Laïcité: bien commun indispensable à l'égalité, l'émancipation et l'universalisme
jeudi 17 octobre 2013 à 15:35LAICITE, mais ont-ils bien lus ce mot ? connaissent-ils le terme au moins avant de se lancer dans un tel débat ???
Certains déclarent que l'affaire Baby Loup porte sur les symboles culturels et non les symboles cultuels. Dans ce cas, les exemples de contradictions ne manquent pas. Personne n'a accusé les prud'hommes de "bermuda phobie" lorsqu'ils affirmaient l'impossibilité pour un salarié d'une entreprise privée sans contact avec le public, de choisir sa tenue vestimentaire.
Nous n'avons pas davantage constaté de levées de boucliers pour "tresso-phobie" lorsque SOS Racisme soutenait quasiment seul Monsieur Abou Traore contre son employeur, Air France, qui lui refuse depuis deux ans d'embarquer à bord en tant que steward en raison de ses tresses collées, ni aucun cri d'indignité lorsque son seul recours pour travailler a été de s'affubler d'une perruque.
L'enjeu n'est pas ici le rapport au foulard, mais la définition des espaces dans lesquels l'influence des normes religieuses et sociales est tenue à distance. C'est d'autant plus nécessaire qu'elles restent libres de se déployer dans le reste de la société. L'équilibre ne peut exister si la laïcité est fragilisée, car elle est la condition qui permet la vie commune de ceux que les affiliations religieuses tendent à séparer par ailleurs.....
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Certains déclarent que l'affaire Baby Loup porte sur les symboles culturels et non les symboles cultuels. Dans ce cas, les exemples de contradictions ne manquent pas. Personne n'a accusé les prud'hommes de "bermuda phobie" lorsqu'ils affirmaient l'impossibilité pour un salarié d'une entreprise privée sans contact avec le public, de choisir sa tenue vestimentaire.
Nous n'avons pas davantage constaté de levées de boucliers pour "tresso-phobie" lorsque SOS Racisme soutenait quasiment seul Monsieur Abou Traore contre son employeur, Air France, qui lui refuse depuis deux ans d'embarquer à bord en tant que steward en raison de ses tresses collées, ni aucun cri d'indignité lorsque son seul recours pour travailler a été de s'affubler d'une perruque.
L'enjeu n'est pas ici le rapport au foulard, mais la définition des espaces dans lesquels l'influence des normes religieuses et sociales est tenue à distance. C'est d'autant plus nécessaire qu'elles restent libres de se déployer dans le reste de la société. L'équilibre ne peut exister si la laïcité est fragilisée, car elle est la condition qui permet la vie commune de ceux que les affiliations religieuses tendent à séparer par ailleurs.....
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