PROJET AUTOBLOG


Sam et Max

source: Sam et Max

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% ou format() en Python ?

vendredi 21 juin 2013 à 12:47

On a réçu un mail du genre :

Salut les mecs!

Je me demandais si il valait mieux utiliser format() ou % quand on veut insérer une variable dans une chaîne?
Je comprend pas vraiment quelle est la différence entre les deux…l’un est-il plus rapide? Plus fiable?

Merci les mecs!

Donc je suppose que d’autres personnes se posent la même question, du coup je poste ça là une bonne fois pour toute.

En résumé :

% c’est la manière de faire de Python 2, format(), c’est du Python 3. Mais format() a été backporté en Python 2.6.

Du coup, utilisez toujours format(), ça facilite le portage du code et ça donne de bonnes habitudes. Les mecs comme moi ont encore du mal (je me force) et parfois laissent échapper un % par réflexe, surtout que c’est plus court à taper et qu’on est des feinénants. D’ailleurs les anciens articles du blogs le montrent. C’est pas une excuse. format() pour tout le monde, et que ça saute !

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Tester une règle IPtable

jeudi 20 juin 2013 à 13:20

Je ne sais plus du tout où j’ai lu ça, mais vu le nombre de fois où je me suis fais connement kické de mon serveur parce que j’ai joué avec iptable et ai coupé mon accès SSH, je partage.

En gros, on fait comme votre OS quand vous changez la résolution de l’écran : on attend 30 secondes et on remet la configuration précédente :

sudo iptables-save > /etc/iptables.bak && sudo iptables votre_nouvelle_regle && sleep 30 && sudo iptables-restore < /etc/iptables.bak

N’oubliez pas que le dernier sudo ne marchera pas si votre sleep dure trop longtemps (je crois que sudo ne demande pas le password dans les 5 minutes qui suivent la dernière commande avec sudo) donc n’augmentez pas trop ce chiffre.

Bon, warning, je l’ai pas encore testé (si la connexion se coupe, est-ce que le shell se ferme pas ?), donc c’est juste là pour l’inspiration.

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Tiens, je suis toujours sur OSX

mercredi 19 juin 2013 à 13:23

Ceci est un post invité de coyote posté sous licence creative common 3.0 unported.

Attention: ce qui suit est un billet d’humeur personnel. Prenez le comme tel…

Je suis un linuxien. Pas un activiste, mais tout de même un fervent défenseur du logiciel libre et de Linux (oui pour moi écrire GNU/Linux partout c’est pédant et inutile – et ça te fait passer pour un gros nazi.). J’ai même créé une association de défense du libre, un LUG et fait switcher de très nombreuses personnes.

Mais alors, bordel, que fais-je sur1 OSX ?

1 Si quelqu’un a une règle pour décrire rapidement que l’on utilise un OS, en lieu et place de “sur Ubuntu”, “sous Windows’”, etc ; qu’il la balance car c’est juste insupportable.

Tout à commencé sans doute quand j’ai découvert Sublime Text (merci Sam!). J’ai alors rompu mon workflow entièrement libre pour y intégrer un outil proprio, mais fantastique et dont je me suis précipité pour payer la licence afin de remercier le développeur pour cette bouffée d’oxygène.

J’utilise régulièrement des Mac comme machine depuis plusieurs années (2003?) et ce pour plusieurs raisons:

Me voilà donc avec une machine Mac dont je suis satisfait, faisant tourner un Ubuntu que j’adore avec un dual boot que j’utilise dans les aéroports ou autre car la conso batterie est incomparable entre Ubuntu et OSX.

Linux a toujours eu des petits problèmes, la batterie dont je parlais, le WiFi, le suspend/hibernation, etc. Rien d’insurmontable pour quelqu’un de convaincu.

L’aigle noir

Soudain, je sais plus exactement vers quelle version, je crois que c’était la 10.10, Ubuntu a commencé à devenir de plus en plus pénible et les nouvelles versions n’ont fait qu’accroitre la frustration.

Le passage à Unity a été difficile, et le fait de tester d’autres alternatives (XFCE, Xmonad) permet de se rendre compte à quel point Ubuntu est intégré: beaucoup de composants ne sont plus vraiment interchangeable ou alors au prix de gros efforts de configurations voir de hacks. En bref, Ubuntu, c’est bien si tu y touches pas trop.

Au fil des versions, des nouveaux problèmes, des fonctionnalités perdues, toute tentative montrant à quel point Ubuntu s’écarte du Linux modulaire, j’ai décidé de franchir le Rubicon et de tester d’autres distros.

Pour faire (très) court :

Archlinux

Je suis donc resté sur Archlinux. J’avais utilisé un peu par le passé et ça correspondait bien à ce que je voulais actuellement: quelque chose de propre, documenté ou je savais qu’en cas de problème, je pourrais l’identifier facilement.

Archlinux m’a prit du temps pour le configurer. C’est sans doute ce qui m’a le plus dérangé car j’utilise mon laptop pour travailler, pas pour geeker. Une journée de perdue à configurer la machine, c’est une journée de travail en moins avec des conséquences en sousous.

Mais j’étais satisfait d’Archlinux, c’était effectivement beaucoup plus simple et clair qu’Ubuntu. J’ai pu faire fonctionner des petites choses qui marchaient pas avec Ubuntu ; j’avais un Gnome à jour, etc.

Mais, car il y a toujours un mais ; Archlinux a aussi ses problèmes: il veut que vous soyez à jour, et vous avez pas intérêt à le contrarier ; mais en même temps, il faut vérifier ce qu’il fait donc re-perte de temps.

Au fil du temps, les problèmes des logiciels récents se faisaient plus frustrants ; une version qui marche ; une qui marche pas, etc.

Quand je me suis rendu compte que je devais redémarrer ma machine plus d’une fois par semaine, et que je perdais vraiment du temps avec des bêtises, je me suis dis “oh et puis merde, je vais mettre OSX!” (oui je reste relativement poli dans ma tête).

Le trou noir

J’ai formatté ma machine sur un coup de tête, un week-end, pour voir si vraiment Linux devenait de la fiente d’âne ou si c’était partout pareil. Je me suis dis, ce sera l’occasion de voir à quoi ressemble la concurrence, de voir comment se comporte cette machine dans son environnement naturel (genre voir ce que ça fait d’utiliser un SSD qui a couté la peau du Q). Je voulais tester ça une semaine, deux tout au plus.

C’était il y a des mois déjà. Je sais plus trop quand. Janvier ? Février ? Je ne m’en souviens pas car je ne pense plus à ma machine. Je l’oublie complètement.

Bien sûr, au début, je raillais ce système et ses perversions (installer GCC nécessite de passer par un Store à la con), et puis, passé les deux premiers jours de setup, je l’ai oublié. Le matin, j’arrive au boulot, la machine est là, allumée, prête, rapide, disponible. Je travaille, et je lui clou le bec en partant, chose qui ne marchait pas avant.

Je peux me promener avec sans craindre pour la batterie, je peux utiliser le Wifi à tout moment (pas besoin de patcher le kernel dans un hôtel), je peux faire de la visio-conf sans jongler avec 2 outils PulseAudio, le trackpad marche à merveille, le tout démarre en mois de 10s, j’ai mon Sublime Text, mon terminal, mon ipython et toute sa clique, bref, c’est le bonheur.

Je ne sais pas quand je vais retourner sous Linux ; la simple idée de me retaper le setup à l’envers alors que je suis si productif maintenant me donne la nausée. Je n’ai même pas été tenté à la sortie du 13.04. Tout juste ais-je pris le temps de lancer le Live-CD dans VirtualBox.

Bien sûr, tout n’est pas rose, je connais bien les arcanes de Linux, mais pas celles d’OSX ; dès qu’il y a une dépendances bizarre dans un projet (genre opencv), je prends peur car tout n’est pas aussi bien packagé, ou aussi facilement compilable, etc mais finalement, ça n’arrive pas très souvent.

Vous m’avez lu jusqu’ici, bravo, je n’ai pas écris tout ça pour vous convaincre de quoi que ce soit ou pour me justifier. Je suis toujours autant dérangé par Apple, je ne me sens pas à l’aise en utilisant OSX, mais je peux enfin utiliser ma machine comme l’outil de dev qu’il devrait être et rien d’autre ; c’est un soulagement très grand.

J’espère retrouver dans les commentaires de ce billet vos frustrations concernant Linux et pourquoi pas ce que vous faites pour y remédier (Punching Ball?).

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Vive les femmes qui simulent !

mardi 18 juin 2013 à 14:44

Combien de fois j’ai entendu cette réplique ou une variante : “moi les femmes elles simulent jamais avec moi.”

Quand on me pose la question : “est-ce que tu penses qu’elle simule ?”, généralement ma réponse c’est “j’espère bien !”.

Souvenez vous: le cul, c’est la dînette des adultes. Quand on a pas d’objectif de procréation, on est là pour s’amuser, sinon à quoi bon ?

Or, il faut bien avouer, des petits cris par ci, des gros râles par là, c’est vachement enthousiasmant. Chacun a sa manière, ce qui rend l’expérience unique, mais je pense qu’on est tous d’accord sur le fait que baiser avec une personne qui reste de marbre, ça fait un peu nécrophilie.

Photo d'un group de kangourou

Regardez comme ils s'emmerdent. Non mais sérieux, quel intérerêt de partouser si c'est pour faire la gueule ?

Et bien entendu, toutes les parties de jambe en l’air ne sont pas l’extase absolue :

Est-ce une raison pour se faire chier sous la couette ? Non. A la dînette, on dirait que toi tu serais la marchande, et moi je serais le voleur à l’étalage.

Et bien là on fait pareil, on simule. Et c’est vachement plus sympa, souvent ça permet même de chauffer le moteur et de laisser la place à la vraie bonne humeur.

Composition photographique montrant la rencontre d'un couple, l'un tenant chalumeau, l'autre des feux d'artifices

Un peu d'artificiel permet parfois l'étincelle qui fait déborder le vase de la limite

Bref, tout comme se forcer à sourire quand on en a pas envie a été prouvé scientifiquement comme améliorant sa journée et son moral, simuler le plaisir voir l’orgasme, c’est bon pour votre cul.

D’ailleurs, même sur le long terme c’est une bonne chose.

Par exemple, moi il m’arrive de ne pas venir du tout. Ça reste coincé. Bon, pas un drame, mais après moult galipettes, ça frustre généralement la demoiselle, surtout si elle s’est donné à fond sur l’examen oral. Là, on repart dans une position coquine, je fais genre “youppiiiiiiiiiiiiii”, et tout le monde est content. Ça évite les angoisses des filles qui ont généralement la confiance en soi d’un auvergnat devant un alcootest, des discussions inutiles, et plus d’énergie pour la prochaine sieste crapuleuse.

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Django, une app à la fois

lundi 17 juin 2013 à 14:43

Hello gens.

Pendant ma petite absence, j’ai concocté un nouveau concept : les cookbooks exécutables autonomes à sens giratoire inversé.

Le principe est simple, je fournis une liste de recettes sous forme de code commenté qui fonctionne, et qui font une tâche commune.

Je vais commencer par Django, car il en a vraiment besoin. Voici donc, “Django, une app à la fois“, disponible en anglais et en français.

Il n’y a rien à faire sinon télécharger le truc, et le lancer, puis faire mumuse avec. Quand on veut savoir comment un snippet marche, on regarde les sources.

Pour le moment il n’y a que deux apps et un fichier de settings commentés avec amour. Néanmoins le but est d’ajouter de temps en temps une app par ci, par là.

Si la formule a du succès, je le ferai pour d’autres outils : Python pur, fabric, bottle, south, que sais-je.

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