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DropCenter : Chuck Norris dans le Cloud

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le Cloud Computing est très à la mode ces temps-ci, et fort heureusement, car qui se plaindrait de Dropbox, Box.net, iCloud et autres Wuala pour sécuriser, sychroniser et échanger ses données ?

Peut-être justement ceux qui souhaitent une solution d'hébergement ailleurs que chez ces mastodontes. Chez soi, sur un NAS, ou sur un serveur externe par exemple. Il existe déjà des solutions qui le permettent, mais toutes ne peuvent pas se vanter d'avoir du "Chuck Norris Inside" ! [1]

C'est avec cette pointe d'humour que DropCenter [2] se présente et propose sa propre solution "cloud".

Que propose DropCenter ? Non pas directement un stockage sur ses serveurs, mais un script à installer sur son NAS ou son serveur à distance. Après un login, il suffit d'un simple "drag'n'drop" dans votre navigateur usuel, connecté au serveur, pour y envoyer toutes sortes de fichiers. On appréciera au passage, en plus de la simplicité, l'absence de base de données pour utiliser DropCenter sur son espace de stockage, ce qui allégera la maintenance.

Le petit "plus" de DropCenter : des citations de Chuck Norris pour faire vos backup avec le sourire. (Oui, DropCenter s'adresse d'abord aux geeks !) L'autre petit plus : c'est open source ! (Forcément vu le "mode opératoire".) Pour finir, le module DropNews, client qui permet d'être mis au courant des changements opérés sur le centre, est compatible avec Windows et... Linux (Ubuntu) !

Personnellement, j'ai adopté DropCenter comme solution backup supplémentaire sur un de mes serveurs (n'ayant pas de NAS). Il ne remplace pas directement Wuala ou Dropbox (pas de synchronisation automatique des fichiers actuellement) mais vient avantageusement compléter ma panoplie cloud (et pourrait remplacer mon compte Box.net à l'avenir)...

A tester ! [3] Voire à adopter.

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AcideBase : le changement est en marche !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00
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Pour ceux que ça intéresse : la migration vers SPIP 3, comme je l'avais annoncée, [1] s'est (finalement [2]) bien déroulée.

Par contre : mon template (fait maison) a franchi un nouveau seuil d'incompatibilité avec le moteur. Plutôt que de passer du temps à le réparer, j'ai décidé que j'allais accélérer la préparation du nouveau template qui est dans le pipeline depuis près d'un an.

En résumé et pour le moment :

  • Il n'est plus possible de naviguer "historiquement" dans le site (seuls les 5 derniers billets/articles apparaissent).
  • Le lien RSS ne renvoie plus les articles au complet (déjà le cas depuis dimanche).
  • Les ajustements personnalisés au formulaire de commentaires ont disparus.

Rien de mortel, mais il faudra patienter quelques jours avant que tout soit 100% opérationnel...

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[2] Après un premier essai raté dimanche passé.

Le Nexus est-il encore un Nexus ?

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00
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Ce matin, The Verge annonçait en se réjouissant que le Galaxy Nexus vendu par l'opérateur américain Sprint recevait Android 4.1 (Jelly Bean). [1] Alors que le modèle international est sur la dernière itération d'Android depuis plus d'un mois déjà. Du moins ceux qui sont mis à jour par Google, et non par Samsung ! [2]

L'arrivée du Nexus One signifiait la fin des longues attentes avant les mises-à-jour. En fait, "Nexus" voulait dire : "appareil haut de gamme, embarquant une version nue d'Android, mise à jour et à niveau directement par Google". Puis sont arrivés le Nexus S et les premiers doutes : certains d'entre eux étaient mis-à-jour par Samsung et non par Google. L'affaire a encore pris de l'ampleur avec le Galaxy Nexus alors que Samsung attend toujours plusieurs semaines voire plusieurs mois avant de répandre le code OTA.

Nexus a-t-il perdu son âme ?

Ces changements ne présagent rien de bon pour l'avenir des Nexus et d'Android en général. Google cherche-t-il à décharger ses serveurs, ou cède-t-il peu à peu aux pressions des constructeurs ? J'ai toujours opté pour la première hypothèse, mais je cède de plus en plus à l'idée que la deuxième est plus correcte. Il suffit pour s'en persuader de prendre en considération les rumeurs persistantes de ces derniers mois selon quoi Google aurait accepté que plusieurs constructeurs présentent simultanément des Nexus. [3] On parle de quatre ou cinq constructeurs. Or, j'ai de la peine à croire que Google va débloquer davantage de ressources - pas seulement en serveurs, mais aussi en personnel - pour lui-même mettre à jour ces nouveaux appareils. Et si c'est LG ou Motorola qui le fait, autant dire que les mises-à-niveau seront très rapidement abandonnées !

Google manque de détermination dans le pilotage d'Android ! Il ne semble pas avoir pris toute la mesure de l'importance qu'a pris son système d'exploitation pour Smartphone. Il ne réalise pas encore que tous ces constructeurs n'ont pas beaucoup d'alternatives aujourd'hui pour vendre leurs daubes smartphones que de faire appel à l'OS de Google. "Non non, nous n'utiliserons pas activement Motorola." "Oui oui, vous pouvez ne pas honorer votre signature pour ce qui est des mises-à-jour sur 18 mois de vos appareils." "Non non, ne vous offusquez pas, nous ne ferons pas seulement appel à Samsung pour nos Nexus."

Google devrait s'inspirer un minimum de Microsoft dans la relation avec ses partenaires et cesser de courber l'échine au moindre caprice de ceux-là. Sans parler des opérateurs ! Si le Nexus n'est aujourd'hui plus vraiment un Nexus, et si les Nexus à venir le seront encore un peu moins, mon prochain smartphone sera un Windows Phone.

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iPhone 5 : nouveautés, quelques déceptions et un p'tit mensonge

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00
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Les rumeurs étaient donc vraies : l'iPhone 5 est bien ce prototype qui a fuité ces derniers mois et dont une infâme marque chinoise a copié le design de A à Z pour le mettre sous Android. [1]

Je ne vous ferai pas le tour du propriétaire, d'autres sites [2] vous renseigneront sur les caractéristiques techniques du nouveau vaisseau amiral de la mobilité Apple. Mais comme je l'ai fait l'année passée, [3] je vous ferai part dans ce billet de mes impressions "à chaud" de quelques-unes de ses caractéristiques.

Un iPhone 4S+ ?

Donc cet iPhone 5 sort avec plus de puissance (CPU A6) - donc plus de rapidité et de fluidité - mais aussi une compatibilité avec certains réseaux LTE (Samsung et HTC en embuscade [4]). Là aussi, plus de vitesse pour le surf. La durée d'utilisation entre deux recharges de batterie est, elle aussi, légèrement augmentée. Point très appréciable, si on compare avec la concurrence qui ne semble que peu s'inquiéter de ce problème. L'écran (j'y reviens) est aussi plus grand et l'appareil est globalement bien plus léger.

Bref, alors que les fans de la Pomme nous ont habitué à railler la course aux superlatifs dans la technicité (et pas que les discours) pour les Androphones, il faut là bien remarquer qu'Apple n'est pas différent en la matière et communique dessus sans complexe.

Un écran plus grand

Revenons brièvement sur l'écran : passer de 3.5 pouces à 4 pouces n'est pas anodin. Il apporte un confort de lecture et d'amusement considérable, et là encore Apple est à l'écoute de ses utilisateurs dont certains ont quitté le doux monde d'iOS pour celui d'Android, précisément pour cette raison.

Pourtant, ce changement de taille pose un certain nombre de questions : d'abord, est-ce suffisamment audacieux ? La majorité des téléphones haut de gamme sous Android sortent aujourd'hui avec un écran au minimum de 4.3, 4.7, voire 4.8 pouces (5.5 pouces pour le nouveau Samsung Galaxy Note). Certes, ces tailles ne conviennent pas toujours aux petites mains, et Apple a voulu faire en sorte que tous ses utilisateurs puisse l'utiliser confortablement et sans avoir le sentiment d'avoir une brique dans les poches. Mais les écrans se rapprochent de plus en plus des bords, et la tendance va en s'amplifiant, tant est si bien qu'un écran 4 pouces tient aujourd'hui dans une cellule qui accueillait avant des écrans 3.5 ou 3.7 pouces.

L'autre question est le fragmentation matérielle. Apple a prévu un moyen simple d'utilisation des anciennes applications applications actuelles dans l'iPhone 5 ("on coupe les bords"), mais à terme, la question demeurera pour le développeur : "dois-je programmer de manière optimale pour un écran 3.5 pouces, ou pour 4 pouces ?" (Sans même parler de l'iPad ou d'un éventuel iPad mini à venir ?) Bienvenue dans le doux monde de la fragmentation, cher programmeur. Ton voisin qui code pour Android te sourit avec une franche compréhension.

Le bât qui blesse : Lightning

Apple en profite pour changer son connecteur : une prise de la taille d'une micro-USB... mais qui n'en est pas une. WTF ?! Apple avait là une occasion unique de s'aligner sur les standards internationaux, mais une fois encore, la firme à la Pomme démontre son intention de faire "autrement", et surtout de mettre les bâtons dans les roues des concurrents. Voire des utilisateurs et des constructeurs de périphériques.

En effet, l'absence de micro-USB va les obliger à adapter leurs appareils juste pour l'iPhone 5. Et si vous rêviez de pouvoir enfin utiliser ces périphérique "Made for iPod/iPhone" sur votre Androphone, et bien c'est raté ! Mieux ! Madame Michu avec son HTC One S, croyant acheter une radio compatible avec son appareil "parce que la prise est la même" se rendra compte de son erreur en rentrant chez elle.

Bravo Apple, tu as trouvé un moyen ingénieux de mettre les bâtons dans les roues de tes concurrents, mais aussi des consommateurs qui ont l'outrecuidance d'acheter autre chose que tes produits. Quant à mon épouse, qui prendra certainement un iPhone 5, elle ne pourra toujours pas utiliser mon chargeur micro-USB embarqué dans la voiture. Sauf si elle achète un adapteur micro-USB - Lightning qui sera sûrement vendu autour des... CHF 30.- (s'il est un jour vendu en Suisse) ! [5] On applaudit des deux mains. Mais cette manière de refuser le jeu de l'interopérabilité ne s'arrête pas là, puisque l'adoption immédiate de la nano-SIM empêchera tout passage à la concurrence pendant de nombreux mois encore.

Quelques regrets et un mensonge

De plus, on ne peut s'empêcher de remarquer un "non-changement" : l'absence de puce NFC. [6] Avec le fantastique concours d'Apple, la technologie aurait pu décoller rapidement. Et à défaut d'être un précurseur, la firme de Cupertino aurait au moins pu se targuer d'être encore un "early adopter". Mais ce ne sera pas le cas, combien même la fonctionnalité Passbook, [7] intégrée dans iOS 6, aurait ainsi gagné en puissance, en fonctionnalité, et donc en intérêt. Apple doit attendre "le bon moment", sans doute...

Pour terminer, le mensonge du jour : l'iPhone 5 est le smartphone le plus mince du monde, d'après Apple. Ceci est cependant totalement faux, et je doute qu'on ne le sache pas chez Cupertino. Avec ses 7.1 millimètres d'épaisseur, le Motorola RAZR - qui ne date pas de hier ! - fait mieux de presque 1 millimètre. Sans même parler du plus récent Huawei P1 Ascend qui fait... 6.7 millimètres, donc plus d'un millimètre de moins. [8] Est-ce que ce "mensonge" était nécessaire ? Car même sans cette annonce "choc", l'iPhone 5 sera, à ne pas douter, un énorme succès commercial.

Reste que la majorité des changements annoncés sont appréciables. A titre personnel, j'applaudis le passage du connecteur audio sur la tranche inférieure du téléphone : beaucoup plus naturel et pratique quand le smartphone entre et sort de la poche ! Quant à la face arrière en aluminium, elle évitera bien des retours en usine pour... bris de verre.

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