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source: Horyax

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Ces technologies à bannir absolument

dimanche 23 septembre 2012 à 16:02

On le répète sans cesse, l’informatique évolue à une vitesse fulgurante et il se fait difficile de suivre chaque sortie de produits et autres technologies révolutionnaires.

Établissons un bref compte rendu de la situation avec tout ce qui est à proscrire dans votre prochain ou actuel PC !

 
 
 

Jm’en vais faire un emprunt à la banque pour équiper correctement mon prochain PC.

 

Illustration de l’article par brontosaurusrex.

L’ascension de la Raspberry Pi

samedi 15 septembre 2012 à 21:36

Il y a un an de cela, Eben Upton plantait une petite graine. Une graine remplie d’espoir mais dont la croissance était incertaine. Qui imaginait qu’en seulement quelques mois, l’arbuste se transformerait en un vaste champs et donnerait naissance à des centaines de milliers de framboises ? La Raspberry Pi était née.

La fondation raconte ainsi sur son blog qu’à l’origine du projet, l’équipe pensait vendre au mieux, des dizaines de milliers de cartes et voilà qu’ils se sont retrouvés avec 10 fois plus de commandes. Rendez-vous compte ? On ne parle pas de 30% ou 40% de ventes supplémentaires mais d’un zéro en plus au compteur.

Ces chiffres sont d’autant plus extraordinaires quand on sait que seule la communauté et le partage sur Internet ont permis à la Raspberry Pi de connaître un tel succès. Il n’est nullement question de budget publicitaire de plusieurs millions comme les multinationales sacrifient à chaque sortie de nouveaux produits. Faudrait-il remettre en question certains aprioris ? Chose certaine, son petit et (déjà) vieillissant processeur de 700Mhz couplé à 256Mo n’ont pas freiné bon nombre d’utilisateurs.

Jusqu’ici, toutes les Raspy étaient fabriquées en Chine puis acheminées en Angleterre, chez les deux plus importants revendeurs : Farnell et RS. Suite aux excellents résultats qu’a enregistré la fondation, elle a pu démarcher de nouvelles usines au Royaume-Uni. Et devinez, le groupe n’a pas dégoté n’importe quelle usine mais celle de Sony, située au Pays de Galles. Grâce aux importants volumes, le prix de la Raspy ne changera pas et bonne nouvelle, Farnell prévoit d’écouler 30 000 cartes par mois. Il y a de fortes chances que les délais de livraisons soient également raccourcis.

Peut-être aurez-vous un « Made in the UK » d’apposé sur votre modèle ;) .

 

Illustration de l’article par eam31.

Les SSD, une arnaque organisée ?

samedi 8 septembre 2012 à 16:23

Article tant attendu et question si préoccupante : comment bien choisir son SSD ? Les offres sont innombrables, les prix parfois très proches et sur le papier, tout se ressemble. En se penchant sur le monde du support de stockage électronique, nombreux subterfuges marketing peuvent être mis en évidence. Et si votre quête ne se résumait plus à chercher le modèle proposant le meilleur ratio performance/prix mais l’offre la plus honnête ?

C’est suite à la lecture du test de HFR réalisé sur 20 SSD, que les conclusions de plusieurs lecteurs se croisent : en pratique, les résultats sont sensiblement similaires. J’insisterais même en disant que les différences ne peuvent être perçues.

Fiche technique : on vous prend pour des imbéciles

Compression à la volée promettant des ratios de 7 pour 1, débits annoncés frôlant les 540Mb/s, toutes ces informations ne sont que pures mascarades. Ces chiffres issus de benchmarks réalisés par le constructeur lui-même et dans des conditions ultra-favorables ne sont pas du tout démonstratifs. Ne perdez pas votre temps à scruter le dos de ces boîtes, seul les tests pratiques comptent. A ce propos, vous risquez d’être surpris.

photo mr.bean

La capacité ou l’escroquerie du siècle

Vous connaissez la chanson : Go et Gio. Alors, quand Windows continue à afficher en Ko tout en comptant en base 2 (1Ko = 1024 octets selon Win), quand les vendeurs emploient pour des questions marketing les Go et que les constructeurs parlent en base 2 … c’est le bazar.

En résumé, un SSD de 120Go correspond en réalité à 111,8 Gio (affiché Go par Windows) ou 128Go → 119,2Gio.

40€ pour gagner 0,2ms ?

« Eh regarde, j’ai encadré mon bench de lecture séquentielle et mon SSD arrive premier. »

Voilà à quoi se résume l’utilité des tests théoriques pour 99% de la population … Ce qui est magique, c’est qu’un SSD complètement à la ramasse dans la moitié des benchmarks théoriques (de l’ordre de 50% comparés à ses concurrents), éprouve en réalité (ouverture d’un programme, démarrage de l’OS…) un décalage de 0,6ms comparé aux meilleurs SSD. C’est pour vous dire à quel point les graphiques peuvent être trompeurs.

On peut prendre le problème dans l’autre sens. Vous croyez prendre le SSD le plus rapide de la galaxie (et le plus cher au passage) et votre cousin équipé d’un Pentium 4 couplé à un SSD no-name, démarre Windows 8 aussi rapidement que vous. Affligeant n’est ce pas ?

Donnons un peu de sens à tous ces propos avec un graphique tiré du test de HFR (partie tests pratiques – démarrage de Windows 7) : dévoiler

Accordons nous pour dire que sauf deux modèles, on ne doit pas ressentir grande différence …

Mais alors ça sert à quoi un SSD ?

Un SSD, qu’on se le mette bien dans la tête, ça n’apporte qu’une seule chose : une latence foudroyante (on parle en micro-secondes). Alors que la majorité des PC se voient bridés en terme de vitesse, le SSD va inverser la situation. C’est à dire que actuellement, lorsque votre processeur quad-core exploite 10% de ses capacités pour lancer Firefox, votre disque dur tourne à plein régime. Avec le SSD, on va équilibré la chose en se retrouvant à 10% des deux cotés. Notons au passage que nos machines sont 90% trop puissantes mais c’est un autre débat …

J’ai dit une « seule chose » en parlant des avantages du SSD mais il en apporte d’autres (heureusement). Pour un portable, le SSD a tout intérêt à être privilégié pour des questions de robustesse et dans une tour, mis à part le confort procuré, il apporte du silence.

« Et la vitesse et la vitesse ? » criez vous. Réfléchissez, à part en cas de copie SSD vers SSD, que voulez-vous qu’apporte 400Mb/s ? Triste à dire mais pour le grand public, ces débits sont tout à fait futiles.

Malgré ce qui a pu être dit plus haut, il faut avouer qu’un SSD redonnera littéralement vie à une configuration un peu vieillissante (pas la peine d’investir si ce n’est pas au moins du sata 2). D’ailleurs à propos des normes sata, les révisions 2 et 3, qui proposent respectivement 300Mb/s et 600Mb/s de débit théorique, ne créent aucune différence notable lors d’un usage classique.

Quel modèle choisir ?

Sécurité ou performance ? C’est un peu le choix que vous laissent certains constructeurs. Quand on voit des SSD OCZ atteindre des taux de retour de 15%, on peut se poser des questions (heureusement, après correction du firmware, le taux est redevenu bien plus respectable). Crucial et Intel font très bonnes mines (même source).

La pérennité de vos données représente un critère très important mais à part hardware.fr qui collecte ces chiffres une fois par année, il n’y a pas vraiment moyen de vérifier. C’est un peu la roulette russe mais coté disques durs c’est pas mieux, donc bon. Je serais juste curieux de savoir à combien s’élève les chances de récupération de données sur des supports électroniques.

Venons-en aux faits ! Après toutes les injures que j’ai dites à propos des SSD, ça serait quand même intéressant de savoir quel modèle commander à papa noël.

Première question, quelle capacité ? Seul vous pouvez y répondre mais je vais vous guider :

« jm’en fou de tout ça ! quel modèle je dois prendre, c’est tout ?! », on y arrive … mais gâchons au moins notre argent de manière intelligente :) . Voici les références que je vous conseille (prix indiqués pour 128Go sauf Intel 120Go) :

Les générations à venir

Plus de vitesse, toujours plus de vitesse … Comme nous avons pu le voir, les SSD sont déjà sur-dimensionnés et sous-exploités. L’argument comme quoi ils seront 3 fois plus rapide que les modèles précédents, on s’en fout un peu. Cependant, les technologies à venir vont améliorer un point important : la durée de vie et la fiabilité. On estime que les cellules actuelles peuvent durer une dizaine d’années à condition de bien traiter son bolide. Quand on parle de nos précieuses données, peu importe l’amélioration, elle est la bienvenue.

Je terminerais sur une connerie à laquelle on ne devrait même pas penser (je l’ai vu plusieurs fois dans des discussions) : monter un RAID 0 avec des SSD. Bonjour la sécurité et coté latence (principal intérêt des SSD), elle se voit au mieux similaire ou sinon moins bonne que sans RAID.

Conseils et optimisation de son SSD : sous Linux ou Windows 7.

Raspberry Pi, le retour du tueur

mercredi 5 septembre 2012 à 18:47

Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine …

Au bord du gouffre, le monde est contrôlé d’une main de fer par les dénommés Lobbies. Un groupe très puissant et aux influentes décisions. Dans l’ombre, un guerrier connu sous le nom de Pi, se prépare à renverser le pouvoir. Tandis que les rebelles s’arment de tous les plans possibles pour construire ce qu’on appellera le Raspberry, un vaisseau ultra rapide et doté d’une extraordinaire maniabilité, l’empire rassemble ses troupes. Plus déterminé que jamais, Pi arrivera t-il à fédérer suffisamment de citoyens …

Petite bafouille avant de débuter,

Je me suis rapidement retrouvé enseveli par les informations lorsque j’ai débuté la rédaction de ce deuxième article. Je vous l’assure, il y aurait de quoi en faire un blog à part entière. J’ai eu un peu de mal à trier puis synthétiser et au final, j’ai préféré regrouper un maximum d’informations sans forcement détailler et pourquoi pas plus tard, revenir sur certains points.

 

Transformer sa Raspy en client léger

schéma

Le concept est simple. D’un coté on dispose d’un serveur et de l’autre, d’ordinateurs, nommés « clients légers ». Le serveur gère les opérations tandis que le client léger s’occupe de la partie affichage. Les avantages sont innombrables : entretien limité au serveur, coût des clients légers plus faible qu’un PC, consommation fortement réduite, bruit nul, taille ridicule et nombreux problèmes matériels épargnés (pas de disque dur en autre).

Dans les grandes entreprises, un tel système est quasi-incontournable. Imaginez les économies de réalisées.

Chez un particulier, il est moins tentant de mettre en place cette architecture et pourtant, à partir de quelques ordinateurs, simplifier la maintenance et s’offrir des solutions aussi sexy que la Raspberry, ne serait pas de refus. Faible taille, silence de mort, consommation dérisoire et prix incomparable à un PC « complet ».

Certes, les utilisations ne sont pas comparables avec votre ordinateur. Vidéos, jeux … oubliez tout cela mais pour de la bureautique, c’est parfait. Il faut de plus, maîtriser un minimum l’informatique et le monde du manchot pour assurer la partie installation.

Je ne détaillerais pas ici cette dernière pour deux raisons : premièrement, cela nécessiterait un dossier complet, puis je l’avoue, je ne maîtrise pas cette technologie. C’est mon père qui de métier, s’intéresse et met en place ce genre de système. Je peux seulement vous certifier que nous utilisons quotidiennement des clients légers et qu’ils sont à la hauteur de leur modeste prix.

La solution

X2go est sans doute le logiciel le plus complet de disponible. Il est compatible avec de nombreuses plateformes (dont ARM), plusieurs OS et Opensource. Je vous laisse profiter de la lecture.

 

Arduino like

Alors que seule l’imagination impose des limites dans l’exploitation de ces fameuses cartes de développement, la Raspberry Pi peut-elle en faire autant ?

La carte dispose en effet de plusieurs entrées/sorties ou GPIO pour employer le terme technique et laisse donc envisager pas mal de bidouilles.

On peut citer cet appareil photo dans lequel a été encastré une Raspy pour transférer les photos en live, ou encore cette implémentation comme ordinateur de bord dans un engin espion. Terminons avec le montage d’une Raspberry Pi, cette fois-ci intégrée dans un clavier qui fait donc office de boîtier.

Pour palier au faible nombre de connecteurs de disponibles sur la Raspy, certains n’ont pas tardé à proposer des cartes d’extension telles que la Gertboard ou la RaspiComm.

Un ptit’ tour sur le wiki de Pi s’impose pour en connaitre davantage sur les ports fournis.

 

étoile-noire

Serveur intergalactique

Qui n’en a jamais rêvé ? Disposer de son propre serveur chez soit et qui plus est, d’un serveur fanless qu’on pourrait même perdre sous un coussin !

Toutes les démarches suivantes peuvent être réalisées sur Raspbian ou Archlinux (pour les pro de la gâchette).

Serveur web

700MHz de processeur, 256Mo de ram, connexion en carton … serveur, hum est-ce bien raisonnable ? Evidemment que non mais cela n’a pas empêché de vaillants informaticiens à essayer !

L’idée la plus logique, serait d’installer nginx, pour sa légèreté. Les plus fous ont même configuré nginx + php + mysql et wordpress !

Un autre tutoriel ultra-complet, qui détaille la mise en place d’un serveur sous Apache.

Non-stop download

On évitera d’employer le terme français pour des questions d’ordre public (pirate néo-nazi, toussa … bref). Donc pour download vos distributions favorites, vidéos de vacances et autres contenus légaux, rtorrent répondra à vos attentes. Si grand-père a eu l’idée de partager ses photos en direct download, le basique wget couplé à screen fera parfaitement l’affaire.

Partage de fichiers et serveur DLNA

Ça serait pas cool ça ? Une fois votre film téléchargé (oups), vous pourriez directement le diffuser dans la maison. En gros, d’un coté vous auriez un serveur Pi qui partage vidéos/musiques/etc. De l’autre bord, vos ordinateurs, ou une seconde Raspy de branchée à la télé qui réceptionne le tout. SqueezePlug s’en charge.

Les tunnels, c’est plus sûr …

Je n’ai pas grand chose à dire à part qu’il faut du courage et ne pas avoir peur du noir pour s’attaquer au monde des VPN : plan de secours.

 

Un dernier lien pour être certain de ne pas manquer de lecture dans les prochains mois : caverne d’Ali Baba.

 

Interface 100Mb, un problème ?

escargot

L’interface réseau de la Raspy constitue-elle une forme de bridage ? Difficile de certifier quoi que ce soit mais à première vue, pour une majorité d’utilisations, la réponse est non. Pour la lecture vidéo via le réseau (mentionnée dans le précédant article), il apparaîtrait que ce soit le processeur qui bloque et non le réseau. En effet, dès que je passe sur une vidéo 1080p, j’aperçois des piques coté CPU. Il est tentant d’affirmer que cela vienne de la mise en cache ou d’un autre processus lié à la récupération en réseau. Je Rappelle qu’en lecture locale, tout est fluide. Des films de haute qualité atteignent disons un débit de 40Mb/s, l’interface de la Raspy arriverait donc théoriquement à suivre.

Par contre, dans le cas d’un serveur chargé de partager des fichiers et de faire du DLNA, 100Mb devient rapidement très juste. Du moment qu’il y aura plusieurs utilisateurs, la Raspy risque d’éprouver des difficultés.

J’en profite pour mentionner un programme spécialement conçu pour jouer des vidéos simultanément sur plusieurs écrans (comme dans les restaurants). Encore un bon moyen d’économiser plusieurs centaines d’euros.

Ultime bafouille

Conscient que l’article renvoie excessivement vers de la documentation et majoritairement à des opérations assez techniques, il faut reconnaître que la Raspberry ne s’adresse pas à madame Michu. J’insiste sur l’utilisation de la Raspy en tant que HTPC car c’est la plus accessible. Avec de la volonté on peut y arriver. Retenez une chose : vous ne pouvez rien casser matériellement.

Je ne préfère pas parler de date mais il est question que je revienne sur l’installation de XBMC (en détail) et je l’espère, sur la conception d’un boîtier.

Raspberry Pi, elle tuera le PC

mardi 21 août 2012 à 17:11

C’est l’objet qui attire toutes les convoitises du moment. Cet ordinateur pas plus gros qu’une carte bancaire, ne consommant pas plus de 5W, capable de décoder du 1080p et tout ça pour 30€, la Raspy a de quoi faire rêver.

La grande question est : remplie t-elle ces fonctions et que peut-on réellement envisager comme utilisations ? La réponse dans quelques lignes.

Retour vers le passé

Avant de révolutionner le monde, effectuons un dernier aperçu de la Raspberry Pi elle même. Rien de plus clair qu’un schéma :

schéma raspberry pi

Inutile d’approfondir. Marre de relire les spécifications matérielles de la carte alors que la seule chose qui nous intéresses, c’est la pratique ! Je me permets seulement d’insister sur un point : l’alimentation micro-usb doit fournir au moins 750mA et idéalement 1 ampère ou plus.

Un HTPC pour 30€

Impossible que dirait monsieur le vendeur et pourtant la Raspberry Pi s’en sort étonnement bien.

Ce n’est pas son magnifique processeur ARM cadencé à 700MHz qui permet cet exploit mais son GPU. Une puce Broadcom plus précisément, capable de décoder un flux 1080p. Ne tentez pas de visionner des vidéos sur Youtube ou VLC, il faut impérativement un player exploitant l’accélération matérielle, autrement dit le GPU. Alors, vers quoi se tourner ?

OpenElec

La distribution OpenElec constitue le meilleur choix. Uniquement orienté vers une utilisation home cinéma, OpenElec est architecturé autour de XMBC. On bénéficie donc d’une interface adaptée, élégante et d’un tas de fonctions très appréciables. Puis point très important : c’est une solution clef en main.

capture écran xbmc

Selon mes tests pratiques, notez que je récupère les vidéos en réseau (via UPnP), je décode sans problème du 720p mais ça se complique pour du full HD. Après quelques expérimentations, il s’avère que c’est le réseau qui bride les performances. En effet, des processus supplémentaires doivent tourner et le logiciel doit charger la vidéo dans le cache. En chargeant la vidéo depuis une clé usb, il n’y a plus aucun problème.

Je ne détaillerai pas l’installation de OpenElec ici (peut-être dans un prochain article) mais toutes les informations sont disponibles sur le wiki. Je rassure, l’opération n’a rien de complexe mais elle requiert absolument Linux.

Omxplayer

Autre alternative, utiliser le lecteur omxplayer spécialement conçu pour la Raspberry Pi. D’ailleurs, il y a fort à parier que c’est ce même player qu’utilise XMBC. Bref, si vous désirez installer une distribution classique comme Debian ou Raspbian sur votre Raspy, il vous faudra utiliser omxplayer (directement intégré) pour jouer des vidéos. OMX étant très jeune, seul des raccourcis claviers permettent aujourd’hui de manipuler la vidéo (jouer / pause …). Il y a moyen de lancer directement des vidéos depuis l’interface graphique en double-cliquant sur celles-ci; pour ce, il faut créer un fichier .desktop pour omxplayer.

On utilisera par exemple la commande suivante pour sortir la vidéo sur l’HDMI :

Hardwarement parlant

Coté matériel, on est assez restreint mais cela ne limite en rien l’utilisation. On emploiera le port HDMI pour la télé, éventuellement un adaptateur HDMI-DVI pour un écran d’ordinateur puis la sortie jack pour le son. Le choix de sortir l’audio par le HDMI ou le jack s’effectue au niveau logiciel, il n’y a donc aucun problème.

Si vous envisagez de monter un HTPC, à moins que vous ayez besoin de sorties vidéo/audio spéciales, la Raspberry Pi représente la solution la plus sexy (en ajoutant un boîtier :D ).

 

La Raspberry Pi marque sans contestation une nouvelle ère, celle d’un ordinateur accessible, conçu et adapté pour des besoins précis. A quoi bon vouloir nous refourguer des processeurs hexa-core alors qu’il est désormais évident que le matériel le plus bas de gamme mais utilisé de manière intelligente, peut combler des milliers de personnes.

Passage à la caisse

Terminons sur ce qu’il y a de plus important : le shopping. La carte est disponible chez Farnell et RS Components, il faut compter environ 40€ avec les frais de port. Ça reste 5 fois moins chers que n’importe quel PC …

Au prochain épisode : transformer sa Raspberry Pi en client léger, pourquoi pas en faire un serveur, ainsi que diverses bidouilles au menu.