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Trois semaines au Japon

vendredi 16 novembre 2012 à 16:00

Après trois semaines à visiter le paradis japon, je vais tenter de résumer ce qui m'a le plus marqué. Bien sur, la plupart des choses indiquées ici sont déjà parfaitement connues de tous (les toilettes hyper sophistiquées etc) mais entre le savoir et le vivre en vrai, il y a une vraie différence. En bon geek qui se respecte, je commencerai par évoquer les...

Préparatifs techniques

Avoir le net sur son smartphone au Japon est encore plus important que je le pensais en partant, et pour une raison simple : La géolocalisation. Google connait l'emplacement des hotels et des points importants mieux que les japonais eux mêmes et Maps fut donc un ... allié très puissant. Bien sur, la possibilité d'utiliser son smartphone comme modem est un autre avantage important. Il faut savoir que si les hôtels sont fréquemment équipés de connexion internet, la plupart ne propose que des prises ethernet (et pas de wifi). Dommage pour ceux qui partiraient avec des tablettes ou leur seul smartphone. Heureusement, un simple mini routeur wifi correctement configuré en mode point d'accès avant le départ et le problème était réglé (testé avec succès dans plusieurs hôtels, ça fonctionne du feu de dieu).

Concernant l'accès 3G, j'ai choisi de faire confiance à cette société et je ne le regrette pas. Comptez environ 50€ pour un forfait d'1Go à utiliser sur un mois sans limitations particulières. J'aurais simplement aimé qu'ils proposent, en plus de l'accès, des serveurs spécifiques. Au moins un serveur smtp, car devoir passer par un webmail est quand même beaucoup moins pratique que d'utiliser un logiciel de messagerie. Bien sur, rien n'empêche de trouver (ou d’installer) un relay smtp avant de partir mais je n'avais pas prévu ça.

Pour la partie électrique, un simple adaptateur (plus un petit coup d'oeil pour vérifier que tout votre matériel supporte le 100V en 50 et en 60 Hz (les deux fréquences sont utilisées au japon) et c'est bon. Plus globalement ma femme avait eu la très bonne idée d'acheter ce livre dont je recommande la lecture au passage avant de partir à l'aventure.

les "trucs de fous"

Les trains

Le premier truc qui m'a quasiment décroché la mâchoire (car là je ne m'y attendais vraiment pas) ce sont les sièges pivotants dans les trains. Nous attendions à un terminus. Le train entre en gare et s’arrête. A peine les voyageurs ont-ils fini de descendre, qu'une armée d'agents d'entretiens s’engouffre à l’intérieur (ils ne doivent pas avoir grand chose à nettoyer, je n'ai jamais rien vu trainer dans un train japonais). Et soudain, le miracle. Sous nos yeux ébahis, tous les fauteuils font automatiquement un 180 degrés afin de se retrouver dans le sens de la marche. J'ai découvert ensuite que les voyageurs peuvent eux même les faire pivoter, afin de créer des espaces pour quatre en face a face. Moi qui suis vite malade quand je ne suis pas assis dans le bon sens, je peux vous dire que j'ai trouvé ça génialissime.

Rien à voir avec les trains, mais puisqu'on parle de transport et d'automatisme, les portes arrières des taxis qui s'ouvrent et se ferment automatiquement, c'est cool aussi :) D'ailleurs, globalement c'est la majorité des portes qui sont automatiques au japon. Une fois, j'ai même vu une pancarte sur une porte "Attention, cette porte n'est pas automatique". LOL :)

Un réseau piéton

Au sol, que ce soit dans la rue ou dans le métro, il y a des lignes jaunes en relief. Elles permettent aux aveugles d'avoir leur propre "réseau" de transport. Les intersections, les arrêts de bus etc sont tous "desservis". Et vous pouvez être surs que quand un bus s’arrête à un arrêt, les portes s'ouvriront précisément en face de cette ligne jaune. Plus généralement, la prise en compte des handicaps est beaucoup plus importante la-bas qu'en France (oui je sais, c'est pas compliqué...). Il y a des ascenseurs un peu partout réservés pour les personnes en fauteuils, les feux tricolores qui bénéficient tous d'un système sonore indiquant, en fonction de la fréquence, si les pietons peuvent traverser et s'il faut se dépêcher (agréable à l'oreille en plus !) etc. Vraiment, je ne vais pas faire la liste de ce que j'ai vu mais c'est impressionnant comme tout est conçu dès le départ en pensant aux handicapés. Même les fauteuils dans les trains, les numéros des places sont indiquées en braille en haut du dossier.

Les games center

Je ne vais pas parler des espaces remplis de pachinkos. D’abord parce que ça ne m’intéresse pas particulièrement, et ensuite parce que je n'ai pas réussi à rester très longtemps à coté de ces machins la. Vous n'imaginez pas le boucan assourdissant qu'il y a la dedans ! Je ne comprend pas comment ils font pour ne pas tous être devenu complétement sourds. Par contre, les espaces "bornes d'arcade", là oui c'était franchement sympa, et assez différent de ce que nous connaissons ici.

Globalement, les bornes d'arcades "classiques" semblent de plus en plus délaissées au profit de jeux mettant l'accent sur l'aspect multijoueur et réseau. On trouve par exemple des cabines reproduisant un poste de pilotage de mécha. Sauf que bien sur, il n'y a pas une ou deux cabines, il y en a 16 ou 20, et tous les joueurs se retrouvent sur le même terrain de jeu virtuel pour s'affronter (en équipe je suppose). Le déroulement des combats est diffusé sur des grands écrans ailleurs dans la salle, ce qui permet à ceux qui ne jouent pas de profiter quand même de la partie en cours. Mais il n'y a pas que des jeux de combats qui profitent de cet aspect réseau. On trouve par exemple des jeux de foot, ou des jeux de courses hippiques (ou il faut apparemment gérer son cheval et tout ce qui tourne autour de l'écurie) avant que les chevaux s'affrontent dans des courses retransmises sur écrans géants, ou même simulées sur des gigantesques maquettes d'hypodromes, avec des "vrais" chevaux probablement guidés par des aimants, le tout piloté par ordinateur en fonction de vos choix etc... On trouve aussi des jeux de type "quizz" en réseau. J'ignore totalement sur quoi portent les questions (culture général ? culture geek ? Autre ?) mais la encore l'aspect réseau est bien mis en avant.

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Parmi les jeux solos, on trouve aussi très souvent des jeux qui ne se contrôlent plus via un stick, mais grâce à des cartes à jouer posées sur une mini table intégrée à la borne. Le principe semble être le suivant. Chacun a ses cartes (qui ne sont pas en vente dans les espaces de jeu), et utilise les cartes qu'il souhaite, cartes probablement reconnues par la borne via un système rfid. imaginez un jeu de foot. Vous constituez votre équipe, et poser vos cartes (joueurs) sur la table. Ensuite, c'est en déplaçant les cartes que vous guidez vos joueurs et indiquez qui doit faire quoi. Il y a pas mal de jeu de combats et de stratégie qui utilisent ce système de carte. C'est assez curieux de voir des joueurs "s'enerver" en faisant pivoter des cartes dans tous les sens, plutôt que de s’exciter sur un joystick comme avant :)

Les toilettes

Je ne pouvais pas ne pas parler des toilettes. Comme tout le monde, je savais avant de partir qu'elle pouvaient faire tout et n'importe quoi, mais je n'avais pas réalisé combien de boutons ça pouvait représenter sur l'accoudoir. Sérieusement... Entre la température du siège (chauffé bien sur), la pression et la température du jet d'eau pour vous laver les fesses (ou ailleurs pour les filles), la direction du jet, le volume sonore etc, le tableau de contrôle des toilettes les plus sophistiqués est juste hallucinant.

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Le respect

Je sais que ça va faire cliché, mais je vous assure que le respect, au sens large, est quelque chose qui se ressent vraiment au Japon. Respect des autres, respects des règles, des files d'attentes etc. Pour l’anecdote, j'ai vu des enfants jouer dans un parc avec un tobogan. Ils étaient environ une dizaine, et devaient tous avoir entre 6 et 10 ans. Tous faisaient bien sagement la queue dérière le tobogan en attendant leur tour, il n'y a avait pas un adulte à l'horizon. Vous imaginez en France ? Ils seraient trois sur l'échelle, pendant qu'un autre serait en train d'essayer de remonter par le coté glissant :)

Alors, oui, on pourra toujours croiser quelques "rebelles" qui traverseront la route avant que le petit bonhomme soit vert. Mais la majorité des japonais attendront patiemment. C'est incroyable à quel point cela va me manquer l’accueil dans les magasins (le fameux "irashaimase"), les remerciements quand on en sort (qu'on ai acheté un truc ou pas). Dans le hall du bâtiment Sony, j'ai observé le gars de l’accueil dont le boulot consiste à faire des courbettes toute les journée aux gens qui entrent ou qui sortent. Ce n'étaient pas des inclinaisons rapides en mode "robot/rien à foutre". Non. Il s'inclinait vraiment, longtemps, semblait sincère dans toutes ses phrases d’accueil. (Alors que tout ceux qui passaient en avait clairement rien à battre). Je ne sais toujours pas quoi penser de ce genre de boulots "inutiles" qu'on retrouve partout au japon, car ils contribuent en réalité à faire de ce pays un endroit où on se sent vraiment bien. Je citerai pour l'exemple : quatre policiers pour faire traverser une route minuscule (un de chaque coté, un au milieu et quelque mètres plus loin), les agents dans les gares qui répètent toutes les annonces au micro, les agents d'entretiens que j'ai vu nettoyer des trucs (murs etc) déjà plus que propres... Je ne sais pas bien ce que les japonais eux mêmes pensent de ces travaux à "faible valeur ajoutée". Mais je suppose qu'avoir un travail qui respecte les autres et la société dans son ensemble, c'est déjà mieux que de ne pas en avoir.

Un monde pour les geek

Le show room sony

Plutôt déçu par le show room Toyota (je connaissais déjà assez bien la motorisation full hybrid, et il n'y avait la bas pas grand chose à voir de plus), nous avons enchainés avec le show room de Sony.. Et la, j'ai beau ne pas beaucoup aimer cette marque, je dois bien reconnaitre que j'ai été plutôt impressionné. Pas par leurs lunettes écran 3D. Encore trop lourd sur le nez, l'effet 3D reste très léger, et l'écran que l'on à l'impression d'avoir sous les yeux est beaucoup moins grand que ce que j'imaginai. Par contre pour le reste... Il y avait du bon... Je n'ai pas retenu le nom des produits, mais il y avait la démonstration d'un caméscope qui enregistre une image fixe même en le secouant dans tous les sens, surement un truc de ce genre. Franchement bluffant. On s'est aussi amusé avec une caméra 3D, sachant que l'on voyait au fur et à mesure ce que l'on filmait en 3D... sur une télé 3D. Et oui, vraiment, la 3D était impressionnante. Je réalise que je n'ai pas du tout regardé le prix de la caméra... J'aurai peut-être dû :)

Akihabara

But avoué du voyage, je ne suis finalement resté que quelques jours dans ce quartier (car il y a quand même plein d'autres choses à voir ailleurs dans le pays, et que ce n'était "que" trois semaines). Mais ces quelques jours étaient un vrai rêve de geek. Des magasins de jouets et de figurines sur plusieurs étages, des immeubles entiers consacrés à la vente de vidéos d'animés, de jeux pour adultes, de costumes et autres joyeusetés, des petites boutiques d’électroniques partout, remplies de trucs de fou. Des adaptateurs de n'importe quoi vers n'importe quoi, des conseils pour hacker sa ps3 ou sa vita (magasines spécialisés sur le sujet), des périphériques qu'on trouvera jamais en France etc. Ca se décrit pas, il faut y aller, c'est tout :)

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Mes achats sur place

Difficile de ne pas craquer dans ce quartier qui ressemble à un magasin de rêve géant. Mais je suis resté finalement très raisonnable dans mes achats :) D’abord quelques blueray vierges. Un BD-RE simple couche (25 Go ré-inscriptible donc), coute environ 1€ la bas. Un double couche, 50 Go donc, toujours ré-inscriptible, 3€. J'ai déjà pu testé ceux que j'ai rapporté et pas de soucis, ça fonctionne parfaitement (gravure sous linux avec wine/imgburn). On pouvait aussi trouver des BD de 100 Go mais le prix était vraiment pas le même...

J'ai aussi craqué sur un pack de CD des cute (pas trouvé d'album qui me plaisait des buono), sur une télécommande pour la ps3 intégrant un mini clavier, et sur... le furby nouveau modèle. Bon là j'ai un peu honte mais il faut vous mettre à ma place aussi... Imaginez des dizaines de ces bébêtes qui chantent et dansent au rythme de la musique, en vous regardant avec leur grands yeux c'est... Bon, j'ai craqué quoi.

Il n'y a pas que Tokyo au japon

Comme indiqué plus haut nous ne sommes pas resté à Tokyo, puisque nous avons étés jusqu’à Okinawa. La visite la plus marquante fut probablement celle d'Hiroshima. Entre le musée (photos, témoignages de tout ceux qui sont morts des radiations quelques heures ou quelques jours après le bombardement...), les écoliers qui se succèdent pour chanter en cœur sur place et tout le reste... Je ne crois pas qu'on puisse être humain et rester impassible devant ce qu'on voit sur place. Je vous met deux photos, les plus softs que j'ai en rayon. Ce sont deux maquettes qui montrent la ville telle qu'elle était avant et après l'explosion.

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Je vous invite aussi à lire ceci est à signer la pétition (nous on à pu la signer sur place, je ne sais pas trop pourquoi ils ne font pas un truc en ligne, mais je suppose qu'un vrai papier signé à plus de "poids" qu'un simple mail dans une base sql).

La nourriture

Je suis assez difficile niveau bouffe... Et c'est LE truc dans ce voyage que je sentait pas super bien. Mais en fait, non, pas de soucis. On peut parfaitement manger de la nourriture "normale" si on le souhaite. viandes et poissons grillés, frites etc (sans forcément aller au MacDo hein). Et pour ceux qui choisissent un hébergement type auberge de jeunesse, avec cuisine équipée et utilisable à volonté, il n'y a aucun soucis pour trouver dans la supérette au coin de la rue (ouverte 24/24) tout ce qu'il faut pour se faire normalement à manger. Cela dit, globalement, il faut pas hésiter à gouter.. (merde c'est moi qui dit ça !?) Les japonais savent très bien faire à manger. J'ai vraiment apprécié tout ce que j'ai osé gouté. (bon, j'ai rien pris de trop bizarre non plus hein ;)

Divers et conclusion

Il va falloir que je conclue d'une façon ou d'une autre parce que sinon ce billet serait tellement long que personne ne trouvera jamais le courage de le lire. Alors je finirai simplement par deux anecdotes.

Si vous passez par le Remm (un hôtel qui a le grand mérite de se trouver au pied de la station de métro d'Akihabara et donc à quelques secondes à pied de tous les magasins décrits plus haut), et si vous voulez brancher un truc en hdmi, vous aurez la surprise de constater qu'il n'y a pas de prises hdmi accessible sur la télé qui ressemble à ça :

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Pas de panique, soulevez le panneau qui se trouve juste en dessous :

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Au milieu des câbles et de tout le bordel, trouvez la box qui doit assurer la VOD. C'est elle qui est reliée à la télé et qui assure l'affichage "global". Repérez la sortie hdmi (cable blanc sur la photo). Débranchez le et voila... Vous n'aurez plus de télé, mais vous pouvez maintenant utiliser ce câble avec l'équipement de votre choix :)

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Mais l'anecdote dont je voulais vraiment parler concerne le jeu Yakuza 4. Nous nous sommes retrouvés devant le "don quichotte", un magasin de costumes et accessoires très connu qui fait l'angle entre deux rues dans le quartier de Shinjuku. Or, c'est ce quartier qui a été reproduit dans le jeu vidéo et la ressemblance est vraiment frappante. Tout d'un coup je me suis arrêté et j'ai dit à ma femme "mais je connais ici !" Les parcs à vélos... on prend cet escalier et on arrivera à un centre commercial sous terrain. Et le centre commercial était la, comme les casiers et tout le reste. Sérieusement, ça fait tout bizarre... mais c'était trop bien :) J'ai vraiment hâte de pouvoir jouer au cinq et ainsi pouvoir retourner, un peu, au Japon.

PS : Ma fille aime beaucoup le nouveau furby... Mais quand je suis rentré hier soir je l'ai retrouvé bâillonné. "Il parlait trop". Oups.

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Oh et puis tiens, puisque j'en suis à présenter la famille... Le gros lourdeau qui achète son billet (après avoir demandé combien il fallait payer pour se rendre à destination), c'est moi.

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EDIT : La suite est ici.

XCOM : Enemy Unknown ... Le test !

mercredi 17 octobre 2012 à 10:41

Voila LE jeu que j'attendais. Bien plus qu'un Skyrim, ou même qu'un Deus EX 3. Je l'ai reçu (pré-commande) vendredi soir, soit le jour officiel de sa sortie (merci Amazon) et je l'ai finit lundi. Inutile de vous dire que je n'ai pas fait grand chose d'autre du week end. Alors, qu'est ce qu'un très grand fan de l'original pense du remake ? La réponse dans ce (long) billet, qui évitera de trop spoiller le jeu, mais qui partira du principe que vous avez déjà joué à l'original.

Un tout petit mot sur la forme

C'est la troisième fois que je reçoit un jeu "steam" commandé sur support physique et donc sans savoir que c'en était un. Alors certes, plus ça va et moins la surprise est grande (puisqu'il semble que tous les jeux ou presque soient désormais lié à cette saloperie). Donc non, je ne suis plus surpris comme je l'avais réellement été lorsque cela s'était produit pour la première fois. Ca ne m’empêche pas d’être systématiquement profondément dégouté. Je ne regrette pas de l'avoir payé car je voulais rétribuer les auteurs. Mais savoir qu'une partie de mon argent va financer ce monopole ultra liberticide me hérisse le poil, et pas qu'un peu.

Accessoirement, le jeu devait être livré avec des bonus (fond d'écran, BO etc). Or, si il est bien indiqué sur la pochette que les bonus se trouvent dans le second DVD, je peux vous assurer que la galette en question ne contient strictement rien d'autre que le jeu. Autrement dit, je me retrouve encore une fois avec deux morceaux de plastiques totalement inutiles. J'anticipe aussi la crise de nerd lorsque je ne pourrai plus installer ce soft parce que steam aura décidé d’arrêter la mauvaise machine. Clairement, je promet ici même de vite trouver une copie "crackée" de ce jeu, afin de pouvoir en profiter quand et comme je l'entend. Je l'ai payé, je l'installerai donc ou je veux, comme je veux, je le donnerai à mes enfants etc. On va pas recommencer le débat mais merde quoi.

Les aspects négatifs

Venons en au jeu lui même. Comme je le craignais, toute la partie tactique des combats à été énormément simplifiée. Le plus basique des tacticals RPG est plus complet que ce nouvel Xcom. Sachez par exemple qu'il n'est pas possible de choisir la position de vos soldats (assis, debout, couché...), ni même leur orientations à la fin d'un déplacement. Un soldat en mode "surveillance" repérera un adversaire avec la même facilité, que cet adversaire arrive devant lui ou dans son dos (à conditions tout de même qu'il puisse avoir une ligne de vue). Vous voulez mettre un sniper en haut d'un bus ? Bonne idée, mais puisque qu'on ne peut pas lui demander de se coucher, cet idiot restera debout et fera donc une cible idéale pour ses adversaires. Oups. La gestion de l'équipement maintenant. Je ne sais même pas si on peut parler de "simplification" à ce niveau la, puisque la gestion de l'inventaire à quasiment disparu. On choisit bien une arme (parmi un choix HYPER restreint), et UN accessoire. A vous de choisir si vous préférez opter pour un viseur, UNE grenade ou une UNE trousse de secours par exemple. Oups encore.

Les points positifs

Si j'imagine bien que le paragraphe précédent à du en refroidir quelque uns, vous devriez quand même lire la suite. Car cette simplification (importante) d'une partie du gameplay est réellement le seul aspect négatif de ce jeu, et ce problème est compensé par pas mal de points forts. Que ce soit dans les phases de combat tactiques ou dans la gestion de la base, tout est plus globalement plus fun, plus rapide, plus intuitifs, et globalement plus équilibré. Oui, les cartes sont plus petites, mais du coup on ne perd plus des heures à trouver le dernier adversaire planqué derrière sa caisse. Le nombre d'actions à réaliser à chaque tour étant beaucoup plus faible, les combats sont beaucoup plus rapides, plus "nerveux". Ce que l'on perd en profondeur tactique, on le gagne en "fun". Et pourtant, croyez moi, j'étais vraiment fan de ces prises de tête pour savoir comment utiliser nos derniers points d'actions. La, il n'y plus de notions de PA. On a droit à un mouvement et à une action (tir, utilisation de compétence..), et c'est tout.. Pourtant il reste suffisamment de réflexion pour rendre ces phases toujours intéressantes. En effet, contrairement au premier ou la seule chose qui différenciait les soldats étaient leurs statistiques (attaque, vitesse, défense, vigilance etc) ici chaque soldat est spécialisé. (Spécialisation que l'on ne choisit pas non plus...). Grenadier (armes lourdes), sapeur (médecin), sniper et commando. Quatre types de soldats avec des compétences différentes mais complémentaires. Du coup, l'usage du bon soldat ou de la bonne compétence rend le jeu suffisamment tactique pour qu'il reste intéressant malgré toutes les simplifications effectuées et déjà évoquées.

La gestion de la base à elle aussi été remaniée. Si il n'est plus du tout nécéssaire de gérer la quantité d'employés (construction d'habitations, d'atelier ou de laboratoires), ni la quantité d’entrepôts ou les défenses de la base, de nouvelles choses doivent êtres prises en compte (énergie nécéssaire pour les installations, gestion des satellites...) Surtout, la position des bâtiments les un par rapport aux autre à son importance, ce qui n'était pas le cas dans le premier. Cette partie la du jeu me semble donc plus intéressante que dans l'original.

Un pari risqué, mais réussi

Je me répète, mais simplifier à ce point les phases de combat aurait pu facilement annihiler l’intérêt et l'esprit du jeu. Ce n'est pas le cas. La gestion des munitions est un très bonne exemple. Souvenez vous dans le premier épisode... Non seulement il fallait produire ses munitions, en équiper ses soldats, et même choisir le type de munition à utiliser pour certaines armes (explosives, blindés, incendiaires...). Si je vous dit que dans le nouveau XCom, les munitions sont d'un seul type et toujours en quantité illimité, vous allez logiquement vous dire que le jeu à forcément perdu une grande partie de son intérêt. Et bien objectivement, ce n'est pas le cas. En effet, une fois produite en quantité suffisante, les munitions n'étaient plus vraiment un problème dans l'original. D'autant qu'un seul chargeur suffisait généralement pour remplir une mission. Dans ce remake, le nombre de chargeur de rechange est certes illimité, mais l'arme doit être très régulièrement rechargée (4 tirs en moyenne avant d’être à court de munitions). Ce qui signifie qu'il y a au moins un tour sur 5 ou votre soldat ne pourra pas faire grand chose d'autre que de recharger son arme. Du coup, paradoxalement, le changement de chargeur est une préoccupation plus importante dans la version 2012.

De même, bien que le nombre d'équipement disponible ai globalement diminué, il y a un bien meilleur équilibre dans le choix proposé. Si dans le premier on avait vite tendance à ignorer les armes les plus faibles ou les armures les moins résistantes pour se concentrer sur les meilleurs équipements et vite en équiper l'ensemble de l'escouade, il n'est plus du tout possible de le faire dans la nouvelle version. Les armes les plus puissantes sont en effet au moins 3 fois plus chères, Et votre budget ne vous permettra pas d'en fabriquer plus d'une ou deux, ou en tout cas pas rapidement. En attendant, il faudra bien se contenter d'un équipement inférieur (laser) mais beaucoup plus abordable. Pareil pour les armures. Les plus robustes sont quasiment inabordables et, surtout, elles ne disposent pas des options bien pratiques que l'on peut trouver sur les autres (grappin, camouflage optique, réacteurs...). Bref, il n'y a pas d'armure ultime comme dans le premier, chacune à ses qualités et ses défauts. Le grappin par exemple est vraiment une bonne idée, et il vous permettra de vite échapper à une menace si vous avez la bonne idée de longer les murs des immeubles...

Conclusion

Je pourrai parler de ce jeu pendant des heures, mais je crois qu'il est temps de conclure. Après l'avoir terminé en mode normal, je n'ai qu'une envie, c'est d'y retourner. J’hésite entre jouer au niveau de difficulté le plus élevé, ou à me lancer dans une partie en mode "volonté de fer". Dans ce mode, aucune sauvegarde manuelle n'est possible, et chaque choix est donc définitif. Un mode de jeu qui changerai probablement ma façon de jouer. Les véhicules par exemple, totalement inutiles lorsque l'on peut recharger une partie précédente si ses meilleurs hommes se font tuer, prendraient dans ce mode toute leur importance... Dernière remarque, il était vraiment plaisant de retrouver certains réflexes (ne surtout pas vendre les matériaux aliens et le précieux elerium etc). Un jeu qui à donc été réalisé avec un vrai respect de l'original, Ce point étant assez rare pour être souligné...

Space Ranger 2 : Reboot

mercredi 10 octobre 2012 à 21:53

3615 My life

Cela fait des années que tous les jeux se ressemblent. Je vais surement encore passer pour un vieux con, mais elle est loin l'époque de l'Amiga, ou des jeux sous MSDOS. Je parle de l'époque où les plus grosses ventes étaient des vraies merveilles d'inventivité. Elite, Défender of the crown, Lemmings, Populous, UFO, Moonstone, Croisière pour un cadavre, Another World, Elvira, Extase, Syndicate etc, etc... Tous ces jeux mélangeaient habilement plusieurs gameplay. La stratégie était souvent aussi importante que les réflexes. Tous ces titres étaient uniques, addictifs, profonds, mélangeant et inventant de nouvelles manières de jouer. Comparez avec les FPS ou les RTS actuels, tous copiés les uns sur les autres, et vous verrez qu'on a perdu un truc quelque part. Depuis quand, on n'a pas vu un jeu comme les premiers Fallout ? Alors ok, on a encore de quoi s'amuser avec les Deus Ex et certains "gros" RPG. Mais combien de fois vous allez recommencer Skyrim ? 1 fois ? 2 fois ? UFO j'avais du le refaire plus de 10 fois. Et ce n'est rien par rapport aux heures que j'ai pu passer sur des titres comme Master of Orion 2 ou Elite...

Le vrai sujet de ce billet

Et justement, c'est un peu d'Elite dont il est question aujourd'hui. Et plus précisément d'un de ces nombreux "clones"... qui n'en est pas un. Je m'explique. Si je veux vous parler aujourd'hui de "Space Ranger 2", c'est justement parce que, comme les vénérables ancêtres cités plus haut, ce jeu mélange allégrement de nombreux type de gameplay. Le résultat final est particulier, mais il a déjà au moins le grand mérite de ne ressembler à aucun autre.

Un jeu purement solo où vous n'êtes pas seul

Space ranger 2 reboot, on va dire SR2R à partir de maintenant, est un jeu où le joueur a son vaisseau spatial et fait un peu ce qu'il veut avec. Commerce, piraterie, exploitation minière, exploration etc. Dans la plupart des jeux de ce type, on finit assez fréquemment par se sentir seul, quelque soit le nombre de vaisseau de transport "générique" que l'on croise durant ses voyages. L'une des très grande force de S2R2 est qu'il ne semble pas y avoir de vaisseau générique. Chaque vaisseau a son pilote, chaque pilote son objectif, ses amis, sa cargaison à livrer etc. Si le propriétaire d'un vaisseau de transport vous appelle à l'aide pour vous débarrasser d'un pirate, soyez certain de réussir à le descendre avant d'accepter, car si vous ratez votre coup, ce pirate n'oubliera pas que vous l'avez attaqué. Ces amis le sauront également assez vite. De la même façon, une personne que vous avez déjà aidé aura beaucoup plus de chance de venir vous aider ensuite que si vous l'avez vous même laissée en plan etc.

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La galaxie dans laquelle on évolue est attaquée par une race agressive et très avancée technologiquement. Les renforts s'organisent, les pilotes tels que vous, essayent de ralentir leur progression, de défendre les planètes attaquées, voir de libérer celles qui sont tombées. Libre à vous de participer ou non à ces assauts (au début, vu votre puissance de feu, ce n'est vraiment vraiment pas recommandé...) mais dans tous les cas, l'état de la galaxie évolue, avec ou sans vous, et on a un vrai sentiment de "vie". Tous les jours, les nouvelles arrivent en provenance des différents systèmes. Telle planète est tombée, telle autre est attaquée, telle autre a un besoin urgent de médicament (et donc, oui, les prix d'achat des médicaments doivent être intéressant). Si une flotte de vaisseau parvient à libérer une planète, et que vous avez participé d'une façon ou d'une autre aux opérations, vous serez invité comme les autres sur la planète en question pour fêter sa libération. En résumé, toute action aura des conséquences directes et indirecte pour vous, mais aussi pour tous les autres "vies" générées par la machine.

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Des missions génériques qui ne le sont pas

Ce ne sont vraiment pas les occupations qui manquent dans ce jeu. Explorer un trou noir pour voir ou il vous emmène, réaliser un petit vol furtif en bordure d'une zone de combat pour récupérer des cargaisons et pièces d'équipement flottant dans l'espace (si possible appartenant à l'adversaire afin qu'elles puissent être analysées), miner des astéroides, explorer des planètes à l'aide de sondes etc... Mais si rien de tout cela ne vous tente, vous pouvez aussi réaliser des missions "officielles" pour les différentes races. Une bonne manière de gagner de l’expérience, et de vous amuser un petit peu. Car si les missions ne sont dans le fond que des quêtes basiques du genre 'prends ça là et emmènes le là", ou "trouves tel vaisseau et fais le disparaitre", elles sont toujours présentées de façon beaucoup plus amusante et intéressante.

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Je vous donne un exemple. Une race extra-terrestre modèle "peace and love", m'explique qu'un diplomate humain a oublié l'un de ses outils dans sa chambre lors d'une récente visite. Un truc appelé "brosse à dent". Les extra terrestres ont étudié l'objet, compris (ou cru comprendre...) son usage et son fonctionnement, l'ont "amélioré" et vous envoie rapporter cette brosse à dent améliorée et désormais unique au monde à son propriétaire, et ainsi renforcer les liens existants entre les deux peuples, bla bla bla. Vous prenez la brosse à dent, vous la rapportez sur terre et là le gars vous explique que cet "oubli" était parfaitement volontaire, qu'il s'agissait d'un appareil pour espionner l'autre race. Il récupère quand même la brosse à dent, l'ouvre, découvre que sa capacité mémoire a été considérablement augmentée, mais que forcement la nouvelle puce ne contient plus la moindre information, et qu'il vont devoir (encore) tout recommencer. Toutes les missions "Fedex" ont des background de ce genre. Amusant, décalé etc. De la même façon, on ne vous enverra jamais détruire un autre vaisseau sans vous expliquer précisément ce que le pilote a fait, pourquoi il est recherché etc. Que du bonheur :)

Au moins quatre gameplay totalement différents

Mais ce n'est pas tout. Deux autres type de missions sont proposées. Le premier type vous emmènera à la surface, pour commander (et piloter) des robots de combats. Ce jeu se transforme alors en un RTS très simplifié (pas de récupération de ressources), mais pas totalement inintéressant. L'autre type de mission vous demandera de faire des choix lors de minis aventures textuelles, dans le genre des livres dont vous êtes le héros. Ajoutez à cela le gameplay principal (voyage dans l'espace en deux dimensions et son côté plus stratégique en tour par tour) et celui très orienté action du passage dans les trous noirs où il faudra détruire un vaisseau ennemi avant de pouvoir en sortir, et vous avez là, quatre gameplay totalement différents dans le même jeu.

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Dans la vie rien n'est parfait

Alors non, SR2R n'est sûrement pas parfait. Objectivement, aucun de ses aspects n'est vraiment très bon. Même le meilleur des quatre, celui du "pilotage" du vaisseau en 2D, reste bien trop basique. J'aurai aimé avoir plus de choses à gérer, l'énergie qu'on aurait pu allouer aux moteurs, aux armes ou au bouclier. J'aurai voulu pouvoir mieux planifier mes déplacements lors des attaques, avoir le choix entre différents modes de pilotage (plutôt orienté attaque ou défense). J'aurai aimé aussi que le coté "RPG" et le développement du pilote soit un peu plus complet. (6 compétences seulement). La phase action dans les trous noirs est plus pénible qu'intéressante. Les missions à la surface (RTS avec des robots) sont trop longues (et franchement pas évidentes) et certains joueurs finiront forcément par les éviter. Mais il n'en reste pas moins qu'à condition de bien maitriser l'anglais, SR2R est un jeu prenant, avec un univers spécifique et surtout bien vivant. Et, qu'une fois lancé, vous aurez bien du mal à décrocher. L'effet "allez, je fais juste ce dernier trajet" est bel et bien bien présent, et c'est au milieu de la nuit que vous réaliserez que le réveil sera compliqué le lendemain matin.

Un jeu à coté duquel je suis en tout cas content de ne pas être passé. Car une nouvelle version "HD" devrait très bientôt voir le jour. Surtout, il me permet de patienter et de penser (un peu) à autre chose qu'à XCOM, Enemy Unkown qui sort vendredi en France. Un jeu que j'attend depuis pratiquement 20 ans, et sur lequel je vais me précipiter comme si c'était le dernier jeu avant la fin du monde :)

kclean 3.2

samedi 29 septembre 2012 à 17:04

Dans quelques semaines la version définitive d'ubuntu 12.10 sortira, et avec elle apparaissent de nouveaux paquets liés au noyau : Les paquets "extra". Ces paquets contiendraient des drivers supplémentaires, qui auraient été supprimés de la version "normale" du noyau.

Quoi qu'il en soit, ces paquets provoquaient le dysfonctionnement de kclean. Une nouvelle version, la 3.2 est donc disponible pour gérer ça correctement. J'en ai profité pour ajouter l'option "--version" qui aurait du être présente depuis un moment déjà :)

Merci à Frenchy82 qui m'a alerté sur le sujet.

Pour télécharger la nouvelle version, c'est toujours ici que ça se passe.

Après la FRB, la FBB

mardi 25 septembre 2012 à 15:36

Ceux qui me suivent savent que j'ai, comme beaucoup d'autres, décidé de partager mes connaissances. Cela passe par ce blog bien sur, mais aussi par de véritables présentations dans la "vraie vie". Après plusieurs sessions consacrées au fonctionement d'Internet, à sa censure, et aux moyens qui existent pour la contourner, je m'attaque à un autre sujet qui me tiens à cœur : Les sauvegardes.

J'ai en effet constaté que, bien souvent, même les informaticiens compétents délaissent trop souvent ce travail rébarbatif mais au combien indispensable : la sauvegarde des données. (Alors les gens "normaux", on en parle même pas...)

Je tacherai donc de sensibiliser mon public à ce ce vaste sujet. Cela se passera le samedi 6 octobre, à 14h, à Jouy-en-Josas. L'entrée est libre, même si l'inscription préalable sur le site consacré sera vivement appréciée. (La date du 6 octobre n'est pas encore indiquée, mais cela ne saurait tarder...)

J'ai aussi décidé de créer une page pour regrouper les différentes présentations que j'ai pu faire (ou que je ferai à l'avenir). Elles seront désormais accessibles depuis le menu "Partage de connaissances", dans la section "Présentations IRL".