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source: Horyax

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Par quel moyen l’usb est-il rétro-compatible ?

mercredi 6 février 2013 à 14:31

Question bête que je me posais le week-end dernier : comment peut-on brancher un câble usb 3.0 dans un connecteur 2.0 ? Je n’y avais jamais réfléchi auparavant et en schématisant le passage d’une norme à une autre, donc l’augmentation de la bande passante, je ne voyais qu’un moyen d’y parvenir, soit modifier physiquement le câblage. Étais-je sur la bonne route ? Il y a t-il une histoire de vitesse de contrôleur ? Un nouveau métal supra-conducteur ? Un peu de lumière pour clarifier cette obscure technologie…

Sans rentrer dans les détails du standard usb et sa genèse (Wikipédia en dira plus), attardons nous directement sur le schéma d’un port de seconde génération, strictement identique à son grand frère.

schema_usb

Précisons que l’usb 1 et 2, peuvent délivrer un maximum de 500ma. Vous aurez remarqué que nombreux disques durs externes auto-alimentés, utilisent deux connecteurs. Ce n’est pas pour une question de vitesse comme on pourrait le croire, mais simplement pour l’alimentation.
Inutile de rabâcher ce que vous apercevez sur le dessin, répétons plutôt que la norme usb 2.0 suit le même schéma physique et électrique que son précurseur. Comment sommes-nous donc passés d’un débit théorique de 1.5Mo/s à 60Mo/s ? Passons cette question pour le moment.

 

Level Up

Avant de dévoiler tous les secrets de l’usb 3.0, étudions comme précédemment un simple schéma.

USB_3_receptacle

On distingue immédiatement deux séries de connecteurs. En violet, nous retrouvons les 4 anciennes broches puis une nouvelle rangée en rouge, dotée de 5 broches. Un port usb 3.0 compte donc 9 connecteurs, il peut fournir jusqu’à 900ma et annonce un débit de 600Mo/s. Ce qui est intéressant maintenant, c’est de comparer la position de tous ces connecteurs avec la précédente norme. On y voit beaucoup plus clair sur cette photo.

En réalité, on s’aperçoit que les nouvelles broches sont positionnées en plein dans le détrompeur. Toute l’ingéniosité réside dans ce procédé. Imaginez un clé usb 2.0 que vous branchez dans un port de dernière génération. Celle-ci n’exploitera que les anciens connecteurs et aucun contact ne sera possible avec la nouvelle rangée. Prenons une clé usb 3.0 que nous branchons dans un connecteur 2.0, le constat est le même. La rétro-compatibilité est ainsi assurée.

Retour au passage entre l’usb 1 et 2 qui n’a pas donné lieu à de modifications du connecteur. Pour rester concis, seul le contrôleur, chargé de communiquer entre le périphérique et la carte mère s’est vu amélioré. D’abord l’électronique elle même, par une augmentation de la fréquence par exemple, puis une évolution du protocole.

Je ne peux m’empêcher de songer à l’avenir de l’usb et il parait difficile dans le futur de rajouter des connecteurs. Peut être pourra t-on augmenter la vitesse du contrôleur comme cela a été fait entre les deux premières normes, mais à un moment ou un autre, l’électronique imposera ses limites.

 

Illustration de l’article par Creative Tools

Pouce !

vendredi 1 février 2013 à 00:05

Le rythme de publication a quelque peu ralenti ces derniers temps… Il y a des périodes comme celle-ci où l’inspiration et l’engouement ne sont pas au rendez-vous. Pas question de se forcer ou de poster un billet histoire d’animer la vitrine.
Le 14 janvier dernier marquait un événement pour horyax.fr, ses deux ans d’existence. Morbleu, comment ai-je pu manquer l’anniversaire de mon blog ? En réalité je m’en suis rendu compte le lendemain, j’ai ouvert un éditeur de texte et j’ai gribouillé quelques lignes. Sottises. Trente minutes plus tard, la poignée de caractères se trouvait broyée par la corbeille. Voilà, j’en étais au même point qu’aujourd’hui à vous narrer des propos sans intérêts… N’ayant rien de plus à vous raconter depuis, je me tais.

Dans l’attente du prochain article, je spoile, qui traitera d’une question idiote mais instructive, sur la rétro-compatibilité du standard usb, je vous propose de vous divertir grâce à trois anciens billets. Je déteste ressortir d’anciens écrits au point que j’omets volontairement des liens dans mes articles. Malgré tout, je viole ces principes et je recycle sauvagement ces billets que nous avons abandonnés dans les abysses du site.

D’ici là, n’usez pas trop vos i7.

Core2Duo vs i7 : la petite claque

mercredi 23 janvier 2013 à 12:33

Que se passe t-il lorsque qu’on confronte un dual core paru en 2006 contre un i7 bourré de technologie ? On peut s’attendre, voire espérer, que le choc soit immense. Qu’offre un Core2Duo E6400 en 2013 face aux derniers monstres, notamment en jeux vidéos ? C’est la question que s’est posée Anandtech en récupérant cette « antiquité ».

 

Dirt 3 : un jeu représentatif

Le test est effectué en 2560*1440px avec une Nvidia GTX 580.

dirt3

41 fps pour le E6400 contre 56 avec le dernier i7 Ivy Bridge, fleuron de Intel. Seulement 15 images de différence pour des processeurs produits à 7 ans d’intervalle ! Ne faut-il pas remettre en question les discours marketing et comprendre une fois pour toute que le CPU joue un rôle mineur dans la majorité des jeux vidéos ? Certes 15 fps ce n’est pas rien, c’est le prix d’une nouvelle carte graphique mais rendez-vous compte ? Ce modique Core2Duo est encore en PCI express 1, alors qu’on tente de nous imposer la norme 3.0 et sans parler de la mémoire vive en DRR2 … L’écart technologique qui sépare le E6400 des autres protagonistes est énorme ! Ou au contraire, ne serait-il pas minuscule ? Pour moi, c’est bien la preuve que chaque nouvelle génération de processeur et autres bijoux de l’informatique, ne sont que pure mascarade dans bien des cas. Nous avons la preuve qu’en sept ans, nous gagnons seulement 37 % de performance. Mettez ces chiffres en face du prix de chaque plateforme et plus jamais vous ne changerez votre processeur. Avant d’attaquer la partie fâcheuse, voyons ce vaut notre dual core lors d’une compression.

WinRAR (sinon y’a 7zip les gars…)

winrar

Aucune surprise, le Core2Duo est dernier, mais… 653 secondes d’exécution contre 506 pour le AMD A6 (quad core), autant dire que ça calme. Remballez les idées reçues comme quoi vous doublez les perf’ en multipliant le nombre de cœurs. Même constat pour le X6-1100 (hexa-core) paru en 2010. Ce dernier fait à peine deux fois mieux que le vieillard de E6400. La différence se fait un peu plus ressentir avec le i7 3770K, heureusement vu le prix. Globalement les remarques sont similaires que pour Dirt 3. Autant on ne peut nier qu’il y a eu des progrès, mais face au discours des constructeurs qui nous annoncent une révolution tous les 3 mois… c’est décevant mais ça me réconforte dans mes idées. A propos des résultats de AMD, pitoyables comparés à ceux de Intel, cela me laisse perplexe. Les scores étant issus de WinRAR, ça ne m’étonnerait pas que le logiciel soit quelque peu optimisé Intel, si vous voyez …

Le pognon !

Y’a que ça de vrai, donc arrêtons de prendre les gens pour des cons et analysons les vrais résultats de ces benchmarks. Il suffit de dresser un graphique des performances versus le prix :

ratio-perf-prix

Si vous pensez que je me suis trompé quelque part… voici le tableur. Ce n’est pas compliqué, d’un coté le E6400 ne coute plus que 30€ et le i7 3960X un petit billet de 900€. Si ça c’est pas de la régression…

Ça donne envie d’upgrade sa machine tout ça !

Références constructeurs : comment paumer un max de monde

lundi 14 janvier 2013 à 18:57

Le nom d’un produit ne devrait-il pas être évident et permettre de situer en coup d’œil de quoi il s’agit ? Certains en ont décidé autrement. Dans bien des situations, la référence d’un matériel high-tech se rapproche à peine d’un codage compréhensible par l’humain et ne signifie strictement rien. Le marketing l’a bien compris. En créant des références soit disant claires en apparence mais tout à fait obscur en pratique, on embrouille tous les acheteurs lambda. Entre les ordinateurs portables ou les cartes graphiques, il y a de quoi se tirer les cheveux.

« C’est jamais assez compliqué »

C’est sans doute la directive qu’on donne aux marketeux. Franchement, en parcourant les offres d’ordinateurs portables, on tombe souvent sur des schmilblick totalement dénués de sens. Concrètement, on navigue dans un mélange de références farfelues telles que MSI CR650-604FR, ou pourquoi pas Acer Aspire V3-571G-32374G50Makk. Sérieusement ? Même après réflexions, j’ai du mal à établir une règle ou trouver un quelconque sens. Je ne remets pas en question la pertinence, voire la cohérence du codage, mais pour un humain, ça reste imprononçable.

many-signs

Bon c’est vrai… on annonce rarement à ses potes qu’on a eu un CR61 0M-201FR pour Noël. En même temps, on comprend pourquoi… Mais n’y a t-il pas de la mauvaise volonté de la part des constructeurs ? On pourrait surement proposer des codages plus logiques, au moins pour que les vendeurs puissent s’y retrouver. Actuellement, le monsieur de Carrefour attribué au rayon cacahouète et informatique, est juste incapable de vous indiquer un modèle précis sans le pointer du doigt. C’est simple, il n’y a aucun « pattern », ou rarement (du moins compréhensible), qui permette d’identifier la nature du produit. Je chipote peut-être, mais accordons nous pour dire que les constructeurs ne font aucun effort, ou disons le, s’arrangent pour nous duper.

Les rois du renommage

Attaquons les cartes graphiques et plus particulièrement celles des ordinateurs portables. De manière empirique mais relativement simple, on arrive à comparer deux générations de cartes Nvidia comme suit : GT 640 = GT 550 ou encore GT 570 = GT 480 (on fait -90 en fait). Pour les Radeons c’est une autre histoire. A moins de connaitre chaque gamme, il est presque impossible d’établir une corrélation. Par exemple : HD 7850 = HD 6950 ou HD 6790 = HD 5770. Difficile à faire de tête.

nvidia_logo_theway_renamed

Mais pourquoi vouloir comparer deux générations de cartes ? En réalité, on procède à des opérations ultra complexe pour simplement tenter de s’y retrouver… Eh oui, quand les HD 8000 débarquent, on s’imagine que le modèle HD 8790M sera trente fois plus puissant que le HD 7770M, mais il n’en est rien ! Ces dernières par exemple, sont sensiblement proches niveau performance. On joue avec des chiffres qui n’ont plus aucun sens. Plus fort, Nvidia et AMD renomment sans scrupule leurs cartes. La GT 550M devient la GT 635M, mais en réalité la puce n’a pas bougée d’un transistor. Du bon recyclage je vous le dis ! On en profite pour rajouter des quantités de mémoire démesurées, telle que 3Go RAM sur une pauvre GT 610M à 40€, car de toute façon, les gens ne portent pas attention aux chiffres, ou seulement en se basant sur leur « grandeur », qui n’a aucun sens…

AMD vient donc de renommer dévoiler sa nouvelle série de Radeon mobile (pour portables), la série HD 8000M autrement nommée Mars. Avant de vous lancer tête baissée dans l’achat d’un laptop de la mort qui tue tout, penchez vous sur ce billet qui confronte les HD 7000 et HD 8000. Pour les plus courageux, dirigez vous vers le test de HFR. Voici d’ailleurs un récapitulatif des performances des nouvelles CG (orange), avec les résultats issus des benchmarks de hardware.fr.

HD7000-vs-800

Normal !

T’as pas de SSD toi ?

mardi 1 janvier 2013 à 12:08

Après Justin Bieber, Le Gangnam Style, la fin du monde et la contre attaque du Père Noël, voici que nous entamons une nouvelle année. Que nous réserve 2013, hardwarement parlant j’entends ? De bons gros i7, des cartes graphiques aux prix toujours plus surprenants, des disques durs décidément plus chers qu’auparavant, des alimentations capables d’atomiser le quartier, des références constructeurs un peu plus farfelues, la routine quoi. Mais ce n’est pas tout …

2013 sera sans doute l’année du SSD. A l’heure où leur prix descend, doucement mais surement, cette technologie s’avère de plus en plus intéressante pour le commun des mortels. C’est vrai, avec nos octo-cores et autres 16Go de mémoire, ça fait un bout de temps que ces composants se tournent les transistors tandis que nos disques durs grattent frénétiquement pour charger les 12 programmes lancés simultanément… Rassurez vous d’ici deux ans, tous les geeks sur Facebook avec leur iPhone complèteront leur panoplie de gadgets avec un SSD en SATA 4 affichant un débit de 10To/s. Ce n’est pas en 2013 que les marketeux manqueront d’idées.

Comme vous le savez, mon ordinateur n’est plus très récent et je dispose seulement du SATA 2. Honte à moi je sais et malgré cela, le Père Noêl m’a offert ce petit engin électronique, nommé Solid State Drive. Tout ça pour dire que même avec du SATA de seconde génération et un pauvre Athlon, on sent la différence par rapport à un HDD. J’update tranquillement le PC, puis viendra le bundle processeur/carte mère et carte graphique, mais c’est une autre histoire. Entre Intel qui compte souder ses CPU et AMD qui consomme deux fois plus, c’est pas facile, facile. On va attendre un peu de voir comment s’en sort ARM …

Bref, une année de plus pour nous faire croire que sans quad-core, les jeux flash, Word et Youtube ne pourront pas tourner convenablement. Santé.