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Le blogueur SebSauvage fête ses 40 ans

mardi 9 avril 2013 à 19:36

Image de l’ami Mono

40 ans, bon sang ! On va bientôt devoir se cotiser à coup de flattrs pour t’offrir une canne 2.0 !

Une grande figure du web français, tes positions sont (presque :-p) toujours pertinentes.

Tu fais parti des rares blogueurs, pour lesquels je ne raterais un billet pour rien au monde.

Seb est un véritable gourou, un « nerd-pape », je vous invite à découvrir une interview sur le site de l’étudiant libre.

Bon, c’est pour quand la « Seb-party » ? #RealQuestion 😉

Continue comme ça Seb, pour la peine je t’offre le tag « Sebsauvage » sur Ohax.fr :-P.

PS : L’ami Nono a ouvert un paste ZeroBin pour un petit hommage à Seb.

La DCRI expérimente l’effet Streisand après avoir menacé un bénévole de Wikipédia

dimanche 7 avril 2013 à 17:23
wikipedia-streisand

Page Wikipédia sur l’effet Streisand

Le 4 mars 2013, la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) contacte la Wikimedia Foundation pour exiger la censure immédiate d’un article sur sa célèbre encyclopédie en ligne Wikipédia.

L’article en question porte sur la station hertzienne militaire de Pierre-sur-Haute, un article qui date pourtant de juillet 2009. Presque 2 ans et demi pour réagir, wow !

Faute d’explications, la Wikimédia Foundation ne voit pas en quoi les informations pourraient porter atteinte au secret de la défense nationale. Outre-Atlantique, la fondation refuse donc de se plier aux exigences de la DCRI, considérant à la vue des informations fournies, rien ne permettait de déterminer le caractère litigieux de larticle incriminé.

Tout s’accélère le 4 avril 2013, lorsque la DCRI convoque Rémi Mathis, bénévole à l’association de soutien Wikimédia France, pour lui ordonner de supprimer l’article. Selon la Fondation, ce bénévole a été visé par la DCRI uniquement parce quil était facilement identifiable, de par ses actions régulières de promotion de Wikipédia et des projets Wikimedia en France. Sous la menace d’une garde à vue et de poursuites judiciaires pouvant aller jusque 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende, Rémi Mathis est contraint d’obtempérer et de supprimer l’article dans les locaux de la DCRI. Au moment de la suppression, il prévient d’autres administrateurs.

En l’espace de quelques heures, la page que la DCRI souhaitait censurer a été remise en ligne et est devenue la plus consultée sur la version France de Wikipedia, plus encore que la page de Jérôme Cahuzac et a été traduite dans d’autres langues (13 traductions à l’heure actuelle).

Wikiscan Affaire Pierre-Sur-Haute

Fréquentation de Wikipédia France au cours des dernières heures

La Wikimedia Foundation s’explique :

Position de la Fondation :

« Quand les gouvernements ont des soucis de sécurité sur les articles Wikipédia, ils devraient diriger directement leurs requêtes à la Fondation, et ‘’seulement‘’ à la Fondation. Nous pensons qu’il est inutile, irresponsable et souvent contre-productif pour toute agence gouvernementale de contacter directement les utilisateurs ou les volontaires de tout site Wikimedia pour résoudre les problèmes et devraient travailler en étroite collaboration avec la Fondation. Dans le passé, nous avons travaillé avec un certain nombre d’agences de par le monde pour résoudre leurs problèmes de façon consistante avec les besoins de l’agence et les principes de la communauté.

Alors que nous n’avions jamais reçu de requête de cette nature de la DCRI auparavant, il y a malheureusement déjà eu des entités gouvernementales qui ont contacté, voire même harcelé, des utilisateurs locaux. La Fondation s’oppose fermement à toute tentative d’intimidation gouvernementale envers les volontaires qui consacrent leur temps et leur énergie à construire une des plus grandes ressources éducationnelles du monde que chacun peut librement réutiliser. Nous nous attristons et sommes déçus de découvrir que la DCRI pense que la tactique qu’ils emploient au nom de la sécurité dans ce domaine peut être acceptable d’un point de vue juridique ou moral. La Fondation voulait, et continue à vouloir, travailler avec la DCRI pour résoudre cette affaire si possible, mais nous ne tolérons en aucun cas le harcèlement d’individus qui n’ont rien fait de mal.

La Fondation est bien entendu sensible aux soucis de sécurité nationale, mais dans les cas où il n’y a pas de menace ‘’apparente‘’ mais juste une vague demande non justifiée de menace de sécurité nationale, nous avons besoin de plus d’information avant d’envisager de retirer du contenu — faire autrement serait autoriser la censure pour limiter la libre expression, ce qui serait un assaut direct sur les valeurs de la communauté Wikimedia. Tous les cas sont examinés et évalués au cas par cas, et certains sont résolus plus facilement que d’autres. Dans ce cas, nous n’avons pas été en mesure de réellement déterminer que l’information était classifiée telle qu’elle est et — en particulier à la lumière de la vidéo — pensons que notre requête adressée à la DCRI pour plus d’informations est raisonnable.

La communauté reste libre, bien sûr, de conserver ou retirer l’article puisqu’il semble répondre aux politiques et processus de la communauté. Nous apprécions et respectons les décisions de la communauté à cet égard. Cependant, nous voulons rappeler aux utilisateurs qui sont sujets à la juridiction de la France qu’il y a des risques à poster du contenu que les autorités gouvernementales ne veulent pas voir posté, et nous conseillons à ces utilisateurs de consulter un conseil juridique avant d’agir dans une situation qui semble potentiellement risquée. En l’état, nous ne voyons pas de raison valable de retirer l’article sur des bases légales. »

La fondation Wikimédia ne comprend pas et nadmet pas que lon utilise l’intimidation et des méthodes expéditives contre un bénévole œuvrant pour un accès libre et gratuit à la connaissance pour le plus grand nombre, elle s’en explique dans ce communiqué de presse.

Si vous souhaitez en savoir plus, Wikipédia a ouvert une revue de presse dédiée.

La Wikimédia Foundation rappel qu’elle a suspendu les droits d’administration du bénévole, ainsi que de trois autres administrateurs, pour les préserver si jamais la DCRI voulait encore se prêter au jeu de l’intimidation.

On résume rapidement :
– La DCRI s’agite plus de 2 ans après la publication, et tente de censurer un article complet en urgence, sans explications et sans documents légaux.
– La Wikimedia Foundation refuse de censurer l’article au motif que la demande de la DCRI ne présente pas de motivations suffisantes pour justifier un retrait.
– La DCRI s’attaque alors directement à un contributeur bénévole de Wikimédia France, une association qui vise à soutenir et  promouvoir les projets Wikimédia, dont Wikipédia fait partie. Wikimédia France n’est en aucun cas éditeur ou hébergeur de Wikipédia.
– Ce qui est choquant n’est pas la demande de retrait en soit, c’est la forme. Utiliser la ruse et l’intimidation sur un bénévole pour parvenir à ses fins, « juste parce qu’il avait des droits d’administration ». La France, pays des droits de l’homme est, et doit rester un État de droit !
– L’article incriminé contenait des informations connues, documentées par le biais de liens en bas de page, d’autant plus que le web regorge d’informations sur cette base, y compris par des reportages vidéo.
– La DCRI démontre sa méconnaissance d’internet et récolte ce qu’elle sème avec un magnifique effet streisand. EPIC FAIL !

L'effet Barbra Streisand expliqué

Sauvegarder ses Tweets avec « Archive My Tweets »

jeudi 4 avril 2013 à 12:00
black-twitter

Image d’Andreas Eldh, sous licence CC BY 2.0

Si vous souhaitez archiver vos Tweets de façon automatisée, il est temps de découvrir le script « Archive My Tweets » d’Andrew Whalen distribué sous licence MIT.

Démonstration du résultat ici.

Ce script PHP/MySQL récupère vos derniers Tweets avec une simple tâche cron. J’y fait appel toutes les 24 heures, mais rien ne vous empêche de l’exécuter toutes les 5 minutes, tant que vous respectez les limitations de l’api Twitter.

Si vous avez plus de 3200 Tweets, l’application n’est pas capable de remonter plus loin par le biais de l’api de Twitter. L’auteur a néanmoins pensé à tout puisque vous pouvez importer l’archive que Twitter permet de télécharger depuis peu dans les paramètres de son compte. Cette importation n’est à faire qu’une seule fois, l’api se charge ensuite du reste.

Avantages de dupliquer son compte Twitter avec « Archive My Tweets » :
– Gardez facilement une trace de vos publications.
– Ne prenez pas le risque de vous faire censurer.
– Profitez d’une recherche puissante dans vos propres tweets.
– Obtenir des statistiques des clients Twitter utilisés, de son addiction au réseau social par mois, etc.
– Le tout sur votre propre hébergement web et sous votre contrôle.
– Rien ne vous empêche de sécuriser la consultation par .htaccess pour consultation personnelle (attention à ne pas bloquer le cron).
– Ne vous embêtez pas avec le téléchargement régulier de l’archive proposée par Twitter, automatisez !

Pour plus d’informations, la documentation est ici.

Il faut passer par la création d’une application Twitter pour son compte, il est donc inutile d’envisager l’utilisation de ce script sur d’autres comptes que ceux que vous gérez vous-même.

Archive My Tweets est en téléchargement ici sur Github.

Si la solution « Archive My Tweets » ne convient pas, vous pouvez essayez donc les autoblogs.
Répliquez ainsi les derniers Tweets, mais aussi des flux RSS, etc.
L’inconvénient d’un autoblog par rapport à « Archive My Tweets » est qu’il se limite aux derniers Tweets/RSS.
À titre d’exemple, voici les autoblogs hébergés sur Ohax.fr. (Télécharger le script).

Nouveau : La revue du Web (Shaarli)

dimanche 25 novembre 2012 à 14:00

shaarli
Un nouveau lien est apparu hier dans le menu du site, il s’agit de « La Revue du Web« . Cette page reprend les 20 derniers éléments de mon Shaarli.

Shaarli c’est un clone de delicious qui me permets de sauvegarder et de partager mes découvertes sur Internet. Open Source et minimaliste, il a été réalisé par SebSauvage !
Si vous souhaitez l’utiliser pour vous-même, sachez qu’il est très simple à installer, ne nécessite qu’un upload sur votre FTP et fonctionne sans base de données. Vous pouvez également catégoriser vos liens, ou encore les classer comme privés.

Si vous souhaitez en savoir plus j’en parlais ici l’année dernière.

Pensez à ajouter le RSS à votre lecteur de flux…
Si vous craignez de recevoir trop d’éléments de ma part, vous pouvez juste vous abonner au « Daily RSS » qui ne vous enverra qu’une notification par jour. 😉

Contourner le bridage de YouTube par Free avec TinyProxy et FoxyProxy

samedi 24 novembre 2012 à 17:50

(Crédits photo – Adam Jakubiak)

Dans ma dernière vidéo démontrant un bridage de YouTube par Free, vous avez été plusieurs à me demander comment j’avais procédé.

Il y a plusieurs méthodes :
– Celle du VPN, qui peut poser problème puisque c’est l’intégralité de votre trafic qui se retrouve encapsulé.
– Celle préconisée par Xavier Niel et ses téléconseillers : aller sur Dailymotion ! Mouais on repassera…
– Celle de passer par un serveur Proxy. C’est celle que je préfère puisqu’on peut habilement choisir le trafic internet que l’on souhaite rediriger (ou non).

Pour le choix du proxy je recommande TinyProxy, un proxy sans cache, léger et très simple à paramétrer.

Pour installer TinyProxy sur votre serveur dédié (Procédure pour Debian) :

On commence par installer TinyProxy :

aptitude install tinyproxy

On édite le fichier de configuration :

nano /etc/tinyproxy.conf

On cherche :

Allow 127.0.0.1

En dessous, on ajoute l’ip publique du/des postes clients qui vont se connecter au serveur (rassurez-vous, chez Free l’IP est fixe et ne change pas) :

Allow MON_IP

Pour des raisons de confidentialité vous devriez paramétrer la ligne LogLevel sur Error. Si vous le souhaitez, vous pouvez également modifier la variable port pour changer le port par défaut qui est 8888.

On redémarre le serveur Proxy pour prendre en compte les modifications.

/etc/init.d/tinyproxy restart

Le proxy est maintenant opérationnel ! 😉

Il faut maintenant paramétrer les postes clients (procédure pour Firefox) :

Pour cela je préconise l’utilisation du module complémentaire FoxyProxy disponible pour Firefox, Chrome et IE.

Il faut se rendre dans les options de FoxyProxy pour ajouter l’adresse du serveur.

Ensuite, sur l’onglet dédié aux règles on entre les règles pour les serveurs de YouTube (en liste blanche) :

*.youtube.com/*
*.ytimg.com/*

Et voilà, c’est déjà terminé !
Désormais, seul le trafic de YouTube est redirigé vers le serveur proxy et cela de façon automatique et transparente !

Avertissements :
1 : Si cette méthode est compatible PC / Linux, elle ne l’est pas avec les Smartphones et les tablettes.
2 : Avec cette configuration il n’est pas question d’être anonyme.
3 : Vous pouvez utiliser des proxy gratuits trouvés sur des listes, mais n’oubliez pas que tout votre trafic passera en clair chez un tiers. Cela pose donc d’importants problèmes de sécurité et de confidentialité. Prudence donc !

Alternatives :
L’ami Simon propose une autre méthode avec privoxy. Pour ma part je la trouve un peu lourde à l’usage, mais c’est toujours bon d’avoir le choix… 😉
Simon propose également de remplacer FoxyProxy par QuickProxy (disponible pour Firefox et Chrome) qui permet via une icône d’activer ou désactiver le proxy paramétré dans Firefox.

Vous avez d’autres méthodes ? Partagez-les ici dans les commentaires ! 😉