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Warrior du Dimanche

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DIY : un spinner simple mais kadlagueule...

samedi 3 juin 2017 à 13:07

Oui, je sais, les spinners, après être restés relativement confidentiels pendant un an et demi, sont devenus une véritable tocade générale et se sont répandus chez les gamins comme les plaintes pour agression sexuelle au sein de l'église catholique...

Il n'empêche, assez curieusement, faire mumuse avec ces petites conneries totalement inutiles s'avère... satisfaisant. Lancer un mouvement qui se prolonge plusieurs dizaines de secondes, sentir l'inertie de l'effet gyroscopique crée un effet presque hypnotique

Bon, du coup, j'en ai fait un... faut dire qu'on s'emmerde ferme dans les préconseils de classe pour la validation des compétences, surtout avec des logiciels comme pronote - véritable catalogue de toutes les mauvaises pratiques en matière d'ergonomie que je conchie régulièrement - avec lequel le merdier de la réforme prend une toute autre dimension. 4h30 pour deux classes, ça laisse du temps pour s'amuser avec freeCAD...

S'il y en a que ça intéresse, voici des photos du bidule accompagnées d'un zip contenant les fichiers stl.

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Pour qu'il tourne vraiment bien, il faut des roulements rapides (pas forcément plus chers que les autres)... si vous en récupérez des anciens (∅ 22mm) retirez le petit cache qui masque l'intérieur du roulement et remplissez avec du WD40 puis séchez...

Ce modèle a été imprimé avec du PLA bois du plus bel effet...

Covfefe à tous, j'ai envie de dire

La “tablette à encre électronique” reMarkable se dévoile en vidéo

vendredi 2 juin 2017 à 11:48


NEED Want et tout ça !

Via SammyFisher


Ornithorynque #254 | Terry Pratchett

mercredi 24 mai 2017 à 12:25

Superbe billet de @Padre_Pio qui dit parfaitement l'amour que j'ai également pour Terry Pratchett...
Son oeuvre, sous le couvert de l'humour montre avec un talent rare les aspects dérisoires des sociétés, la vacuité des individus, les tenants et aboutissants de la condition humaine.


Toujours sans fatuité, sans grandiloquence, sans emphase: sa voix est claire, ses phrases ciselées... entre deux fous rires dus aux comparaisons dont il a le secret, on se prend à noter une phrase qui résume parfaitement une idée, un sujet, une condition...
Comme une partition de mozart, on a le sentiment que ce qui est dit n'aurait jamais pu être dit de façon différente, que toute modification rendrait la phrase moins claire et moins efficace.

Il fait partie de ces auteurs dont on ne lâche pas les romans, qu'on a hâte de retrouver comme on le fait avec de vieux amis... et même quand on se dit, «tiens, je lirai ce roman-là après le Pratchett du moment», on abandonne l'idée et on préfère repartir pour le disque-monde suivant...

Vous avez remarqué, je parle de lui au présent: il ne mourra jamais à mes yeux, tant sa perspicacité le rend immortel.
Il a tour à tour exploré le monde du rock et des fans, du foot, de la presse, de la banque, de la poste etc. en donnant l'impression au lecteur qui finit chaque ouvrage qu'il comprend mieux le monde désormais.

Mr. Pratchett, let me thank you... for all.

Via SammyFisher


Où sont les passionné.e.s ? - Le blog de Genma

mercredi 24 mai 2017 à 12:23

Je suis d'accord avec l'analyse de Genma, SebSauvage et HowTommy: l'esprit de bidouille, c'était mieux avant, comme dirait Cyrille Borne...

Notre génération (j'ai 45 piges) a eu entre les pognes les premières machines accessibles au grand public (MO5, TO7, Amstrad cpc, Amiga/Atari st etc.), autant de bécanes sans OS (ou presque pour amiga/atari), avec lesquelles on était obligé de taper toutes les commandes, même pour jouer à un jeu...
Sans vouloir faire le #vieuxCon, cette austérité nous a poussé à nous adapter, avec une doc bien souvent même pas en français, sans internet ni tutos... rien. Démerde-toi.

On a appris «l'informatique» comme des bricoleurs aventuriers, avec un esprit Mc Gyver qui te poussait à trouver des solutions, à imaginer des moyens (je me souviens d'avoir développé un «virus» sur disquette pour faire chier un copain sur amstrad CPC.)

D'un côté, comme tout le monde le souligne, cet esprit conquérant-bricoleur-bidouilleur semble en régression avec la génération actuelle et c'est bien compréhensible: ce sont des usagers, pas des bricoleurs...

D'un autre, ils ont appris des bases de programmation dans les écoles et ont obtenu des diplômes qui sanctionnent la maîtrise de certains savoirs et sont - j'imagine - aptes à appliquer des modèles de programmation qui font gagner du temps...

On y gagne en normalisation ce qu'on y perd en inventivité (et en innovation) (et en entrain) (et en passion) (et en curiosité) ... merde.

Pour ma part, j'adorerais changer de taf et coder... ce qui me retient:

  1. je ne suis pas du genre à lâcher la proie pour l'ombre, surtout à mon âge.
  2. la parentalité a tendance à avoir raison de l'esprit d'aventure: en clair, quand tes décisions n'impactent que toi, tu fais avec... dans le cas contraire, tu ne te sens pas le droit de courir le risque.
  3. je suis passionné de programmation, j'adore apprendre, je serais fou de joie à l'idée de me lancer dans d'autres langages ou d'autres projets (je souffre souvent du syndrome « opitin, j'ai une nouvelle idée !») mais je connais mes limites et je serais navré de ralentir une équipe de dev en étant à la ramasse sur des trucs qui paraissent évidents aux autres...


    Du coup, je code quand il me reste à la fois de l'énergie ET du temps dans des projets que j'aime, utiles ou dérisoires, dans l'esprit de partage désintéressé, d'amusement, d'amélioration et d'entraide qui caractérise le monde du libre et qui n'engage à rien...


    Bon, je poste ce billet que j'ai écrit en 14 fois (ceci n'est PAS une exagération), interrompu - comme de juste - par les enfants, l'épouse, le repas à préparer, le linge à étendre, le coup de fil à l'ophtalmo etc.

    A mes paupières, il est déjà... houlà, 23h45
    Via plein de copains

Framapiaf: «On ne comprend bien la parole que si l'on comprend bien celui qui la prononce.»

mercredi 24 mai 2017 à 08:17

On ne comprend bien la parole que si l'on comprend bien celui qui la prononce.