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Debian and Ubuntu: /tmp doesn't get cleaned at boot-time anymore?

dimanche 30 mars 2014 à 18:45

Sometimes after some magic happening, maybe an upgrade or a custom software setup, I can't remenber, the /tmp directory doesn't get cleaned anymore at boot-time.

The result is that when you are booting your computer you'll find files in /tmp from the previous time when your computer was on. Too bad.

The cause of this can be found in the /lib/init/bootclean.sh file. The clean_tmp() function uses some checks before emptying the directory. And one of those is checking whether the /tmp directory is actually world-writable, using this command:

$ find /tmp -maxdepth 0 -perm -002

If this command returns nothing then you've got the same problem as me: your /tmp directory is not world-writable anymore. Just type in this command:

# chmod a+rwX /tmp

And voilà it's done! You can now check that it works using:

# service checkroot-bootclean.sh start

If your /tmp directory is not empty then you should read on the /lib/init/bootclean.sh script and find which check is avoiding the function to clean your /tmp directory at boot.

That's not copycat, that's copyheart.

jeudi 6 février 2014 à 02:51

It’s the same in every form of art: nobody ever creates something really new, he or she just makes the same thing someone already did, just a bit differently. It happened to me as I one time heard the exact same music I composed a couple of years ago. This music was never even published, but I was still listening to it from time to time. So how could someone just copy my music? He didn’t, he just created it, he just have created the exact same music I had composed. How strange but still it makes it clear that photography is even worse from this point of view. Every scene is the same, and often the angle is the same, but the day is different, the landscape has changed, and most importantly the photographer is not the same and doesn’t feel the same as you at the time he’s taking the picture. That’s what’s the most important to me: it’s not to create something new, it’s just to create something at all, with your mind and with your heart. That’s not copycat, that’s copyheart.

Un an en Océanie ‑ Journal photographique

jeudi 9 janvier 2014 à 14:05

Alors que je n'ai toujours pas terminé de publier la fin du récit du voyage d'un an en Océanie qui s'est terminé en novembre dernier, je me suis lancé dans le projet de le publier, pour l'offrir aux proches et pour en garder une jolie trace papier pour moi.

J'ai cherché les solutions de publication, en sachant que je n'allais pas en tirer des centaines d'exemplaires, mais probablement seulement une dizaine. J'ai abandonné l'idée des albums photos imprimés par des sites comme Photobox et compagnie : c'est assez cher et la qualité d'impression est passable. J'ai finit par tomber sur les solutions de publication de livre à la demande. Il en existe pas mal, notamment Lulu qui est le plus connu je pense.

Seulement aucun ne semble permettre une impression noir et blanc avec quelques encarts couleur pour les photo : c'est soi tout en couleur, soit tout en noir et blanc. Donc j'ai décidé d'imprimer à part les photos et le carnet de voyage, ce qui tombe bien car le carnet n'est pas prêt, mais j'ai déjà pu imprimer le livre-photo pour offrir à noël. J'ai regardé du côté des imprimeurs à la demande qui sont connus pour les livre photo mais j'ai été assez déçu : les tarifs sont exhorbitants. Par exemple Blurb coûte 17 € par livre pour 48 pages couleur, ça fait cher. Lightning Source était aussi intéressant mais il faut payer à chaque fois qu'on fait une modification au fichier source, et une fois par nouveau projet, genre 100 € pour chaque livre. Ça peut être intéressant si on compte vendre des milliers de livres mais bon c'est pas mon cas. Restait donc CreateSpace, la solution d'Amazon, qui est la moins chère et la plus flexible : tout est fait en ligne, et leur site procède automatiquement aux vérifications de format, de marges et de débords du PDF. En plus il n'y a pas de frais fixes, et le livre peut être vendu sur Amazon en un clic.

Et plus si affinités. Un an en Océanie — Journal photographique

L'inconvénient c'est que CreateSpace a des options limitées pour les types de papier disponibles. En impression couleur seul du papier mat est disponible, donc pas possible de faire un « beau » livre photo sur papier glacé. C'est dommage mais bon on fait avec. J'avais un peu d'appréhension sur la qualité de l'impression mais j'ai au contraire été agréablement surpris. La couverture (souple) est un peu trop saturée, ce qui est probablement dû à un problème de conversion CMYK de mon PDF, et donc ma faute, mais j'ai pas encore compris pourquoi mais je vais continuer à explorer. L'intérieur est sur du papier mat et les photos y rendent pas mal du tout, j'avais peur que ça fasse trop délavé, mais ça se tient.

Et plus si affinités. Un an en Océanie — Journal photographique

En mettant le nez sur le papier on distingue les points d'impression mais c'est plutôt discret et je suis vraiment content du résultat.

Et plus si affinités. Un an en Océanie — Journal photographique

Côté finances, ce livre de 48 pages revient à 4,21 $ l'exemplaire en coût d'impression, auquel il faut rajouter les frais de ports qui sont en fonction de la quantité commandée. Pour 10 exemplaires ça donne 17,99 $ pour la livraison lente (un mois et demi, le livre est imprimé aux USA) jusqu'à 33,49 $ pour la livraison rapide en une semaine par DHL. Ce qui donne un coût de 6,00 à 7,60 $ l'exemplaire pour 10 exemplaires selon la livraison. En euros ça donne 4,40 € à 5,60 €. Ce qui à mon sens est correct. J'ai donc commandé 10 livres je les ai reçus rapidement par DHL, bien emballés, aucun problème. Je suis donc en présence mon premier livre auto-édité, c'est le moment de sabrer le champagne !

Ensuite il est possible de mettre en vente le livre directement sur Amazon depuis CreateSpace, en choisissant le prix de vente final, en sachant que c'est sur notre marge qu'on joue en faisant varier le prix, Amazon se prenant une part fixe. Par exemple j'ai décidé de mettre l'édition anglaise « Landscapes & Wildlife of Australia and New Zealand: A photographic diary » en vente pour 9,80 $. Cela me fait une marge de 1,67 $ par exemplaire vendu. On peut donc en déduire que la marge d'Amazon est de 3,92 $ par exemplaire vendu. Ce prix comprenant les frais de port étant donné qu'Amazon pratique les frais de port gratuits sur les livres (enfin plus pour longtemps en France, grâce à nos députés…). Ma marge est donc de 17%, ce qui peut paraître peu mais c'est plus du double de ce que je toucherais si j'étais édité chez un éditeur « classique » dont les contrats prévoient une marge de 8% pour l'auteur jusqu'à 10.000 livres vendus, 10% au delà. En plus sur les « beaux livres » la marge de l'auteur est réduite à 5% en général… Bref la solution d'Amazon est bien plus avantageuse que de passer par un éditeur. On peut donc supposer qu'un jour les députés feront une loi contre ça aussi ;-)

Pour l'acheteur c'est transparent : une fois commandé le livre est imprimé et expédié dans les 48 heures, en général le jour suivant l'achat. Contrairement à la commande d'exemplaires par l'auteur il n'est pas forcément imprimé aux USA. Si vous commandez sur Amazon.fr il sera imprimé en France par exemple. Je ne peux donc pas garantir que le résultat sera identique au mien mais à priori selon les témoignages la qualité est constante entre les différents imprimeurs.

J'ai noté qu'Amazon réduit ou augmente sa marge et fait ainsi fluctuer le prix de vente. Par exemple j'ai choisi 9,80 $ mais au moment où j'écris cet article il est à 8,97 $ sur Amazon.com, alors que sur Amazon.fr j'ai choisi 9,80 € et qu'il est à 9,97 €. Donc il est difficile de garantir précisément le prix de vente final.

Un inconvénient que je vois au système d'Amazon c'est que je peux difficilement vendre moi-même les livres

Obligations légales

La France est un pays bureaucratique jusqu'à l'excès et ça s'applique aussi aux livres. Déjà il y a l'obligation pour tous les livres du monde entier d'avoir un ISBN. En France ça se passe auprès de l'AFNIL à qui il faut envoyer un formulaire papier de plusieurs pages. Heureusement c'est gratuit, mais ça prend quelques semaines et de toutes façons il est bien plus simple de passer par CreateSpace qui crée alors un ISBN gratuitement lors de la création du livre.

Ensuite en France normalement il est obligatoire de mettre plein de mentions légales dans le livre : votre nom, votre adresse, la date de publication, la date de dépôt légal, le nom et l'adresse de l'imprimeur, etc. Bon vu qu'avec CreateSpace on ne sait même pas où est imprimé le livre ça commence mal. Ensuite il faut indiquer le prix du livre sur le quatrième de couverture, car en France le prix du livre est unique. Comme on peut le voir avec CreateSpace on peut changer le prix du livre d'un jour sur l'autre si on le souhaite, et avoir des prix différents entre les pays : on ne va pas changer de couverture à chaque fois. En plus ça n'a pas de sens d'appliquer un prix unique à un livre imprimé à la demande, chaque livre est unique et peut donc avoir un tarif différent en fonction de la fluctuation des marges et frais d'Amazon.

Enfin en France normalement il est obligatoire (sous peine d'amende) d'effectuer le dépôt légal de son livre auprès de la BnF. Il faut donc envoyer un livre par courrier (heureusement dispensé de frais de port) avec un formulaire papier à remplir. Encore des paperasses quoi.

Heureusement il existe une exception à cette obligation qui nous concerne : « les documents importés à moins de cent exemplaires » sont exemptés de dépôt légal. Vu que l'ISBN est américain, le livre est donc publié aux USA officiellement, et chaque exemplaire est donc importé. Donc toutes ces obligations ne s'appliquent pas à mon livre, ouf.

Si vous êtes intéressé il est possible d'acheter le livre, publié sous licence Art Libre :

Sans acheter il est aussi possible de consulter le livre gratuitement sur son ordi : Et plus si affinités… Un an en Océanie — Journal photographique (PDF, 11 Mo).

Sinon si vous pensez qu'on va se croiser un de ces jours je peut aussi vous en apporter un ce jour-là si ça vous intéresse. Je peux même le dédicacer si vous voulez ;-) En tout cas un grand merci d'avance à celles et ceux qui achèteraient le livre, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.

Et la prochaine étape ? Et bien c'est l'autre partie du journal de voyage : le texte. Plus de 400 pages de récit de voyage, des cartes, des anecdotes… Et il faut relire et corriger tout ça, c'est du boulot !

Positionner des coordonnées GPS sur un fond de carte

lundi 6 janvier 2014 à 14:40

Souvent on utilise directement une carte en JavaScript, comme celles d'OpenStreetMap ou de Google, pour y positionner des points ou des tracés. Mais on est alors dépendants d'un service externe sur son site, c'est lent à charger pour une utilisation assez complexe. Enfin parfois on veut utiliser ses propres fonds de cartes, qu'on les ait dessinés à la main, produits avec TileMill, avec Mobile Atlas Creator ou simplement en recopiant les images produites par Google Maps ou autre outil du genre.

Il est possible de positionner des coordonnées GPS sur ces fonds de cartes, c'est même assez simple en fait. La seule contrainte est de connaître les coordonnées GPS de deux points sur la carte. En effet avec ces deux points on peut déduire l'échelle de la carte et quelle portion de la carte du monde elle recouvre.

Démo de Karto
Exemple : on connaît les coordonnées de 4 points (Darwin, Perth, Adelaide et Brisbane), il suffit de cliquer sur Perth et Brisbane (par exemple) pour qu'on puisse directement afficher les 2 autres points.

On va donc demander à l'utilisateur de cliquer sur deux points sur le fond de carte, qui correspondent à des coordonnées connues. Cela va nous donner les coordonnées X et Y de ces points sur le fond de carte. Avec cela on va savoir l'échelle horizontale et verticale de la carte : on sait que l'écart entre la coordonnée X du point A et la coordonnée X du point B correspond à l'écart entre la longitude du point A et la longitude du point B. Et voilà on a l'échelle horizontale. Il reste à faire de même pour l'échelle verticale avec les coordonnées Y et les latitudes.

Il nous reste ensuite à calculer les coordonnées du point en haut à gauche de la carte et du point en bas à droite pour connaître l'étendue de la carte. C'est assez simple, il suffit d'appliquer l'échelle déduite ci-dessus à la distance du point A du coin haut gauche et à la distance du point B avec le coin bas droit.

Maintenant que nous avons l'échelle de notre carte et sa couverture géographique on peut facilement savoir où sont situées d'autres coordonnées GPS sur cette carte : on peut y ajouter des marqueurs, des tracés, y importer des fichiers KML/LMX, etc. Bref vous pouvez créer une vraie carte dynamique à partir d'un fond de carte statique. Cela fonctionne avec n'importe quelle taille ou échelle de carte à partir du moment où elle utilise la projection de Mercator.

Par contre comme le clic de l'utilisateur n'est pas forcément des plus précis, plus l'échelle de la carte est petite, plus un écart de clic de quelques pixels donnera une mauvaise échelle et fera que les points placés par la suite seront faussés. Un exemple de ce problème peut être vu sur la démo de la carte de Cobb Valley.

Pour montrer un peu cela je vous propose d'essayer cette démo interactive qui permet de tester cela sur 4 cartes. Pour info ça ne marche pas sur la carte IGN car la projection est différente.

Le code de la bibliothèque en JS est disponible sur le repository Fossil de KD2FW, mais le même code existe aussi en PHP il est donc possible de dessiner des cartes statiques en PHP de la même manière. À terme le but de Karto est de proposer une API unifiée entre JS et PHP sur le sujet de la cartographie, mais j'y travaille encore, c'est pas terminé.

Bon et sinon maintenant qu'on connaît l'échelle et les limites géographiques de notre fond de carte, que faire ? Et bien nous verrons une prochaine fois comment dessiner un tracé sur cette carte, l'exporter en KML et en SVG, ou importer directement un calque dessiné en SVG par dessus, ou encore importer un tracé LMX sur ce fond de carte. Bref de quoi s'amuser un peu plus. En sachant que l'objectif premier de cet outil est de travailler directement sur des fonds de carte en SVG afin d'avoir des cartes qui puissent être zoomées, mais aussi imprimées en haute résolution sans se soucier des limitations des services de carto comme Google ou OSM. Et oui y'a encore du boulot !

Espionnage généralisé de la NSA (et des autres) — et quelques idées contre

lundi 6 janvier 2014 à 02:00

Cela fait six mois maintenant que les documents d'Edward Snowden inondent la presse de révélations sur l'étendue d'un espionnage global et généralisé à l'ensemble de la population mondiale effectué par les services de renseignements mondiaux, et plus particulièrement la NSA américaine.

Alors je ne vais pas non plus reprendre l'intégralité des révélations faites, parce qu'il y en a des tas, et qu'en plus elles continuent à débouler régulièrement. Si vous avez vécu sur la lune ces six derniers mois Wikipédia est très complet sur le sujet (en anglais) : Global surveillance disclosure (et en français : révélations d'Edward Snowden). Mais bon je vais quand même faire un résumer plus bas.

En réalité le fait de révéler les documents au goutte à goutte pourrait se révéler être une stratégie afin de diluer l'intérêt de tous ces documents, qui seraient potentiellement plusieurs centaines de milliers ou plusieurs millions. Seulement quelques centaines ont été révélés. Ça transformerait le tout en opération de comm' pour la NSA et les USA qui indiqueraient par là au monde entier leur puissance et leur domination dans le domaine.

Pour expliquer un peu : la seule personne en possession des documents semble être le journaliste Glenn Greenwald, qui a récemment quitté son poste pour rejoindre une société créée avec Pierre Omidyar, le fondateur d'eBay. Il semble donc que Greenwald compte exploiter ces documents à son profit personnel, et on peut se poser des questions sur l'intérêt du fondateur d'eBay, qui pourrait avoir des liens avec la NSA... C'est une théorie exposée dans cet article par exemple. Alors oui on se dit que ça ressemble à une théorie de conspirateurs paranos… mais rappelez-vous il y a quelques mois on pensait que mettre un bout de scotch opaque sur sa webcam était aussi être parano, de même que chiffrer les communications, ou déconnecter la batterie de son téléphone. Aujourd'hui ce sont simplement des faits qui exposent que nous n'étions pas suffisamment paranos !

Je referme la parenthèse sur les problèmes générés par la mainmise de Greenwald sur les documents pour revenir au sujet principal. Pour donner l'étendue des problèmes je vais prendre quelques exemples de techniques et autres attaques que vous pouvez subir, d'après ce qu'on sait des révélations. C'est un peu un gros mix des révélations et techniques récentes. On sait que ces techniques ont été appliquées à des opposants politiques, des journalistes, des informaticiens, des artistes, des commerciaux, des élus, etc. que ce soit par des sociétés privées, des outils vendus par ces sociétés à des états, ou directement par des services d'espionnage comme la NSA. Donc tout le monde est concerné, pas seulement certaines personnes.

... Oui ça fait beaucoup et encore je n'ai pas tout mis !

Il faut bien comprendre que même si beaucoup de ces révélations concernent des actions menées par la NSA il est très clair que la plupart des services nationaux (européens au moins) collaborent au plus près avec la NSA et transmettent souvent directement les informations. Donc tout cela n'est pas qu'un problème avec les États-Unis, mais un problème mondial. Et quand ce ne sont pas les services de renseignement ce sont des entreprises privées qui s'y mettent ! Tous les pays sont impliqués : la France, l'Australie, le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, la Nouvelle-Zélande, la Norvège ou même la Suède, considérée pourtant comme un paradis de la liberté d'expression.

Si vous pensez que tout cela n'est que pour surveiller les terroristes, détrompez-vous : comme je l'ai montré plus haut ce sont des milliards d'ordinateurs et téléphones qui sont suivis. Donc soit tout le monde est terroriste, soit il y a un « léger » problème d'espionnage massif et généralisé de la population mondiale… Et même si pour vous cela ressemble à de la science fiction soyez sûr que comme le souligne Bruce Schneier si certaines de ces techniques sont encore réservées aux gouvernements et agences d'espionnage, elles seront à n'en pas douter devenues publiques (et le sujets de thèses d'étudiants en informatique, ou de conférences au congrès du CCC allemand) dans les prochains mois ou années et exploitées par des entreprises ou des hackers.

Cette surveillance généralisée révèle en plein lumière l'état des pays dans lesquels nous vivons, qui se prétendent être des démocraties, mais qui sont en réalité des régimes totalitaires qui n'ont rien à envier à des pays comme la Chine ou la Corée du Nord. Nous sommes donc en territoire conquis, en territoire surveillé, dans un contexte hostile où nous sommes suspects en permanence. Il est donc plus que temps de s'armer et de combattre ce régime totalitaire.

Quelques idées pour contrer cet espionnage

On peut commencer par des idées évidentes :

  1. Ne plus utiliser d'appareil électronique. C'est radical, mais probablement efficace… si vous n'avez pas de voiture (pour éviter le permis de conduire qui contient une puce et les caméras sur les routes), que vous n'avez pas de compte en banque (pour éviter les caméras des distributeurs de billet), pas de carte bancaire (pour éviter de faire tracer vos achats et déplacements), que vous ne vous déplacez pas dans les nombreuses villes où les caméras pullulent, etc. Bref c'est pas gagné.
  2. Faire pression sur les politiques pour que la loi interdise et contrôle toutes ces techniques, qui sont actuellement entre illégalité franche et zone grise, quand elles ne sont pas cautionnées par des lois liberticides votées par la droite comme la gauche. Du bon côté il y a des élus de gauche comme de droite qui se battent contre ces lois liberticides. Mais ils restent très largement minoritaires. On l'a vu avec la loi sur la programmation militaire qui permet un espionnage massif en temps réel avec la participation des opérateurs. Bref c'est pas gagné non plus. Mais bon faut pas lâcher l'affaire quand même, et soutenir La Quadrature, qui abat un boulot énorme.

OK bon c'est cool comme idées mais un peu limité. On pourrait chercher des solutions un peu plus pratiques…

Quelques idées pratiques

En premier il me semble utile de lire et appliquer les conseils indiqués dans ces guides qui vous donneront plein de conseils utiles :

De là on peut déduire quelques règles comme celles-ci (liste non exhaustive et en bordel) :

Sur son ordinateur

Sur son téléphone

Sur son serveur :

Je vous recommande de visionner les conférences du 30ème congrès du CCC, qui a été particulièrement passionnant, pour se rendre compte de l'étendue du problème :

Et en bonus pour en rajouter sur la parano vous pouvez regarder cette conférence rigolote et intéressante où un artiste-photographe prend en photo les installations secrètes, les satellites espions et les drones américains. Vous serez rassurés quand vous verrez que les USA ont des satellites positionnés à côté des satellites étrangers pour espionner les communications qui y passent… Seeing the secret states : six landscapes.

Et est-ce que tout ça va changer quelque chose ? Je serais bien incapable de le dire. Est-ce que tout cela n'est pas inéluctable ? Ne sommes-nous pas à l'orée d'une période de totalitarisme mondial dont il soit impossible de s'extraire ? Je suis peut-être pessimiste mais cela me semble être un risque réel.