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[Revue de presse] Le combat pour Internet est un combat pour des personnes

lundi 15 septembre 2014 à 14:03
Cory Doctorow est un militant. Lors d’une conférence, il remet en cause le dogme de « l’information doit-être libre. »
Ce qu’il y a de merveilleux dans l’idée de gagner sa vie avec un travail créatif, c’est qu’il existe un grand nombre de façons de le faire. Pratiquement chaque artiste qui a un succès commercial est un cas particulier et gagne sa vie d’une manière différente de ce que font tous les autres.

En fait, gagner sa vie dans le domaine de la création est tellement rare que ce n’est peut-être qu’une sorte d’anomalie statistique, une probabilité infinitésimale.

Chaque fois que quelqu’un vous promet de vous protéger en enfermant vos trucs sans vous donner de clé ? — Ce n’est pas pour vous protéger.

La célébrité ne vous rendra pas riche, mais vous ne pouvez pas vendre votre art sans elle. […] « si personne n’a entendu parler de vos trucs, personne ne les achètera »

Mais le secteur indépendant est en train de se faire écraser par les industries du divertissement.

Qu’est-ce que l’Internet ? c’est le système nerveux du 21 e siècle à travers lequel passent toutes nos activités. Tout ce que nous faisons aujourd’hui implique l’Internet et l’Internet sera nécessaire pour tout ce que nous ferons demain.

Empêcher Internet de créer des copies c’est comme empêcher l’eau d’être mouillée.

l’information ne veut pas être libre, ce sont les gens qui veulent être libres. Tout ce qu’elle veut de nous, tout ce que l’information veut de chacun de nous, c’est qu’on arrête d’anthropomorphiser l’information. Parce que l’information n’est qu’une abstraction et elle ne peut pas vouloir le moindre fichu truc.

ils sont allés dans une cité HLM du nord de l’Angleterre qui a bénéficié d’un accès gratuit à Internet pendant quelques années. Il se trouve que cette cité était juste à côté d’un nœud de raccordement du réseau, et ils ont été raccordés, ils ne l’ont pas demandé ou signé quoi que ce soit… Et PWC a comparé les habitants de cette cité à ceux de HLM voisins qui n’avaient pas eu ce coup de chance géographique. Et ils ont trouvé que les familles qui avaient été connectées, par rapport aux familles des autres HLM, faisaient de meilleures études, se nourrissaient plus sainement, avaient de meilleurs emplois, un plus grand pouvoir d’achat, moins de dettes, plus de mobilité sociale, une meilleure participation à la vie publique, étaient mieux informés sur la politique et votaient davantage.

mais si vous avez besoin de casser l’Internet pour réussir votre truc… alors vous êtes du mauvais côté de l’histoire.

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Le cybercorsaire du cyberespace ou la lutte vaine contre la cyberguerre

dimanche 14 septembre 2014 à 17:34
crédit : etc.usf.edu
crédit : etc.usf.edu

Jean-Paul travaille pour le ministère de l’intérieur. Il est « cybercorsaire »[1]. Son rôle ? Il doit pirater des sites internet de terroristes. Des sites tenus par des personnes voulant recréer un âge d’or qui n’existe plus[2], de la pédopornographie, ce genre de truc que monsieur et madame tout le monde ne s’intéresse pas.
Mais de jour en jour, son métier est de plus en plus dur.
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Tweet véridique

En effet, les méchants terroristes ne sont pas idiots. A chaque site censuré, c’est dix qui apparaissent sur la toile. Un vrai jeu du gendarme et du voleur.
Puis un jour, le Premier ministre proposa une loi : l’utilisation de DPI[3] sur toutes les communications. Et un système de filtrage par liste blanche[4]. Pas fou, les terroristes utilisent d’autres moyens pour faire passer leur message : Freenet, Tor, ou même des tracts dans la rue passé sous le manteau. De plus, cette censure les aident : après tout, si on cherche à les censurer, n’ont-il pas un message important qui gênerait le gouvernement ?[5] Finalement cette loi a une efficacité zéro. Plus on essaye de censurer et plus le message est transmit[6]
Maintenant, revenons en arrière et changeons le cours de l’histoire. Jean-Jacques est un politicien pas trop idiot[7]. Il se dit que, au lieu de censurer des sites, on allait s'attaquer à la racine du problème. Alors il se pose la question suivante : Pourquoi diantre des jeunes, pourtant sain d'esprit selon leur famille, partent à la guerre défendre euh quelque chose ? Peut-être qu'ils sont en manque de sensations fortes, sensations qu’ils avaient du temps où le service militaire existait encore ? Une envie de partir à l’aventure ? Ou alors qu’ils n’ont plus confiance en leur pays, ils ont eu que des désillusions ? Ou alors, comme toute l'humanité, ils subissent leur crise existentialisme ? Qu'ils ont envie de croire en quelque chose ?[8] Avoir une famille, se sentir utile ? Jean-Jacques ne sait pas vraiment ce qui motive ces gens à partir au Moyen-Orient donner leur vie. Il sait seulement que, si on traite la cause de leur désarroi, ces personnes pourront s'épanouir et ne voudront plus partir faire la guerre. Pour lui, traiter à la racine le problème serait plus efficace que cacher les symptômes.
Mais bon, il est plus simple de vouloir apporter une réponse technique que humaine.

Payer plus d’impôts que Robespierre

jeudi 11 septembre 2014 à 11:44
Je suis tombé, en buvant mon thé et en consultant mes flux, sur cette information. Je la remet ici :
En France, les impôts étaient bien moins élevés en 1789 qu'en 2013. Sous l'Ancien Régime, un travailleur français moyen payait l'équivalent de 18 jours de travail en impôts. Aujourd'hui, cela équivaut à 208 jours, soit 11,5 fois plus.

Certes, à l’époque du citoyen Capet, on payait moins d’impôts. Mais, avant de tomber dans le piège de « on paye trop d’impôts » (on en paye toujours trop), une remise en point est nécessaire, avant que des personnes veuillent retourner à ce siècle de révolution.
Le niveau de vie de l’époque était, pour le français moyen, faible. Certes, il y avait quelques médecins, quelques marchands, mais la majorité du tiers-état (le seul qui payait des impôts), était des paysans. Or à l’époque on gagnait pas de quoi beaucoup survivre. Si on avait de la chance, un toit sur la tête, des terres (qui on a vraiment la chance d’en posséder, sinon elles appartiennent à la noblesse qui la loue), quelques meubles, une ou deux bêtes et c’est tout. De nos jours ? Une maison ou un appartement confortable, une télévision, un ordinateur, un accès aux loisirs… Le niveau de vie s'est élevé. Et de part conséquent notre richesse.
De plus, on a le droit à des prestations (sécurité sociale, …) qui n’existait pas à l’époque.
Donc certes, on paye plus d’impôts, mais on est plus riche. A bon entendeur.

Oui à la neutralité du net et non aux ralentissements volontaires des sites Internet

mercredi 10 septembre 2014 à 07:00
chargement Article en cours de chargement…

Pour plus d’informations, voir l’initiative SlowDay.

Shaarli, le réseau social décentralisé par excellence ?

mardi 9 septembre 2014 à 15:43
Shaarli est un petit logiciel sans prétention composé de quelques lignes de code. Avec ce petit logiciel, vous pouvez partager des liens ou des notes. C’est un outil tout simple, sans prétention. Pourtant, une communauté (un peu geek/technophile sur les bords, certes, au début), a détourné l’usage premier pour le transformer en un réseau social décentralisé. Décentralisé ? C’est à dire ?
Admettons que vous voulez aller sur gazouilleur[1] ou trombinoscope[2]. Vous êtes obligés d’aller sur le site gazouilleur.com ou trombinoscope.com pour poster vos messages, des vidéos, ou d’autres trucs de fous de la mort qui tue ! Et si un jour votre site tombe en panne (ça arrive souvent), vous ne pouvez, et vos amis non plus, rester en contact. Et puis, il y a eu de nombreuses polémiques concernant l'espionnage des données.
Shaarli n’a pas ces désagréments[3]. Vous mettez shaarli sur votre serveur (ou celui d’un ami ou une personne qui possède un serveur ET qui a votre confiance), et vous postez vos liens. Vous pouvez suivre vos amis grâce à la merveilleuse technologique du RSS[4]. Si le serveur d’un de vos amis tombe en panne, cela n’impactera pas tout les serveurs possédant shaarli. Vous perdrez qu’une partie de l’information. C’est ce qu’on appelle la résilience.
Bon, OK, dans sa forme avec les flux RSS, il y a pas de commentaires, et on sais pas qui répond à qui si on ne suit pas tout le monde. Pas de panique, Shaarli.fr, le plus gros annuaire des shaarlis, recense un sacrée nombre de shaarli. On peut donc voir qui répond à qui… Il suffit juste d’enregistrer son site. Il y a une grosse communauté, environ 200 personnes.
Si vous êtes intéressés[5], je peux installer des shaarlis sur l’étudiant libre, voir même faire une instance comme Shaarli.fr au besoin, pour plus de résilience !
Vive le web indépendant :)