Ploum, dans les divers articles qu’il propose sur ton site, semble un fervent prêcheur du système Bitcoin. Je m’y suis un peu intéressé, et j’avoue être très sceptique dans ce système.

Pour ceux qui ignorent ce que c’est, je vous invite à lire l’article de Ploum à ce sujet, que vous pouvez trouver ici.

Si l’aspect technique du système me semble sûr, aussi sûr que nos transactions banquaires actuelles, ce n’est pas le principal problème que BitCoin mettrait en exergue.

Le problème vient d’un fait assez simple. Un BitCoin étant une solution à un problème mathématique complexe, qui n’admet que 21 millions de solutions, le nombre de BitCoin est alors limité à 21 millions. Ainsi, Ploum raisonne comme ceci:

Son raisonnement ne me paraît à première vue pas faux. En effet, celà peut empêcher les banques de produire des BitCoin à l’infini, et cela permettrait de couper court à toute la spéculation.

Mais pour moi, ce n’est pas supprimer le problème, c’est juste le déplacer.

Expliquons.

Aujourd’hui, le kilo de tomates est au prix d’1 euro. Mais il y a un soucis, la populace trouve ça cher, et une guerre civile menace à tout instant d’éclater. A cet instant, la banque centrale, qui a pour charge de contrôler la monnaie, se met à imprimer des billets, à produire des pièces, qui vont être réinjecter dans le système. Ainsi, l’euro va devenir moins cher que le kilo de tomates, et le prix de celui-ci va chuter. Ouf ! On a éviter la crise.

C’est donc là que pourrait apparaître le principal avantage de BitCoin. Si l’économie tournait avec, il serait impossible d’en produire davantage pour faire baisser le kilo de tomate.

Mais le soucis, est que à défaut de dévaluer la monnaie, il sera toujours possible de dévaluer le kilo de tomate. Même si le BitCoin n’est pas réellement soumis à une autorité centrale, il sera possible de dire «Je continue à te donner 1 bitcoin, par contre au lieu d’un kilo, tu me donnes 2 kilos de tomates», et le cercle continuera.

Une monnaie, quelqu’elle soit, mathématique ou non, gérée par des enfoirés ou des saints, possèdera toujours le même inconvénient: ce sera toujours un intermédiaire «sans-valeur» entre des biens vitaux (Nourriture, logement, eau...), un intermédiaire fragile, qui ne peut réellement être contrôlée.

Je n’accorderais donc pas à BitCoin une plus grande confiance qu’en la monnaie traditionnelle. Je ne suis pas un spécialiste de l’économie, loin s’en faut. Il y a donc sûrement de grandes failles dans mon raisonnement. Si tel est le cas, merci de me le dire :)

Pour finir, je vois un truc de bien avec BitCoin: C'est fait avec des maths, et les maths, c'est le bien.

Hier par hasard, je me suis retrouvé devant une émission d'un type assez particulier. Il s'agit du vinvinteur, qui comme son nom l'indique, est diffusé tous les Dimanche à 20h sur France 5.

Pour la description, il s'agit d'une émission d'une vingtaine de minutes, complètement décalé, traitant de sujets propres à internet, comme 4chan, la fiabilité de Wikipedia, le copyright sur internet pour n'en citer que certains.

Le ton assez décalé est séduisant aux premiers abords, essayant de vulgariser et de faire comprendre à la personne Lambda des sujets brulants et surtout mal compris du web (Des trucs vraiments brulants, pas le n-ième trolls sur Doctissimo hein...).

Bref, le coup d'oeil vaut la peine d'être jeté, même si cela ressemble plus à un trip entre potes , la liberté que prennent les présentateurs de se foutre de certains sujets de
société est cool à voir :)

Le blog ainsi que les Replay sont à voir ici !

De plus, je post spécifiquement la vidéo d'un des épisodes qui m'a le plus plu, à propos des contre-cultures obscures du web.

Le Vinvinteur n°16 - Hippie caca : de la contre... par levinvinteur

Bon visionnage :p

15 jours, 424 tweets, 412 abonnements, et 45 abonnés plus tard, je me permets de livrer un bilan provisoire de ce qui semble être le début de mon expérience sur Twitter.

Je répète ce que j'ai dit dans cet article, j'avais déjà tenté l'expérience Twitter il y a de ça deux ans, et ça ne m'avait point réussi, mais j'ai voulu réessayer.

S'il y a une critique que je peux emettre envers Twitter, c'est trop. Trop d'informations, trop de Tweets, trop vite... Une quantité phénoménale d'information pertinente et intéressante circule en permanence, mais elle est tristement noyée dans un flot ininterrompu d'inepties, de blagues. On clique sur un lien intéressant, dix autres sont déjà postés.

Si je devais résumer, Twitter n'est pas un réseau social de communication, mais de diffusion. Dans le sens où il est impossible d'espérer avoir une conversation intéressante avec quelqu'un. Pour plusieurs raisons. 140 caractères, pour poster un lien OK, mais pour discuter, Non. De plus, les conversations prennent la forme de Tweets, noyés dans la timeline. Il y a alors de grandes chances qu'une réponse reste inaperçue, et ainsi que cela coupe net la conversation.

Puis comme je disais, l'information est noyée dans des tonnes de «#RT et je te follow», «#RT et je note ta TL», plus qu'insupportables.

Pour conclure, Twitter doit rester pour moi un média de diffusion. Vouloir y faire de la veille n'est qu'une perte de temps, les flux RSS restent parfait pour ce rôle (Et conçu pour tel, qui plus est.)

Ainsi, je ne supprime pas pour autant mon compte Twitter, mais il servira presque uniquement à diffuser les liens que je poste sur mon Shaarli que j'ai installé récemment, et accessible ici.

Bref, overdose de Twitter.

Un site a vu le jour il y a quelques temps, il s’agit d’Incautious Porn.
Le concept est simple, un robot à récupérer tous les numéros de téléphones postés en commentaire sur des sites de boule, et en a fait des toiles vendues 10$ unité.

De plus, si par malheur votre numéro de téléphone est dans la liste, il vous est possible de l’enlever pour la somme de 1.000$.

Plusieurs blogueurs comme Sebsauvage se sont indignés de ce principe, considérant ça comme du chantage.

Je ne suis point d’accord. Pour plusieurs points:

- Incautious Porn ne fait que faire la même chose que ce que FaceBook, Twitter ou autres font. Récupérer des données personnelles, et les revendre. A l’exception prèt que Incautious Porn nous offre (m’enfin, pour 1.000$, la possibilité de s’y opposer).

- C’est méchant de dire ça, mais bien fait. Si on est assez «bête» pour laisser son numéro de téléphone sur un site porno, il ne faut pas venir pleurer après.

- A la différence de BlackMa.il, imaginé par Ploum. Il ne s’agit pas de chantage. Ce n’est pas une menace à proprement parlé. Il s’agit de données déjà présentes sur le web, en libre accès. Le site ne propose que de les «mettre en lumière».

- Puis en y réflechissant, c’est plus un coup de bluff qu’autre chose de la part du site. Si j’achète un tableau, je suis content, j’ai le numéro d’un mec qui a visité un site de cul. Et puis ensuite ? Je vais faire quoi ? Le harceler ? Bien sur il va y avoir des cons qui vont en être capable, mais ça va être minoritaire.

Bref pas de quoi s’indigner à mon goûts. Au contraire, j’espère bien que cela va faire réfléchir à l’importance de ne pas mettre des données personnelles sur le web, et encore moins dans des lieux compromettant tels que les sites de cul.

En tout cas, j’ignore si la vision est biaisée où si il y a vraiment un truc de grave, dans ce cas là dites le moi.

Bon, coup de gueule time, regardez (Ou plutôt écoutez...):

Puis ça, à partir de 2:00...

Puis une dernière:

Non, non et non ! Pourquoi toujours utiliser la même musique épique, tiré d'un album d'Audiomachine, dont le titre est Guardian at the Gates....

Et encore, les 3 vidéos ci-dessus ne doivent pas être des cas isolés. On rappellera notamment la musique de Steve Jablonsky, My name is Lincoln, utilisée à la fois à la fin du film The Island, et au tout début du trailer d'Avatar, dont la vidéo est ci-dessus.

Donc voilà, je pense que les musiques épiques ne doivent pas être les plus compliquée à composer (Voix en mode HaaaAAAaaaAAA, et tambours battant, et c'est réglé !), puis surtout, je pense que 20th Century Fox, Blue Sky, James Cameron, et les publicitaires de Mercedes doivent avoir de l'argent à investir dans une petite musique un peu plus personelle qu'une musique épique usée jusqu'à la moelle...