Ce dimanche 05 mai 2021 se déroulait la course cycliste Brussels Cycling Classic, anciennement Paris-Bruxelles. En marge de l'événement professionnel, l'organisateur proposait le Brussels Cycling Challenge, un tour en peloton amateur entre l‘Atomium et le mur de Grammont, sans frais d'inscription, avec ravitaillement et accompagnement.
Cependant, après 10 kilomètres parcourus, les capitaines de route ont demandé au peloton de s'arrêter sur le trottoir et nous avons attendu, sous la pluie qui commençait à tomber, que quelque chose se passe.
All you have to do is pedal and prepare yourself for the Muur, because we provide all the necessary professional accompaniment and provisioning along the way that ensures for a carefree ride. — Source
En effet, on peut saluer l'organisateur pour sa gestion approximative de l'événement, semblant être le seul à avoir eu le luxe d'être insouciant. En atteste une poignée de choses qui ont mal tourné :
Il n'y a pas eu d'avertissement ou d'annulation en raison des prévisions météorologiques (pluie voire tempête annoncées, même la course professionnelle a failli être annulée).
Il n'y a pas eu de rappel de sécurité au début de l'événement comme je l'ai toujours entendu dans les sorties en peloton. L'organisateur ne peut pas partir du principe que tout le monde est également familier avec le fait de rouler en grand groupe.
Une expérience des pelotons n’est pas nécessaire, mais il est conseillé d’avoir l’habitude de rouler à vélo. — Source
Rien n'a été dit sur la façon dont le groupe devait gérer les problèmes mécaniques, les crevaisons ou les chutes, ni sur ce qu'il fallait faire ou à qui s'adresser en cas de problème.
Il n'y avait pas d'officiel identifié sur le parcours communiquant avec les capitaines de route ou le peloton sur les problèmes rencontrés.
Il n'y avait pas de trace GPX publiée à l'avance pour que nous puissions obtenir des indications d'itinéraire par nos ordinateurs GPS.
Le parcours était très mal dessiné, le peloton a dû passer par des segments pavés et des routes en chantier, ce qui a finalement conduit à la chute d'un participant après 10 kilomètres.
Il est finalement étonnant qu'on se soit simplement mis en route en dépit des manquements criants qui précédaient le départ-même. Pour passer devant l'objectif de l'équipe de com', qui a fait une story sur notre départ ?
En dernier lieu, s'il était mal organisé, l'événement était aussi soutenu publiquement par la région bruxelloise, un pouvoir public (« mes impôts ! »). Et c'est en prenant cet investissement public en compte qu'il est inacceptable de voir qu'il y avait tout au plus deux femmes dans le peloton : une capitaine de route et ma compagne.
Je n'accepte pas les excuses qui tenteraient de justifier pourquoi il y avait si peu de femmes présentes, pourquoi si peu d'incitation a été faite en amont pour ouvrir l'événement à un public plus large. La recherche d'une meilleure représentation dans le cyclisme est un processus actif et pas une posture d'événements qui prétendent être ouverts à tou·te·s et qui, finalement, ne sont que de gigantesques boys clubs subsidiés par les pouvoirs publics. Sans action directe pour augmenter la participation féminine, l'événement apparaît comme exclusivement masculin, soutenu et financé par les pouvoirs publics.
Je suis donc assez déçu de ne pas avoir pu profiter de ma première sortie en peloton massif comme je l'anticipais. Mais un grand merci aux quelques têtes mouillées qui ont suivi le mouvement pour un spin-off dans le Pajottenland et ont pris soin des autres. Elles ont rendu la journée plus douce.
Nous avons fait un voyage à dos de vélo, en deux nuits. En train d’abord, de Bruxelles à Blankenberge afin de débuter notre périple depuis la côte belge. Ensuite, entre Blankenberge et Duinbergen, on s’est arrêtés dans le port de plaisance de Zeebrugge pour manger croquettes de crevette et kibbeling dans une friterie qu’on adore. Petite balade sur la digue, manger une glace, la vie de vacances.
Le lendemain, on entame le premier gros morceau : remonter la côte de la Mer du Nord vers La Haye en suivant du moins en partie la LF1 Noordzeeroute. On roule sur du plat, le vent vient du large, on profite des prolongateurs pour maintenir une allure constante. Deux changements de moyen de transport au menu : la traversée de l’Escaut occidental en ferry entre Breskens et Vlissingen puis, bien plus tard un bac entre Maassluis et l'île de Rozenburg pour traverser la Scheur.
Premier arrêt ravito à Middleburg pour s’enfiler de gigantesques croquemonsieurs et boire du café. Les infrastructures cyclables néerlandaises sont magnifiques, on le sait déjà mais elle sont au-delà de tout espoir. Elles sont bien pensées et ne nécessitent jamais de se téléporter d’un côté à l’autre de la route, permettant à notre escapade de s’écouler de façon fluide et continue. Même en agglomération, on n’a à souffrir d’aucun conflit avec des automobilistes. Il est peut-être possible de cohabiter, voir un début d’explication avec les vidéos de Not Just Bikes. Dernier ravito de la journée, on manger quelques bitterballen à côté de la plage de Hoek van Holland, avant d’obliquer vers La Haye.
On a choisi notre hôtel à La Haye parce qu’il accepte qu’on mette les vélos dans la chambre. Après une bonne nuit de sommeil, on va prendre notre petit déjeuner à Delft, ville juste à côté. Le temps est plus couvert que la veille mais on croise les doigts pour arriver à passer à travers les gouttes. Deux heures plus tard, on dîne sur la terrasse d'un parc d'acrobranche à Poortugaal. La qualité des infrastructures cyclable ne finit pas de m’ébahir, notablement la traversée de la Nouvelle Meuse par le Beneluxtunnel entre Schiedam et Rotterdam, où l’un des tubes sert exclusivement à la traversée en vélo sur plus d’un kilomètre et demi.
Initialement nous avions prévu un retour jusqu'à Bruxelles en passant par Anvers, mais les cieux en ont (évidemment) décidé autrement. Passée la frontière, on se retrouve rincés par une pluie battante, d’abord un crachin rafraîchissant qui ne nous handicape pas dans notre progression, mais finalement on abandonne à Kapellen sous une drache intense. On se changera dans les toilettes du train pour une tenue sèche (tshirt en laine mérinos, short, chaussettes sèches, petite doudoune compressible).
Si passé.e.s en Belgique on a eu la drache de l'enfer, on a aussi été accueillis par une voirie défaillante dès qu'on sort des zones « de promenade » et les traversées des champs. L’aventure commence avec une piste cyclable à gauche de la chaussée qui disparaît entre Heide et Kapellen, on doit s'arrêter, on souffle un coup à l’abri d’un arbre : on fait demi-tour ou on continue ? On décide de continuer, nos lampes clignotantes nous rendent assez visibles à travers l’averse, on va s’arrêter dans le prochain village et y prendre le train. Plus loin sur cette route, un énergumène local au volant d’une BMW nous frôle, on crie notre mécontentement. Il ralentit à notre hauteur et nous lance par la fenêtre « qu'on doit aller sur la piste cyclable » qui est de l'autre côté de la route. Manifestement, c’était une excuse suffisante pour nous mettre en danger plutôt que faire un mètre et demi d’écart avec ses deux tonnes (s’il a peur de se prendre une autre voiture de face, le problème ce n’est pas mon vélo mais la dangerosité mortelle de son moyen de transport). Après deux jours de périple néerlandais, ce manque de prévision et de signalisation des aménagements est sidérante. Les gestionnaires des voiries doivent signaler les aménagements cyclables dès le début de l'agglomération et prévoir un itinéraire protégé pour se retrouver dessus sans commence à faire des cascades. Il n’est pas suffisant de construire des pistes cyclables sans voie d’accès.
On terminera la journée par un face-à-face tendu avec un chauffeur Uber dans notre rue (zone de rencontre, la voiture n'y est pas prioritaire et doit au besoin s'arrêter). Finalement ce serait peut-être plus simple d'interdire la bagnole le temps de faire les aménagements nécessaires.
Qui aime les surprises ? 17 élèves
Qui n’aime pas les surprises ? 2 élèves
Pourquoi aimes-tu les surprises ?
Si c’est ton anniversaire, tu reçois beaucoup de cadeaux.
Si on ne sait pas où on va en vacances c’est aussi une surprise.
Pourquoi aimes-tu ne pas savoir où tu vas ?
J’aime bien savoir où je ne vais pas.
J’aime bien ne pas savoir où je vais, ça permet de découvrir un nouvel endroit.
Les surprises sont souvent des jouets, et j’adore les jouets.
Quand on est un enfant, est-ce que les adultes nous disent toujours où on va ?
pas toujours : 14
souvent : 3
toujours : 2
C’est embêtant de ne pas savoir où on va parce que :
si c’est quelque chose de chouette on est content
mais si c’est un truc pas chouette, c’est un piège
Ou parce que mon adulte n’a pas envie de m’expliquer où on va.
Ou parce que mon adulte est trop fatigué.
Ou parce que mon adulte est en retard.
Ou parce que mon adulte n’a pas envie qu’on se cache pour ne pas partir. Ça veut dire que je n’ai pas le choix : je dois partir.
Ou pour que l’enfant ne crie pas parce qu’il est content, quand les parents sont fatigués.
Ils sont souvent fatigués vos adultes ?
— Ouiiii !
Parfois mon adulte ne me dit où on va parce que c’est trop dur d’expliquer où on va.
Pour les 16 ans de ma sœur, notre mère m’avait demandé de monter un ordinateur de bureau pour elle. Pas un foudre de guerre, mais quelque chose qui lui permettrait de faire du travail bureautique auquel l’exposeraient ses études supérieures. C’était une machine à bas coût construite avec un kit d’évolution PC de materiel.net, début 2012 (déjà, purée), et on peut dire qu’elle a bien servi. Ce qui suit est l’extension de la diatribe initié sur GNU social.
Pièce
Modèle
CPU
Intel Core i3-2100 (3 Mo de cache, 3,1 GHz)
RAM
Kingston ValueRAM DDR3 2 x 2 Go PC10600
MB
MSI H61MA-E35 (B3)
HDD
Seagate Barracuda 500 Go 7200.14 series
PSU
Cooler Master Elite Power 400W
Boîtier
Cooler Master Elite 342
Après avoir un peu chipoté à la machine lors d’un souper familial, j’ai repris le PC de ma sœur chez moi histoire d’être au calme pour passer son système d’exploitation de Debian Stretch à Buster, lui installer quelques jeux, et surtout lui installer du matériel que j’avais récupéré de ci de là :
Pièce
Modèle
GPU
MSI GeForce GTX 660 Twin Frozr 3 OC, à la place du circuit graphique intégré au processeur Intel
SSD
Corsair Force Series LS 60 Go, la machine ne fonctionnant encore qu’avec un disque dur
AP
ASUS PCE-AC51, dôtée de deux antennes pour capter correctement le WiFi familial
SYS_FAN1
Noctua NF-P12 à la place du ventilateur bruyant livré d’origine
Pour subvenir plus facilement aux besoins de la carte graphique de second souffle que je lui ai installée, une nVidia GTX 660, j’avais l’intention de remplacer l’alimentation de 400W par une plus puissante de 550W. Malheureusement, cette dernière faisait un bruit très dérangeant, comme s’il y avait quelque chose dans le chemin de la course du ventilateur. J’ai donc remis en place l’alimentation d’origine.
Parlant de ventilateur, le boîtier comportait un ventilateur de 120mm d’origine en entrée d’air. Cependant, à cause d’un fil trop court pour la connecter à la carte mère, ce dernier était branché directement sur l’alimentation. Il n’était donc pas possible de laisser la carte mère contrôler sa vitesse en fonction de la chaleur ambiante du boîtier. J’ai donc remplacé le ventilateur d’admission d’air par l’un des Noctua NF-P12 laissés de côté suite à un précédent bricolage de récupération, ventilateurs qui ont bien heureusement un très long câble de raccordement que j’ai finalement pu brancher sur la carte mère.
En continuant sur le refroidissement, j’ai aussi profité de l’occasion pour remplacer la pâte thermique sur le processeur, pâte qui était devenue relativement dure et plus vraiment conductive avec le temps. J’ai procédé à la même manipulation sur la carte graphique, vous pouvez voir mon précédent article pour avoir plus de détails quant au remplacement de la pâte thermique sur une (autre) carte graphique.
C’en était presque fini des interventions matérielles, ne me restait plus qu’à installer une carte WiFi ASUS PCE-AC51 que je n’utilisais plus (suite à son remplacement par un assemblage chinois acquis il y a peu, j’en reparlerai peut-être un jour) dans le dernier port PCI de libre et je pouvais enfin refermer le boîtier. L’intervention matérielle terminée, je pouvais me consacrer à l’intervention logicielle, dont passer de Debian Stretch à Debian Buster pour la tâche la plus importante, puis installer les pilotes rtlwifi_new pour que la carte WiFi soit à peu près mieux prise en charge.
Lors de la mise à jour de Debian, j’ai pu remarquer une lenteur à peine soutenable pour moi du système, surtout dans l’application des mises à jour de paquets dans le système de fichiers. Je résolu d’insérer un SSD de 60Go que je n’utilisais pas pour héberger la partition système, laissant le dossier utilisateur sur le disque dur de 500Go. Mais avant cela, je voulais mettre à jour le BIOS de la carte mère vers sa dernière version publiée en 2013 (qui ne risquait donc plus de changer).
Cette carte mère MSI date d’une époque où les mises à jour du BIOS étaient livrées exclusivement au moyen d’un exécutable Windows, alors même qu’elle supporte la mise à jour depuis une clé USB, sans besoin de passer par le système d’exploitation. Plutôt que de chercher à décompresser l’exécutable pour récupérer le fichier de mise à jour, j’ai utilisé un disque dur que j’ai pour faire des maintenances où est installé un Windows 7 sans rien de préinstallé sinon quelques drivers, et lancé de là la mise à jour du BIOS. Quitte à mettre à jour des trucs, j’en ai profité pour télécharger l’utilitaire NVFlash et avec ce dernier flasher le dernier BIOS en date pour mon modèle de GTX 660.
Une fois la manipulation terminée, j’ai débranche le disque contenant Windows 7 et rebranché celui où était installé Debian. C’est alors que j’ai pu constater que la manipulation avait malheureusement effacé l’entrée UEFI idoine. Par conséquent, la machine ne trouvait aucun système d’exploitation installé et ne parvenait pas à démarrer.
Ceci fait, la machine de ma sœur était fin prête. Pour lui faire un petit cadeau, j’ai été puiser dans mes bibliothèques GOG ou Humble Bundle. Pour faciliter l’installation de ces jeux, j’ai redécouvert l’excellent ./play.it qui propose une collection de scripts qui produisent des paquets .deb prêt à être installés sur Debian.
Avis de recherche
Sauf que j’aimerais aussi lui faire un autre cadeau, d’où le titre de cet article : je cherche des pièces de remplacement pour le PC de ma sœur. En premier lieu, je recherche un processeur et des barrettes de RAM, mais fondamentalement je recherche tout ce qui permettrait de pousser au plus loin cette machine qui a 7 ans. Le budget à disposition est très serré, tendance il n’y en a pas, mais on aimerait bien éviter de devoir (r)acheter du matériel sur-emballé alors qu’il y a certainement ce qu’il faut qui traîne dans le fond d’un tiroir.
Pièce
Processeur
Socket Intel LGA1155, plus puissant que son Intel Core i3-2100
Ventirad
Compatible LGA1155 évidemment, celui d’origine ne recouvre même pas totalement le processeur
RAM
max. 16 (2×8) Go DDR3-1600 MHz (DDR3-SDRAM PC12800)
SYS_FAN{2,3}
2 × ventilateurs de 80 ou 90 mm pour accentuer le flux d’air de la machine (un en admission, un en sortie d’air)
Si vous avez quelque chose qui fait l’affaire qui traîne dans le fond d’un tiroir, ça me permettrait de lui faire un chouette cadeau pour son anniversaire qui approche (dans un mois et demi). N’hésitez pas à me contacter pour qu’on en discute.
À l’aube de la majorité de ma sœur, notre mère m’avait demandé de monter un ordinateur de bureau pour elle. Pas un foudre de guerre, mais quelque chose qui lui permettrait de faire du travail bureautique auquel l’exposeraient ses études supérieures. C’était une machine à bas coût construite avec un kit d’évolution PC de materiel.net, début 2012 (déjà, purée), et on peut dire qu’elle a bien servi. Ce qui suit est l’extension de la diatribe initié sur GNU social.
Pièce
Modèle
CPU
Intel Core i3-2100 (3 Mo de cache, 3,1 GHz)
RAM
Kingston ValueRAM DDR3 2 x 2 Go PC10600
MB
MSI H61MA-E35 (B3)
HDD
Seagate Barracuda 500 Go 7200.14 series
PSU
Cooler Master Elite Power 400W
Après avoir un peu chipoté à la machine lors d’un souper familial, j’ai repris le PC de ma sœur chez moi histoire d’être au calme pour passer son système d’exploitation de Debian Stretch à Buster, lui installer quelques jeux, et surtout lui installer du matériel que j’avais récupéré de ci de là :
Pièce
Modèle
GPU
MSI GeForce GTX 660 Twin Frozr 3 OC
SSD
Corsair Force Series LS 60 Go
AP
ASUS PCE-AC51
SYS_FAN
Noctua NF-P12
Pour subvenir plus facilement aux besoins de la carte graphique de second souffle que je lui ai installée, une nVidia GTX 660, j’avais l’intention de remplacer l’alimentation de 400W par une plus puissante de 550W. Malheureusement, cette dernière faisait un bruit très dérangeant, comme s’il y avait quelque chose dans le chemin de la course du ventilateur. J’ai donc remis en place l’alimentation d’origine.
Parlant de ventilateur, le boîtier comportait un ventilateur de 120mm d’origine en entrée d’air. Cependant, à cause d’un fil trop court pour la connecter à la carte mère, ce dernier était branché directement sur l’alimentation. Il n’était donc pas possible de laisser la carte mère contrôler sa vitesse en fonction de la chaleur ambiante du boîtier. J’ai donc remplacé le ventilateur d’admission d’air par l’un des Noctua NF-P12 laissés de côté suite à un précédent bricolage de récupération, ventilateurs qui ont bien heureusement un très long câble de raccordement que j’ai finalement pu brancher sur la carte mère.
En continuant sur le refroidissement, j’ai aussi profité de l’occasion pour remplacer la pâte thermique sur le processeur, pâte qui était devenue relativement dure et plus vraiment conductive avec le temps. J’ai procédé à la même manipulation sur la carte graphique, vous pouvez voir mon précédent article pour avoir plus de détails quant au remplacement de la pâte thermique sur une (autre) carte graphique.
C’en était presque fini des interventions matérielles, ne me restait plus qu’à installer une carte WiFi ASUS PCE-AC51 que je n’utilisais plus (suite à son remplacement par un assemblage chinois acquis il y a peu, j’en reparlerai peut-être un jour) dans le dernier port PCI de libre et je pouvais enfin refermer le boîtier. L’intervention matérielle terminée, je pouvais me consacrer à l’intervention logicielle, dont passer de Debian Stretch à Debian Buster pour la tâche la plus importante, puis installer les pilotes rtlwifi_new pour que la carte WiFi soit à peu près mieux prise en charge.
Lors de la mise à jour de Debian, j’ai pu remarquer une lenteur à peine soutenable pour moi du système, surtout dans l’application des mises à jour de paquets dans le système de fichiers. Je résolu d’insérer un SSD de 60Go que je n’utilisais pas pour héberger la partition système, laissant le dossier utilisateur sur le disque dur de 500Go. Mais avant cela, je voulais mettre à jour le BIOS de la carte mère vers sa dernière version publiée en 2013 (qui ne risquait donc plus de changer).
Cette carte mère MSI date d’une époque où les mises à jour du BIOS étaient livrées exclusivement au moyen d’un exécutable Windows, alors même qu’elle supporte la mise à jour depuis une clé USB, sans besoin de passer par le système d’exploitation. Plutôt que de chercher à décompresser l’exécutable pour récupérer le fichier de mise à jour, j’ai utilisé un disque dur que j’ai pour faire des maintenances où est installé un Windows 7 sans rien de préinstallé sinon quelques drivers, et lancé de là la mise à jour du BIOS. Quitte à mettre à jour des trucs, j’en ai profité pour télécharger l’utilitaire NVFlash et avec ce dernier flasher le dernier BIOS en date pour mon modèle de GTX 660.
Une fois la manipulation terminée, j’ai débranche le disque contenant Windows 7 et rebranché celui où était installé Debian. C’est alors que j’ai pu constater que la manipulation avait malheureusement effacé l’entrée UEFI idoine. Par conséquent, la machine ne trouvait aucun système d’exploitation installé et ne parvenait pas à démarrer.
Ceci fait, la machine de ma sœur était fin prête. Pour lui faire un petit cadeau, j’ai été puiser dans mes bibliothèques GOG ou Humble Bundle. Pour faciliter l’installation de ces jeux, j’ai redécouvert l’excellent ./play.it qui propose une collection de scripts qui produisent des paquets .deb prêt à être installés sur Debian.
Avis de recherche
Sauf que j’aimerais aussi lui faire un autre cadeau, d’où le titre de cet article : je cherche des pièces de remplacement pour le PC de ma sœur. En premier lieu, je recherche un processeur et des barrettes de RAM, mais fondamentalement je recherche tout ce qui permettrait de pousser au plus loin cette machine qui a 7 ans. Le budget à disposition est très serré, tendance il n’y en a pas, mais on aimerait bien éviter de devoir (r)acheter du matériel suremballé alors qu’il y a certainement ce qu’il faut qui traîne dans le fond d’un tiroir.
Pièce
Processeur
Socket Intel LGA1155, plus puissant que son Intel Core i3-2100
Ventirad
Compatible LGA1155 évidemment, celui d’origine ne recouvre même pas totalement le processeur
RAM
max. 16 (2×8) Go DDR3-1600 MHz (DDR3-SDRAM PC12800)
Si vous avez quelque chose qui fait l’affaire qui traîne dans le fond d’un tiroir, ça me permettrait de lui faire un chouette cadeau pour son anniversaire qui approche (dans un mois et demi). N’hésitez pas à me contacter pour qu’on en discute.