PROJET AUTOBLOG


Global Voices (fr)

Archivé

source: Global Voices (fr)

⇐ retour index

Iron Maiden et la musique folk turque, inspiration de ce musicien crétois

jeudi 22 septembre 2016 à 15:02
Stelios Petrakis backstage during stop in New York earlier this year Credit: Marco Werman

Stelios Petrakis en coulisse pendant son passage à New York cette année Crédit : Marco Werman

Cet article d’April Peavey originellement paru sur PRI.org le 6 septembre 2016 est republié ici dans le cadre d'un accord de partage de contenu.

La Crète, île grecque entre l'Italie et la Turquie, est une sorte de carrefour- un endroit que beaucoup de migrants en route pour l'Europe ont traversé, et plus récemment, le site de vastes camps de réfugiés.

C'est aussi là que le musicien-compositeur Stelios Petrakis puise son inspiration. Il explique : ” ma musique est profonde et émotionelle. Mes chansons parlent surtout d'amour, certaines du respect de l'environnement. De la gentillesse des gens et de la beauté de la Crete.

Dans une interview précédente, Petrakis nous disait qu'il est impossible de ne pas être touché par le sort des réfugiés qui résident sur son île natale. Il ajoutait ” nous sommes tous sensibles, les artistes particulièrement. J'essaie de ne pas me laisser submerger par mes émotions.”

Listen to this story on PRI.org »

Petrakis joue de la lyre et du luth- instruments parmi les plus anciens joués de facon continue dans le monde. Il les fabrique aussi.

Petrakis a fait des études de droit bien qu'il soit aujourd'hui un musicien professionel.

A un moment critique de sa vie, il a dû faire un choix : le droit ou la musique. Il nous confie : “J'avais un concert le même jour que mes examens. J'ai preferé aller au concert plutôt qu'aux examens”.

Aujourd'hui donc, Petrakis est un musicien traditionnel se frayant un chemin dans le monde moderne- et trouvant son inspiration un peu partout.

“Je suis un grand fan du groupe britannique Iron Maiden. J'écoute beaucoup de musique flamenco d'Espagne et de musique de Turquie, de la musique folk et de la musique classique ottomane”.

Iron Maiden ? Ben oui, il nous répond que c'est “une question de puissance”.