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Horyax

source: Horyax

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Config gamer sous la barre des 400€

jeudi 29 novembre 2012 à 15:35

Jouer sans se ruiner c’est possible, à condition de réaliser quelques compromis. Ça faisait un petit bout de temps que je n’avais pas présenté de configuration à prix abordable, low cost, voire sociale selon les points de vues, nous allons y remédier. Avec moins de 400€, il ne faut pas s’attendre à des miracles, soyons clairs. Les derniers blockbusters ne pourront pas tourner à fond, en bref, il n’y aura pas de quoi avoir le tournis mais largement de quoi satisfaire des besoins plus raisonnables ou plus médiocres (toujours selon le point de vue).

Tiny gamer


Total moyen : 390€

Quel exploit, permettez moi que je me félicite. Monter une configuration gamer à moins de 400€, bien que la mission puisse sembler enfantine, c’est loin d’être le cas. Dans le cadre d’une expérience, j’ai postulé une fausse demande de configuration gamer à moins de 400€ sur un forum en me faisant passer pour un débutant. J’attends de voir les réponses :) . Le verdict dans quelques jours.

 

Illustration de l’article par BoyDisappearing

Aérémeuh, pardon ?

jeudi 22 novembre 2012 à 15:23

On désembraye et on se remet au point mort. Lors du précédent article, je me suis rendu compte que j’avais sauté une, voire plusieurs étapes. C’est vrai, c’est quoi ARM en fin de compte ? Ils ne produisent pas de processeur, pourquoi tout le monde en parle, représente t-il une menace pour Intel ? Pas simple de s’y retrouver.

 
 

Remontons le temps

ARM Ltd est une compagnie fondée en 1990, dont le siège social repose dans la prestigieuse ville de Cambridge. Rien à voir avec AMD ou Intel qui se sont installés à la fin des années 60 dans la Silicon Valley profitant de l’énorme boum technologique et de la naissance de l’informatique grand public. ARM est une entreprise très jeune face à ses concurrents, d’ailleurs sont-ils réellement concurrents ? Nous y reviendrons.

La signification de l’acronyme ARM est également pleine de sens : Advanced RISC Machines. Le terme RISC n’est pas du tout anodin. RISC est une architecture processeur basée sur le jeu d’instruction du même nom et qui vise la simplicité aux détriments de la puissance (pour schématiser). A l’opposé l’autre grande famille qui englobe les processeurs Intel et AMD, se nomme CISC pour « Complex Instruction Set Computing », la précédente signifiait « Reduced Instruction… ». Ce sont deux conceptions différentes et qui disposent chacune de leurs spécificités. L’architecture CISC présente un potentiel plus important en terme de performances mais ce n’est pas sans conséquence car le design des processeurs est plus complexe. Bien évidemment, mes propos sont à prendre de manière générale. J’ai largement vulgarisé la chose pour simplifier cette bi-vision de l’informatique.

Retour sur ARM qui est loin d’être le seul à exploiter le jeu d’instructions RISC. Pour notre culture générale, citons les vénérables CPU Power-PC qui ont intégré les Macintosh, ou encore les processeurs SPARC de l’inoubliable compagnie Sun Microsystems. Dit comme ça on pourrait presque s’y perdre et c’est le cas ! Nous vénérons les derniers Intel core, mais n’oublions pas que des dizaines d’autres familles de processeurs ont équipé les ordinateurs depuis le début de l’ère informatique. Qui seront les prochains ?

Money money

C’est le nerf de la guerre et ARM Ltd a une manière bien particulière de vendre ses puces. En fait, la compagnie ne produit pas de puces à proprement parler justement… J’ai eu du mal à comprendre au début, mais c’est très simple : ARM conçoit des designs de processeurs, puis les vend à des fondeurs. Ces derniers payent une licence puis fabriquent ensuite les puces sur lesquels ARM va récupérer des royalties.

Ces constructeurs, une fois les designs ARM en leur possession, vont produire dans la majorité des cas, ce que nous appelons des SoC ou « System On Chip ». Ce terme vulgaire désigne l’accouplement d’un processeur avec d’autres modules tels que le GPU, sur une seule et même puce. On peut rapprocher cette conception aux APU de AMD qui intègrent également CPU et carte graphique sur une seule puce.

Une fois le SoC sorti d’usine, il part équiper nos smartphones, tablettes et toutes sortes d’appareils que nous n’envisageons pas.

Quel destin pour les autres fondeurs ?

Intel, contrairement à AMD, a davantage suivi la vague. D’abord avec l’avènement des netbooks et de leurs processeurs Atom, puis plus récemment, leurs puces dédiées aux mobiles. Ces dernières qui ne sont autre que des system on chip, défient directement les processeurs ARM. Mais ne nous voilons pas la face. Intel est largement moins présent que la firme britannique sur le marché de la mobilité. Pour cause, une arrivée plus tardive dans cette nouvelle niche (le temps de reconnaitre qu’ils étaient dépassés). Deux autres raisons : des coûts relativement plus élevés que leur concurrent, puis indirectement un problème technique : le fait que les puces soient en x86. En effet, les développeurs travaillent depuis plusieurs années sur des puces sous architecture RISC, il faut donc tout réadapter pour accueillir les SoC Intel. Un investissement que ne peuvent se permettre, ou qui ne présente guère d’intérêt pour la majorité des constructeurs.

Du coté de AMD, c’est une autre histoire. Les Verts ont complètement été dépassé par les évènements. Entre l’arrivée des netbooks ou l’expansion du marché de la mobilité, ils n’ont su présenter aucune solution. Ce n’est que très récemment que AMD a annoncé un partenariat avec ARM afin d’exploiter leur architecture. Ils prévoient ainsi de fabriquer des processeurs Opteron (serveur) sous ARM en 64 bits. AMD espèrent donc offrir deux alternatives à ses clients : efficience et prix compétitif vs puissance et plate-forme pérenne. Je reviens sur le terme 64 bits car il a son importance. Ce n’est qu’en 2012 que la compagnie ARM a annoncé le développement d’une structure 64 bits car jusqu’ici, toutes leurs puces étaient en 32 bits.

Nvidia travaille également sur cet immense marché de la mobilité et propose depuis plusieurs années ses SoC Tegra. Ces derniers couplent des processeurs ARM avec de puissants GPU signés de la patte du caméléon. Nvidia a largement anticipé la montée en puissance des tablettes car il occupe aujourd’hui une part importante des produits haut de gamme.

ARM intouchable ?

Il faut reconnaitre qu’ils sont très bien partis et commencent sérieusement à s’enraciner. En attaquant le marché des serveurs par exemple, ARM prouve son potentiel et sa capacité à se développer. Ce n’est pas tout. Comme expliqué dans le précédent article, ARM a également donné naissance à une nouvelle forme de matériel bon marché : des cartes de développement, des mini-PC et bien d’autres appareils. A l’heure actuelle, leur fonctionnement reste subtile et restreint pour une grande majorité, mais d’ici peu… Il ne faut pas non plus négliger les autres acteurs. Intel comme AMD ou Nvidia, constituent des puissances financières colossales et détiennent d’importantes capacités. La course ne fait que de commencer.

 

Illustration de l’article par teresia

Petit papa Noël, veux tu d’un PC sous ARM ?

mardi 20 novembre 2012 à 14:30

Le gros barbu au bonnet rouge ne tardera pas à descendre dans nos cheminées. Défiant le continuum espace-temps pour livrer le monde entier l’Occident et désormais quelques chinois, il faut reconnaitre que la tâche semble ardue. Si nous lui faisions une suggestion ? Un cadeau qui révolutionnerait le monde … de l’ARM. Loin de moi l’idée de me séparer de mon puissant i7, ou Athlon pour les intimes, mais il faut admettre que certains appareils branchés ont de quoi séduire. Les tablettes ! Bien sûr que non, pas assez cher. Plus sérieusement, parlons de ce ces ordinateurs en forme de clés usb, souvent sous Android et qui promettent des expériences incroyables.

PC de poche

Suite au phénomène Raspy-mania, de nombreux constructeurs, ou assembleurs plus précisément, se sont rués sur ce tout nouveau marché. D’un coté les cartes de développement telles que la Raspberry-Pi puis un genre plus friendly, des mini-ordinateurs au format clé usb. Ces derniers embarquent des processeurs ARM combinés à une puce graphique ou plus communément appelés SoC. On bénéficie ainsi du strict minimum pour réaliser des tâches données. En fait, nous sommes très proches du matériel dans nos smarpthones. L’utilisation la plus intéressante avec ces mini-PC reste la lecture de vidéos HD ou tout autre contenu multimédia. Mais, il ne faut pas exclure les applications ou même les jeux vidéos disponibles sur Android qui raviront toute la famille.

L’avènement d’une nouvelle technologie

C’est hallucinant le nombre de ces petits appareils qui sortent chaque mois, difficile de tout suivre avec attention. On se croirait aux débuts des années 70 avec l’émergence de l’informatique pour grand public puis la naissance des geeks. C’est très similaire actuellement. Le matériel sous ARM, qui existe depuis des années dans le domaine professionnel, commence seulement à se propager dans nos maisons. On assiste à un espèce de retour en arrière avec des puissances ridicules face à nos PC. Apercevoir des gens se battre pour gagner 100MHz ou 2 images par seconde, quitte à passer des heures sur leurs dev-board, je trouve ça fantastique. Ils bidouillent les logiciels et tentent d’exploiter au maximum ces petites bêtes. C’est encore réservé à un public averti mais d’ici peu, tout sera sous ARM. En passant du pilote de bord de votre voiture, à la télévision, au lecteur multimédia, au frigo ou mêmes des consoles … Les puces ARM sont trop bons marché, affichent une consommation dérisoire et des tailles lilliputiennes.

Bref tour de l’horizon

En écrivant ce billet, j’ai du passé des heures à parcourir des forums, regarder des vidéos ou lire de la documentation et pour autant, je n’ai appris que très peu de choses concrètes. C’est un domaine en pleine expansion et on plonge rapidement dans des termes techniques. Mais je vous rassure, si j’ai pu comprendre l’essentiel, c’est que c’est simple. A propos d’essentiel, effectuons un rappel.

La compagnie ARM n’est pas comparable à Intel ou AMD. Elle ne produit pas des processeurs à proprement parler, elle ne dispose pas d’usine. En fait, ARM ltd vend des design de puces que des constructeurs achètent puis ils produisent les circuits imprimés.

Citons Rockchip, AllWinner, Broadcom (Raspberry Pi), Amlogic, Freescale, Texas Instruments et bien d’autres. Tous sont très réputés et se partagent ou se battent dans certains secteurs. Ceux qui nous intéresses à l’heure actuelle sont Rockchip et AllWinner. Contrairement à AllWinner, Rockchip ne partage pas le diagramme de ses puces et empêchent les développeurs de porter Linux sur leur plate-forme. Android fonctionne sans problème mais ça limite grandement l’usage. Par contre, AllWinner qui diffuse suffisamment de documentation et qui est devenu omniprésent sur les mini-PC, permet de bidouiller sans limite son matériel.

Votre prochain PC

L’appareil sans doute le plus en vogue se nomme le MK802 qui est propulsé par une puce AllWinner A10. Au final, la forme de l’objet importe peu. Ce qui compte c’est ce qu’il y a sous le capot et justement, d’autres produits disposent de puces AllWinner tels que le Mini Xplus.

Le MK802 se présente sous la forme d’une clé usb, contrairement au Mini Xplus qui se rapproche davantage d’un petit lecteur multimédia. Tous deux embarquent 512Mo à 1Go de mémoire ainsi qu’une puce AllWinner A10 dont la partie CPU est cadencé à 1GHz, puis 500MHz pour le GPU. Rien à voir avec le processeur de la Raspberry Pi, celui-ci est plus récent et bien plus rapide. L’utilisation d’Android est fluide, on peut jouer sans problème (Angry Birds, etc) et lire un film haute définition sans devoir redémarrer la clé six fois dans la soirée. Les portages de Linux sont encore au stade de beta, du moins, de petits bugs subsistent. Nous sommes loin de la Raspberry Pi et de sa fluidité fort désirable dans l’environnement de tous les jours, nous pouvons vraiment profiter d’un système d’exploitation.

Il ne faut pas non plus attendre des miracles du processeur J’espère ne pas vous décevoir mais les temps de chargement ne sont pas instantanés et on ne peut pas lancer 14 logiciels en même temps. On est loin de notre i7 qui consomme 95W.

Où se fournir ?

C’est la question qu’on se pose dans bien des cas, surtout avec ce genre d’appareils exotiques. L’idée de recevoir son colis dans 3 mois ou pire, de retrouver le numéro de sa CB sur Twitter, n’est jamais très convaincant.

MK802 alias MK802 II ~ 70€

A ma grande surprise, j’ai trouvé l’engin en question sur Amazon, j’aurais du mal à y résister.

Une précision très importante, il existe deux révisions de la MK802. La première du nom, puis la MK802 II. La MK802 de première génération souffre de deux problèmes récurrents : chauffe et wifi hasardeux. Ce modèle est clairement à oublier, je me tourne donc vers la nouvelle reine, MK802 II qui pallie ces faiblesses. Apparemment, il y aurait même une troisième version.

Attardons nous sur les caractéristiques, notamment les entrées/sorties. Nous disposons de deux ports micro-usb, un port usb classique, une sortie HDMI et un lecteur de carte micro-SD. Plusieurs photos sont disponibles chez le constructeur pour vous faire une meilleure idée.

Alors si j’ai bien compris, un des ports micro-usb sert d’alimentation, le reste est libre. Vous apercevrez que pour 70€ avec les frais de port, on nous promet un câble d’alimentation, un adaptateur micro-usb vers usb puis une rallonge HDMI. Ça me parait un peu trop beau mais pourquoi irait-il mentir. C’est vraiment alléchant.

Mini Xplus ~ 90€

L’assembleur Miniand, que j’ai aperçu puis suivi depuis ses débuts, propose également plusieurs mini-PC dont le Mini Xplus.

Comme je l’ai expliqué précédemment, sous le capot le MK802 ou Mini Xplus sont similaires. Ce qui est intéressant avec ce dernier, c’est qu’il dispose d’une vraie antenne wifi, donc d’un signal assurément plus stable ainsi q’une télécommande. Ce n’est pas grand chose, il coute plus cher, mais c’est un produit plus fini.

Hackons nos mini-PC

Quel intérêt d’acquérir ces mini-PC si derrière on ne peut pas exploiter le matériel comme bon nous semble ? Je vous pose la question… Il y a trois choses intéressantes à réaliser : installer CyanogenMod, Linux et XBMC.

CyanogenMod

CyanogenMod permettra de disposer d’une version plus récente d’Android, la 4.1 actuellement, puis des avantages d’une ROM modifiée. Attention, l’opération n’est pas sans risque, voici le détail.

En parlant d’Android, il faut surligner que l’OS ne gère pas encore le full HD, nous sommes contraint par du 1280*768px. Je répète, c’est purement logiciel et propre au système de Google.

Linux

Si installer un Android customisé n’est pas 100% sûr pour le moment, un bon vieux Linux est quant à lui anodin. En effet, CyanogenMod doit être configuré au niveau de la ROM. Si on réalise une mauvaise manipulation, difficile de revenir en arrière. Quant aux images Linux, elles sont simplement placées sur une carte SD puis le mini-PC boot dessus. L’installation est plus aisée vu qu’elle se limite à la copie de l’image.

Le nombre de distributions est encore limité, la plus intéressante pour le moment est Lubuntu. Vous pouvez utiliser l’image de Miniand ou Rikomagic. Cette dernière semble plus aboutie car elle corrige quelques bugs liés au wifi.

XBMC

La fameux logiciel pour media-center n’a plus rien à prouver. XBMC est actuellement en cours de portage sur les processeurs AllWinner. On trouve depuis plusieurs mois des versions non officielles mais parfaitement fonctionnelles sous Android. Coté Linux, plusieurs équipes de développeurs dont Miniand, OpenElec et XMBC eux même, travaillent sur l’intégration du logiciel. Ce n’est qu’une question de temps.

Cher Père Noël …

Faut-il craquer pour ces bolides de course ? Oui et non. Ce n’est clairement pas abouti mais c’est suffisamment sur la bonne voie pour espérer en tirer parti. Pour ceux qui sont un minimum bidouilleurs, il n’y aura aucun problème à profiter des dernières nouveautés mais coté grand public il faudra attendre deux évènements majeurs : la prise en charge du full HD par Android et la mise en ligne officielle du soft XBMC. A partir de ce moment là, imaginez que pour 70€ tout compris, vous poussiez lire vos contenus multimédia, faire profiter les plus jeunes des jeux Android ou surfer sur la TV. Nous n’imaginons pas à quel point ARM va bouleverser l’informatique.

Pourquoi je m’énerve ?

jeudi 15 novembre 2012 à 16:54

Marre du bullshit marketing, marre des alimentations de 1200W, marre d’apercevoir des i7 dans toutes les config’, marre des écrans qui corrigeraient soit disant notre vue, marre des références incompréhensibles et marre des constructeurs qui font tout pour noyer et voler les consommateurs.

Franchement, quand madame Michu part sereinement à la Fnac pour s’acheter un portable et qu’elle revient avec un Alienware en guise de liseuse pour ses mails… Où va t-on ? Si vous pensez que je stigmatise et que je délire sur un portrait totalement onirique pour asservir mes besoins, allez faire un tour boutique.

A tout hasard, je suis allé visiter deux sites pour m’assurer que j’étais toujours lucide et autant dire que j’ai été servi. D’abord la Fnac avec leur catégorie « PC gamer » puis Rue du Commerce. Leurs machines complètement disproportionnées ont de quoi écœurer surtout quand on sait que ces bidules se vendent !

Mais ce n’est pas tout. Je suis également fatigué de lire et re-lire les mêmes dépêches AFP sur les sites d’information hardware. J’ignore sur qui on doit reposer la faute, je parle de cette grande arnaque → du matériel abusé à tous les coins de rues, des choix plus que restreint ou tout le contraire : largement trop de choix, ce qui fait que tout le monde s’y perd (au grand bonheur des revendeurs), ou encore des quad-core dernière génération qu’on retrouve accompagnés d’une pauvre tour en plastique.

Bref, je parlais des sites d’information qui relaient la même news que le voisin et contribuent à la frénésie des marketeux. Allé, un processeur à 1000€ par là, une carte graphique à 600€ par-ci et ils en font les éloges… Comprenez qu’il ne faudrait pas se fâcher avec les chèrs constructeurs et se priver de matériel à tester ou de données confidentielles. Puis coté constructeur, ces derniers comptent bien évidemment sur les journalistes pour promouvoir leurs produits et affirmer au public « voyez, le site Machin a mis une note de 9/10 sur notre produit ». N’oublions pas de mentionner monsieur Excell qui attend des résultats à chaque fin de mois et mise sur la rentabilité et la quantité quitte à sacrifier la qualité. Mais qu’importe.

Heureusement ce n’est pas le cas de tous les sites et la majorité des rédacteurs savent pondérer leurs propos. Reste que nombreux lecteurs et revendeurs se fient à la presse comme à la parole de Dieu.

Soit on laisse couler, soit on se bouge … j’ai choisi mon camp.

DirectX 11.1 ou l’obsolescence programmée

mardi 13 novembre 2012 à 17:43

On a bien vu comment Microsoft a poussé ses utilisateurs à passer de Windows XP à Windows 7, il en fera de même avec la version 8. La recette ? User de sa célébrissime bibliothèque de développement comme moyen de pression. Voici le scénario auquel nous avons pu assister il n’y a pas si longtemps que cela …

« Vous disposez de Windows XP gracieusement acheté à 80€ et d’une toute nouvelle carte graphique compatible DirectX 11 ? Perdu, vous devrez débourser 200€ supplémentaires pour pouvoir exploiter votre bécane. Rajoutez 4Go de RAM car notre OS est tellement révolutionnaire qu’il nécessite davantage de mémoire. Bien sûr, pour accéder à la quintessence de l’expérience utilisateur, nous vous recommandons un processeur Intel, partenaire officiel de Bilou. »

Et voilà comment le monde s’est arraché (ou téléchargé) Windows 7. Bien entendu, il fallait justifier le changement par deux trois améliorations futiles du genre : nouvelle interface de la mort, système ultra-sûr ou pourquoi pas la refonte du menu démarrer. Dans le fond ces nouveautés ont du sens et on ne peut nier certaines différences majeures entre les deux OS mais reste que pour pas mal d’utilisateurs, leur licence Windows XP suffisait.

Revenons à DirectX et la dernière version en date : la 11.1 uniquement supportée par Windows 8. Rassurez vous, il n’y a aucune nouveauté coté client mais la couleur est annoncée.