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Le journaliste indépendant algérien, Iskander Debache, interpellé à l’aéroport d’Alger par le DRS

jeudi 10 janvier 2013 à 20:01
Iskander Debache

Iskander Debache

Le journaliste, l’opposant au régime algérien et militant des Droits de l’Homme, Iskander Debache, connu par ses articles hostiles au pouvoir, a fait l’objet d’une arrestation ce matin aux environs de 10 heures à son arrivée à l’aéroport d’Alger en provenance de Paris (vol N° AH 1009 d’Air Algérie). Le militant réfugié en France reconnu depuis 2005 et recherché en Algérie pour délit d’opinion aurait été arrêté par des policiers qui l’attendaient visiblement, avant même qu’il ne descende de l’avion et dirigé dans un premier temps au poste de police de l’aéroport. Selon son épouse, il s’agissait d’une simple vérification d’identité, aux dires d’un officier de police. Mais par la suite, elle perdra tout contact avec son mari qui serait actuellement entre les mains de la police politique (DRS).

M. Debache qui a décidé de rentrer en Algérie pour « des raisons particulièrement graves touchant à sa famille » a été gardé à l’aéroport d’Alger par la police des frontière, selon son épouse qui a pu le voir « La police le garde toujours à l’attente de l’arrivé de la DRS pour l’emmener ». a déclaré Mme Debache contactée par téléphone par l’observatoire des droits de l’homme de Tizi Ouzou.

Plusieurs organisations de lutte pour les droits de l’homme en Algérie comme le réseau des avocats (RADDH), la cellule des droits de l’Homme du FCN et l’observatoire algérien des droits de l’homme ont dénoncé cette interpellation et réclament la libération immédiate du journaliste Iskander Debache.

Communiqué de l’observatoire algérien des droits de l’homme

[En arabe]

علم المرصد الجزائري لحقوق الإنسان اليوم بإعتقال السيد إسكندر دباش بمطار هواري بومدين من طرف جهاز المخابرات أثناء عودته لأرض الوطن بعد غياب دام 21 سنة
إن المرصد يدين وبكل قوة هذا الإجراء التعسفي في حق هذا المواطن الجزائري الذي لم تصدر أية جهة قضائية وطنية أو دولية في حقه أي إجراء يقضي بتوقيفة وإعتقاله.
كما يحمل المرصد جهاز المخابرات ورئيس الجمهورية كامل المسؤولية عن حياة ومصير السيد إسكندر دباش الذي يصنف المرصد عملية إعتقاله التعسفية اليوم في خانة الإختطاف المتفق عليه.
ويدعو المرصد كافة المنظمات الحقوقية إلى التنديد بهذه الممارسات التي ماتزال مستمرة والتي تثبت مرة أخرى مسؤوليه هذا النظام في إختطاف آلاف المواطنين خلال العشرية الحمراء
كما يعرب المرصد عن كامل تضامنه مع زوجة المعني ومساندتها في هذه المحنة
إنتهى نص البيان
10/01/2013

حسن بوراس/ المكلف بالإعلام في المكتب التنفيذي

Observatoire Algérien des Droits de l’Homme

المرصد الجزائري لحقوق الانسان


Le journaliste indépendant algérien, Iskander Debache, interpellé à l’aéroport d’Alger par le DRS

jeudi 10 janvier 2013 à 20:01
Iskander Debache

Iskander Debache

Le journaliste, l’opposant au régime algérien et militant des Droits de l’Homme, Iskander Debache, connu par ses articles hostiles au pouvoir, a fait l’objet d’une arrestation ce matin aux environs de 10 heures à son arrivée à l’aéroport d’Alger en provenance de Paris (vol N° AH 1009 d’Air Algérie). Le militant réfugié en France reconnu depuis 2005 et recherché en Algérie pour délit d’opinion aurait été arrêté par des policiers qui l’attendaient visiblement, avant même qu’il ne descende de l’avion et dirigé dans un premier temps au poste de police de l’aéroport. Selon son épouse, il s’agissait d’une simple vérification d’identité, aux dires d’un officier de police. Mais par la suite, elle perdra tout contact avec son mari qui serait actuellement entre les mains de la police politique (DRS).

M. Debache qui a décidé de rentrer en Algérie pour « des raisons particulièrement graves touchant à sa famille » a été gardé à l’aéroport d’Alger par la police des frontière, selon son épouse qui a pu le voir « La police le garde toujours à l’attente de l’arrivé de la DRS pour l’emmener ». a déclaré Mme Debache contactée par téléphone par l’observatoire des droits de l’homme de Tizi Ouzou.

Plusieurs organisations de lutte pour les droits de l’homme en Algérie comme le réseau des avocats (RADDH), la cellule des droits de l’Homme du FCN et l’observatoire algérien des droits de l’homme ont dénoncé cette interpellation et réclament la libération immédiate du journaliste Iskander Debache.

Communiqué de l’observatoire algérien des droits de l’homme

[En arabe]

علم المرصد الجزائري لحقوق الإنسان اليوم بإعتقال السيد إسكندر دباش بمطار هواري بومدين من طرف جهاز المخابرات أثناء عودته لأرض الوطن بعد غياب دام 21 سنة
إن المرصد يدين وبكل قوة هذا الإجراء التعسفي في حق هذا المواطن الجزائري الذي لم تصدر أية جهة قضائية وطنية أو دولية في حقه أي إجراء يقضي بتوقيفة وإعتقاله.
كما يحمل المرصد جهاز المخابرات ورئيس الجمهورية كامل المسؤولية عن حياة ومصير السيد إسكندر دباش الذي يصنف المرصد عملية إعتقاله التعسفية اليوم في خانة الإختطاف المتفق عليه.
ويدعو المرصد كافة المنظمات الحقوقية إلى التنديد بهذه الممارسات التي ماتزال مستمرة والتي تثبت مرة أخرى مسؤوليه هذا النظام في إختطاف آلاف المواطنين خلال العشرية الحمراء
كما يعرب المرصد عن كامل تضامنه مع زوجة المعني ومساندتها في هذه المحنة
إنتهى نص البيان
10/01/2013

حسن بوراس/ المكلف بالإعلام في المكتب التنفيذي

Observatoire Algérien des Droits de l’Homme

المرصد الجزائري لحقوق الانسان


Bahreïn: lourdes peines confirmées pour treize opposants

lundi 7 janvier 2013 à 17:06

La Cour de cassation de Bahreïn a confirmé lundi de lourdes peines contre 13 dirigeants de l’opposition au risque d’alimenter le mouvement de contestation des chiites dans le petit royaume du Golfe.

Condamnés pour complot contre le régime, les treize hommes, détenus depuis près de deux ans, sont des meneurs du soulèvement dirigé par l’opposition chiite qui a secoué le pays en février 2011 avant d’être maté par la dynastie sunnite.

Il s’agit de sept opposants condamnés à la perpétuité, dont le militant des droits de l’Homme Abdel Hadi al-Khawaja qui a aussi la nationalité danoise et a mené jusqu’en mai 2012 une grève de la faim de 110 jours, et de six autres condamnés à des peines allant de cinq à quinze ans de prison.

Parmi ces derniers figure Ibrahim Chérif, le chef sunnite du groupe Waëd, une formation de la gauche laïque, qui avait joué un rôle de premier plan dans le mouvement de protestation et a écopé de cinq ans de prison.

"La Cour de cassation a confirmé toutes les peines", a indiqué un avocat de la défense.

La séance a duré quelques minutes et les condamnés n’étaient pas présents.

La police s’était déployée en force autour du siège du tribunal, devant lequel des militants de l’opposition se sont regroupés, scandant des slogans appelant à la libération des détenus, selon des témoins.

Des femmes portent le portrait de figures politiques incarcérées, le 6 janvier 2013 à Sanabis, à l’ouest de la capitale Manama La Cour de cassation de Bahreïn a confirmé lundi de lourdes peines contre 13 dirigeants de l’opposition au risque d’alimenter le mouvement de contestation des chiites dans le petit royaume du Golfe. - AFP - Mohammed al-Shaikh

Des femmes portent le portrait de figures politiques incarcérées, le 6 janvier 2013 à Sanabis, à l’ouest de la capitale Manama La Cour de cassation de Bahreïn a confirmé lundi de lourdes peines contre 13 dirigeants de l’opposition au risque d’alimenter le mouvement de contestation des chiites dans le petit royaume du Golfe. – AFP – Mohammed al-Shaikh

Après la décision de la Cour de cassation, les 13 hommes ne peuvent plus faire appel.

"Cette décision va alimenter la révolution", a réagi sur son compte Twitter cheikh Ali Salmane, chef du puissant mouvement chiite Al-Wefaq, estimant qu’une "réforme radicale" était nécessaire dans le pays.

L’opposition traditionnelle dirigée par Al-Wefaq réclame l’instauration d’une monarchie constitutionnelle, mais un collectif radical, le "Mouvement du 14 février", à l’origine des manifestations les plus violentes, appelle à la chute de la monarchie.

Le pouvoir n’a fait aucune concession de fond à l’opposition depuis l’écrasement du soulèvement, mais affirme avoir commencé à appliquer les recommandations d’une commission d’enquête indépendante sur la répression de la contestation.

Malgré la répression meurtrière des manifestations à Manama de la mi-février à la mi-mars 2011, des rassemblements continuent d’avoir lieu régulièrement dans les villages chiites autour de la capitale et donnent lieu parfois à des heurts avec les forces de sécurité.

L’opposition insiste sur le départ du Premier ministre, cheikh Khalifa ben Salmane Al-Khalifa, en poste depuis 1974 et sur la formation d’un gouvernement dirigé par un Premier ministre issu de la majorité parlementaire.

Selon la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH), 80 personnes ont trouvé la mort depuis février 2011.

En décembre, Amnesty International a appelé à la libération des 13 opposants et estimé que la décision de la cour de cassation serait "un véritable test pour les autorités si elles veulent prouver qu’elles sont engagées à respecter et à protéger les droits de l’Homme".

Un premier procès s’était ouvert en avril 2011 et les opposants avaient été condamnés en juin 2011 à des peines allant de deux ans de prison à la réclusion à perpétuité par un tribunal d’exception pour complot contre le régime.

Le 30 avril 2012, la Cour de cassation a ordonné un nouveau procès en appel.

Mais le 4 septembre, une Cour d’appel avait confirmé la perpétuité pour les opposants, parmi lesquels Hassan Mashaimaa, dirigeant du mouvement chiite Haq, Abdelwahab Hussein, chef du mouvement islamique chiite Wafa, et un autre militant du Haq, Abdeljalil al-Singace, qui souffre d’une paralysie des jambes.

Les condamnés ont été reconnus coupables de "conspiration pour renverser le gouvernement", et pour certains "d’espionnage".

AFP


Bahreïn: lourdes peines confirmées pour treize opposants

lundi 7 janvier 2013 à 17:06

La Cour de cassation de Bahreïn a confirmé lundi de lourdes peines contre 13 dirigeants de l’opposition au risque d’alimenter le mouvement de contestation des chiites dans le petit royaume du Golfe.

Condamnés pour complot contre le régime, les treize hommes, détenus depuis près de deux ans, sont des meneurs du soulèvement dirigé par l’opposition chiite qui a secoué le pays en février 2011 avant d’être maté par la dynastie sunnite.

Il s’agit de sept opposants condamnés à la perpétuité, dont le militant des droits de l’Homme Abdel Hadi al-Khawaja qui a aussi la nationalité danoise et a mené jusqu’en mai 2012 une grève de la faim de 110 jours, et de six autres condamnés à des peines allant de cinq à quinze ans de prison.

Parmi ces derniers figure Ibrahim Chérif, le chef sunnite du groupe Waëd, une formation de la gauche laïque, qui avait joué un rôle de premier plan dans le mouvement de protestation et a écopé de cinq ans de prison.

« La Cour de cassation a confirmé toutes les peines », a indiqué un avocat de la défense.

La séance a duré quelques minutes et les condamnés n’étaient pas présents.

La police s’était déployée en force autour du siège du tribunal, devant lequel des militants de l’opposition se sont regroupés, scandant des slogans appelant à la libération des détenus, selon des témoins.

Des femmes portent le portrait de figures politiques incarcérées, le 6 janvier 2013 à Sanabis, à l’ouest de la capitale Manama La Cour de cassation de Bahreïn a confirmé lundi de lourdes peines contre 13 dirigeants de l’opposition au risque d’alimenter le mouvement de contestation des chiites dans le petit royaume du Golfe. - AFP - Mohammed al-Shaikh

Des femmes portent le portrait de figures politiques incarcérées, le 6 janvier 2013 à Sanabis, à l’ouest de la capitale Manama La Cour de cassation de Bahreïn a confirmé lundi de lourdes peines contre 13 dirigeants de l’opposition au risque d’alimenter le mouvement de contestation des chiites dans le petit royaume du Golfe. – AFP – Mohammed al-Shaikh

Après la décision de la Cour de cassation, les 13 hommes ne peuvent plus faire appel.

« Cette décision va alimenter la révolution », a réagi sur son compte Twitter cheikh Ali Salmane, chef du puissant mouvement chiite Al-Wefaq, estimant qu’une « réforme radicale » était nécessaire dans le pays.

L’opposition traditionnelle dirigée par Al-Wefaq réclame l’instauration d’une monarchie constitutionnelle, mais un collectif radical, le « Mouvement du 14 février », à l’origine des manifestations les plus violentes, appelle à la chute de la monarchie.

Le pouvoir n’a fait aucune concession de fond à l’opposition depuis l’écrasement du soulèvement, mais affirme avoir commencé à appliquer les recommandations d’une commission d’enquête indépendante sur la répression de la contestation.

Malgré la répression meurtrière des manifestations à Manama de la mi-février à la mi-mars 2011, des rassemblements continuent d’avoir lieu régulièrement dans les villages chiites autour de la capitale et donnent lieu parfois à des heurts avec les forces de sécurité.

L’opposition insiste sur le départ du Premier ministre, cheikh Khalifa ben Salmane Al-Khalifa, en poste depuis 1974 et sur la formation d’un gouvernement dirigé par un Premier ministre issu de la majorité parlementaire.

Selon la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH), 80 personnes ont trouvé la mort depuis février 2011.

En décembre, Amnesty International a appelé à la libération des 13 opposants et estimé que la décision de la cour de cassation serait « un véritable test pour les autorités si elles veulent prouver qu’elles sont engagées à respecter et à protéger les droits de l’Homme ».

Un premier procès s’était ouvert en avril 2011 et les opposants avaient été condamnés en juin 2011 à des peines allant de deux ans de prison à la réclusion à perpétuité par un tribunal d’exception pour complot contre le régime.

Le 30 avril 2012, la Cour de cassation a ordonné un nouveau procès en appel.

Mais le 4 septembre, une Cour d’appel avait confirmé la perpétuité pour les opposants, parmi lesquels Hassan Mashaimaa, dirigeant du mouvement chiite Haq, Abdelwahab Hussein, chef du mouvement islamique chiite Wafa, et un autre militant du Haq, Abdeljalil al-Singace, qui souffre d’une paralysie des jambes.

Les condamnés ont été reconnus coupables de « conspiration pour renverser le gouvernement », et pour certains « d’espionnage ».

AFP


#The GIFiles : Des forces spéciales américaines au Mali pour des opérations contre Al-Qaida

samedi 5 janvier 2013 à 22:20
Membres groupes terroristes armés

Membres des groupes terroristes armés

Depuis avril 2012, trois groupes terroristes armés « Ansar Dine, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) » contrôlent le nord du Mali et imposent le règne de la terreur, appliquant des sanctions comme l’amputation, la flagellation et la lapidation à mort contre ceux qui contestent leur interprétation de l’islam. Ces groupes affiliés à Al-Qaïda existaient depuis plusieurs années dans les pays du Sahel, une présence « préoccupante » pour les États-Unis comme le montrent plusieurs émails de Stratfor publiés par Wikileaks.

Un de ces émails révèle que des troupes des forces spéciales américaines ont pris part le 15 juin 2009 à un raid contre une base d’Al-Qaïda près de la frontière algérienne sans l’autorisation de l’ONU, l’émail affirme que les États-Unis collabore étroitement avec le gouvernement du Mali pour neutraliser Al-Qaïda au Maghreb, le groupe terroriste le plus dangereux dans la région.

US-Mali

Les États-Unis collabore étroitement avec le Mali

Ces opérations unilatérales rendent inutile l’adoption d’une résolution autorisant le déploiement d’une force internationale au Mali afin d’en chasser les groupes terroristes qui contrôlent le nord du pays, le seul but probable de cette résolution – si on prend en considération la crise économique qui secoue les États-Unis et les pays membres de l’Union européenne – est de « légitimer » les opérations militaires au Mali afin de trouver un financement international à ces opérations.

INSIGHT – Des forces spéciales américaines au Mali pour des opérations contre Al-Qaida

Le document original du site Wikileaks est accessible ici.

Email-ID 75570
Date 2009-06-29 18:33:16
De reva.bhalla@stratfor.com
À secure@stratfor.com
Autres MessageId:<455F7485-128C-4CEA-B3C89E18D9EAC99E@stratfor.com>
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PUBLICATION : background/analysis
ATTRIBUTION : N/A
DESCRIPTION DE LA SOURCE : Journaliste
FIABILITÉ DE LA SOURCE : C
CRÉDIBILITÉ DE L’ELEMENT : 3
DISTRIBUTION SUGGÉRÉE :
TRAITEMENT SPÉCIAL : N/A
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Ma source dit : des forces spéciales américaines ont pris part à l’attaque récente de l’armée malienne contre une base d’Al-Qaïda près de la frontière algérienne. Le raid a résulté l’élimination d’environ 30 militants d’Al-Qaïda. Les États-Unis collabore étroitement avec le Mali pour neutraliser Al-Qaïda au Maghreb (Afrique du Nord), qui est actuellement l’organisation islamiste la plus dangereuse dans la région.

Stratfor