PROJET AUTOBLOG


Idleman

source: Idleman

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Fusionnez vos flux simplement avec tightpipe

samedi 2 novembre 2013 à 11:45

 

Salut les gorets !! Rire Alors ce we de 3 jours il dépote ou bien ? Moi j’en profite pour déterrer deux trois scripts archaïques qui prennent la poussière depuis trop longtemps.

Commençons par Tightpipe.

Il peut arriver que vous souhaitiez créer un flux rss unique à partir de plusieurs flux RSS divers, par exemple pour regrouper des blogs par centres d’intérêts et les proposer
de manière simple et efficace.

Bons nombres d’outils existent déjà comme le fameux yahoo pipe ou même leed
(qui permet de le faire via son plugin rss maker), mais il faut admettre que
ce n’est pas l’idéal lorsqu’on cherche un code léger à intégrer à son site web
sans devoir dépendre d’un service ou d’un code qui n’a rien à voir, de plus peu d’alternatives s’offrent en PHP, on trouve en revanche quelques perles du coté de python (mais je digresse).

C’est dans ce but que j’ai grappillé quelques miettes de leed afin de vous proposer
Tightpipe.

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Tightpipe est un script mono-fichier sans base de données qui permet simplement de grouper
plusieurs flux en un seul en quelques clics.

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Tightpipe a l’avantage de contenir la librairie simplePie qui parse de nombreux
formats de flux RSS plus ou moins catholiques, Tightpipe inclut également un double
système de cache de manière à proposer rapidement le flux global et ce sans trop mettre le serveur sur les rotules.

L’installation, l’utilisation et le téléchargement sont dispo sur la page github de Tightpipe.

Bonne fin de week end les glandeurs ! :D

 

Ghost, le blog self hosted du futur?

samedi 19 octobre 2013 à 13:54

Ghost est une plateforme de blog fichtrement prometteuse !

Vous en avez peut-être déjà entendu parler, ça fait un moment que l’équipe communique autour du projet à travers sa page kick starter, jusqu’ici on avait le droit qu’à quelques vidéos, or je me méfie de ces saloperie de présentations cheatées d’ou le fait que je n’en ai encore jamais parlé.

Mais visiblement ils ont sorti une première version alpha pour les plus pressés, et il faut reconnaître que c’est plutôt de la baloche Sourire

Mais Ghost c’est quoi?

Ghost, c’est une plateforme de blog au même titre que WordPress, Drupal, etc… mais qui, contrairement à ces derniers, s’est donné pour but ultime de rester une simple plateforme de blog.

En effet, les concepteurs de Ghost pensent (à juste titre selon moi) que les blogs type WordPress sont devenus de véritables CMS et se sont trop éloignés du but d’origine à savoir : blogger.

Ghost est donc une alternative sous licence MIT qui pousse le bouchon fichtrement loin sur la facilité d’édition : markdown syntax, upload en drag and drop directement sur l’article, prévisualisation en temps réel, full ajax, responsive et sexy avec tout ça ^^.

Bon, ne nous emballons pas non plus, ça reste un blog…

Capture4

Mais un blog remis au gout du jour, utilisant des technos connues pour leurs légèretés et leurs rapidités (nodejs + sqlite), ce qui me frappe c’est surtout que chaque écran est fichtrement chiadé tout en restant relativement simple à comprendre, l’écran le plus chargé est encore la dashboard.

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Un gros points positif : l’édition est super agréable, tout est fait pour donner envie de blogguer : pas de boutons et de chichi partout, une syntaxe en markdown super simple avec aide intégrée et raccourcis touches, le rendu final en temps réel…

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La gestion des images est vraiment mieux foutue que sur les autres blogs : tapez ![] et vous aurez un bloc image “vide” comme ci dessous.

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Vous pourrez alors faire glisser une image de votre bureau direct dessus (et hop, image uploadée et intégrée sans popup dans tous les sens ou ralentissements à la WordPress), vous pouvez également aller chercher une url d’image en cliquant sur le ptit 8 en bas à droite du bloc image.

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Perso je suis plus fan du drag & drop, ça fait un moment que je cherche un truc dans cette veine, WordPress intègre cette techno mais nous fait passer par une horrible popup ultra lente, on perd tout l’intérêt du d&d.

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Également la possibilité de faire quelques ptits trucs avancés genre intégrer du html, je trouve ça un peu risqué et sacrément inutile pour le coup.

 

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La gestion des tags également est super agréable : un clic dans la barre inférieure, et vous pouvez ajouter ce que vous souhaitez, avec auto complétion, une virgule créant un nouveau tag.

 

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Egalement tout un tas d’options proposées par les boutons situés sur les bords de l’écran

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Pas à l’aise avec le markdown syntax ? Un clic sur “?” vous propose une aide relativement claire Sourire

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Même la page de profil utilisateur est chiadée, j’ai l’impression d’être sur Facebook ( ok ça c’est pas forcement un point positif ^^) on peut même faire des trucs totalement inutiles comme mettre sa chéwie en fond (toujours en drag and drop) ou circulariser sa trombine (encore et toujours en dra….)

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Ok c’est kitsh et inutile mais tout reste fluide et simple donc si les auteurs veulent se faire plaisir sur certains trucs on les pardonne Sourire

Evidemment, le tout est responsive, sur smartphone comme sur tablette c’est plutôt bien pensé

mais je vous laisse tester Sourire

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Pour résumer

Le projet est encore un peu jeune pour remplacer tout de suite mon bon vieux WordPress, certaines fonctionnalités manquent à l’appel comme la possibilité de planifier un article ou encore les commentaires (mais qu’ont donc les nouveaux bloggeurs à bouder les commentaires ? De mon coté, les articles sont souvent moins intéressants que les commentaires qui les accompagnent).

De plus, les forces du blog sont aussi ses faiblesses : si sqlite et nodejs permettent de gagner en rapidité/perf, il sont moins simples à intégrer à nos ptits abonnements OVH persos bref on ne peut pas vraiment y couper : pour utiliser Ghost en production, il nous faut un serveur dédié.

Enfin encore quelques petits bugs sur cette alpha (mais bon on pardonne) notamment ce put##$$ de raccourcis touche qui empêche de faire le “[“ pourtant nécessaire à l’intégration d’images.

Bon cela dit, ça reste hyper prometteur, encore quelques efforts de la part des développeurs et je migre tout la dessus (mais d’abord va me falloir un dédié plus fiable que mon vieux serveur maison).

Comment tester ça ?

Bon après vous avoir fait un peu baver (du moins je l’espère), je vais pas vous quitter comme ça Tire la langue, voyons un peu comment tester le bouzin !!

Je pars du principe que vous n’avez pas installé nodejs sur votre pc, histoire de ne pas larguer tout le monde dès le départ.

Désolé je reste un grand utilisateur de Windows au quotidien, pour les linuxiens c’est la même manip mais en chopant le binaire pour Linux.

Premièrement, installer nodejs : go sur le site de nodejs > cliquez sur install et installez le .msi téléchargé.

Une fois nodejs installé, ouvrez une ligne de commande Windows  et tapez “node”, si vous n’avez pas d’erreur, c’est que nodejs est bien installé.

Téléchargez ensuite Ghost sur la page http://ghost.org/download et décompressez l’archive quelque part sur votre pc, je considère que vous l’avez décompressé dans C:\ghost,  ouvrez alors la fenêtre de commande Windows puis placez-vous dans le répertoire de Ghost à l’aide de la commande “cd” :

cd c:\ghost

Puis tapez la commande suivante :

npm install –production

Cette commande va installer tous les prérequis pour Ghost (notamment sqlite)

Capture1

Une fois que la console arrête de s’affoler, tapez

npm start

Pour lancer Ghost (nb: laissez la fenêtre Windows ouverte, il faudra taper ctrl+c pour l’arrêter).  L’installation est terminée, vous pouvez maintenant naviguer sur votre Ghost en ouvrant un navigateur et en tapant l’adresse :

http://127.0.0.1:2368

Capture3

Pour accéder à la partie admin (la plus intéressante), tapez

http://127.0.0.1:2368/ghost/signup/

Une fois la première inscription faite, vous pourrez accéder à toutes les fonctionnalités du bouzin.

Capture2

 

Bon week end mes poulets !

 

RainLoop, messagerie web open source et stylée

lundi 14 octobre 2013 à 09:00

J’avais déjà bafouillé récemment sur le projet roundcube: une messagerie accessible depuis le web et installable sur votre propre serveur/hébergement.

Dans la même veine je suis tombé récemment sur RainLoop qui se défend également sacrément bien malgré quelques inconvénients dont nous reparlerons.

Présentation

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Je ne vais pas vous refaire le laïus sur l’utilité d’une interface mail unique, gratuite, indépendant de tout service, accessible de partout et capable de grouper plusieurs comptes mails, c’est exactement la même chose que rouncube, l’outil regroupe les fonctionnalités “de base” et il est possible d’y intégrer quelques plugins et de configurer deux trois trucs genre le thème, la langue, les comptes etc.

Une gestion des contacts relativement “KISS

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Le gros point fort, c’est certainement la box d’envois de message qui est bourré de ptits gadgets d’auto complétion, d’envois en drag & drop de fichiers et autres.

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Evidemment des possibilités de personnaliser ses préférences avec quelques options sympa notamment une kyrielle de thèmes (bon..ok.. c’est juste le background qui change mais ça reste sympa ^^)

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Un panel admin permettant l’ajout de plugins mais aussi un ptit coté “social” permettant d’ajouter des comptes google, facebook, twitter et dropbox (pas testé de mon côté je suppose que c’est intégré en tant que mails…).

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Bref pleins de trucs rigolos que je vous invite à tester, moi je viens de découvrir ça et j’aime assez l’aspect léché et je “juste ce qu’il faut” d’ajax donnant une impression de rapidité et de modernisme.

Petit point pas tip top : la langue par défaut est le russe ^^, c’est un peu déstabilisant à la première connexion, heureusement il est possible de changer la langue dans le panel Admin.

Installation

La page d’installation officielle est, pour une fois, relativement claire, je vous invite donc à la suivre : http://rainloop.net/docs/installation/

Pensez bien, cependant, à placer les permissions une fois le script téléchargé et dé-zippé dans votre dossier http (ici on prend par défaut /var/www)

cd /var/www/rainloop/
find . -type d -exec chmod 777 {} \;
find . -type f -exec chmod 666 {} \;
chown -R www-data:www-data .

La première chose a faire une fois l’installation terminée est d’attaquer l’adresse du script+ “?admin” ex : http://mon.server.fr/rainloop/?admin

Les identifiants par défaut sont :

login : admin

password: 12345

Dans l’onglet général, vous pouvez changer le russe en anglais (ouf), puis précipitez vous sur l’onglet “Domains” afin d’ajouter d’autre domaines que les deux par défaut (google et yahoo) si comme moi vous avez d’autres boites.

L’ajout de domaine se fait de manière classique, les habitués de la configuration smtp/imap s’y retrouverons Sourire, par exemple pour ajouter ma boite ovh en @idleman.fr :

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C’est tout pour la parti admin, vous pouvez maintenant retourner à la racine du script histoire de vous identifier et de profiter de votre boite Rire.

Les ondes radio en métaphore filée

samedi 12 octobre 2013 à 18:41

Mes derniers posts parlent beaucoup de domotique, notamment à l’aide du Raspberry PI, le tout relié par des signaux radios.

Au cours des questions qui m’ont été posées ces derniers mois sur le tuto, je me suis rendu compte que le concept de la radio semblait encore un peu flou pour certains.

Notamment j’ai vu beaucoup de confusions entre les termes de fréquence, de protocole, de canal, etc.

Aussi ai-je pensé à appuyer un peu plus sur ce sujet de manière profane voir purement métaphorique et tout ceci à l’aide de moindres connaissances afin de vous proposer ce billet de qualité médiocre (ça c’est de l’intro qui tue ! :D)

Si vous êtes versés sur ce sujet et que vous avez des antécédents cardiaques, je vous conseille de ne pas trop vous attarder sur les prochaines lignes, cependant vous êtes toujours libre de m’insulter dans les commentaires si je dis trop d’énormités :p

Commençons…

   
Deux types papotent dans un appart de deux pièces, l’un s’appelle Raspbery PI, l’autre Arduino (Oui ya des parents qui n’aiment pas leurs enfants…, cela dit on trouvera toujours plus con que soit, mais je digresse)…
   

    
Notez bien qu’il s’agit d’une métaphore, surtout en ce qui concerne la fréquence qui n’a en réalité rien à voir avec l’aspect géographique, mais c’est plus simple à comprendre comme ça je pense.
    

Revenons maintenant à notre bricolage :
    
Pour tous mes tutos, il faut se trouver dans la chambre n°433 : sur la fréquence 433mHz, un type ne peut pas changer de pièce, une fois achetée avec une pièce définie il y reste, sauf si vous dépensez suffisamment pour acheter des émetteurs/récepteurs capables de changer de fréquences (mais c’est généralement plus cher).
Si je vous dis ça c’est pour vous faire comprendre que c’est la fréquence qui est la plus compliquée à adapter car c’est purement matériel, alors que le protocole peut toujours être adapté grâce à un peu de code.
    
Tous mes périphériques de tutos parlent la même langue (protocole) : le home easy, aussi utilisé par la marque Chacon. Lorsque vous achetez un émetteur, il ne suffit donc pas qu’il soit dans la chambre n°433, il faut aussi qu’il comprenne le home easy.
   
Dans certains de mes tutos (notamment celui de la sonde de température), le protocole est plutôt une sorte d’argo dérivé du home easy.
    
Enfin si vous avez bien deux périphériques qui fonctionnent sur la même fréquence (chambre 433) et qui parlent le même langage (home easy) mais qui se comprennent mal, vous avez certainement un problème de portée, à partir de là, deux solutions pour améliorer la portée :

l’antenne (qui agit comme un mégaphone sur nos deux types) et une bonne alimentation (nos types seront plus en forme et donc gueuleront plus fort et par conséquent s’entendront mieux :p).
    
Vous pouvez également avoir un problème dit de parasites : si nos deux types sont dans la même pièce, parlent la même langue et sont à portée l’un de l’autre mais que la pièce en question est un bar bondé de supporters de foot enragés après un match victorieux, les parasites (supporters) vont empêcher nos deux types de se comprendre (et les parasites radio, au même titre que les supporters, sont très difficiles à éliminer).
    
Que faire alors pour se comprendre tout de même dans cette cacophonie ? Se répéter bien sûr ! :D

Mais pas n’importe comment ! C’est la qu’intervient l’encodage de Manchester utilisé dans plusieurs protocoles radio : 

si tout le monde parlait en binaire (donc, en gros, un choix de mot limité à 0 ou 1 ^^) l’ambiance du bar donnerait un truc du genre 0111011010111011111111100000000… une belle suite chaotique de 0 et de 1, pour se comprendre, nos deux types vont répéter certaines suites de 0 et de 1 afin de placer une phrase “ordonnée” dans ce bordel ce qui va leur permettre de n’écouter que les phrases ordonnées du bar, faisant fi des supporters.

Pour plus d’infos sur l’encodage de Manchester, n’hésitez pas à re-parcourir mes tutos sur la radio il y en a un (je ne me souviens plus lequel) qui rentre un peu plus dans les détails là-dessus.
   
Enfin dernier problème (et pas des moindres) : si la radio permet de franchir certains obstacles, un mur trop épais ou une surface métallique peuvent sacrément atténuer, voire annihiler le signal d’un point A à un point B, aussi pour votre santé pensez à enrouler votre tête dans du papier alu :D

Notez que peu de pièces (fréquences) sont accessible aux amateurs : en effet la fréquence de 433 mHz est l’une des trois fréquences autorisées sans licence en France, c’est l’une des raisons pour lesquelles on la retrouve dans beaucoup de matériels domotiques vendus dans le commerce (portails, stores, prises, etc…)

Un rapport de portée et de pièce : La pièce (fréquence) peut influer sur la portée de la communication, prenez la chambre 433, elle résonne beaucoup, du coup nos deux types peuvent se mettre assez loin l’un de l’autre dans cette pièce pour communiquer. D’une manière générale
on peut affirmer que plus la fréquence est basse (plus le numéro de la chambre est petit :p) plus ça résonne et donc plus la portée peut être grande.

Mais ça ne veut pas dire pour autant que les basses fréquences soient toujours avantageuses. En effet les fréquences plus hautes auront moins de portée mais permettront de transmettre plus d’informations sur un même laps de temps, bref tout dépend de votre projet mais choisissez votre fréquence avec soin avant de commencer vos expériences :)


   
Bisous mes poulets et bon vikand ! :D

[Billet invité] Créer une SeedBox sécurisée avec le Raspberry Pi

mardi 17 septembre 2013 à 00:23

Article écrit par le lecteur Geoffrey ENJOLRAS

Salut à tous !

Je me disais bien que vous étiez de braves, fiers et courageux noobs ! Afin d’étancher votre soif d’aventures et de prises de tête, nous allons transformer notre “Naspberry” en Seedbox !
On est obligé d’en passer par là : je vous fais partager mon savoir ancestral… Par contre, nous ne sommes pas responsables de ce que vous ferez avec celui-ci. Je ne vous incite pas, je vous déconseille même d’en faire quelque chose d’illégal !
Ça c’est fait, passons aux choses sérieuses….

Holaaaaa !!! Doucement hein ! Explique-nous d’abord ce que c’est qu’une SeedBox et pourquoi elle a besoin d’être sécurisée ? Allez, magne !

transmissionDemandé si gentiment…

Une SeedBox est une sorte de NAS qui va être capable de télécharger des torrents (automatiquement ou non) mais surtout, de les partager jour et nuit ! Pour cela, nous allons utiliser comme client torrent : Transmission.

Seulement voilà… Vous n’avez peut-être pas envie que vos téléchargements soient visibles et associés à votre IP.

Nous allons passer par un VPN (Virtual Private Network). Ça fait peur, hein ?
Nous utiliserons OpenVPN (je vous expliquerai tout ça plus bas).

Voilà ce qu’il se passe quand vous téléchargez sans VPN :

VPN_yeux_2“Big Brother” voit que vous téléchargez le torrent “Mes vacances”.

Mais avec un VPN :

VPN_yeux_3Big Brother s’alcoolise et voit double…
BB voit que vous vous connectez à un serveur en données cryptées (BB ne sait pas ce que vous y faites).
BB voit que le serveur télécharge “Mes vacances”.

En résumé, le serveur peut télécharger car le téléchargement (P2P) est autorisé dans le pays où il se situe. Chez vous, on ne sait pas ce que vous faites. Vous êtes donc peinard !

Recommence pas à nous tenir la jambe 3h… Pour le NAS, tu nous as fait banquer, faut qu’on débourse combien pour ton truc ? Il nous faut quoi ?

Pas de panique ! Le matériel, vous l’avez déjà !
Ce tuto, ce sera surtout du téléchargement de logiciels, et de la configuration compliquée !

Freedom-IP-150x150A ce sujet, pour ma part, j’utilise les services de Freedom-IP. Déjà, atout non négligeable, ils sont gratuits !
Pourquoi eux ? Ils vous offrent des serveurs localisés aux Pays-Bas (ce que nous voulons pour ce tuto). Pour déposer un candidature d’inscription, c’est “ici“.
Bien sûr, vous pouvez suivre ce tuto avec n’importe quels autres fichiers de configuration venant d’ailleurs. Pour ceux qui aurait du mal à obtenir un compte sur freedom-ip, voici une petite liste des VPN gratuits du net. (rien ne vous empêche d’en prendre un payant aussi ;) )

 Propagande, quand tu nous tiens… Bon alors, comment on installe Transmission ?

Alors déjà, pour pouvoir utiliser Transmission, il faut ??  Je vous le donne Émile : Transmission !

sudo apt-get update && sudo apt-get install transmission-daemon

Nous allons, au passage, créer un dossier pour stocker les torrents en cours de téléchargement :

sudo mkdir /media/USBHDD1/SERVEURIX2000/Torrents
sudo chmod -R 777 /media/USBHDD1/SERVEURIX2000/Torrents

Rentrons dans le vif du sujet !  Nous allons paramétrer Transmission :

sudo service transmission-daemon stop
sudo nano /etc/transmission-daemon/settings.json

Vous devriez avoir un fichier qui ressemble à ça :
Screenshot from 2013-09-16 16:45:35

Voilà ce qu’il faut modifier dedans (la première ligne est l’originale, vous devez la modifier pour obtenir la même que la deuxième):

"download-dir": "/var/lib/transmission-daemon/downloads",
"download-dir": "/media/USBHDD1/SERVEURIX2000/Music",

"incomplete-dir": "/root/Downloads",
"incomplete-dir": "/media/USBHDD1/SERVEURIX2000/Torrents",

"incomplete-dir-enabled": false,
"incomplete-dir-enabled": true,

"rpc-password": "{d6363549906260841491d21e030db8e83e997b7dNb00ZBQE",
"rpc-password": "psswdeJeanLouis",

"rpc-username": "transmission",
"rpc-username": "JeanLouis",

"rpc-whitelist-enabled": true,
"rpc-whitelist-enabled": false,

Qu’est-ce qu’on vient de faire ?

On relance Transmission:

sudo service transmission-daemon start

Maintenant, ouvrez votre navigateur web préféré et tapez:

addresse.ip.locale.de.votre.nas:9091

Une fenêtre va poper, vous demandant votre login et votre mdp que vous venez de rentrer plus haut. J’entre “JeanLouis”, mdp “psswdeJeanLouis” et tadaaaaaa !! L’interface web de Transmission apparaît comme par magie devant vos yeux !
Screenshot from 2013-09-14 19:43:26
C’est beau hein ! Mais questions sécurité et vie privée (Big Brother), on est moyen. Ce serait utilisable en l’état, mais je préfère vous faire sécuriser cette seedbox :)

Oui oui, on a compris pour la sécurité. Explique-nous comment faire fonctionner tout ça avec OpenVPN.

Pour installer et configurer OpenVPN, rien de plus simple :

sudo apt-get install openvpn

Avec un autre PC,  téléchargez vos fichiers de configuration Freedom-IP et placez-les dans le dossier “Public” du NAS (autant s’en servir :D ). Normalement, c’est un fichier zip au nom explicite de “freedomip_full.zip”. On va le dézipper :

sudo unzip /media/USBHDD1/SERVEURIX2000/Public/freedomip_full.zip -d /etc/openvpn/freedomip

Et virer tous les fichiers qui ne nous serviront pas :

cd /etc/openvpn/freedomip/
sudo rm FR* openvpn-2.3.2-install-freedom-ip.exe UK* DE* ES* README

Screenshot from 2013-09-14 20:16:13

On va maintenant en choisir un des trois pour OpenVPN (prenons le 3). Comme le soft n’aime pas trop les parenthèses, on va en profiter pour renommer le fichier :

sudo mv NL3-\(Pays-Bas\).ovpn NL3.ovpn

On va le modifier un poil :

sudo nano /etc/openvpn/freedomip/NL3.ovpn

On vire ces deux lignes :

route-method exe
route-delay 2

Et on ajoute pass.txt à celle “auth-user-pass” :

auth-user-pass pass.txt

On sauvegarde et crée un fichier pass.txt. Sur la première ligne, on met le login que l’on a sur Freedom-IP, et sur la deuxième, le mot de passe :

sudo nano /etc/openvpn/freedomip/pass.txt

Et dans le fichier :

fip_06v7H***********
*********mdp*********

Cette petite manip permet de garder les identifiants en mémoire. Pas besoin de les entrer à chaque fois !

Maintenant, nous allons mettre en place le lancement d’OpenVPN dès la mise sous tension :

On va créer un script qui lance OpenVPN dès le démarrage de Wheezy :

sudo touch /etc/init.d/startSB.sh
sudo chmod +x /etc/init.d/startSB.sh
sudo nano /etc/init.d/startSB.sh

Copiez le script suivant à l’intérieur du fichier :

#!/bin/sh

cd /etc/openvpn/freedomip/
sudo openvpn --config NL3.ovpn --script-security 2

On sauvegarde, et on rend tout ça amorçable au reboot :

sudo update-rc.d startSB.sh defaults

Petit test !

A ce moment-là, si vous faites un :

curl ifconfig.me/ip

Vous allez voir apparaitre votre IP :Screenshot from 2013-09-16 17:19:06

Maintenant, redémarrez votre Pi :

sudo reboot -f

Et refaites-le, vous allez voir sans grande surprise que vous possédez une adresse IP des Pays-Bas :Screenshot from 2013-09-14 21:07:28

Merci pour la complexité du truc ! Mais comment être sûr que Transmission s’arrête si le VPN se déconnecte ?

Vous êtes devenus de vrais PGM !!!!

pgm

Effectivement ! Si le VPN se déconnecte, Transmission va utiliser votre IP pour les torrents…
Tout d’abord, contrairement à OpenVPN, on va empêcher Transmission de démarrer tout seul :

sudo update-rc.d -f transmission-daemon remove

Maintenant, nous allons créer un template du fichier de configuration de Transmission. Il nous servira à mettre à jour l’adresse IPV4 du VPN (la seule adresse à travers laquelle Transmission peut et doit passer) :

sudo cp /etc/transmission-daemon/settings.json /etc/transmission-daemon/settings_template.json
sudo nano /etc/transmission-daemon/settings_template.json

Et changez cette ligne :

"bind-address-ipv4": "0.0.0.0",
"bind-address-ipv4": "IP_ADDRESS",

Screenshot from 2013-09-15 21:36:32

Maintenant, nous allons créer un petit script, qui va nous permettre de remplacer la variable IP_ADDRESS, par l’adresse IP du VPN. Comme ça, on sera sûr que Transmission n’utilise que cette IP :

sudo touch /etc/openvpn/up.sh
sudo chmod +x /etc/openvpn/up.sh
sudo nano /etc/openvpn/up.sh

Faites un copier/coller de ce script dans le fichier :

#!/bin/sh

/etc/init.d/transmission-daemon stop
sed s/IP_ADDRESS/$4/ /etc/transmission-daemon/settings_template.json > /etc/transmission-daemon/settings.json
/etc/init.d/transmission-daemon start

Et maintenant, il ne nous reste plus qu’à lancer ce script une fois qu’OpenVPN a démarré.
Il suffit de rajouter “–up /etc/openvpn/up.sh” à notre script “startSB.sh” :

sudo nano /etc/init.d/startSB.sh

Et on complète le script :

#!/bin/sh

cd /etc/openvpn/freedomip/
sudo openvpn --config NL3.ovpn --script-security 2 --up /etc/openvpn/up.sh

Et voilà, vous pouvez utiliser sereinement Transmission !

Essaye pas de nous enfler ! C’est bien beau tout ça, mais comment vérifier que ta protection fonctionne bien ?

Vous ne me faites même pas confiance ? Ralala, les tartes qui se perdent !

tarte

Bon allez, comme ce tuto est long et un peu compliqué à suivre, je vais vous montrer comment utiliser Check my Torrent IP (petit utilitaire en ligne qui permet de vérifier avec quelle IP on partage ou télécharge un torrent). Mais après, je me casse parce que je commence à en avoir marre d’écrire !

Allez sur Check my Torrent IP et cliquez sur “Generate Tracking Torrent”. Sauvegardez le fichier.

Screenshot from 2013-09-16 17:39:40

Allez ensuite sur l’interface de transmission. Faites “Ouvrir”, sélectionnez le fichier de Check my Torrent IP, uploadez-le. Il devrait apparaître dans vos téléchargements en cours
(au passage, c’est comme cela que l’on fait pour télécharger n’importe quel torrent).

Screenshot from 2013-09-16 18:10:34

Revenez sur Check my Torrent IP et cliquez sur “Refresh”. On peut voir que vous téléchargez avec une adresse IP des Pays-Bas (même si leur base de données foire et la trouve au UK…). Vous pouvez constater qu’elle est bien différente de la vôtre (celle du navigateur).

Screenshot from 2013-09-16 17:51:22
Voilà, rassuré ?!

Je suis conscient que ce tuto est casse coui… pieds !
Mais il faut en passer par là pour avoir un truc qui tient à peu près la route. Puis comme dit l’un de mes profs d’électronique : “Bon allez, si on veut que ça fonctionne, va falloir se sortir le bras du fondement rapidement !”
Le prochain tuto sera certainement plus simple et plus court ! (améliorer l’interface de Transmission à la µTorrent, téléchargement automatique via RSS, script de reconnexion automatique au VPN etc… Je suis pas encore très sûr de ce que je mettrai dedans ;))
Sur ce, je vous laisse, j’ai aquaponey !

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