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Le Blog de Genma

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Les systèmes d'exploitations OS que j'ai utilisé ou utilise encore

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Dans ce petit billet, je voudrais présenter / résumer un peu mon parcours et les systèmes d'exploitations / OS que j'ai utilisé ou utilise encore.

Ubuntu sur un vieil ordinateur d'il y a 10 ans

Ryo-Okhi (aka Mme Genma) ayant un vieux Latop / PC Portable acheté 2006 dont elle ne sert plus, je l'ai récupéré. C'est une configuration d'époque, un core 2 duo avec 3 giga de RAM, une nvidia Geforce 7300 qui marche encore très bien (si ce n'est la batterie qui est morte depuis longtemps et le fait que ce n'est pas du SSD, mais un disque dur à plateau en SATA, changé depuis par un autre disque de récup). Pour info, c'est un ACER et il est increvable. Il était venu sous Windows XP, compatible Windows VISTA.

Le processeur date (Core2Duo E5300), il n'a pas les instructions de Virtualisation et de chiffrement, ce qui m'handicape pour certaines choses alors je passe sur une autre machine. Idem il faut oublier les vidéos en HD 1080p. Mais la machine date de 2006. Elle a 10 ans. Et pour préparer des conférences, faire de la bureautique et du surf, ça me va, ça marche bien.

Abandon de Unity pour Mate

J'utilise Ubuntu depuis la première version (4.10, en 2004), je suis passé sous Unity à sa sortie et j'ai donc très longtemps utilisé Unity. Unity ne marche pas sur cette machine. Y a des bugs graphique. Malgré le fait que j'ai mis des drivers Nvidia (ce qui me vaut un beau logo Nvidia au démarrage). J'ai essayé Xfce avec XUbuntu, je n'ai pas été convaincu. Alors j'ai mis MATE MATE et j'ai retrouvé le Gnome que j'aimais à mes débuts sous Linux (j'ai commencé par KDE 3 sous Mandrake 9.1 puis je suis passé à Gnome 2.x) Avec Mate, je retrouve la simplicité de Gnome 2. C'est simple, efficace, ça fait ce que je veux. Je retrouve mes applets en petit (charge processeur, mémoire vive, réseau...). J'ai refait mon bureau de l'époque, avec les mêmes icones, le même thème.

Je n'étais et ne suis jamais passé à Kde 4 (et versions suivantes), ni à Gnome 3. Ils sont sortis que j'étais déjà passé sous Unity.

Windows

J'ai commencé avec Windows 3.1 sur un portable prêté par un ami pour un été, pour rédiger des nouvelles et un roman (un Pentium 1 166mhz, 32 Mo de RAM), puis en 2000, j'ai eu un PC, un Pentium 3, sous Windows 98, qui est passé ensuite sous XP avant de passer sous Mandrake (en 2003) puis Ubuntu (en 2004).

Professionnellement, j'ai utilisé Windows XP puis 7.

A titre personnelle, j'ai gardé une machine en double boot sur Windows XP & Windows 7 pour quelques vieux jeux. Quand elle a fini par lâcher, j'ai récupéré une autre machine devenue ma machine retrogaming & mediacenter qui est sous Windows 7. Je ne l'ai pas migré sous Linux, encore moins sous Windows 10. Elle est sur le réseau locale mais déconnecté du Net. A côté, j'utilise encore Windows 7 professionnellement (pour quelques semaines encore) et j'en suis assez satisfait (car j'ai ajouté tous les logiciels libres qui me sont nécessaires pour mon télémaison ou professionnellement, pour automatiser/scripter via Cygwin...). Windows 7 me va, Windows 10, non. En dehors de toutes les considérations de problématique via sà vie de la vie privée et des données personnelles, il y a tous ces petits ou gros changements dans l'ergonomie auxquels je n'adhère pas.

Avant de me donner la machine, Ryo-Okhi avait tenté le passage par Windows 7 puis Windows 10 sur la machine, ça marchait si ce n'est que la carte graphique n'étant plus supporté depuis des années, la résolution était en 800x600 sous Windows 10. Ryo-Okhi a 2 machines, des PC portables sous Windows 10 (sa haute maitrise de Windows et ses nécessités pour des usages personnels et professionnels de logiciels non fonctionnels sur Linux). On a désactivé tout ce qu'il était possible de désactiver...

Dans le cadre de ma veille technologique, je suis les évolutions de Windows 10, j'avais un peu testé l'OS en machine virtuelle. De temps en temps, je jette un coup d'œil à la machine sous Windows 10 et quand je vois tous ces effets, ces tuiles, ces gadgets (connectez vous à la XBox... alors qu'on n'a pas de Xbox) et autres, je pense que je suis trop vieux pour toutes ces conneries (Too old for this shit) et je suis très content de mon environnement Mate.

Debian ?

Bientôt le passage sous Debian ? Moi qui suis sous Ubuntu depuis la 1ere édition la 4.10 (2004), qui est suivi les évolutions et toutes les versions (et ayant adopté Unity avant de passer toutes mes machines ayant un bureau sous Mate), je reste sous Ubuntu pour me rappeler d'où je viens et parce que ça fait ce que je veux. Les serveurs que je fais (physique ou machine virtuelle) sont sous Debian, mais lors que je mets un environnement de bureau, j'utilise Ubuntu.

Mac OS ?

J'ai eu un macbook en 2006, le 1er modèle, coreduo et 2 giga de RAM max, acheté d'occasion. Il a connu Mac OS X 10.4 (Tiger), .5 (Leopard), .6 (Snow Leopard) me permettant de découvrir un peu l'environnement Mac OS, en utilisant que des logiciels libres autre que l'OS. La fin de la batterie, la non évolution (processeur 32 bits uniquement), un passage pendant quelques années sous Debian avant que la machine ne soit complètement obsolète (dur de l'utiliser quotidiennement avec 2 giga de RAM) fait qu'elle traine au fond d'un placard, en attendant. Depuis ce passage par Mac OS X il y a quelques années, je suis de loin via ma veille l'évolution de l'OS, mais je n'y ai pas retouché.

Conclusion

Comme vous avez pu le lire, j'ai donc connu et je connais un peu des différents mondes. Je suis resté assez ouvert, même si mes préférences et mon choix reste bien définitivement pour le logiciel libre et GNU/Linux :) J'espère que ça vous en dira un peu plus sur moi.

A quand un Frama OS ?

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Ce billet fait suite à mon premier billet De Framasoft à Yunohost, réapproprions nous le cloud.

Devant l'ampleur que prend le projet Degooglisons Internet avec Framasoft, devant tous les services qui sont mis en ligne, beaucoup sont les demandes d'avoir un système d'identifiant unique pour les différents services et surtout des remarques du type "à quand un Frama OS ?".

Je répondrais en mon nom, en fonction de ce que je sais et ces propos n'engage que moi. Pour le premier point, la demande revient à avoir un annuaire LDAP. Et ce n'est pas là la volonté de Framasoft. Framasoft propose et restera une vitrine de services alternatifs basés sur du logiciel libre, chaque service étant indépendant des autres. Si l'on souhaite un ensemble de services interconnectés et liés avec un même compte, il faudra se tourner vers un membre de C.H.A.T.O.N.S..

Pour le second point, à quand un Frama OS, je répondrais avec un simple mot. Jamais. Comme dit dans ma conférence De Framasoft à Yunohost, réapproprions nous le cloud, je cite : Ne réinventons pas ce qui existe : Un rapprochement et une collaboration Framasoft avec Yunohost se prépare peu à peu. Du temps salarié de Framasoft va être dédié à Yunohost. L'idée est que l'on ait tous les logiciels Framaxxx packagés pour Yunohost.

Réinventer un OS ne sert à rien. Yunohost eux-mêmes n'ont pas inventés un OS, ils utilisent une base Debian et ajoutent des fonctionnalités tels que l'automatisation de la configuration de nginx (entre autre), le développement des différents logiciels (partie utilisateur et administration) sont nécessaires car n'existant pas. Les applications elles sont simplement packagées, au plus près des applications natives... Un peu comme ce que fait Framasoft. Et du coup, les membres de la communauté Yunohost ont entrepris un travail de travail de référencement des applications Framasoft et de leurs existences (ou de ce qui serait équivalent) en tant que package pour Yunohost. Si ce n'est pas le cas, un appel à packagé (et maintenir le package) est lancé. On peut suivre tout ça ici.

Le rapprochement Framasoft avec Yunohost permettra, à terme, à chacun d'avoir les équivalents ou les applications Framasoft disponibles de façon simple. Il suffira pour cela d'installer Yunohost sur un Raspberry Pi autohébergé, sur une Brique Internet (qui rappelons le, utilise Yunohost comme Système d'exploitation), sur un PC ou encore sur un serveur dédié en ligne. Yunohost répondra alors aux deux besoins évoqués ci-dessus. En effet Yunohost intègre un système LDAP et on pourra donc (pour les applications le permettant), avoir un compte unique pour l'ensemble des applications. Et Yunohost répond également à la demande / remarque sur le Frama OS.

Plusieurs Firefox et plusieurs profils en même temps

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Ce billet parlera d'une astuce ancienne mais tout le monde ne la connaît pas forcément.

Rendons à César etc. l'astuce du billet de Pascal Chevrel qui date d'il y a quelques années, Tester Firefox avec un profil kleenex m'est très utile.

Dans le cadre de mon nouvel emploi, j'ai le besoin de lancer plusieurs versions de Firefox en parallèle et idéalement, chacune sur un profil dédié.

J'ai donc créé plusieurs profils pour Firefox permanents. Contrairement au billet mentionné où les profils sont détruits, j'ai plusieurs Firefox (version ESR, version de la distribution, version Nightly build) dans un dossier (les archives zip des dernières versions ont été téléchargées depuis le site de Mozilla). Et j'ai créé des alias dans le fichier .bash_aliases (qui est à la racine de mon /home/genma) qui me permet de lancer rapidement le Firefox que je veux depuis la ligne de commande.

# ============================
# Alias Firefox
# ============================
alias firefoxDevelopper='~/LOGICIELS/Firefox_Developper_Edition/firefox -no-remote'
alias firefoxNightly='~/LOGICIELS/Firefox_Nigthly/firefox -no-remote'
alias firefoxESR='~/LOGICIELS/Firefox_ESR/firefox -no-remote'

Ainsi si je tape firefoxNightly dans un terminal, ça m'ouvre la fenêtre qui me demande de choisir le profil (je peux avoir plusieurs profils pour une même version de navigateur donc je ne passe pas un profil précis en argument).
Rq : sur le pourquoi de Nighthly, il y a mon billet Pourquoi j'utilise Firefox nightly ?

Pour m'y retrouver entre les différentes fenêtres des navigateurs et savoir qui est qui j'ai mis des thèmes colorés.

Et ça marche aussi pour Thunderbird. Là encore, on crée deux profils : un pour les boites mails pro, un pour les boites mails persos. Et je lance ça via un

thunderbird -no-remote &

Enfin, pour tout ce qui concerne la sécurité, les profils sont stockés en environnement chiffrés (le home est chiffré et il y a un conteneur veracrypt dans lequel je mets les profils).

Yunohost - Supervision du trafic réseau

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Dans mon billet Yunohost - Supervision en ligne de commande, je parlais de quelques commandes que j'utilise pour faire de la supervision / monitoring de ma machine Yunohost (les commandes étant des commandes génériques d'administration d'un système GNU/Linux). Dans ce billet, je m'attarderai plus sur les commandes liées au réseau que j'utilise.

Ces commandes ont été testée sur Debian dans mon cas, mais devraient marcher sur n'importe quel distribution Linux.

netstat

Outil qui permet de voir les ports et connexions en cours :

$ netstat -puant
$ netstat -lapute

Oui l'ordre des options donne un mot explicite, mais au moins c'est facile à retenir et on a là un bonne combinaison des options de la commande.

Ce type de commande donne un résultat comme

Proto Recv-Q Send-Q Adresse locale Adresse distante Etat PID/Program name
tcp 0 0 0.0.0.0:445 0.0.0.0:* LISTEN -

Cette commande est intéressante car elle permet de très rapidement voir quels sont les ports ouverts et utilisés et d'alors régler / affiner le paramétrage de son pare-feu / firewall.

Nethogs

Nethogs permet de surveiller par processus, l'usage de la bande passante en temps réel. Par processus ce sont tous les logiciels utilisant le réseau : client SSH, navigateur etc.

Si en lançant la commande

sudo nethogs eth0
creating socket failed while establishing local IP - are you root?

vous avez une erreur, c'est liée au fait que la version packagée dans Debian n'est pas la dernière version et pour ne pas avoir cette erreur, il faut compiler la dernière version. C'est très rapide eFt ça se fait depuis les sources en suivant ce tutoriel par exemple.

Une fois que c'est fait, on peut lancer la commande et on a alors le résultat :

netHogs version 0.8.5
PID USER PROGRAM DEV SENT RECEIVED
11145 genma sshd: genma@pts/0 eth0 0.131 0.064 KB/sec
? root unknown TCP 0.000 0.000 KB/sec
(...)
TOTAL 0.131 0.064 KB/sec

iftop

Iftop est une commande qui est au réseau ce que Htop est au processus. Iftop liste toutes les connexion en IPv4 et IPv6 que la machine fait et indique l'adresse IPv4 ou IPv6 cible avec laquelle le serveur (ici une machine Yunohost) communique. On n'a pas le type de connexion, juste Ip source / Ip Cible et les consommations en bande passante / quantité de données échangées en temps réel.

Si vous voulez par exemple voir le trafic sous forme d'adresses IP, il suffit d'ajouter l'option -n. On peut afficher les différents ports impliqués dans le trafic grâce à l'options -P.

Il y a d'autres options mais ceux sont les deux que j'utilise principalement.

Dans la liste des connexions, je vois par exemple
- ma connexion SSH
- une connexion vers freeplayer.freebox.fr, ce qui correspond au fait que je monte le répertoire partagé de la freebox v6 (fonction NAS)
- ...

J'ai par exemple pu voir avec la commande iftop un certain nombre de connexion établie dans le sens locale vers des serveurs de cache DNS, en IPv4 et IPv6. C'est toujours marrant de voir que le résolveur de DNS locale travaille...

Conclusion

Netstat, Nethogs et Iftop, trois commandes que j'utilise régulièrement et de façon complémentaire. Si vous avez d'autres outils du même type, les commentaires du billet sont ouverts pour recevoir vos conseils et suggestions.

Python, W3C et automatisation

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Ce billet est dédié à l'amie Norore.

Dans la série de mes projets me permettant l'apprentissage de Python, il y avait celui de scripter l'appel aux URL du service fournit par le W3C. J'avais évoqué ce projet dans mon billet FreshRSS - Vérifier la validité du flux.

En effet, le W3C fournit un service de validation des pages HTML et des feuilles de style CSS, indiquant les erreurs ou écarts par rapport à la norme du W3C. Il suffit de copier - coller le code source ou de donner le lien vers un page / le fichier pour avoir le résultat afficher.

Une première ébauche de mon script est disponible ici, sur mon compte Framagit

Pour le paramétrage, c'est dans un fichier Config.ini qui contient

[Blog]
filRSS = https://blog.genma.fr/spip.php?page=backend

A adapter à vos besoins, bien évidemment.

Je me suis inspiré d'un code existant trouvé sur Github, que j'ai adapté à mes besoins. En effet, ce que je veux ce n'est pas valider un seul fichier mais une série de fichiers... dont les URL sont dans le fil RSS.

Pour l'instant, le script récupère le fil RSS, prend les URL des billets dedans. Pour chaque URL, il fait appel au validateur du W3C et ça renvoie le résultat de l'analyse, puis passe à l'URL suivante du fil RSS. Tout ça sur la sortie standard de la ligne de commande.

Il me reste à faire :
- Mail : dès que j'aurai un peu de temps (et l'envie), je pense à ajouter une fonction d'envoi d'un mail donnant le résultat des différents validators. Comme ça, je pourrais en mettant le script dans une crontab, faire qu'il soit lancé une fois par semaine. Et recevoir le résultat par mail. Un moyen simple d'avoir une validation du code HTML de mes billets publiés dans la semaine, de façon automatisée.
- Validation des CSS : ajouter l'appel à la validation des CSS une fois de temps en temps (même si elle ne change pas souvent, ça peut être utile)
- Validation du RSS : ajouter l'appel à la validation du fil RSS en lui-même (comme il reprend le corps de texte des billets, il peut y avoir des erreurs spécifiques au RSS)
- Cumul des erreurs du même type (pour éviter d'avoir plein de lignes en doublons si une même erreur est récurrente),

A suivre donc :)