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Nouvelle garde-robe : qu'est-ce qui change ?

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00
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Bienvenue sur le "nouveau site" d'AcideBase ! Celui-ci tourne toujours sous SPIP [1] et le template est du 100% fait main. Ce dernier vient de changer (même si le passage à SPIP 3 s'est opéré récemment). Les nouveautés en bref :

Généralités

- Nouveau design : même sobriété, mais une petite colonne consacrée à la navigation à droite s'ajoute. [2]
- Apparition de rubriques.
- Apparition de mots-clés.
- Apparition d'un moteur de recherche interne.
- Accès direct aux derniers commentaires postés.
- Accès direct aux derniers tweets [En cours d'implémentation]

Accueil

- Seuls les extraits des articles et billets figurent sur la page d'accueil.
- Logos d'articles (vignette de l'image principale de l'article et du billet).

Billets et articles

- Partage d'articles et de billets via certains réseaux sociaux : Twitter, Google+, Facebook et LinkedIn.
- L'adresse e-mail des intervenants dans les commentaires n'est plus accessible (ouf !).
- Nouvelle page de présentation d'AcideBase. [3]

A noter tout de même que la majorité des billets n'ont pas encore reçu leurs mots-clés ou leur logo d'articles. A l'heure où ces lignes sont écrites, les articles sont pour la majorité classés dans la catégorie "smartphone" ; beaucoup vont être redistribués dans les catégories correctes dans les jours à venir. De plus, certains anciens articles contiennent des images mal dimensionnées pour la nouvelle trame, ce qui peut déformer l'apparence globale du site. Ces éléments seront corrigés progressivement.

Bref, y a encore du boulot, mais l'essentiel est là.

Un an pour en arriver à ÇA ! Je pense que je vais commencer à travailler sur la nouvelle interface pour l'année suivante... :-)

N'hésitez pas à me faire part de vos impressions dans les commentaires !

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[2] Note : l'apparence sous Google Chrome diffère de celle sous Firefox (dégradé vertical vs. dégradé horizontal). Apparemment, Gecko et Webkit ne s'entendent pas pour l'interprétation de certains styles CSS. Rien de terrible, mais je vais essayer de réparer ça dans les jours qui viennent.

Internationalisation : le talon d'Achille d'Android

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00
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Je ne jette pas souvent des fleurs à Apple, mais s'il est un domaine dans lequel la compagnie de Cupertino bat largement Google, c'est dans celui de l'internationalisation de son système iOS. En comparaison à Android dont ce pourrait être le principal talon d'Achille. Apple semble tout simplement meilleur dans ce domaine-ci, et pas qu'à moitié. Jugez plutôt :

- Le nouvel assistant vocal, présenté avec Jelly Bean cet été, n'existe toujours qu'en anglais. Les autres continuent de n'avoir accès qu'au système de contrôle vocal, plus ou moins identique à celui de Gingerbread. Siri, présenté avec l'iPhone 4S, était rapidement disponible dans des dizaines de langues "out of the box" (certes, pas toujours avec des résultats heureux). On nous avait dit que l'assistant existerait "bientôt" dans d'autres langues. "Bientôt" pour Google ne semble pas correspondre au même espace-temps qu'ici, vu que la nouvelle version de Jelly Bean, Android 4.2, a vu une nouvelle amélioration de l'assistant, mais toujours pas son internationalisation.
- La petite application Google Reader, [1] créée par Google et disponible depuis quelque chose comme deux ans, n'existe toujours qu'en anglais.
- Il a fallu un temps interminable à Android (je dirais l'arrivée de Ice Cream Sandwich, mais je ne n'en suis pas sûr) pour offrir un clavier natif suisse francophone (différent du clavier français), pourtant proposé par tous les claviers sérieux existant sur le Play Store. Et par Apple.
- Google Books, Google Movie et Google Music commencent tout doucement à s'étendre en Europe (mais pas en Suisse), alors que cela fait des mois que ces prestations existent aux USA. Apple, de son côté, permet via iTunes l'achat ou la location de films et de musiques.

La Suisse semble encore plus touchée que le reste de l'Europe. Il faut dire que son marché est peu significatif, d'autant plus que les helvètes ont toujours eu un goût prononcé pour les produits d'Apple...

Ainsi, les exemples se succèdent et se ressemblent. Force est de constater que le système de Google est avant tout un système américain qu'on essaie d'adapter ailleurs. Le sentiment n'est pas le même avec iOS. Google pourrait donc faire mieux, surtout venant d'une entreprise qui exploite un service [2] et une application [3] nommée "Traduction"... Il pourrait consacrer davantage de ressources pour permettre que son système ne soit pas "plus ou moins" pour tout le monde, mais totalement pour tout le monde.

Après tout, le diable se cache dans les détails...

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Les entrepreneurs qui font faillite, ces héros !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00
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Récemment, un de mes clients m'a "avoué" à demi-mot avoir été entrepreneur. Mais pas n'importe quel créateur d'entreprise. Un entrepreneur qui a fait faillite.

Le vilain mot !

Dans notre pays, être entrepreneur est souvent synonyme de "workoholism" ou de réussite. Pour la faillite, le synonyme le plus évident est "échec". S'en suit naturellement une pression sociale terrible : les bons travailleurs suisses sont soit des employés, soit de "bons" entrepreneurs. Ceux qui font faillites sont parfois aussi mal vus que ceux qui sont à la recherche d'un emploi. Voire moins bien, car si on a de moins en moins tendance à culpabiliser quelqu'un pour sa perte d'emploi, on continue à considérer qu'un entrepreneur qui fait faillite "a fait une erreur quelque part". Cette façon d'attribuer la cause d'un échec à la personne plutôt que, à juste titre, aux circonstances s'appelle l'erreur fondamentale d'attribution. [1]

Qu'il soit considéré socialement comme étant "honteux" d'avoir fait faillite est une particularité pourtant européenne, voire helvétique. Aux États-Unis, il en est tout autre : c'est "ainsi que vos les choses", c'est "le business". Et il n'est pas rare qu'un entrepreneur faisant faillite relance une autre affaire derrière. Cette banalisation de la faillite est bien loin de la représentation que nous en avons en Europe, où le mot "faille" dans "faillite" prend une tournure lourde de sens. Malgré quatre faillites (ou presque) par jour dans notre pays - le phénomènes n'a donc rien d'exceptionnel en Suisse [2] - il est toujours aussi compliqué d'en parler ; d'ailleurs, une de mes clientes m'a récemment affirmé avoir évacué de son CV son expérience “ratée" d'entrepreneur.

La faillite est certes un évènement difficile voire traumatisant en lui-même, mais il est aussi source d'une grande richesse professionnelle. Un autre de mes clients ayant fait faillite m'a dit avoir appris beaucoup de choses des années où il dirigeait son entreprise, mais encore davantage quand il s'est vu forcé de la fermer. Des compétences de gestion, mais aussi de droit et d'administration se sont renforcées. Autant de savoir-faire qui lui ont été utiles dans la suite alléchante de sa carrière professionnelles.

Le réel bénéfice est donc là : faire faillite n'enlève rien à l'extraordinaire expérience acquise au-travers de l'entrepreneuriat. Au contraire : souvent elle renforce l'employabilité [3] et élargit le champ des compétences de l'individu.

Je considère les entrepreneurs comme des personnes généralement admirables. Et cela, qu'ils aient fait faillite ou non. Ce sont eux les véritables moteurs de l'économie. Ce sont eux qui prennent des risques gigantesques à l'échelle de leurs moyens. Qu'ils ne soient pas davantage soutenus par l'Etat (par davantage d'allègement fiscaux notamment - en France surtout) et qu'ils soient regardés comme des parias quand ils doivent mettre la clé sous la porte me dépasse.

Entrepreneurs de tous bords : vous êtes des héros !

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Le Nexus 4 n'est pas un Nexus

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00
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Les craintes que j'avais exprimées dans mon dernier billet sur la question semblent peu à peu et malheureusement prendre corps : il se pourrait bien que le prochain Nexus, fabriqué par LG selon les rumeurs les plus crédibles, n'en soit pas un, au sens “philosophique" du terme pour le moins. Le doute était déjà permis avec le Nexus S et le Galaxy Nexus dont les mises-à-niveau ne provenaient pas toutes de Google. [1] Entraînant ainsi retards et installations de toutes sortes d'applications "parasites". Mais les dernières "fuites" qui concernent le futur vaisseau amiral assombrissent encore le tableau.

Sur les derniers clichés [2] illustrant celui que l'on nomme à présent le LG Nexus 4 (anciennement LG Optimus Nexus), la mention "With Google" au dos de l'appareil semble indiquer que, en fait, ce sera "au mieux" LG qui mettra le téléphone à jour. La mention "With Google" n'est pas nouvelle : elle apparaissait déjà sur certains appareils datant de 2009 ou 2010, dont, par exemple, mon LG Optimus One. A l'époque, on pensait que la mention "With Google" sous-entendait un partenariat particulier du constructeur avec la firme de Mountain View pour ces appareils-là. Il se murmurait que Google devait s'occuper des mises-à-jour directement. A l'image de ce qu'il a fait avec le Nexus One, en somme. Mais il n'en était finalement rien.

A titre de comparaison, le Galaxy Nexus comporte bien la mention "Google" au dos de l'appareil, mais sans la mention "With" qui le précède. La différence n'est pas anodine. "Avec Google" n'a pas la même signification que tout simplement "Google". Dans le deuxième cas de figure, la marque "Google", qui supplante celle du constructeur (Samsung), sous-entend une appartenance directe de l'appareil à Google.

A moins que cette mention ne soit que provisoire, il semble donc que Google ne soit qu'un partenaire dans la conception du "Nexus 4", et non propriétaire. LG s'occupera peut-être seul des mises-à-jour, comme Samsung le fait actuellement avec certain de "ses" Nexus. Et à moins que Google n'encadre strictement ce partenariat et n'installe des règles drastiques pour que les mises-à-niveau parviennent dans un délai-cadre acceptable (soit environ un mois après l'annonce d'une nouvelle version), le pire est à craindre de la part d'une marque qui s'est toujours royalement payé de la tête de ses clients pour ce qui est du suivi produit. [3]

A moins que rumeurs et suppositions soient fausses, mon Galaxy Nexus a encore de beaux jours devant lui. Je ne demande en attendant qu'une chose : d'avoir tort.

Mise-à-jour (30.04.2012) : Le Nexus 4 a été présenté hier. Pas de "With Google" mais bien "Nexus". Ouf. Mais tous les doutes ne sont pas levés : qui mettra réellement à jour cet appareil ? Google ? LG ? Les deux ? Si LG est de la partie, autant dire que les mises-à-jour se feront attendre...

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Netbook (XFCE) > [n'importe quelle tablette]

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00
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Je viens d'installer Xubuntu [1] sur mon "vieux" netbook qui m'avait coûté d'occasion CHF 100.-. [2] Xubuntu, pour ceux qui ne connaîtraient pas, est une version d'Ubuntu [3] - la célèbre distribution sous GNU/Linux - faisant tourner un bureau XFCE. [4] Mon constat : malgré la légèreté du système, il n'y a aucun compromis sur les fonctionnalités.

Avant Xubuntu, j'ai utilisé pendant de nombreux mois une version classique de Fedora [5] avec Gnome Shell [6] comme bureau. Mais j'ai quelques griefs contre Fedora et Gnome : le premier est "trop instable" [7] et est strictement (trop) orienté logiciel libre, quand le deuxième, bien qu'esthétique, est trop lourd et trop axé application (vs. tâche).

Du coup : Ubuntu + XFCE = Xubuntu = winner pour mon netbook ! Qui a divisé par deux ou trois son temps de chargement (et d'extinction) et qui bénéficie d'une grande réactivité. Et une fois encore, je ne peux que m'émerveiller du fossé qui existe entre un netbook avec un OS optimisé et une tablette tactile, qu'elle tourne sous iOS ou Android.

Je passe en moyenne deux heures dans les transports publics par jour. Grâce à mon netbook couplé à mon smartphone, je peux travailler sur la nouvelle ergonomie de mon site web. Des logiciels tels que FileZilla, [8] gedit, [9] et BlueGriffon [10] me sont nécessaires, en plus de Chrome et autre Firefox. Pour travailler sur la conception de tests psychotechniques - une de mes passions - j'utilise des logiciels tels que Gnumeric [11] et le très puissant outil statistique R. [12] Aurais-je pu faire tout cela sur une tablette ?

Certains me répondront : "AcideBase, tu fais encore un amalgame entre ces deux produits qui sont destinés à des besoins différents." Je suis bien d'accord. Malheureusement, la communication autour de ces produits ne permet pas toujours de les distinguer. Un client m'a récemment confié être retourné au MacBook Pro après avoir constaté que son iPad ne lui servait finalement à rien du tout.

Alors que les netbooks sont en voie d'extinction, [13] il est bon de rappeler qu'une tablette n'est pas un ordinateur au sens complet du terme. [14] Les fonctions qu'elle apporte lui sont inférieures en de nombreux domaines. Je rappelle souvent, à ceux qui me demandent quel produit choisir, qu'un netbook sert surtout à produire de l'information quand une tablette sert plutôt à en consulter. Dans le doute ou en cas d'utilisation mixte, un ultrabook [15] sera un meilleur investissement.

Evidemment, l'arrivée prochaines des tablettes de Microsoft - Surface, [16] la fusion complète de la tablette et de l'ordinateur - pourrait bien changer complètement la donne.

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[2] Acheté d'occasion à un ami.

[7] Certains diront plutôt : "Très évolutif". Mais tout de même, 100 à 400 mo par semaine de mises-à-jour, ça commencait à peser lourd sur la bande passante (et le temps à y consacrer) !