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Humble Indie Bundle V – Des jeux vidéos pour faire une bonne action

mardi 12 juin 2012 à 23:39

Je tenais à vous signaler que le « Humble Indie Bundle V » arrive bientôt à terme, il ne reste plus que 2 jours pour l’acquérir à l’heure où j’écris ce billet !

Mais qu’est-ce que le « Humble Indie Bundle » ? C’est simple, il s’agit d’une opération récurrente proposant une série de jeux vidéo indépendants dans un temps limité.

Combien ça coûte ? Vous payez ce que vous voulez pour un pack de jeux qui coûte en réalité aux alentours de 155$… En plus de décider du prix, vous pouvez également décider à votre convenance de la répartition des gains entre les éditeurs, les œuvres caritatives et le financement de l’initiative.

Payer au-delà de la moyenne des acheteurs permet de débloquer des jeux supplémentaires (8 au lieu de 4), au moins 8,41$ au moment où je rédige ces lignes.

Répartition possible des gains entre les différents acteurs :

Et ça marche sur d’autres systèmes que Windows ? Les jeux proposés sont systématiquement multiplateformes (Windows, Mac, Gnu/Linux), et livrés sans DRM. Le site affirme également qu’ils sont téléchargeables sans limite de durée dans le temps !

Personnellement c’est la première fois que je me laisse tenter et je dois dire que je m’en veux déjà de ne pas avoir fait cette démarche plus tôt. En plus les soundtracks des jeux sont offertes au format Flac et MP3.

La distribution est vraiment très bien pensée :
– Possibilité de faire des cadeaux (gifts)
– Téléchargements directs (HTTP) et par torrents
– Clefs Steam fournies si vous souhaitez les ajouter les jeux compatibles à la célèbre plateforme

Les chiffres donnent le tournis puisque cette édition a déjà été vendue à 542,769 exemplaires et a rapporté 4,564,615.06$. Le donateur le plus généreux est le célèbre développeur de Minecraft : Notch avec 12,345.67$.

Il s’agit du cinquième Humble Indie Bundle (hors éditions spéciales). N’hésitez plus, les jeux sont d’excellente facture… 😉

Site officiel
Plus d’infos sur Wikipedia

LesNews : Premier média sur la branlette intellectuelle

vendredi 23 décembre 2011 à 13:33

Je ne suis pas coutumier de ce type de billet, mais il est parfois difficile de se retenir face à un tel concentré de connerie si mal assumée.

Après avoir joué à touche-pipi sur la mort de Steve Jobs (du coup je ne suis pas le premier blog à relayer la connerie de « LesNews » :-(), je me suis récemment rendu compte que la branlette intellectuelle était une pratique courante chez « LesNews ».

Alors oui, vos lecteurs sont fiers de savoir que vous avez été les premiers à avoir annoncé l’incident sur le vol 253 de la NWA Airlines, relayer l’information sur l’agression de Silvio Berlusconi, ou encore que vous ayez été le tout premier média à parler du Séisme d’Haïti (liste non-exhaustive).

Je ne suis d’ailleurs pas surpris que « LesNews » ne soient pas ouverts à la critique, ils se montrent particulièrement infantiles sur Twitter : @LesNews_Team.

Les représailles retours ne se sont pas fait attendre…

Désolé, mais ce sont les vacances, mon école est fermée !

Mais je follow qui je veux… Si je follow Hollande et Marine cela fait de moi un gauchofniste ?

Ohhh ! J’ai été vilain, j’ai dénoncé mon camarade de classe…

Respecter le travail de 15 personnes ? Je croyais que vous étiez 175 millions ! Source : Bannière sur votre site.

Oui je devrais aller voir ailleurs si vous y êtes, quoique ça va être difficile puisque tout le monde parle de vous !

Sans rancune hein ! 😉

Rediriger les sorties du terminal pour ne pas recevoir les mails du cron

dimanche 18 décembre 2011 à 15:34

Trou noirEn dehors des documentations officielles, il y a bien peu d’articles qui traitent des redirections comme l’incontournable «> /dev/null 2>&1».

Mais c’est quoi «> /dev/null 2>&1» ?

> /dev/null : permet d’envoyer la sortie dite standard (STDOUT) dans le « null », c’est-à-dire la jeter dans une sorte de trou noir… :-)
2>&1 : on redirige 2 (STDERR) vers 1 (STDOUT), ainsi on renvoi l’erreur standard vers la sortie standard.

La commande > /dev/null 2>&1 détruit donc l’ensemble des sorties. L’intérêt est limité, sauf dans le cas d’une tâche cron récurrente.

En effet, lorsque l’on reçoit les mails du cron, il est courant de se retrouver inondé de notifications pour certains scripts.
Exemple : dans le cas d’un wget ou d’un curl qui appellent un script (l’updater d’RSSlounge par exemple).

Donc :

commande > /dev/null 2>&1

Si vous désirez supprimer la sortie standard (STDOUT) en conservant l’erreur standard (STDERR), (attention, les erreurs de certains scripts sont considérées comme des sorties standards) :

commande 1> /dev/null

Si néanmoins vous préférez transférer la sortie vers un fichier (attention à surveiller la taille du fichier) :

commande > /log/log.txt

Une dernière solution consiste à demander à crontab de ne pas envoyer de mail. Deux solutions pour éditer le crontab :

 nano /etc/crontab

Ou :

crontab -e

Il suffit ensuite d’insérer la commande suivante juste avant la liste des tâches :

MAILTO=""

Cette dernière solution s’applique à l’ensemble des taches planifiées.

Pour conclure, il existe différentes solutions, à vous de voir celle qui vous convient le mieux. Dans tous les cas, faites bien attention à ne pas perdre les retours d’infos importants. Ce serait dommage de ne pas avoir le retour d’erreur d’une tâche de sauvegarde qui ne s’exécute plus depuis quelques mois…

Edit : info utile pour les malheureux qui tombent ici en cherchant à faire l’inverse de ce que je propose : par défaut, CRON envoi un e-mail pour chaque commande qui renverrait des informations dans le terminal, a condition bien sûr, qu’un serveur de mail comme postfix soit installé… 😉

Le pack Office 2010 starter à télécharger gratuitement

mardi 29 novembre 2011 à 01:11

MAJ du 07/12/11 : Peut-être pas si ouvert que l’on aurait bien voulu le croire, Microsoft a récemment suspendu le téléchargement au public. Vous pouvez néanmoins retrouver le fichier grâce à son MD5 qui est le 415f1e1221b4a63dca4893efdaead707. (MAJ du 30/12/11 : Clubic propose aussi le téléchargement sur ses propres serveurs.)

Quel que soit le site utilisé, je vous conseille de vérifier la validité du MD5 afin de vous éviter de mauvaises surprises (malwares). Attention, ce MD5 n’est valable que pour la version 14.0.6009.1000 (clic droit > propriétés > détails > version du fichier).

Si vous ne souhaitez pas passer par un logiciel dédié, il est possible de passer par VirusTotal qui se chargera également de vérifier si votre fichier est bien exempt de tout virus connu…

Word 2010 Starter EditionJusqu’à maintenant réservé aux ordinateurs neufs de ses partenaires, Microsoft a (enfin) rendu disponible le téléchargement de l’édition Starter du pack Office 2010 au commun des mortels.

Gratuit, le pack Office Starter se compose de versions bridées de Word et Excel (pas de macro, pas de connexion à des sources de données externes, etc). Des fonctionnalités étendues qui ne manqueront pas à la plupart des utilisateurs. L’autre contrepartie étant un encart publicitaire intégré au logiciel, une publicité qui restera digeste pour un usage occasionnel sur écran large (wide).

Une initiative qui n’en demeure pas moins nécessaire face à la concurrence toujours plus menaçante de produits open source tels que LibreOffice (version 100% libre d’OpenOffice aujourd’hui détenu par Oracle).

L’intérêt est multiple pour Microsoft :
– Cette version bridée se destine à l’utilisateur occasionnel et non-professionnel, un public qui n’investit pas dans ce type de logiciel et qui au mieux le pirate grâce au fils du voisin « qui s’y connait en informatique ».
– Les habitudes ont la peau dure et Microsoft le sait. La firme a l’habitude d’appliquer une politique commerciale très agressive ciblant les enseignants et les étudiants (et ce dès leur plus jeune âge). Une stratégie tournée vers l’avenir qui s’avère payante quand on connait l’omniprésence du pack Office dans le monde professionnel.
– Office Starter est annoncé comme compatible avec la plupart des documents enregistrés sous l’immonde Works, une opportunité de dégager ce boulet !

En ce qui concerne l’accès au produit, je note une très nette amélioration puisqu’aucun compte live n’est demandé pour accéder au téléchargement :

3 choix s’offrent désormais à vous :
– Acheter une version d’Office (compter à minima 119€ hors promotions)
– Utiliser Office Starter (et éventuellement le coupler avec une visionneuse PowerPoint pour lire les présentations).
– Ou simplement utiliser un équivalent libre tel que LibreOffice (déjà cité plus haut).

Ne cédez pas à la facilité du piratage lorsque des alternatives crédibles et gratuites s’offrent à vous.

Télécharger le pack Office 2010 Starter (Lien de Microsoft HS, voir MAJ en début d’article pour un lien alternatif)
Informations complémentaires sur l’édition Starter

À lire également : une réflexion intéressante sur les logiciels libres et alternatifs à Office, notamment dans les écoles.

Le Cloud : opportunité ou risque technologique ?

dimanche 27 novembre 2011 à 23:45

cloud éclair

Le « Cloud Computing » ou encore « Le Nuage ». Difficile de rester indifférent à ce terme à la mode, tellement il a envahi sites et magazines spécialisés en l’espace de quelques mois…

L’idée n’est pas vraiment nouvelle puisqu’il s’agit de déporter applications et données (fichiers, mails, agendas, contacts, bookmarks, etc) vers des serveurs distants par le biais d’Internet. Le concept s’applique aussi bien aux particuliers, qu’aux entreprises de toutes tailles.

Cloud Computing

L’idée est séduisante, voici ce que l’on essaye de vendre aux professionnels :

Mais face à ce discourt enjolivé, qu’en est-il de la réalité ?

Un monde de sous-traitance :
Une société vous propose une solution de Cloud, mais son produit n’est peut-être que la marque blanche d’un autre prestataire, qui lui-même sous-traite parfois le stockage à une autre société, qui va à son tour louer l’infrastructure dans un datacenter, parfois même l’ensemble des serveurs… Cette sous-traitance fait qu’au final personne n’est vraiment en mesure de vous dire qui gère vraiment vos données ou même dans quels pays elles sont hébergées.

Confidentialité ? Sécurité ?
Cloud public ou Cloud d’entreprise privé sécurisé par VPN, quoiqu’il arrive, vos données sortent de vos locaux, elles sont manipulées par des tiers et techniquement, personne ne peut vous garantir d’une fuite ou même d’une faille de sécurité conduisant à des fuites d’informations ! Vos données sont cryptées ? Certes, mais votre prestataire (enfin au moins l’un des prestataires de la chaine) possède la clef qui permet de crypter vos données, mais aussi les décrypter. Voici un double exemple pour illustrer la monumentale bourde de sécurité commise par Dropbox, un poids lourd du marché !

Le problème de la législation :
Les pays dans lesquels vos données sont hébergées ont leur importance puisque celles-ci tombent sous leur législation. En effet, chaque pays dispose de sa propre règlementation sur les données stockées, l’administration des Pays-Bas en prend aujourd’hui conscience

Vous n’êtes pas à l’abri d’un arrêt de service :
Les serveurs (ou même votre connexion internet) peuvent rester inaccessibles durant plusieurs heures, voir même plusieurs jours et ainsi interrompre une partie de vos activités. Le problème s’est récemment posé chez RIM, paralysant des millions d’utilisateurs de BlackBerry durant plusieurs jours

Parfois, les choses peuvent aller beaucoup plus loin… Le dernier exemple le plus spectaculaire est certainement l’arrêt des services de Backify, les clients qui n’avaient pas sauvegardé leurs données ont le droit d’aller se faire voir chez un autre prestataire (lien de parrainage encore visible sur le site de Backify).

Le cloud a ses avantages, mais sont-ils à la hauteur de ses inconvénients ?
Le but de ce billet n’est pas de « casser du nuage », mais juste d’inciter à une prise de conscience face aux réels risques du Cloud. Accéder à ses données depuis n’importe quel ordinateur ou smartphone, avoir un stockage extensible à la demande, il est certain que le cloud ne manque pas d’arguments pour séduire les particuliers et professionnels.

Il y a également la piste du Cloud privé auto-hébergé, genre ownCloud qui se destine aux particuliers et aux PME (un billet paraitra à ce propos), mais ce logiciel libre a ses limites et ne répond pas à certaines problématiques d’infrastructure. De plus il ne vous mettra pas à l’abri de certains risques comme le hacking…