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Tutoriel : générer une page en Python chez OVH

mardi 16 avril 2013 à 16:22

Un très court tutoriel afin d’expliquer comment générer une page avec le langage Python sur un hébergement chez OVH. C’est-à-dire faire du CGI ;)

Logo de Python

Python c’est bon, mangez-en !

Le fait est qu’il est tout à fait possible de faire tourner des scripts écrits en Python (et même C) sur un hébergement mutualisé OVH (toutes les offres actuelles) !

Le gros problème est que la documentation à ce sujet est inexistante ou alors très bien cachée : je n’ai rien trouvé dans leur documentation en ligne… D’autant qu’il ne suffit pas de « balancer » un fichier « .py » et espérer qu’il fonctionne sans autre forme de procès !

Voici le canevas d’un script qui génère une page web :

#!/usr/bin/python
print "Content-type: text/html\n\n"
print "<html><head><title>Page de test</title></head><body>\n"
print "<p>Hello World</p>\n"
print "</body></html>\n"

Remarquez que les deux premières lignes sont obligatoires ! La première indique le chemin vers l’interpréteur Python et la deuxième l’entête de type de contenu envoyé au navigateur : elle doit contenir deux retours à la ligne !

Enregistrez le code dans un fichier avec l’extention « .cgi » (et pas « .py ») et envoyez-le sur votre espace FTP, dans n’importe quel dossier. Vous devez impérativement lui donner les droits (chmod) 705 pour que l’exécution puisse se faire !

Si vous avez fait comme il faut, un « Hello World » doit s’afficher quand vous accédez au script, sinon vous obtiendrez un code d’erreur 500 du plus bel effet…

Si je résume :

J’espère que ce tutoriel vous est utile et bonne programmation !

Publier automatiquement son flux RSS sur Twitter

vendredi 5 avril 2013 à 11:47

Si vous avez un site et que vous souhaitez publier automatiquement chaque nouvel article sur Twitter, alors ce tutoriel est fait pour vous ! La « magie » est possible grâce aux fameux flux RSS et à un service gratuit appelé Twitterfeed! C’est simple, rapide et efficace !

Logo de Twitterfeed

Contrairement à ce que son nom indique, il permet aussi de publier sur d’autres réseaux sociaux, comme Facebook ou LinkedIn ;)

Dans ce tutoriel, je vais vous montrer comment j’ai fait configuré Twitterfeed afin de publier toute nouvelle entrée de mon Shaarli sur Twitter. Il vous suffira juste d’adapter en conséquence pour vos flux (peu de boulot en perspective).

Procédure pas à pas

Première étape, créer un compte sur Twitterfeed. Pas besoin de décrire la procédure en détail, il suffit de rentrer quelques données et c’est bon ! Je crois que c’est à la portée de n’importe qui. Pour ceux qui souhaitent, on peut également se connecter au service via son compte Google, Twitter, Facebook, etc.

Ensuite, allez sur le dashboard et cliquez sur le bouton « Create New Feed ». Vous arriverez sur la fenêtre suivante :

Faites bien attention à ce que "active" soit bien coché !

Faites bien attention à ce que « active » soit bien coché !

Voici les champs à remplir :

Avant de passer à la suite, cliquez sur le lien « Advanced Settings » afin de dérouler le menu correspondant !

De nombreuses options configurables pour ceux qui savent ce qu'ils font !

De nombreuses options configurables pour ceux qui savent ce qu’ils font !

De nombreuses options peuvent être configurées ici, mais il est nécessaire de ne pas trop en faire tout de même. Pour moi, seules trois de celles-ci sont indispensables :

Vous pouvez maintenant passer à l’étape suivante en cliquant sur « Continue to Step 2″. Ouf !

La page suivante se résume à spécifier sur quels comptes publier les nouveautés (et lier Twitterfeed à ceux-ci) et confirmer. Rien de plus ;)

A partir de maintenant, tout est automatique et vous n’avez plus rien à faire !

Quelques termes en français de Suisse

jeudi 4 avril 2013 à 11:55

Dans la langue française, au delà des simples nombres, il y a de nombreux termes qui sont spécifiques à des régions propres. Ce qui est tout à fait normal, car la langue française a évolué de façon différente en fonction des lieux, en y intégrant des mots d’autres langues, des traits culturels et religieux, des idiomes, etc. Chaque mot a une origine qui lui est propre : étudier l’étymologie d’un mot, c’est étudier son histoire, donc notre Histoire ! Contrairement à ce que l’on pourrait parfois croire, ils ne « tombent » pas de nulle part (même les plus bizarres) !

Carte des langues en Suisse

Les différentes langues en Suisse. Source et licence : Wikimédia.

Dans cet article, je vais simplement vous faire part de certains termes typiquement Suisse et, plus particulièrement, ceux de la région du Jura bernois (haut de la partie violette sur la carte). J’encourage d’ailleurs d’autres blogueurs à partager quelques uns de leurs mots régionaux ;)

L’orthographe est incertaine, car la plupart ne sont jamais écrits et il n’existe pas, à ma connaissance, de consensus précis pour chacun d’eux. J’essaie d’autant que possible de trouver l’orthographe la plus communément admise pour ces termes. Quasiment tous ceux que je cite viennent de l’allemand, voire du suisse-allemand !

Voilà, j’en oublie certainement beaucoup, mais je mettrai la liste à jour s’il m’en revient ;)

Et évidemment, LA bible des termes régionaux de Suisse est ce site !

Fonctionnement du cinéma numérique

mercredi 27 mars 2013 à 15:56

Suite au succès de mon lien Shaarli sur le cinéma numérique (merci SebSauvage, NikoPik et les autres !), j’ai décidé d’en faire un article complet pour aller un peu plus en profondeur (et mettre toutes les données au propre).

Illustration sous licence Creative Commons (BY-NC), par M4tik.

Illustration sous licence Creative Commons, par M4tik.

Je ne prétends pas tout connaître concernant le fonctionnement du cinéma numérique tel qu’il existe actuellement, car bien que travaillant dans un cinéma à loisir, je n’ai hélas pas à disposition de documentation technique ou autres sources spécifiques. Tout ce dont je parle provient de mes observations (vive la curiosité), recherches sur le net et anecdotes personnelles ! Cela est d’autant plus vrai que c’est variable d’un cinéma à l’autre en fonction de la solution qu’il aura choisie. Cependant, je vous offre un bon aperçu de ce qui se fait actuellement !

Infrastructure logique

Très schématiquement, voilà comment cela se passe au niveau de l’infrastructure en place :

Fait avec amour sous Visio !

Fait avec amour sous Visio !

On remarque que plusieurs appareils sont présents :

Maintenant, voyons plus en détail les différents éléments qui composent cette infrastructure…

Infrastructure physique

Ne sont présents ici que les appareils importants qui composent la chaîne. Je ne parle pas des amplificateurs ou de l’écran, par exemple…

Projecteur

LA pièce maîtresse d’un cinéma, c’est bien le projecteur ! De nos jours, plus de lourdes bobines « argentiques » difficiles à transporter et fragiles, mais une diffusion totalement numérique dont le projecteur en est l’élément final !

Projecteur numérique de marque Barco, modèle DP2K-20C (partie haute). Le serveur est dans la partie basse.

Projecteur numérique de marque Barco, modèle DP2K-20C (partie haute de l’image). Le serveur est en bas.

Le projecteur dont je parle ici est un Barco DP2K-20C dont les caractéristiques techniques sont les suivantes :

Un rapide coup d’œil s’impose afin de montrer le panneau de contrôle, ainsi que les interfaces présentes :

Différentes sources sont sélectionnables (en haut). Toutes les interfaces sont présentes en bas.

Différentes sources sont sélectionnables (en haut). Toutes les interfaces sont présentes en bas.

S’il y a bien une interface d’entrée vidéo qui mérite qu’on s’y attarde, ce sont les connecteurs SMPTE 292M !

Les connecteurs SMPTE 292M (autrement appelés HD-SDI).

Les connecteurs SMPTE 292M (autrement appelés HD-SDI).

Ce sont des câbles coaxiaux qui transportent le flux vidéo haute-définition en provenance du serveur de contenu. Le débit est de l’ordre de 1.4 Gbps, en Single ou Dual-Link (transmission simultané sur les deux câbles) !

Il faut savoir que le flux vidéo est chiffré d’un bout à l’autre de la chaîne de diffusion, jusqu’au projecteur. Celui-ci contient d’ailleurs un module de déchiffrement en temps réel qui est scellé. Une sorte d’HDCP (protection des films sur Blu-ray), mais en version cinéma ;)

Au passage, on notera que l’ouverture du projecteur le met dans un état de « blocage » ! Il refusera de diffuser la moindre image jusqu’à ce qu’un technicien ou une personne agréée ne vienne le « réinitialiser » (à l’aide d’un iButton) !

Oui, la paranoïa est de mise…

Serveur de contenu

L’élément central, le coeur de toute infrastructure informatique est le serveur. Ici, il s’agit d’un serveur dont le but est de stocker les films, gérer les séances et diffuser l’audio et la vidéo aux bons périphériques. Évidemment, il gère aussi toute la partie chiffrement des films !

Serveur Dolby DSS200 avec un "switch vidéo" au-dessus.

Serveur Dolby DSS200 avec un « switch vidéo » au-dessus.

Dans le cas présent, il est question d’un Dolby DSS200. Il tourne sur Linux, possède 4 disques configurés en RAID-5 et n’a pas d’interface graphique ! Par contre, il lance dès le démarrage et en plein écran le programme de gestion (TMS) qui, lui, est écrit en Java (c’est exactement le même que sur le PC) !

Ce qu’il faut savoir, c’est que le film parvient par voie postale sous forme d’un disque dur enfermé dans une boîte matelassée. Ce disque est ensuite inséré dans le slot idoine du serveur (ou transféré en USB). Une fois enregistré en local, le disque est simplement renvoyé.

Intérieur d'une boîte contenant le disque dur du film.

Intérieur d’une boîte contenant le disque dur du film.

Le fichier qui contient le film est un conteneur MXF (Material eXchange Format) : une sorte de MKV qui contient aussi bien les méta-données que le(s) flux vidéo(s) et audio(s) ! Voici quelques caractéristiques techniques :

Concernant le chiffrement, le film ne peut être lu sans posséder la clé (ou « licence ») ! Celle-ci est envoyée indépendamment du disque et doit être entrée dans le serveur, via le TMS. La licence n’est valable que pour une période, un film et un serveur donnés ! La période de diffusion autorisée est négociée avec le distributeur.

PC

L’appareil le plus banal : un simple ordinateur relié sur le même réseau que le serveur. Dessus est installé le programme de gestion des séances (TMS).

Source : http://www.kitag.com/App_Themes/Default/Images/WinterthurStaticPage/wt_dc_display.png

Capture d’écran du « Dolby Show Manager ». Source : Kitag.

Ici, il s’agit de « Dolby Show Manager », écrit en pur Java et permettant une programmation complète des séances (montage des trailers, insertion de macros, par exemple, pour ouvrir les rideaux, planifier les projections pour plusieurs salles, etc). Bref, il gère tout le cinéma !

Mots de la fin

J’espère avoir fait le tour par ce billet. Si quelque chose n’est pas clair ou que vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à le demander dans les commentaires ;)

Vous remarquerez que je ne parle pas de la 3D : c’est voulu ! Le sujet est si vaste qu’il mériterait un billet entier !

Pour faire court, il existe plusieurs systèmes en place (plusieurs technologies) et le support de l’un plutôt que de l’autre ne dépend que du projecteur ! Celui-ci contient un « module » qui affiche l’image en relief selon la technologie retenue. Si on change de système, on change de module, mais le reste ne bouge pas (à part l’écran) !