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PostBlue

source: PostBlue

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Mac OS X : liste d’applications

jeudi 5 juillet 2012 à 16:15

J’espère que les plus libristes de mes lecteurs me pardonneront l’infamie présumée du présent billet, mais j’estime que nos compagnons qui utilisent une bébête à la pomme (Mac OS X pour les incultes) ne le font pas forcément de leur plein gré. Je crois possible, aussi, que leur choix de système d’exploitation peut ne pas être exclusif : le dualboot est possible, soyons sereins, leur âme n’est pas perdue.

Ce ne doit en aucun cas nous empêcher, libristes, de leur conseiller des solutions libres et efficaces, afin d’au moins les faire connaître et les faire exister dans l’esprit de l’iClient. La vertu du libre passe par l’éducation et la connaissance (ainsi qu’un choix idéologique, mais passons cette incartade Stallmanienne, ce n’est pas le jour), souvenons-nous que beaucoup d’entre nous ont très certainement utilisé Windows avant d’être des barbus intégristes.

Seul l’un des deux a fonctionné de manière autonome et continue pendant plus de 800 ans, et est capable de changer lui-même ses pièces.

Voici donc une liste plus ou moins complète d’applications dédiées au système d’exploitation pommé – sans pour autant assurer leur compatibilité à travers les âges et les versions, c’est tout de même un système d’exploitation qui n’est jamais rentré chez moi.

Tout d’abord, parce que ce programme doit être connu :

Multimédia (vidéo, image, gravure…) :

Discussion :

Veille / Internet :

Pair à pair :

Bureautique :

Jeux :

N’importe quoi :

Maintenance / sécurité :

Le troll de la fin.

Sources :

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VPS : oh oui, tu la sens ma grosse négligence ?

mercredi 4 juillet 2012 à 19:22

Testé et approuvé

Certains de mes lecteurs l’auront peut-être remarqué : l’entièreté de mes sphères ont été injoignables de tout le week-end. La faute au VPS. Et ça va être galère pour ramasser les pots cassés. La faute à bibi.

/dev/sda et /dev/sdb sont sur un bateau, sda tombe à l’eau et sdb est corrompu, qui reste ? N’atermoyons pas : rien. Nichts. Nothing. Nada. Nenio. Niets. Macache. Nibergue. Que pouic. [entrées libres de soumissions, n'hésitez pas à proposer vos trouvailles les plus fleuries].

Tu apprendras aussi que chez nous au Postbluïstan, ont fait les choses bien. Donc quand ça merde, ça merde bien. Allez, vas-y, devine, le joli RAID que tu étais tout content d’avoir, il était fait du… /dev/sda et /dev/sdb, bingo !

Run to the rsync !

Histoire d’avoir un tableau complet, j’avais prévu de configurer un backup récursif, et ce cette semaine, après un week-end doucereux passé dans les bras de ma dulcinée ! Cyniquement, il est configuré maintenant ; disons qu’il n’est jamais trop tard pour configurer un backup, même si c’est pour ne sauvegarder que 2 octets et demi au début.

VPS remis à la tête à Toto

Même si j’en chie de n’avoir pas de sauvegardes récentes de mon instance StatusNet (surtout), que les archives de mon blog datent de mon précédent transfert (mais je n’y perds pas grand chose, les articles étant écrits localement – j’ai même pu faire le ménage), ou que je suis bon pour tout reconfigurer sur mon hébergement, j’estime y gagner un peu, finalement.

J’ai pris le parti de déployer une architecture NGinx, par exemple, ce qui pourra expliquer un redéploiement sensiblement plus lent de mes sphères. J’en ai aussi profité pour changer le domaine de mon fier petit blog, qui passe à la racine de mon nom de domaine !

Morale de l’histoire

Tes sauvegardes tu feras, petit con. Et si la version d’un article te manque : Google Cache est super finalement. Dommage que je n’ai pas fini d’explorer les capacités et les possibilités de blogs statiques, ça aurait fait du très gros changement. Au prochain crash, peut-être ?

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WordPress : liste d’extensions (mise à jour)

mercredi 4 juillet 2012 à 00:10

Après des mois de tâtonnement avec WordPress, j’essaie de maintenir une situation plus ou moins respectueuse de mes lecteurs, qui ne leur impose pas un comportement plutôt intrusif des outils que je déploie sur ce blog, qu’importent les changements d’hébergeur, de thème, …

Premièrement, j’ai désactivé l’intégration des avatars (Gravatar) dans les commentaires, ne désirant pas que n’importe lequel de mes commentateurs soit obligé de valider par défaut la politique plutôt intrusive d’Automattic. Dans ce même ordre d’idée, j’ai enfin supprimé mon abonnement Akismet – à l’instar de Sebsauvage, grâce à qui je me pencherai sur le project HoneyPot (mise à jour, ce que j’ai fait mais au niveau de mon pare-feu) – pour valider les commentaires à la main pour le moment (je suis assez souvent connecté, et la masse actuelle me le permet sans problème).

Dans un souci de transparence, je crois que mon blog vit pour l’instant de façon autonome au sein de mes petits bulles d’internet, sans dépendance directe à tout autre service centralisé qui extrairait mes données. Je me traiterais de blogueur un peu rigide, conspuant les dépendances d’un blog – mais ça n’est finalement que dans le respect du lecteur qui n’est pas obligé d’accepter le chargement d’une flopée d’autres domaines pour n’afficher qu’une page de texte.

Voici donc ce qu’il y a dans l’arrière boutique, dans l’espoir de donner une navigation agréable et respectueuse à mes quelques lecteurs, sans les lier contre leur gré à des prestataires de service à qui ils n’ont donné aucun accord.

Gestion du cache, quelques outils pour alléger la page, configuration simple et efficace pour le contenu statique, … J’ai abandonné W3TC qui m’a donné pendant longtemps entière satisfaction mais qui, hélas, n’est plus mis à jour depuis quelques temps, moyennant quelques bugs irrésolus. Je le garde dans un coin néanmoins, disons par fidélité.

Permet de « scanner » votre configuration (entre autres les droits des fichiers), mais surtout pour moi : notifie par mail la présence de mises à jour et de changements dans la structure du site. Pratique plutôt qu’indispensable une fois les changements effectués la première fois.

Optimise automatiquement vos images afin qu’elles soient plus légères, donc chargent plus rapidement à l’instar de WP Smush.it. Moins limité et ayant moins tendance à se vautrer sur les grosses images, il fait très bien son job quoiqu’il nécessite quelques dépendances pas forcément présentes sur tous les serveurs (jpegtran, optipng et gifsicle).

Intègre mon blog à stats.postblue.info, propulsé par Piwik. N’oubliez pas de vous rendre sur cette page si vous désirez être exclu de ces statistiques.

Boîte à outil gérant le sitemap, les mots clefs, les méta-informations de vos pages et de vos articles, l’indexation si c’est là chose qui vous intéresse (ce qui n’est en l’occurrence pas mon cas), etc…

Corrige de façon rapide quelques bugs reconnus de WordPress sans qu’il faille attendre la sortie d’une nouvelle version du noyau. Pour l’instant un poil inutile ai-je l’impression, je le garde encore un peu en test.

Permet d’afficher une pagination en bas de la liste des articles et permettre une navigation plus précise sur le site.

Dans mon idée du partage automagique sur StatusNet de mes petites conneries bloguesques sur WordPress, c’est la solution la plus simple. Pour une intégration plus complète, j’ai considéré OStatus for WordPress, qui semble plus complet mais nécessite l’installation de plusieurs autres plugins.

Parce que la base de données de WordPress s’engorge pour un rien d’options orphelines, cette extension permet de faire le tri dans le bazar et de faire le ménage par le vide. Évitez néanmoins de supprimer les valeurs inconnues.

Juste histoire de mettre une petite couche supplémentaire sur la partie d’administration avec un couple .htaccess / htpasswd.

Découverte grâce à Garfieldairlines, cette extension d’une simplicité affolante génère un champ caché dans les commentaires afin d’évacuer une partie du spam soumis. On ne peut plus pratique.

Afin d’incorporer le plus simplement l’extension dans mes flux / articles / … même si je me doute bien que je pourrais le faire à la main sans trop de problèmes (merci à mes deux généreux donateurs actuels).

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Opera : liste d’extensions (mise à jour)

jeudi 28 juin 2012 à 01:03

Voici la liste de mes extensions favorites / utiles / complètement useless pour Opera, navigateur que j’affectionne bien qu’il soit propriétaire.

D’abord, les vraiment pratiques :

Simple bloqueur de publicités, NoAds intègre un outil de sélection de listes : j’ai choisi EasyList et EasyPrivacy, EasyList FR, AntiSocial, Malware Domains et MalwarePatrol. À vous de choisir les listes que vous préférez.

Cette extension affiche une bulle de couleur indicative (verte, orange ou rouge) relative à la « sûreté » du site sur lequel vous tombez ou des liens sur lesquels vous viendriez à cliquer. Utile lorsqu’on débarque sur un site inconnu au contenu plus ou moins douteux.

Bloque ceux ayant fait de vos mouvements sur les Internets leur fond de commerce, recoupant vos informations en fonction des sites sur lesquels vous faites face à leur contenu (analyseurs d’audience, campagnes web, …). Qu’importe le navigateur que vous utilisez, je vous la recommande vivement !

Redirige, comme son nom l’indique, les pages vers leur version sécurisée si elle existe.

Ensuite, du pratique (ou moins) et joli, voire complètement inutile :

  • Citation du jour (en anglais et dans votre Speed Dial – traduit par Contact Rapide) ;
  • Soundcloud avec une belle grosse icône ;

Il vaudrait mieux pouvoir s’en passer, mais autant les mentionner :

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BHL 117 : Le Serment de Tobrouk

samedi 23 juin 2012 à 00:30

Je le confesse, je suis masochiste : j’ai vu Le Serment de Tobrouk (âme sensibles au suçage d’ego s’abstenir, la fiche de présentation atteint des sommets de fayotage).

BHL117 par joelocorbeau.com

Pour les incultes que je ne blâmerai pas, il s’agit d’un documentaire par et sur l’ineffable Bernard Henri Levy, philosophe écrivain de son état, grande gueule moraliste pour qui l’intelligence se résume à une chemise blanche entrouverte et les cheveux au vent diront les mauvais s’attaquant directement au physique (ce qui n’est évidemment pas mon cas).

La définition de philosophe écrivain est d’ailleurs un peu chiche, selon moi ; BHL est aussi philosophe que mon genou que les frères Bogdanov sont mathématiciens ou physiciens. Pourrait-on encore le qualifier penseur qu’il serait nécessaire d’envisager la pensée comme une vertu détenue par seulement quelques humains médiatisés, et non pas unanimement partagée par l’humanité – à l’instar de la connerie.

Ceci étant dit quant à mon amour fou du personnage (oh oui, tu la sens mon adoration ?), comment présenter au mieux son documentaire donc, ce Serment de Tobrouk ? Pour faire simple et court, disons qu’il est à la hauteur de l’ignominieux Jour et la Nuit (de BHL lui-même), se posant pour moi comme le dernier épisode illégitime de la saga OSS 117 – une comédie, une vraie, voulant se faire passer pour un documentaire lénifiant : il aurait pu être hilarant, il n’est que sidérant.

Raisonnablement, j’estimais avoir droit à un documentaire concernant le soulèvement de la Lybie face à Mouammar Kadhafi, qu’importent finalement l’origine et les croyances des protestataires.

Que dalle.

Si vous voulez de l’information, un compte-rendu du soulèvement et de ses implications, je vous conseillerais plutôt Traqués, un documentaire sur les marchands d’armes numériques. Vous ne trouverez rien de tout cela ici : c’est un documentaire par BHL, sur BHL, de BHL, avec BHL, selon BHL, … La Lybie n’est que le prétexte à l’assouvissement de ses désirs de reconnaissance messianique : la pellicule suppure la glorification dans la comparaison à ces « grands noms » que sont Malraux, Hemingway, De Gaulle, … Le rapprochement est en deux temps : valoriser à l’excès les figures de ces derniers, puis s’y comparer « en égal » afin de se donner de l’importance.

La Lybie c’est sa guerre, son piédestal.

My Little BHL : War is Magic

L’on m’a objecté au cours d’une discussion cinématographique qu’il m’aurait fallu juger ce documentaire au regard de son aspect historique, et non pas en fonction de la personnalité (?) de BHL, en fonction du supposé bien de son action, l’apport historique de celle-ci auprès des grands de ce monde qui le félicitent.

Je trouve saugrenu de vouloir juger un documentaire à l’utilité et à la bienfaisance de événements qu’il retrace, vision des documentaires historiques aussi touchante et naïve qu’un épisode de My Little Poney : Friendship is Magic. Auquel cas il faudrait juger tout documentaire au sujet « dur » d’être mauvais, liant un peu trop les qualités morales du sujet à l’exercice cinématographique.

Le mode de retranscription des faits, le traitement auxquels ceux-ci sont soumis, l’impression de fidélité, la trame narrative… voilà ce que le spectateur peut juger « objectivement » de ce pseudo-documentaire. Et comme celui-ci tourne presque exclusivement autour des pompes du moraliste Levy, en tant qu’élément (presque exclusif) du traitement du film, il se place de lui-même sous la critique.

Il n’y a plus qu’à tirer sur l’ambulance.

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