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Revenu de base ?

jeudi 23 août 2012 à 18:17

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revenu-de-baseJ'ai découvert il y a quelques mois un concept intéressant, celui de l'allocation universelle, également appelée "revenu de base".

Concrètement, il s'agit d'un dispositif permettant à chaque citoyen dans le monde d'avoir une rémunération basique, permettant de subvenir aux besoins primordiaux, dont l'accès aux ressources naturelles (l'eau) et à la nourriture. Cette distribution d'argent ne doit pas être basée sur des critères spécifiques.

Cette idée est intéressante, car elle pourrait enclencher une nouvelle dynamique économique et sociale : par exemple, un jeune étudiant venant d'une famille peu aisée pourrait se lancer dans des projets, devenant moins risqués avec l'allocation de base.

Cependant, le principal risque serait que certaines personnes se basent uniquement sur ce revenu et ne travaillent plus. Travailler moins ne serait pas vraiment un problème : ce temps pourrait être consacré à des activités extra-salariales, ce qui dynamiserait d'autres secteurs d'activité, comme le tourisme, les divertissements, etc.. Pour résoudre ce problème, on peut faire en sorte que le revenu de base soit capable de subvenir aux besoins vitaux, sans pour autant permettre une vie très confortable en ne faisant rien d'autre.

Et vous, que pensez-vous du revenu de base ?

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La régulation du Net confirmée par le gouvernement Ayrault !

mardi 21 août 2012 à 19:04

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Alors que le gouvernement récemment élu promettait de supprimer l'Hadopi, c'était le soulagement. Mais l'après-Hadopi n'avait pas été mentionné, alors que le système futur pourrait être bien plus dévastateur que la riposte graduée...

En effet, le Premier Ministre a demandé à Fleur Pellerin, en charge des affaires numériques, de réfléchir sur le rapprochement du C.S.A. et de l'Arcep ! Comme le dit Numérama, le fait que Pierre Lescure ait été invité à imaginer l'après-Hadopi aurait tout simplement été un leurre, qui permettrait d'instaurer la régulation du Net, juste ça !

Cette décision a surtout été poussée par le C.S.A., jusqu'alors en charge de la régulation de l'audiovisuel, notamment sur la télévision. Le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel a notamment affirmé qu'il était impossible de "faire coexister un secteur régulé, celui de l'audiovisuel, et un secteur non régulé, celui d'Internet". De ce fait, le Conseil ne masque pas son envie de contrôler le Net de la même façon que la télévision. Devrons-nous nous attendre à l'existence de labels pour des sites web, ou à l'obligation de payer une redevance pour certains catégories de sites web, notamment commerciaux ?

De plus, le C.S.A. semble tout à fait être disposé à porter atteinte à la Neutralité du Net. Cela pourrait se répercuter par une chute du trafic Bittorrent, et de tous les réseaux P2P, ainsi que certains sites web qui pourraient tomber sous le coup de la censure. Ça ne vous rappelle pas un genre de scénario dans certains pays que nos gouvernements critiquent sans cesse ?

Bientôt un Ministère de la Pensée en France ?

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Le Royaume-Uni s’apprête à violer la Convention de Génève !

jeudi 16 août 2012 à 14:49

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Selon The Guardian, un journal anglais, le Royaume-Uni s'apprête à récupérer Julien Assange coûte que coûte, alors que ce dernier s'était réfugié dans l'ambassade de l'Équateur. Pour rappel, après avoir épuisé tous les recours de la justice, il devait être extradé vers la Suède pour le fameux "sexe par surprise". Afin de s'échapper, il s'est affranchi de la surveillance rapprochée qui lui était imposée.

Très embêté, le Royaume-Uni s'apprête à violer les lois internationales, dont la Convention de Génève, régissant les droits concernant la diplomatie. La loi précise notamment que l'État a une totalement souveraineté sur ses ambassades, sans qu'elles soient considérées comme faisant partie de son territoire.

Voici la lettre du Royaume-Uni à l'Équateur, traduite par Numérama :

Nous avons été informés, et surpris par des rapports de presse ces dernières 24 heures, que l'Equateur est prête à prendre une décision et propose d'accorder l'asile à M. Assange. Les rapports citent des sources officielles. Nous notons que le Président (équatorien) a indiqué qu'il n'y avait encore aucune décision de prise.

Nous sommes préoccupés, si c'est vrai, par le fait que cela pourrait saper nos efforts à nous mettre d'accord sur un texte commun qui définissant les positions des deux pays, permettant à M. Assange de quitter l'Ambassade.

Comme nous l'avons précédemment indiqué, nous devons respecter nos obligations légales en vertu de la Décision-Cadre relative au mandat d'arrêt européen et à la Loi sur l'Extradition de 2003, d'arrêter M. Assange et de l'extrader en Suède. Nous demeurons résolus à travailler avec vous à l'amiable pour régler cette question. Mais nous devons être absolument clair sur le fait que cela signifie que si nous recevons une demande de transport sûr (safe passage) pour M. Assange, après octroi de l'asile, cela serait refusé, en ligne avec nos obligations légales.

Dans ce contexte, et compte tenu des déclarations de ces dernières 24 heures, nous nous espérons que vous êtes prêts à continuer à collaborer avec les discussions diplomatiques en cours. Nous continuons de croire qu'une solution est possible sur la base d'un texte commun d'accord, qui accompagnerait la sortie de M. Assange de l'ambassade, et conduirait à son extradition.

Nous avons un autre réunion prévue le jeudi 16 août. Compte tenu des déclarations faites à Quito pendant la nuit, au sujet d'une décision imminente, devrions-nous comprendre que cette réunion sera la dernière pour accepter un texte commun? Nous devons rappeler que nous considérons que l'utilisation continue des locaux diplomatiques de cette manière est incompatible avec la CVRD (Convention de Vienne sur les relations diplomatiques) et insoutenable, et que nous avons déjà été clairs avec vous sur les conséquences graves pour nos relations diplomatiques.

Vous devez être conscient qu'il existe un fondement juridique au Royaume-Uni dans la Loi sur les locaux diplomatiques et consulaires qui nous permet de prendre des mesures pour arrêter M. Assange dans les locaux actuels de l'ambassade. Nous espérons vivement ne pas en arriver là, mais si vous ne pouvez pas résoudre le problème de la présence de M. Assange dans vos locaux, c'est une voie qui nous est ouverte.

Nous comprenons l'importance qu'ont pour vous les questions soulevées par M. Assange, et la forte pression du public dans le pays. Mais nous devons tout de même résoudre la situation sur le terrain, ici au Royaume-Uni, en ligne avec nos obligations légales. Nous nous sommes efforcés de mettre au point un texte commun, qui aiderait à satisfaire à la fois vos inquiétudes, et les besoins de représentation.

Nous croyons qu'un texte commun et une renonciation volontaire par M. Assange est la meilleure voie à suivre.

Limpide, de la part du Royaume-Uni : si vous acceptez, c'est parfait, sinon, on prend votre ambassade d'assaut... Et bien sûr, le tout sous pression de la part de l'administration Obama !