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PostBlue

source: PostBlue

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Cassandre du logiciel libre

samedi 26 octobre 2013 à 01:12

Ça commence à me soûler cette nouvelle mode de la blogosphère francophone : le libre va mal, le libre se meurt, au secours, agitez le pavillon, sortez les mouchoirs, levez les bras en pleurant, seuls les plus valeureux s’en sortiront.

J’ai dit blogosphère francophone, je dirais même blogueurs français, en déballant le cliché que l’activité favorite du français consiste à se plaindre. Le niveau supérieur dudit cliché étant que le français le revendique et en est fier.

J’arrête de la ramener, c’est trop facile et même un peu mesquin. Désolé pour la boutade concernant l’état d’esprit français (les français ont des blagues sur les belges, qui eux aiment se foutre de la gueule des premiers).

Des noms, donc : Cyrille Borne (coucou) et Frederic Bezies (bisous) ont l’air de ne plus se sentir à ce sujet. Et oui, ils sont libres de pousser des cris d’orfraie quand leurs flux RSS se tarissent, à quoi cela sert-il d’avoir un blog sinon ?

Rappel des événements. Chez Cyrille :

Chez Frederic :

Ce qu’il faut retenir de ces articles, c’est que rien ne va plus. Malheur, le libre va mal parce que plus rien ne fait l’événement. Les outils se stabilisent, les programmes qui marchent sont maintenus, les distributions à forte communauté se perpétuent bref, tout roule. Ce qui s’en écarte, ce sont les mauvaises nouvelles qui, elles, parviennent à faire l’événement. Si quelque chose va bien en général, on n’en parle pas, et si on parle de quelque chose,  c’est qu’il y a un problème quelque part.

Bref, les choses se passent, mais sans faire de sortie à grand fracas, sans que chaque bugfix soit l’événement dont tout le monde parle (parce qu’en vrai, tout le monde s’en fout, non ?). L’actualité est morne, parce que les choses vont bien. Nous pouvons voir quelques changements, du côté de Wireshark, du Humble Bundle avec quelques premières sous GNU/Linux, par exemple, pas de quoi faire de multiples dépêches de blog à ce propos.

Règle générale : peu de nouvelles distributions, mais est-ce un mal ? Pas de nouvelles, bonnes nouvelles, Arch Linux et Debian continuent leur bonhomme de chemin, comme bien d’autres distributions plus ou moins forkées de quelque part, et ça me suffit. Peut-être que les forkeurs fous se sont calmés, voilà qui est apaisant.

Cela n’est pas sans me rappeler ce que j’avais écris lors de la tempête Thunderbird au-secours-ils-arrêtent-fuyons-et-achevons-les-au-passage.

(…) voir la mort d’un projet à l’arrêt de sa course effrénée aux nouveautés, au profit d’une recherche plus poussée de stabilité et de sécurité est (…) drôle (…) en pensant à tant de beauf^WAppl^WUbun^Wsuperficialité à l’égard du logiciel. Pas de nouveauté, pas de chocolat, c’est ça ?

Je maintiens : quand il n’y a aucun événement notable, que les développement suivent leur cours (pas un jour ne passe sans qu’un paquet saute de version sur mon Arch Linux), il faut craindre le pire ; il ne se passe rien, donc c’est que tout va mal. Non pas que les blogueurs ne soient pas libres de s’exprimer sur le sujet, ça ressemble plutôt à un flan bourré d’air.

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Pauvres petits écrans de netbook

dimanche 13 octobre 2013 à 22:11

Ceci n'est qu'un bref billet d'humeur dédié à me plaindre. En cause : la difficile cohabitation de l'écran de mon netbook et de mon environnement de bureau préféré, GNOME.

Le Samsung N210 Plus dont je suis l'heureux propriétaire depuis quelques temps est un netbook et, à ce titre, a un écran d'une résolution de 1024 sur 600 pixels Certes ce n'est pas bien grand, mais c'est tout à fait suffisant pour mon utilisation : naviguer sur les Internets, éditer des documents (en LaTeX ou en texte brut), correspondre par email ou XMPP, maintenir mon serveur depuis SSH.

Un si petit écran est tout à fait nécessaire pour moi qui trimbale ma machine pour prendre des notes en cours. J'exclus la possibilité de me déplacer avec une plus grande machine, du moins une que j'aurais payée de ma poche, et qui pourrait avoir moins d'autonomie : j'avoisine les 8 heures d'autonomie avec mon Samsung.

Cependant, je m'aperçois à l'usage de GNOME de détails qui me donnent l'impression que l'environnement de bureau en question n'est pas pensé pour une si petite résolution. Voici une liste non-exhaustive des problèmes rencontrés avec version 3.10 sur Arch Linux.

Capture d'écran de 2013-10-13 19:28:46

L'outil de sélection de l'arrière-plan « déborde » de l'écran : les trois boutons de sélection (Papiers peints, Images, Couleurs) sont invisibles et inatteignables.

Capture du 2013-10-13 19:35:01

Le nom des éléments du menu d'Activités est minuscule et tronqué, ce qui les rend incompréhensibles (heureusement, je n'utilise que rarement ce procédé, préférant une recherche en appuyant sur la touche Super puis en entrant le nom de l'application désirée). D'ailleurs, ce même menu d'activité occupe un carré central alors qu'il y a encore de la place à l'écran : il n'est déjà pas grand, pourquoi ne pas tout « remplir » ?

Capture d'écran de 2013-10-13 19:39:27

La place disponible pour rédiger un message dans Evolution est minime : 9 lignes (ou 7 en cas de formatage HTML), soit un paragraphe dans le cas des mails tartinesques que je peux envoyer.

Capture d'écran de 2013-10-13 19:47:14

Alors que des applications telles que Fichiers (nautilus) et Web (epiphany) évoluent vers une rationalisation de l'espace utile en ayant joint la barre de titre et la barre d'outils, ce qui est une très bonne idée, d'autres comme gedit, Terminal (gnome-terminal), ... sont à la traîne et bouffent de la place au contenu

J'adore GNOME, vraiment, il y a dans cet environnement de bureau des paradigmes qui m'enthousiasment et une cohésion de l'interface qui me plaît hautement. Cependant, des détails comme ceux que je relève tendent à me rendre l'utilisation de GNOME sinon inconfortable, au moins sous-optimale. GNOME n'est pas fini, je le sais et je continuerai à l'utiliser, mais des inégalités dans l'évolution des applications montrent l'ampleur de la tâche encore à accomplir pour avoir un environnement totalement cohérent.

NB : pas mieux avec Cinnamon, le Menu déborde de l'écran lui aussi.

PS : je connais l'existence des WM et tiling managers, j'ai été un fervent utilisateur de i3 sur ma précédente machine.

Pauvres petits écrans de netbook

dimanche 13 octobre 2013 à 20:11

Ceci n’est qu’un bref billet d’humeur dédié à me plaindre. En cause : la difficile cohabitation de l’écran de mon netbook et de mon environnement de bureau préféré, GNOME.

Le Samsung N210 Plus dont je suis l’heureux propriétaire depuis quelques temps est un netbook et, à ce titre, a un écran d’une résolution de 1024 sur 600 pixels Certes ce n’est pas bien grand, mais c’est tout à fait suffisant pour mon utilisation : naviguer sur les Internets, éditer des documents (en LaTeX ou en texte brut), correspondre par email ou XMPP, maintenir mon serveur depuis SSH.

Un si petit écran est tout à fait nécessaire pour moi qui trimbale ma machine pour prendre des notes en cours. J’exclus la possibilité de me déplacer avec une plus grande machine, du moins une que j’aurais payée de ma poche, et qui pourrait avoir moins d’autonomie : j’avoisine les 8 heures d’autonomie avec mon Samsung.

Cependant, je m’aperçois à l’usage de GNOME de détails qui me donnent l’impression que l’environnement de bureau en question n’est pas pensé pour une si petite résolution. Voici une liste non-exhaustive des problèmes rencontrés avec version 3.10 sur Arch Linux.

Capture d'écran de 2013-10-13 19:28:46

L’outil de sélection de l’arrière-plan « déborde » de l’écran : les trois boutons de sélection (Papiers peints, Images, Couleurs) sont invisibles et inatteignables.

Capture du 2013-10-13 19:35:01

Le nom des éléments du menu d’Activités est minuscule et tronqué, ce qui les rend incompréhensibles (heureusement, je n’utilise que rarement ce procédé, préférant une recherche en appuyant sur la touche Super puis en entrant le nom de l’application désirée). D’ailleurs, ce même menu d’activité occupe un carré central alors qu’il y a encore de la place à l’écran : il n’est déjà pas grand, pourquoi ne pas tout « remplir » ?

Capture d'écran de 2013-10-13 19:39:27

La place disponible pour rédiger un message dans Evolution est minime : 9 lignes (ou 7 en cas de formatage HTML), soit un paragraphe dans le cas des mails tartinesques que je peux envoyer.

Capture d'écran de 2013-10-13 19:47:14

Alors que des applications telles que Fichiers (nautilus) et Web (epiphany) évoluent vers une rationalisation de l’espace utile en ayant joint la barre de titre et la barre d’outils, ce qui est une très bonne idée, d’autres comme gedit, Terminal (gnome-terminal), … sont à la traîne et bouffent de la place au contenu

J’adore GNOME, vraiment, il y a dans cet environnement de bureau des paradigmes qui m’enthousiasment et une cohésion de l’interface qui me plaît hautement. Cependant, des détails comme ceux que je relève tendent à me rendre l’utilisation de GNOME sinon inconfortable, au moins sous-optimale. GNOME n’est pas fini, je le sais et je continuerai à l’utiliser, mais des inégalités dans l’évolution des applications montrent l’ampleur de la tâche encore à accomplir pour avoir un environnement totalement cohérent.

NB : pas mieux avec Cinnamon, le Menu déborde de l’écran lui aussi.

PS : je connais l’existence des WM et tiling managers, j’ai été un fervent utilisateur de i3 sur ma précédente machine.

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Le clône et l'anthropophagie

samedi 7 septembre 2013 à 10:00

Est-ce que manger un clone humain peut être assimilé à de l'anthropophagie ? Si oui, est-ce que le clone est un humain lui-même ? Auquel cas, sur base de quelle définition de l'humain ? Vous avez trois heures.

Le clône et l’anthropophagie

samedi 7 septembre 2013 à 08:00

Est-ce que manger un clone humain peut être assimilé à de l’anthropophagie ? Si oui, est-ce que le clone est un humain lui-même ? Auquel cas, sur base de quelle définition de l’humain ? Vous avez trois heures.

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