L’avocat de Carlos Ghosn, Jean-Yves Le Borgne, a indiqué à France 24 que son client avait dénoncé un "désaccord sur la politique qu’il entendait mener au sein à la tête de Nissan en regroupant Nissan, Mitsubishi et Renault dans une sorte de fusion, à laquelle certains semblent s’être opposés violemment, au point de fournir à la justice japonaise des éléments d’accusation, qui n’ont d’ailleurs pas de contenus sérieux". Après deux mois d'incarcération pour des malversations financières présumées, le bâtisseur de l'alliance automobile Renault-Nissan-Mitsubishi Motors clame en effet son sentiment "d'injustice", derrière la vitre le séparant des deux journalistes dans une petite salle de la prison. Il estime être victime d'un complot visant notamment à faire capoter son projet de renforcer l'intégration entre Renault et Nissan. Il pourrait rester en prison jusqu'à son procès, qui n'aura pas lieu avant des mois, selon son équipe de défense. Il risque jusqu'à 15 ans de prison.