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résumé : Coulez mes larmes, dit le policier de Philip K. Dick

samedi 11 janvier 2014 à 12:48
Titre original : Flow my Tears, the Policeman Said
Titre français : Coulez mes larmes, dit le policier
Auteur : Philipp K. Dick
Année de parution : 1970

Jason Tavernier est une star de la télévision regardé par des milliers de gens. Il est riche, il est beau, et il est connu. Rien de plus ne peut suffire à son bonheur. De plus, il est un six. Un six est le fruit d'une expérience scientifique essayant de créer un surhomme.
Soudain, un jour, il se réveil dans un hôtel miteux. Il n'a plus ses papiers et plus personnes ne le reconnaît, même sa femme qui pense qu'il est un lamentable fan. Personne ne connait ses émission. Il est comme effacé de la réalité !

Dans les États-Unis (devenue une dictature orwellienne) de cette époque, ne pas avoir de papiers signifie aller dans les camps de travail. En effet, quelques années plus tôt a eu lieu la révolte étudiante, ce qui a donné lieu à la Seconde guerre civile. Les étudiants vivent cachés et les noirs n'ont droits à qu'un seul enfant.
Il raconte sa mésaventure au réceptionniste de l'hôtel qui, contre 1000 dollars donne le silence et lui montre un faussaire de papier. Malheureusement c'était un indic et il a placé un mouchard. Jason fait la connaissance de Kathie, faussaire et hystérique. Elle aide Jason à faire des faux papiers. On apprend qu'elle aussi est une indic et qu'elle fait ce travail contre la libération de son mari Jack, qui est mort en fait mort.
Peu de temps après, Jason est arrêté. La police est perplexe, elle ne trouve rien dans l'ordinateur central à part un certain Jason Taverne, un bouseux.
Jason invente donc une histoire pour s'en sortir. Cette histoire étonne Félix Buckman, un haut général.
Pour pas qu'on le retrouve, il décide de partir à Vegas, pour squatter chez quelqu'un. Il décide donc de séduire une femme.
Malheureusement, il avait un micro émetteur sur lui et fut arrêté.
il fut questionné par le général Buckman et un émetteur fut placé sur lui, ainsi qu'une bombe H.
Alys, fétichiste, soeur et femme du général, entretenant avec lui une relation incestueuse et ayant un enfant, lui enleva la bombe et le mouchard et l'invita chez elle.
Elle lui montra des disques de lui. Elle lui fait prendre de la drogue. Il récupéra les disques, pour les écouter, mais ils étaient vierges.
Il alla retrouver Alys, mais qui ne fut plus qu'un vieux squelette. Il s'enfuit.
Il arrêta une voiture, lui demandant de l'amener à l'hôpital pour le désintoxiquer. Il changea de voie et emmena la propriétaire de la voiture dans un café.
Un de ses disques passa et des enfants le reconnu. Il avait à nouveau une identité.
Mais le général l'arrêta pour le meurtre de sa soeur, malgré son innocence.
On le relâcha.
On expliqua à Jason que la drogue prise par Alyse modifia la perception de l'univers qu'elle avait ce qui a du modifier le continuum espace temps pour Jason et les autres.
Pris de remord Félix raconta sa tristesse à un noir dans une station service.
Jack a pu redevenir une star.
FIN
Comme toujours, K. Dick traite de la notion de réalité ou non. C'est aussi le premier roman qu'il a écrit sans amphétamines. Ce livre, est, selon lui, un univers qu'il a vraiment connu. Il a donc connu 2 univers : le notre et le sien.
Le titre du livre est inspiré d'une chanson de Dowland, flow my tears

Pour anecdote, Ce roman a obtenu le prix John Wood Campbell Memorial en 1974.
Ce roman, est pour moi, très troublant, même si déjà en soit K. Dick est troublant. D'abord cette notion de réalité qui ne l'est pas. Mais bon, à force de lire K. Dick, on devrait trouver ça normal.
Ensuite, c'est cette société futuriste, avec des technologies quand même avancés (voitures volantes…) voir moins (phonographe pour écouter la musique) transformé en bureaucratie où un gouvernement surveille tout le monde et n'hésite pas à tuer dans les camps de travail.
La surveillance généralisée peut bien sûr faire écho au stalinisme et au nazisme, impression qui a fortiori consolidé par les camps de travail (ou les goulags).
Mais, avec les technologies modernes, les fichiers centraux, on peut aussi faire un écho au scandale récent de la NSA. K. Dick à visé juste. K. Dick fait aussi écho à l'administration de Nixon qui le terrorisait. Cela tombait à un moment de sa vie où il s'est fait cambriolé des choses importantes (des documents). Il fut prit d'une paranoïa importante.
De son aveu, et ce qui n'a pas transpiré dans mon résumé, l'histoire raconte les différentes facettes de l'amour. Amour incestueux, l'amour du succès, l'amour paternel, l'amour entre deux amants.
Selon lui, ce roman est autobiographique. Il raconte qu'il a connu ce monde, avant que "Dieu le reprogramme".
Sans nul doute il était fou, mais génial, l'univers de ses livres sont le reflet de sa propre réalité : des mondes multiples dystopiques. Il déclara un jour : Si vous trouvez ce monde mauvais, vous devriez en voir quelques autres.
Sans nul doute que sa peur d'un monde plus mauvais se réalise, avec notamment la surveillance du moindre fait et geste, et le moindre élément sortant du moule soit supprimé.
Qwerty

Fennek.io, l'hébergeur qui sent bon !

samedi 4 janvier 2014 à 18:16
Tout commença il y a très longtemps. Med, un e-ami, me déclara qu'il voulais changer le nom de son hébergeur. On se creusa la tête et on trouva fennek.io. Le nom avait un de la gueule. Le fennec est un petit renard des sables tout mignon (comme l'hébergeur), mais aussi un tank (ouep med, FNK (petit surnom de l'hébergeur) est une machine de guerre) !
Une fois l'euphorie du nom trouvé, il faut se mettre au travail. C'est là que rentre en jeu Vinm.
Notre ami nous concocte un design qui a de la gueule, et fennek.io peut commencer à avoir l'air sérieux.
Pour anecdote, c'est un hébergeur prônant le logiciel libre mais aussi le prix libre.
Med lança donc en début d'année l'hébergeur :

Bonjour, l'Alpha commence aujourd'hui et la migration va se dérouler par plusieurs étapes qui seront annoncées sur Twitter.

— Fennek (@fennek_io) 2 Janvier 2014

Ça, c'est l'histoire officielle !
Maintenant, la petite histoire !
J'avais envie de faire du tri, profiter de cette occasion pour faire un ménage numérique. Ma première réaction fut :

Puis, les problèmes vient. Tout d'abord les DNS qui mettent du temps à propager et donc me retarder l'installation de quelques trucs :

Puis une base de donnée trop lourde de piwik, ce qui m'empêche de l'importer, me mettant vraiment en colère, ainsi que des incompréhensions sur certains points de la configuration nouvelle.

Harcelant ainsi mon ami, qui naturellement, et on le comprend (j'aurai fait pareil), me répond :

Mon amour propre se prenant un coup, je me dis alors :

Et nous avons réussi à importer le site (normal ça) et le très lourd laboratoire (machines de haut vol :)) abandonnant ainsi en route les autoblogs !

Pour l'instant, je n'ai pas accès au site de mon ami Vinm et à mes flux RSS, mais ce n'est pas trop grave, je pense que c'est la propagation des DNS qui met du temps.

Un autre problème vient aussi de la configuration du sous-domaine (je veux pas de redirection), mais tout ça n'est que du peaufinage !
Il faut mettre en redirection "aucun flag" et ça marche.

(c'est vrai ça, je suis assez nouille de pas faire fonctionner des trucs simples)
Bref, on s'amuse bien !
Qwerty

Fennek.io, l'hébergeur qui sent bon !

samedi 4 janvier 2014 à 18:16
Tout commença il y a très longtemps. Med, un e-ami, me déclara qu'il voulais changer le nom de son hébergeur. On se creusa la tête et on trouva fennek.io. Le nom avait un de la gueule. Le fennec est un petit renard des sables tout mignon (comme l'hébergeur), mais aussi un tank (ouep med, FNK (petit surnom de l'hébergeur) est une machine de guerre) !
Une fois l'euphorie du nom trouvé, il faut se mettre au travail. C'est là que rentre en jeu Vinm.
Notre ami nous concocte un design qui a de la gueule, et fennek.io peut commencer à avoir l'air sérieux.
Pour anecdote, c'est un hébergeur prônant le logiciel libre mais aussi le prix libre.
Med lança donc en début d'année l'hébergeur :

Bonjour, l'Alpha commence aujourd'hui et la migration va se dérouler par plusieurs étapes qui seront annoncées sur Twitter.

— Fennek (@fennek_io) 2 Janvier 2014

Ça, c'est l'histoire officielle !
Maintenant, la petite histoire !
J'avais envie de faire du tri, profiter de cette occasion pour faire un ménage numérique. Ma première réaction fut :

Puis, les problèmes vient. Tout d'abord les DNS qui mettent du temps à propager et donc me retarder l'installation de quelques trucs :

Puis une base de donnée trop lourde de piwik, ce qui m'empêche de l'importer, me mettant vraiment en colère, ainsi que des incompréhensions sur certains points de la configuration nouvelle.

Harcelant ainsi mon ami, qui naturellement, et on le comprend (j'aurai fait pareil), me répond :

Mon amour propre se prenant un coup, je me dis alors :

Et nous avons réussi à importer le site (normal ça) et le très lourd laboratoire (machines de haut vol :)) abandonnant ainsi en route les autoblogs !

Pour l'instant, je n'ai pas accès au site de mon ami Vinm et à mes flux RSS, mais ce n'est pas trop grave, je pense que c'est la propagation des DNS qui met du temps.

Un autre problème vient aussi de la configuration du sous-domaine (je veux pas de redirection), mais tout ça n'est que du peaufinage !
Il faut mettre en redirection "aucun flag" et ça marche.

(c'est vrai ça, je suis assez nouille de pas faire fonctionner des trucs simples)
Bref, on s'amuse bien !
Qwerty

Grand ménage de printemps !

samedi 4 janvier 2014 à 10:57
Le site va bientôt déménager ! En effet, DZVoice, qui sera bientôt Fennek.io, un hébergeur fort sympathique à prix libre et au design concocté par notre ami Vinm, bref, le must, décide de changer de serveurs.
Cela nous permet de nous poser la question : Quel est l’essentiel ? Nous aurons pût migrer tout le laboratoire du site, mais une petite mise au point s'impose.
Déjà, dans les usages, je vois que le Pastebin est énormément utilisé. Il est donc évident qu'on puisse le garder. Par contre, les autoblogs, c'est lourd, ça prend de la place, et j'ai pas encore vu de cas de réelle censure. Respawn est je trouve adapté. Moins automatique, on réplique vraiment les articles intéressants, donc une perte serait vraiment problématique, au delà bien sûr de la symbolique de la censure.
Comme vous savez, c'est dur de voyager léger : on accumule de plus en plus au cours des voyages. Avec un site c'est pareil. Et c'est le moment de se décharger un peu.
J'ai aussi pensé à passer en SQLITE. Des retours sur de moyens sites de ce moteur de base de données ? Je n'ai testé que sur des petits sites !
Bon, now it's the time for backup !
qwerty

Pourquoi une civilisation mondiale est-elle nécessaire ?

vendredi 3 janvier 2014 à 18:45
Répondant à l'article de Daywn sur les apprentis philosophes sur la civilisation mondiale.
Pour lui, une civilisation mondiale veut dire une annihilation des autres cultures. J'ai envie de dire : impossible. Une civilisation mondiale ne pourra se faire à la seule et unique condition sine qua non de celle de l'unité dans la diversité. La grande Europe, celle de Monnet, et de tant d'autres, est une Europe fort de sa diversité. Au contraire, un pays, quand-il a essayé de détruire la diversité, à perdu de sa puissance et de sa créativité. On peut penser à la révolution culturelle chinoise, ou l'interdiction, pendant très longtemps, de parler patois dans les écoles françaises.
La civilisation mondiale veut dire échanges mondiaux et donc enrichissement mutuels. Ces échanges ont donnés le jazz par exemple.
La culture mondiale peut-être une forme de syncrétisme aux multiples influences. Cela de détruira pas des cultures, au contraire, cela en créera des nouvelles.
Ensuite, vient le problème de la langue auxiliaire mondiale. La langue auxiliaire mondiale permet aux personnes de se comprendre, et donc, par une connaissance de l'autre, abolir les préjugés. En soit, ce n'est pas quelque chose de négatif.
Le nœud du problème est de savoir : langue construite ou non ? Je dirai oui. Je suis en faveur de l'espéranto. Comme ça, il n'y aura pas le côté où l'on impose une culture, en l’occurrence, anglo-saxonne. Mais ça sera une langue auxiliaire. Chacun apprendra la langue de ces ancêtres, mais en complément, on apprendra une langue universelle permettant, à n'importe qui, de se sentir chez soi n'importe où sur Terre. Il n'y aura aucune négation de la culture, mais au contraire, on rajoute, on l'enrichi.

Un autre nœud levé est celui du Parlement mondial. Il faut un parlement élu, réglant les problèmes mondiaux (frontière, réchauffement climatique, empêcher le retour de la guerre…). Mais il ne pourra se faire que sous quelques conditions : 1) qu'il soit fait dans un esprit d'unité et de bienveillance. 2)où chaque peuple, chaque nation soit représenté d'une manière démocratique. Il faut que cette assemblée soit approuvée et par le peuple et par le gouvernement, pour éviter toute contestation. L'ONU était une bonne idée. Malheureusement, elle favorise les gagnants de la Seconde Guerre Mondiale. Mais la route est très très longue. Mais patience, l'humanité murit de jour en jour.
Oui, il est nécessaire d'avoir un gouvernement mondial, car les problèmes que l'on affrontent le sont. Mais il faut inverser la pyramide des pouvoirs, car la véritable force d'action sur le terrain vient à la base. Les hautes institutions supervisent et, tel un aigle dans le ciel, nous indiquent la finalité du chemin (par exemple, il faut aller du point A au point B). Mais à nous de construire le chemin.

Tu viens ensuite à l'identité européenne. Peu de gens se sentent européen, mais français, italien… par un égoïsme : la nation. La souveraineté nationale est un égoïsme très puissant, un nombrilisme. Laisse moi citer Victor Hugo :

Un jour, espérons-le, le globe sera civilisé. Tous les points de la demeure humaine seront éclairés, et alors sera accompli le magnifique rêve de l'intelligence : avoir pour patrie le Monde et pour nation l'Humanité.
Ne soyons plus anglais ni français ni allemands. Soyons européens. Ne soyons plus européens, soyons hommes. - Soyons l'humanité. Il nous reste à abdiquer un dernier égoïsme : la patrie.

Moi, je me sens qu'appartenant à l'humanité. Je parle autant à des belges que des algériens, suisses, américains, africains… Pour moi, nous sommes de la même famille. Je me sens plus européen que Français : la France s'est construit grâce à l'Europe. Le mouvement humaniste est européen. le mouvement des lumières aussi. Les grands penseurs européens s'écrivaient entre eux.
Tu a raison, il faut mieux ancrer l'identité de l'humanité. Mais cela passe par l'éducation.
L'identité mondial est salutaire pour l'humanité, car seul son unité (dans la diversité), permettra d'abolir la guerre et les dissensions.
qwerty