mélange de Metal et de Rock Indépendant (on appelle ainsi les groupes qui produisent eux-mêmes leurs albums, indépendamment des labels, et qui ont souvent une musique sans ou avec peu d'effets).
Leurs paroles expriment souvent une colère contre le système empruntée au mouvement Punk apparu une dizaine d'années plus tôt et dont ils reprennent aussi la base mélodique (trois accords simples répétés tout le long avec une distorsion pendant le refrain, deux couplets-deux refrains, une chanson de trois minutes à peine).


Mais si il est mort, qu'est-ce qui reste maintenant ? Que deviennent les survivants, Pearl Jam justement, ou Foo Fighters, le groupe formé par Dave Grohl, l'ex-batteur de Nirvana ?
Bonne question. Eh bien, le Grunge devient plus mélodique, tout simplement.
En effet, Grohl avait composé pas mal de chansons pendant qu'il côtoyait Kurt Cobain et Krist Novoselic, mais il ne les avait jamais proposées au reste du groupe, considérant qu'elles étaient musicalement trop différentes des compositions de Cobain. En 1995, il sort alors un album appelé Foo Fighters à cause de son engouement pour la science-fiction et les phénomènes paranormaux, avant d'être rejoint par d'autres musiciens pour former le groupe actuel du même nom.
La même année, Pearl Jam sortit un album avec Neil Young, "Mirror Balls", et un groupe de lycéens enregistrèrent un album indépendant, aux fortes sonorités Grunge, sous le nom de Groundswell.

Le son évoluera pour se rapprocher dans les années 2000 du Metal, tout en s'ouvrant à de nouvelles horizons, avec notamment les Canadiens Thee Days Grace (les ex-Groundswell) et Nickelback, ainsi que les Étasunéens Hoobastank et 3 Doors Down, (bien que les derniers soient plus éclectiques) Hoobastank ayant commencé par faire du Funk avec un Saxophoniste qui partit après le premier album et 3 Doors Down usant beaucoup plus d'arpèges, de guitares acoustiques et d'effets (autres que la distorsion, l'overdrive et le fuzz(bien qu'il y ait des différences entre ces effets, vous pouvez considérer que c'est la même chose : KABOOM! les oreilles).

Les paroles ont aussi une autre portée: alors que Foo Fighters parle presque toujours de Kurt Cobain, la critique du système est délaissée pour parler (pas forcément en bien!) :
-de scuicide ("Never Too Late" de Three Days Grace, "Saving Me" de Nickelback),
-de révolte ("Riot" et "Break" de Three Days Grace),
-de sexe ("Inside Of You" de Hoobastank, "Something In Your Mouth" de Nickelback),
-de drogue ("Just To Get High" de Nickelback)
-d'amour (à peu près toutes les chansons de 3 Doors Down) ou de sentiments contradictoires envers une personne (en gros tout l'album For(n)ever de Hoobastank, très bien résumé par le son titre, ainsi que la chanson centrale, "Sick Of Hanging On").

Correct-er

Quelques citations célèbres (2)

samedi 17 décembre 2011 à 08:54
Bonjour tout le monde !

On continue avec les citations célèbres !

On commence avec une série de citations de Platon, grand philosophe grec.

Il y a, selon moi, naissance de société du fait que chacun de nous, loin de se suffire à lui-même, a au contraire besoin d'un grand nombre de gens.

Et, par conséquent, en ce sens encore, la possession, autant que l'accomplissement de ce qui nous est propre et qui est nôtre, on s'accorderait à dire que c'est justice.

Une vie sans examen ne vaut pas la peine d'être vécue.

Mais voici l'heure de nous en aller, moi pour mourir, vous pour vivre. Qui de nous a le meilleur partage, nul ne le sait, excepté le dieu.


Après Platon, on peut, évidemment, annoncer, Aristote :

Aimer, c'est vouloir du bien à quelqu'un.

Tous les arts, toutes les recherches méthodiques de l'esprit, aussi bien que tous nos actes et toutes nos décisions réfléchies semblent toujours avoir en vue quelque bien que nous désirons atteindre ; et c'est là ce qui fait qu'on a parfaitement défini le bien quand on a dit qu'il est l'objet de tous les vœux.


On reste dans le monde antique avec le philosophe romain Cicéron :

Dans tout corps de doctrine présenté avec méthode, c'est par la définition qu'il faut commencer, afin que l'on saisisse bien l'objet de la discussion.

Il y a quatre sources de l'honnêteté : toute honnêteté dérive de l'une d'elles. L'honnêteté consiste ou à discerner la vérité par la sagacité de l'esprit, ou à maintenir la société humaine en rendant à chacun ce qui lui est dû, et en tenant fidèlement les conventions ; ou dans la force et l'élévation d'une âme fière et inébranlable ; ou dans cette régularité et cette convenance parfaite des paroles et des actions, qui constitue la modération et la tempérance.

Les hommes (…) ont été créés pour leurs semblables, afin qu'ils pu[i]ssent s'aider les uns les autres.

Il n'est point de conjoncture où l'on puisse se dispenser d'être juste.

On ne doit jamais ajouter l'injure au châtiment. (…) La colère surtout ne doit jamais accompagner le châtiment


On continue avec son contemporain Sénèque :

On n'est jamais méprisé par autrui que si on commence par se mépriser soi-même.

Si un grand homme tombe, c'est un grand homme qui est à terre et je dirai qu'on ne le méprise pas plus qu'on ne piétine les ruines d'un temple consacré que les personnes pieuses révèrent tout autant que si les murs étaient encore debout.

Si on nous donnait le choix entre ne pas être longtemps heureux et ne jamais l'être, mieux vaudrait un bonheur prêt à s'envoler que pas de bonheur du tout.

Personne ne meurt trop tôt puisque personne n'était destiné à vivre plus longtemps qu'il n'a vécu.

Là où il n'y a plus d'amélioration possible, le déclin est proche.

La véritable joie est une chose sérieuse.


Continuons avec le philosophe des lumière Jean-Jacques Rousseau :

L'homme est né libre, et partout il est dans les fers.

On dira que le despote assure à ses sujets la tranquillité civile. Soit ; mais qu’y gagnent-ils, si les guerres que son ambition leur attire, si son insatiable avidité, si les vexations de son ministère les désolent plus que ne feroient leurs dissensions ? Qu’y gagnent-ils, si cette tranquillité-même est une de leurs misères ? On vit tranquille aussi dans les cachots ; en est-ce assez pour s’y trouver bien ? Les Grecs enfermés dans l’antre du Cyclope y vivoient tranquilles, en attendant que leur tour vint d’être dévorés.

Renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'homme.

L'impulsion du seul appétit est esclavage, et l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté.

Jamais on ne corrompt le peuple, mais souvent on le trompe, et c'est alors seulement qu'il paraît vouloir ce qui est mal.

Il faut parler tant qu’on peut par les actions, et ne dire que ce qu’on ne saurait faire.

Tout métier utile au public n'est-il pas honnête ?

Le plaisir d'avoir ne vaut pas la peine d'acquérir.

Partout où la liberté règne elle est incessamment attaquée et très souvent en péril. Tout État libre où les grandes crises n’ont pas été prévues est à chaque orage en danger de périr.

L'esprit patriotique est un esprit exclusif, qui nous fait reconnaître comme ennemi tout autre que nos concitoyens. Tel était l'esprit de Sparte et de Rome.


Et on continue avec son confrère Voltaire :

Il vaut mieux hasarder de sauver un coupable plutôt que de condamner un innocent.

Pourquoi donc, (…) citez-vous un certain Aristote en grec ? — C'est, répliqua le Syrien qu'il faut bien citer ce qu'on ne comprend point du tout dans la langue qu'on entend le moins.

Tous les genres sont bons, hormis le genre ennuyeux.

Un dictionnaire sans citations est un squelette.


On continue avec Antoine de St-Exupéry :

La guerre n'est pas une aventure. La guerre est une maladie. Comme le typhus.

Les enfants doivent être très indulgents envers les grandes personnes.

Le renard : On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.

Tu es responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé.

Mais n'espère rien de l'homme s'il travaille pour sa propre vie et non pour son éternité.

Préparer l'avenir ce n'est que fonder le présent. […] Il n'est jamais que du présent à mettre en ordre. À quoi bon discuter cet héritage. L'avenir, tu n'as point à le prévoir mais à le permettre.



On continue avec des extraits de paroles de la chanson Vivre ou survivre de Balavoine :

Et pourtant il faut vivre
Ou survivre
Sans poème
Sans blesser ceux qui nous aiment

Mais vivre en silence
En pensant aux souffrances
De la terre et se dire
Qu'on est pas les plus malheureux

Quand dans l'amour
Tout s'effondre
Toute la misère d'un monde
N'est rien à côté d'un adieu


Et pour finir sur une pointe d'amour et de joie, voici quelques citations en vrac sur l'amour :

L’amour, c’est la salutation des anges aux astres. (Victor Hugo)

Aimer, c’est trouver sa richesse hors de soi. (Emile-Auguste Chartier)

Tomber amoureux n'est pas du tout la chose la plus stupide que font les gens - mais la gravitation ne peut en être tenue pour responsable. (Albert Einstein)

Amour, amour quand tu nous tiens, on peut bien dire : Adieu prudence. (Jean de la Fontaine)

Il n'y a rien de pire que l'amour sauf de ne pas aimer. (Jean-Jacques Golman)

La séduction suprême, ce n'est pas d'exprimer ses sentiments, mais de les faire soupçonner ! (Barbey d'Aurevilly)

Qwerty

Quelques citations célèbres (2)

samedi 17 décembre 2011 à 08:54
Bonjour tout le monde !

On continue avec les citations célèbres !

On commence avec une série de citations de Platon, grand philosophe grec.

Il y a, selon moi, naissance de société du fait que chacun de nous, loin de se suffire à lui-même, a au contraire besoin d'un grand nombre de gens.

Et, par conséquent, en ce sens encore, la possession, autant que l'accomplissement de ce qui nous est propre et qui est nôtre, on s'accorderait à dire que c'est justice.

Une vie sans examen ne vaut pas la peine d'être vécue.

Mais voici l'heure de nous en aller, moi pour mourir, vous pour vivre. Qui de nous a le meilleur partage, nul ne le sait, excepté le dieu.


Après Platon, on peut, évidemment, annoncer, Aristote :

Aimer, c'est vouloir du bien à quelqu'un.

Tous les arts, toutes les recherches méthodiques de l'esprit, aussi bien que tous nos actes et toutes nos décisions réfléchies semblent toujours avoir en vue quelque bien que nous désirons atteindre ; et c'est là ce qui fait qu'on a parfaitement défini le bien quand on a dit qu'il est l'objet de tous les vœux.


On reste dans le monde antique avec le philosophe romain Cicéron :

Dans tout corps de doctrine présenté avec méthode, c'est par la définition qu'il faut commencer, afin que l'on saisisse bien l'objet de la discussion.

Il y a quatre sources de l'honnêteté : toute honnêteté dérive de l'une d'elles. L'honnêteté consiste ou à discerner la vérité par la sagacité de l'esprit, ou à maintenir la société humaine en rendant à chacun ce qui lui est dû, et en tenant fidèlement les conventions ; ou dans la force et l'élévation d'une âme fière et inébranlable ; ou dans cette régularité et cette convenance parfaite des paroles et des actions, qui constitue la modération et la tempérance.

Les hommes (…) ont été créés pour leurs semblables, afin qu'ils pu[i]ssent s'aider les uns les autres.

Il n'est point de conjoncture où l'on puisse se dispenser d'être juste.

On ne doit jamais ajouter l'injure au châtiment. (…) La colère surtout ne doit jamais accompagner le châtiment


On continue avec son contemporain Sénèque :

On n'est jamais méprisé par autrui que si on commence par se mépriser soi-même.

Si un grand homme tombe, c'est un grand homme qui est à terre et je dirai qu'on ne le méprise pas plus qu'on ne piétine les ruines d'un temple consacré que les personnes pieuses révèrent tout autant que si les murs étaient encore debout.

Si on nous donnait le choix entre ne pas être longtemps heureux et ne jamais l'être, mieux vaudrait un bonheur prêt à s'envoler que pas de bonheur du tout.

Personne ne meurt trop tôt puisque personne n'était destiné à vivre plus longtemps qu'il n'a vécu.

Là où il n'y a plus d'amélioration possible, le déclin est proche.

La véritable joie est une chose sérieuse.


Continuons avec le philosophe des lumière Jean-Jacques Rousseau :

L'homme est né libre, et partout il est dans les fers.

On dira que le despote assure à ses sujets la tranquillité civile. Soit ; mais qu’y gagnent-ils, si les guerres que son ambition leur attire, si son insatiable avidité, si les vexations de son ministère les désolent plus que ne feroient leurs dissensions ? Qu’y gagnent-ils, si cette tranquillité-même est une de leurs misères ? On vit tranquille aussi dans les cachots ; en est-ce assez pour s’y trouver bien ? Les Grecs enfermés dans l’antre du Cyclope y vivoient tranquilles, en attendant que leur tour vint d’être dévorés.

Renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'homme.

L'impulsion du seul appétit est esclavage, et l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté.

Jamais on ne corrompt le peuple, mais souvent on le trompe, et c'est alors seulement qu'il paraît vouloir ce qui est mal.

Il faut parler tant qu’on peut par les actions, et ne dire que ce qu’on ne saurait faire.

Tout métier utile au public n'est-il pas honnête ?

Le plaisir d'avoir ne vaut pas la peine d'acquérir.

Partout où la liberté règne elle est incessamment attaquée et très souvent en péril. Tout État libre où les grandes crises n’ont pas été prévues est à chaque orage en danger de périr.

L'esprit patriotique est un esprit exclusif, qui nous fait reconnaître comme ennemi tout autre que nos concitoyens. Tel était l'esprit de Sparte et de Rome.


Et on continue avec son confrère Voltaire :

Il vaut mieux hasarder de sauver un coupable plutôt que de condamner un innocent.

Pourquoi donc, (…) citez-vous un certain Aristote en grec ? — C'est, répliqua le Syrien qu'il faut bien citer ce qu'on ne comprend point du tout dans la langue qu'on entend le moins.

Tous les genres sont bons, hormis le genre ennuyeux.

Un dictionnaire sans citations est un squelette.


On continue avec Antoine de St-Exupéry :

La guerre n'est pas une aventure. La guerre est une maladie. Comme le typhus.

Les enfants doivent être très indulgents envers les grandes personnes.

Le renard : On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.

Tu es responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé.

Mais n'espère rien de l'homme s'il travaille pour sa propre vie et non pour son éternité.

Préparer l'avenir ce n'est que fonder le présent. […] Il n'est jamais que du présent à mettre en ordre. À quoi bon discuter cet héritage. L'avenir, tu n'as point à le prévoir mais à le permettre.



On continue avec des extraits de paroles de la chanson Vivre ou survivre de Balavoine :

Et pourtant il faut vivre
Ou survivre
Sans poème
Sans blesser ceux qui nous aiment

Mais vivre en silence
En pensant aux souffrances
De la terre et se dire
Qu'on est pas les plus malheureux

Quand dans l'amour
Tout s'effondre
Toute la misère d'un monde
N'est rien à côté d'un adieu


Et pour finir sur une pointe d'amour et de joie, voici quelques citations en vrac sur l'amour :

L’amour, c’est la salutation des anges aux astres. (Victor Hugo)

Aimer, c’est trouver sa richesse hors de soi. (Emile-Auguste Chartier)

Tomber amoureux n'est pas du tout la chose la plus stupide que font les gens - mais la gravitation ne peut en être tenue pour responsable. (Albert Einstein)

Amour, amour quand tu nous tiens, on peut bien dire : Adieu prudence. (Jean de la Fontaine)

Il n'y a rien de pire que l'amour sauf de ne pas aimer. (Jean-Jacques Golman)

La séduction suprême, ce n'est pas d'exprimer ses sentiments, mais de les faire soupçonner ! (Barbey d'Aurevilly)

Qwerty

C'est une révolte ? Non, une révolution !

dimanche 11 décembre 2011 à 10:23
Aujourd'hui, ce n'est pas l'Etudiant Libre qui parle mais Qwerty. Cet article est subjectif mais il me tient à cœur; je ressens que de futurs grands épisodes de l'histoire pourraient se dérouler, et je voudrais vous en faire part...

Ce dialogue historique bien connu, entre Louis XVI et le duc de La Rochefoucauld, convient parfaitement pour cet article.

En effet, depuis un petit moment, de nombreux évènements ont lieu à travers le monde. Voici un petit tour d'horizon.

Tout commence il y a un peu plus de 10 ans, à New York. Un attentat spectaculaire eu lieu. Le plus fameux, l'attaque du World Trade Center, le symbole du capitalisme américain s'écroule. En quelques heures, le super-puissant Empire Américain, qui débuta en 1947, avec le plan Marshall, tombe en ruines. Les États-Unis, pour la première fois depuis longtemps de leur histoire, furent attaqués, et pire, sur leur propre sol. Pourtant, ce n'était pas un autre état, mais, une organisation terroriste. Les États-Unis se lancent alors dans une soi-disant guerre contre les terroristes en Irak et en Afghanistan. Et ils y consacrent beaucoup d'argent.

Avec un peu de recul, ces événements sont semblables à l’assassinat de L'Archiduc d'Autriche à Sarajevo, c'est à dire un évènement déclencheur.

Début 2008, les Anonymous se font connaitre en lançant une attaque contre l'Église de scientologie. Leur emblème ? Un masque représentant Guy Fawkes, un anarchiste anglais.

Le 12 juin 2009, suite à un vote truqué en Iran, une révolution a eu lieu. La Révolution Verte. Le pouvoir cherche à étouffer les contestations mais elle se poursuit sur le web.

En décembre 2010, Wikileaks, un site qui publie des documents et analyses politiques et sociétales issus de fuites d'information, se fait censurer. Plusieurs sites (Amazon, MasterCard...) suppriment Wikileaks de leurs clients. Le site n'est donc plus approvisionné en argent, essentiel à sa survie. Les Annonymous lançent donc une attaque contre Visa, Mastercard, Paypal... paralysant les sites pendant un petit moment. Plusieurs états essayent de censurer le site.

En décembre 2010, le Printemps Arabe. Je ne vais pas vous raconter tout l'historique, wikipédia est là pour ça. De nombreuses personnes ne veulent plus subir le régime dictatorial. Mais dans certains pays, une montée en puissance des extrémistes (pire que les dictateurs ?) c’est ton point de vue, tu ne peux l’intégrer dans la phrase comme tel

Et là, le monde entier se réveille. Une vague d'indignation a lieu. Contre le système boursière, une meilleur démocratie, ou simplement la fin de la dette nationale.

Un monde où l'argent n'est devenu qu'un but, et non plus un moyen. Un monde où l’on n'hésite pas à mettre sur la paille d'autres pays, pour conserver son pouvoir. Mais heureusement, les choses changent.

Mais il suffirait de regarder notre histoire pour voir les solutions qui marchent et ceux qui ne marchent pas.

Voici ce que avait dit le député socialiste J. Moch en 1936 (NB: Je ne suis ni de gauche, ni de droite, mais je trouve ce texte rempli de bon sens, il n'a aucune valeur politique) :

De 1932 à 1936, la France a compté onze ministères. Qu’ont-ils fait contre la crise économique ? Rien ou
presque. Les ministres des Finances furent tous hypnotisés par le déficit budgétaire. Pour tenter de résorber, ils ont appliqué des remèdes qui aggravent le mal économique (…). Ce fut la politique de réduction des dépenses de l’Etat, c'est-à-dire de la baisse des salaires des travailleurs publics et par voie de conséquence, de bien des salariés, les patrons se hâtant de suivre l’exemple de l’Etat. (…) N’ayant d’autres ressources que leurs salaires, les travailleurs sont contraints de dépenser moins, c'est-à-dire d’acheter moins de produits aux commerçants et aux agriculteurs, et d’économiser sur la nourriture et les vêtements (…) Nous voici engrenés dans un cycle infernal. La misère des uns entraîne la détresse des autres.

Mais le monde va profondément changer, comme il l'avait changé en 1789 (Révolution française, déclaration des droits de l'homme...). L'histoire est en marche !
Qwerty

C'est une révolte ? Non, une révolution !

dimanche 11 décembre 2011 à 10:23
Aujourd'hui, ce n'est pas l'Etudiant Libre qui parle mais Qwerty. Cet article est subjectif mais il me tient à cœur; je ressens que de futurs grands épisodes de l'histoire pourraient se dérouler, et je voudrais vous en faire part…

Ce dialogue historique bien connu, entre Louis XVI et le duc de La Rochefoucauld, convient parfaitement pour cet article.

En effet, depuis un petit moment, de nombreux évènements ont lieu à travers le monde. Voici un petit tour d'horizon.

Tout commence il y a un peu plus de 10 ans, à New York. Un attentat spectaculaire eu lieu. Le plus fameux, l'attaque du World Trade Center, le symbole du capitalisme américain s'écroule. En quelques heures, le super-puissant Empire Américain, qui débuta en 1947, avec le plan Marshall, tombe en ruines. Les États-Unis, pour la première fois depuis longtemps de leur histoire, furent attaqués, et pire, sur leur propre sol. Pourtant, ce n'était pas un autre état, mais, une organisation terroriste. Les États-Unis se lancent alors dans une soi-disant guerre contre les terroristes en Irak et en Afghanistan. Et ils y consacrent beaucoup d'argent.

Avec un peu de recul, ces événements sont semblables à l’assassinat de L'Archiduc d'Autriche à Sarajevo, c'est à dire un évènement déclencheur.

Début 2008, les Anonymous se font connaitre en lançant une attaque contre l'Église de scientologie. Leur emblème ? Un masque représentant Guy Fawkes, un anarchiste anglais.

Le 12 juin 2009, suite à un vote truqué en Iran, une révolution a eu lieu. La Révolution Verte. Le pouvoir cherche à étouffer les contestations mais elle se poursuit sur le web.

En décembre 2010, Wikileaks, un site qui publie des documents et analyses politiques et sociétales issus de fuites d'information, se fait censurer. Plusieurs sites (Amazon, MasterCard…) suppriment Wikileaks de leurs clients. Le site n'est donc plus approvisionné en argent, essentiel à sa survie. Les Annonymous lançent donc une attaque contre Visa, Mastercard, Paypal… paralysant les sites pendant un petit moment. Plusieurs états essayent de censurer le site.

En décembre 2010, le Printemps Arabe. Je ne vais pas vous raconter tout l'historique, wikipédia est là pour ça. De nombreuses personnes ne veulent plus subir le régime dictatorial. Mais dans certains pays, une montée en puissance des extrémistes (pire que les dictateurs ?) c’est ton point de vue, tu ne peux l’intégrer dans la phrase comme tel

Et là, le monde entier se réveille. Une vague d'indignation a lieu. Contre le système boursière, une meilleur démocratie, ou simplement la fin de la dette nationale.

Un monde où l'argent n'est devenu qu'un but, et non plus un moyen. Un monde où l’on n'hésite pas à mettre sur la paille d'autres pays, pour conserver son pouvoir. Mais heureusement, les choses changent.

Mais il suffirait de regarder notre histoire pour voir les solutions qui marchent et ceux qui ne marchent pas.

Voici ce que avait dit le député socialiste J. Moch en 1936 (NB: Je ne suis ni de gauche, ni de droite, mais je trouve ce texte rempli de bon sens, il n'a aucune valeur politique) :

De 1932 à 1936, la France a compté onze ministères. Qu’ont-ils fait contre la crise économique ? Rien ou
presque. Les ministres des Finances furent tous hypnotisés par le déficit budgétaire. Pour tenter de résorber, ils ont appliqué des remèdes qui aggravent le mal économique (…). Ce fut la politique de réduction des dépenses de l’Etat, c'est-à-dire de la baisse des salaires des travailleurs publics et par voie de conséquence, de bien des salariés, les patrons se hâtant de suivre l’exemple de l’Etat. (…) N’ayant d’autres ressources que leurs salaires, les travailleurs sont contraints de dépenser moins, c'est-à-dire d’acheter moins de produits aux commerçants et aux agriculteurs, et d’économiser sur la nourriture et les vêtements (…) Nous voici engrenés dans un cycle infernal. La misère des uns entraîne la détresse des autres.

Mais le monde va profondément changer, comme il l'avait changé en 1789 (Révolution française, déclaration des droits de l'homme…). L'histoire est en marche !
Qwerty