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Antidépresseurs, racisme et cérémonie de remise de prix : découvrez This Unruly Mess I’ve Made, dernier album en date de Macklemore. 

jeudi 22 septembre 2016 à 17:12

Note : cet article a été écrit très peu de temps après la sortie de l’album mais j’ai… raté le bouton Publier. Et je l’ai pas publié. Je suis pas doué.

S’il y a bien un rappeur que j’apprécie énormément pour ce qu’il fait, c’est bien Macklemore. On connaît presque tous Macklemore, probablement par « Thrift Shop » pour certains, ou par « Can’t Hold Us », mais certains autres, amateurs de rap savent sans doute que ce ne sont pas les seules chansons de Benjamin Haggerty qui valent le coup. En fait, ces deux chansons sont sorties sur son premier album, The Heist, sorti en 2012. Il faut savoir que Macklemore revient de loin, qu’il a longtemps été drogué et alcoolique, et qu’avant il a sorti The VS, un incroyable EP, mais je reviendrai sur tout ça dans un autre article parce que, quand même, il faut en parler. Mais c’est pas le but ici. Le but, ici, c’est This Unruly Mess I’ve Made, son nouvel album. Qu’en fait j’attendais pas du tout parce que j’étais pas au courant.

En fait, pour être honnête, j’avais un peu peur. Je craignais que les nouvelles chansons soient plus « détendues », plus cool, moins engagées. Il ne faut pas oublier que c’est le Macklemore alcoolique et drogué qui a écrit « Otherside », qui reste pour moi sa meilleure chanson de tous les temps. Le Macklemore clean, il est plutôt dans l’egotrip et dans les trucs du genre de « Thrift Shop », vous voyez. Après un premier EP fantastique, il sortait The Heist, déjà plus dilué. Et ma crainte légitime était que ce troisième album serait plus dans la détente que ce que Macklemore était avant. Heureusement, ce n’est pas le cas.

Bien qu’on retrouve certaines chansons comme « Downtown » (après les friperies, il se met aux mobylettes) ou encore « Let’s Eat » où il (me) déçoit par son manque d’engagement, l’album est réussi. D’attaque, avec « Light Tunnels », où il raconte la cérémonie des Grammy Awards, où il avait gagné contre toute attente, et qu’il décrit comme presque surréaliste – mais aussi comment tout est faux et tout n’a qu’un but : l’argent. D’autres, comme « Kevin », rendent hommage à un de ses amis, décédé d’une overdose. Après Pimp C dans « Otherside », c’est maintenant Kevin qui a succombé suite à une overdose d’antidépresseurs. En fait, ce qu’on apprend (ou en tout cas ce que j’ai appris) c’est que les Etats Unis souffrent d’une sévère addiction à ces médicaments et qu’ils sont la cause de beaucoup de décès par an, et que, ce n’est pas rien : les Etats Unis consomment 99% de la vicodine mondiale. Rien que ça. En alternant refrain chanté et rap comme on les aime, Macklemore et Leon Bridges arrivent à refaire passer le même message qui était passé dans « Otherside », bien joué.

De même, dans « Need to Know », en featuring avec Chance The Rapper  (!), il évoque le problème dans l’oxycodone dans la jeunesse américaine, oxycodone qui fait des dégâts chaque année (anecdote : elle était censée être sans effet addictif… Enfin c’est ce qui a été dit lors de son lancement). St Ides est aussi pas mal, dans la simplicité de « la vie, c’est bien » (mais c’est aussi une réflexion sur sa propre vie et sa propre expérience, ses souvenirs de jeunesse, entre autres liés à l’alcool).

Le problème, c’est que la forme n’est pas toujours idéale. Souvent vu par un rappeur pour hipsters par certains, il est vrai que des fois on se demande un peu ou il va, et sa manière de dire les choses n’est pas forcément ni intéressante, ni mémorable. Malgré tout, à mon avis, son style reste présent.

Et c’est exactement ça que j’espérais. Avec « Growing up », en featuring avec Ed Sheeran (un morceau où il s’adresse à sa fille et où il lui déclare tout son amour) ou « Brad Pitt’s Cousin » – totalement dans un autre style, je perdais cet état d’esprit que j’appréciais. Mais heureusement, l’alcoolique est encore un peu là, et il se souvient de ce qu’il a vu et vécu.

Mais c’est pas tout. Et ce qu’il reste est peut-être le plus important. Macklemore remet le couvert sur « White Privilege II ». Après avoir posé des questions pour la première fois en 2005 sur le rapport entre société américaine et racisme, la suite arrive, plus de dix ans après. Et cette chanson, bien que longue, pose les questions qu’il fallait. Après les événements de Ferguson, une telle chanson semble adaptée, en plus d’être parfaitement écrite, comme à l’habitude.

I can book a whole tour, sell out the tickets
Rap entrepreneur, built his own business
If I’m only in this for my own self-interest, not the culture that gave me a voice to begin with
Then this isn’t authentic, it is just a gimmick
The DIY underdog, so independent
But the one thing the American dream fails to mention
Is I was many steps ahead to begin with

Au final, si on peut reprocher beaucoup à Macklemore- notamment le fait d’être éloigné des racines du rap- le fait est qu’il se démarque du reste des rappeurs de son époque par le fait qu’il tente de changer quelque chose. Rares sont ceux qui essaient d’avoir une influence positive sur leur public, en faisant passer un message, que ce soir sur les conséquences alarmantes des traitements antidépresseurs ou sur le fait que, oui, le White Privilege existe bel et bien. Et si parfois dans la forme on peut trouver ça pas forcément idéal, à la manière d’un Apple Plans en bêta, il nous emmène la ou il veut. Et qu’importe si ce n’est pas le meilleur chemin après tout.

S’il ne fallait en écouter que trois :

Et éventuellement deux autres pour la route :

The Witcher 3, meilleur jeu des trois dernières années ?

mercredi 10 août 2016 à 13:21

Aujourd’hui, ça fait un peu plus d’un an que The Witcher 3 est sorti. Alors qu’à l’époque je ne connaissais pas du tout, on m’en a parlé depuis et en le voyant il y a quelques jours à 25€ sur Steam, j’ai pas résisté.

Et il y a tellement de choses à dire sur ce jeu que je sais pas vraiment où commencer. Et d’ailleurs, je tiens à m’excuser avant tout pour les nombreuses comparaisons à Skyrim que je risque de faire, étant donné que c’était jusque là pour moi le meilleur RPG de tous les temps. Mais là, c’est une autre catégorie.

Comme d’habitude, je vais commencer par l’apparence du jeu, parce que c’est quand même le premier truc qu’on voit quand on ouvre le jeu. Le jeu utilise le moteur REDEngine 3 que je connaissais absolument pas avant. Normal me direz-vous, il n’est utilisé que par CDProjekt, les développeurs polonais qui ont créé ce jeu. Et franchement, même si j’ai eu l’occasion de jouer à pas mal de jeux assez beaux ces dernières années (Skyrim, même si c’est discutable, reste quand même un beau jeu, d’autant plus si on l’a moddé comme il faut), mais aussi Far Cry 3 et 4 (basés sur une version modifiée du CryEngine, ça se pose là) ou même Bioshock Infinite (qui est pas laid, et qui a des beaux effets de lumière). Mais The Witcher 3 est différent. Concernant les objets, les textures, tout ressemble au reste. Il faut noter les herbes qui sont vraiment des herbes hautes et pas juste une texture collée sur le sol (mais bon c’est normal c’est moderne). De même, les arbres bougent (!) Les arbres bougent, je sais pas si vous vous rendez compte de ce que c’est mais c’est assez rare pour être remarqué. Et surtout ça ajoute vraiment à l’immersion au niveau de l’ambiance (mais on en reparlera). En fait, c’est la lumière de ce jeu qui est incroyable. Je ne sais pas comment le dire autrement, c’est la première fois que je voyais quelque chose d’aussi réaliste dans un jeu-vidéo. Là où beaucoup d’autres ont échoué et rendent une version fade de ce qu’on pourrait espérer, ici tout est là. Les couchers de soleil sont magnifiques, et surtout en cas de pluie ou de ciel gris foncé la lumière que l’on pourrait voir “en vrai” se ressent dans le jeu. Et c’est incroyable (et peut être que si vous y avez jamais joué vous ne le remarquerez pas, mais croyez-moi ça vaut le détour).

20160521232105_1

Pour le reste, le jeu se présente en vue TPS. Un choix discutable au niveau du réalisme, mais qui par contre permet un dynamisme que peu d’autres RPG ont. Au niveau des combats, le système permet des mouvements plus fluides et surtout beaucoup plus intéressants que ceux de Skyrim. Là où dans Skyrim, un combat se résume à “Taper fort taper fort taper pas fort potion potion cri taper taper ah c’est bon il est mort”, là il y a des possibilités d’esquive et de roulades sur le côté de type feintesques ce qui permet de se battre plus intelligemment (j’avais vu ça dans Dark Souls et j’avais regretté l’absence d’un tel système dans Skyrim). On a évidemment plusieurs armes à notre disposition : une épée, et des “signes”, des pouvoirs magiques avec chacun un effet différent (un qui lance du feu, un qui déploie un piège, un qui déconcentre l’ennemi, un qui leur fait perdre l’équilibre, vous voyez le genre) et il faut alterner entre les deux. Autre point positif : là où ailleurs il faut aller chercher de quoi se soigner dans l’inventaire à chaque fois qu’on le souhaite, il y a quelques touches d’accès rapide qui permettent de manger un truc rapidement ou de boire une potion rapidement. C’est très pratique et permet d’éviter de ralentir les combats au milieu.

Dames de la forêt

L’ambiance du jeu en général est très réussie. Comme je le disais, c’est entre autres dû aux graphismes incroyables, et au monde qui bouge avec la météo, mais pas seulement. Les sons sont très bien gérés (en forêt, ça ressemble vraiment à quelque chose, on entend les arbres, le vent, les animaux et tout ce genre de choses et c’est très sympa) et les PNJ sont nombreux et… intéressants on va dire. Les villes sont très grandes (c’est très impressionnant) et remplies de gens, de magasins et de quêtes. Point intéressant : il y a des fois des événements aléatoires auxquels on peut participer (genre un mec qui se fait agresser dans la rue) ce qui ajoute au dynamisme général du jeu.

On en vient donc à parler de la musique. N’importe qui peut dire que la musique d’un jeu vidéo est importante, quel que soit le type de jeu. La musique doit accompagner l’action dans laquelle le joueur est plongé pour renforcer l’immersion. Dans un RPG, la musique est encore plus importante dans la mesure où elle doit aussi accompagner les moments où rien ne se passe, et où le joueur ne fait qu’avancer à travers le monde par exemple. Dans Skyrim, la musique est parfaitement gérée. Composée par Jérémy Soule (qui est dans son élément), elle passe parfaitement dans toutes les situations possibles. Pour rendre cela possible, la bande originale est composée de plus de morceaux originaux joués par un orchestre, dont les ambiances sont bien différentes pour s’adapter à n’importe quelle situation. Il y a aussi un morceau de 42 minutes, quasiment “vide”  qui n’est la que pour meubler les moments où rien ne se passe et les transitions entre les autre vrais morceaux.

Tout ça permet quelque chose : la musique est présente, “visible” mais c’est bien elle qui sert le jeu et pas l’inverse. En effet, il est rare qu’on se concentre plus sur elle que sur le jeu car elle sait se faire discrète et s’intégrer sans abuser. Et c’est la que The Witcher 3 me déçoit un peu.

Pour moi, la musique de ce jeu, bien que réussie, n’est pas une excellente musique de jeu. Elle est bien faite, elle s’intègre bien mais elle se fait bien trop remarquer. Lorsque on accumule les heures de jeu, elle devient répétitive au point de devenir pesante, ce qui donne plus envie de quitter le jeu que d’y rester (faites écouter “The Streets of Whiterun” à un joueur de Skyrim, même s’il n’a jamais vraiment fait attention à la BO, il reconnaîtra, sans pour autant que ça lui ai paru trop remarquable en jeu). C’est vraiment dommage pour un RPG de cette qualité d’avoir une musique un peu décevante, d’autant plus que jouer à un RPG sans la musique, c’est vraiment pas pareil (et pas aussi bien).

Novigrad

En conclusion, je dirais que The Witcher 3 est vraiment un très, très, très, très bon jeu. Et sa place de meilleur RPG de tous les temps sur Metacritic est tout à fait justifiée tant il vaut le coup. Donc si vous cherchez un jeu que vous rentabiliserez très facilement et très rapidement, n’hésitez pas, il est là sous vos yeux pour votre plus grand plaisir.

PS : je n’ai pas essayé les DLC mais ils sont, à ce que j’ai lu et entendu, de très grande qualité.

The Witcher 3, meilleur jeu des trois dernières années ?

mercredi 10 août 2016 à 13:21

Aujourd’hui, ça fait un peu plus d’un an que The Witcher 3 est sorti. Alors qu’à l’époque je ne connaissais pas du tout, on m’en a parlé depuis et en le voyant il y a quelques jours à 25€ sur Steam, j’ai pas résisté.

Et il y a tellement de choses à dire sur ce jeu que je sais pas vraiment où commencer. Et d’ailleurs, je tiens à m’excuser avant tout pour les nombreuses comparaisons à Skyrim que je risque de faire, étant donné que c’était jusque là pour moi le meilleur RPG de tous les temps. Mais là, c’est une autre catégorie.

Comme d’habitude, je vais commencer par l’apparence du jeu, parce que c’est quand même le premier truc qu’on voit quand on ouvre le jeu. Le jeu utilise le moteur REDEngine 3 que je connaissais absolument pas avant. Normal me direz-vous, il n’est utilisé que par CDProjekt, les développeurs polonais qui ont créé ce jeu. Et franchement, même si j’ai eu l’occasion de jouer à pas mal de jeux assez beaux ces dernières années (Skyrim, même si c’est discutable, reste quand même un beau jeu, d’autant plus si on l’a moddé comme il faut), mais aussi Far Cry 3 et 4 (basés sur une version modifiée du CryEngine, ça se pose là) ou même Bioshock Infinite (qui est pas laid, et qui a des beaux effets de lumière). Mais The Witcher 3 est différent. Concernant les objets, les textures, tout ressemble au reste. Il faut noter les herbes qui sont vraiment des herbes hautes et pas juste une texture collée sur le sol (mais bon c’est normal c’est moderne). De même, les arbres bougent (!) Les arbres bougent, je sais pas si vous vous rendez compte de ce que c’est mais c’est assez rare pour être remarqué. Et surtout ça ajoute vraiment à l’immersion au niveau de l’ambiance (mais on en reparlera). En fait, c’est la lumière de ce jeu qui est incroyable. Je ne sais pas comment le dire autrement, c’est la première fois que je voyais quelque chose d’aussi réaliste dans un jeu-vidéo. Là où beaucoup d’autres ont échoué et rendent une version fade de ce qu’on pourrait espérer, ici tout est là. Les couchers de soleil sont magnifiques, et surtout en cas de pluie ou de ciel gris foncé la lumière que l’on pourrait voir « en vrai » se ressent dans le jeu. Et c’est incroyable (et peut être que si vous y avez jamais joué vous ne le remarquerez pas, mais croyez-moi ça vaut le détour).

20160521232105_1

Pour le reste, le jeu se présente en vue TPS. Un choix discutable au niveau du réalisme, mais qui par contre permet un dynamisme que peu d’autres RPG ont. Au niveau des combats, le système permet des mouvements plus fluides et surtout beaucoup plus intéressants que ceux de Skyrim. Là où dans Skyrim, un combat se résume à « Taper fort taper fort taper pas fort potion potion cri taper taper ah c’est bon il est mort », là il y a des possibilités d’esquive et de roulades sur le côté de type feintesques ce qui permet de se battre plus intelligemment (j’avais vu ça dans Dark Souls et j’avais regretté l’absence d’un tel système dans Skyrim). On a évidemment plusieurs armes à notre disposition : une épée, et des « signes », des pouvoirs magiques avec chacun un effet différent (un qui lance du feu, un qui déploie un piège, un qui déconcentre l’ennemi, un qui leur fait perdre l’équilibre, vous voyez le genre) et il faut alterner entre les deux. Autre point positif : là où ailleurs il faut aller chercher de quoi se soigner dans l’inventaire à chaque fois qu’on le souhaite, il y a quelques touches d’accès rapide qui permettent de manger un truc rapidement ou de boire une potion rapidement. C’est très pratique et permet d’éviter de ralentir les combats au milieu.

Dames de la forêt

L’ambiance du jeu en général est très réussie. Comme je le disais, c’est entre autres dû aux graphismes incroyables, et au monde qui bouge avec la météo, mais pas seulement. Les sons sont très bien gérés (en forêt, ça ressemble vraiment à quelque chose, on entend les arbres, le vent, les animaux et tout ce genre de choses et c’est très sympa) et les PNJ sont nombreux et… intéressants on va dire. Les villes sont très grandes (c’est très impressionnant) et remplies de gens, de magasins et de quêtes. Point intéressant : il y a des fois des événements aléatoires auxquels on peut participer (genre un mec qui se fait agresser dans la rue) ce qui ajoute au dynamisme général du jeu.

On en vient donc à parler de la musique. N’importe qui peut dire que la musique d’un jeu vidéo est importante, quel que soit le type de jeu. La musique doit accompagner l’action dans laquelle le joueur est plongé pour renforcer l’immersion. Dans un RPG, la musique est encore plus importante dans la mesure où elle doit aussi accompagner les moments où rien ne se passe, et où le joueur ne fait qu’avancer à travers le monde par exemple. Dans Skyrim, la musique est parfaitement gérée. Composée par Jérémy Soule (qui est dans son élément), elle passe parfaitement dans toutes les situations possibles. Pour rendre cela possible, la bande originale est composée de plus de morceaux originaux joués par un orchestre, dont les ambiances sont bien différentes pour s’adapter à n’importe quelle situation. Il y a aussi un morceau de 42 minutes, quasiment « vide »  qui n’est la que pour meubler les moments où rien ne se passe et les transitions entre les autre vrais morceaux.

Tout ça permet quelque chose : la musique est présente, « visible » mais c’est bien elle qui sert le jeu et pas l’inverse. En effet, il est rare qu’on se concentre plus sur elle que sur le jeu car elle sait se faire discrète et s’intégrer sans abuser. Et c’est la que The Witcher 3 me déçoit un peu.

Pour moi, la musique de ce jeu, bien que réussie, n’est pas une excellente musique de jeu. Elle est bien faite, elle s’intègre bien mais elle se fait bien trop remarquer. Lorsque on accumule les heures de jeu, elle devient répétitive au point de devenir pesante, ce qui donne plus envie de quitter le jeu que d’y rester (faites écouter « The Streets of Whiterun » à un joueur de Skyrim, même s’il n’a jamais vraiment fait attention à la BO, il reconnaîtra, sans pour autant que ça lui ai paru trop remarquable en jeu). C’est vraiment dommage pour un RPG de cette qualité d’avoir une musique un peu décevante, d’autant plus que jouer à un RPG sans la musique, c’est vraiment pas pareil (et pas aussi bien).

Novigrad

En conclusion, je dirais que The Witcher 3 est vraiment un très, très, très, très bon jeu. Et sa place de meilleur RPG de tous les temps sur Metacritic est tout à fait justifiée tant il vaut le coup. Donc si vous cherchez un jeu que vous rentabiliserez très facilement et très rapidement, n’hésitez pas, il est là sous vos yeux pour votre plus grand plaisir.

PS : je n’ai pas essayé les DLC mais ils sont, à ce que j’ai lu et entendu, de très grande qualité.

Race the Sun : un jeu simple, mais efficace.

jeudi 4 août 2016 à 18:07

(source : PlayStation Store)

Il y a déjà un an (eh oui) sortait sur PlayStation 4 le jeu Race the Sun, jeu indépendant dont le principe est relativement simple : survivre le plus longtemps. En fait, on se retrouve à bord d’un petit vaisseau spatial solaire dans un décor où tout veut notre mort, et le but est d’avancer aussi loin que possible en récupérant sur notre passage un maximum d’objets plus ou moins utiles à notre survie. Le soleil se couche petit à petit, et quand on ne reçoit plus de lumière… on a perdu.

A l’occasion de sa sortie sur autres consoles que le pécé, le jeu était gratuit sur Steam pendant quelques jours. C’est à ce moment là que je l’ai récupéré (dès qu’il y a du contenu gratuit je suis toujours chaud) et que j’y ai pas joué pendant au moins six mois, puis testé, puis désinstallé. Récemment, j’ai eu envie de réessayer, et je dois dire que, en fait, cépamal.

Comme je l’expliquais au début, le but est d’avancer en suivant la course du soleil aussi loin que possible. On traverse des régions, et à chaque fin de région on a un petit bonus de points. Aussi, il y a un peu partout des objets à récupérer : des triss qui ont la forme de pyramides et qui augmentent la vitesse à laquelle vous gagnez des points, des trucs verts qui vous permettent de vous envoler pendant quelques secondes et des trucs jaunes qui permettent d’augmenter temporairement votre vitesse – et, je crois, de faire remonter un peu le soleil dans le ciel.

Pour moi, le principal défi d’un jeu en solo est de te maintenir intéressé. Je parlais récemment de Mini Metro, et c’est l’exemple type du jeu “t’es gentil mais je vais pas passer des heures d’affilée avec toi”. Mini Metro, on fait une partie et on va faire autre chose. Certains jeux arrivent très bien à relever le défi de rester intéressants (The Witcher 3 et pas mal de RPG) tandis que d’autres se contentent d’avoir un mode solo très, très sommaire pour pouvoir sauter sur un multijoueur bien plus riche et qui rapporte plus à l’éditeur (Battlefield, Call of Duty…).

Et je dois dire que Race the Sun réussit lui aussi assez bien à rester intéressant. Les parties ne sont pas forcément très longues (tenir cinq minutes est un exploit tant d’une région à l’autre, la difficulté augmente) mais surtout très frustrantes : il est très rare de mourir d’une façon où on se dit “ah oui effectivement là j’ai mal joué” ; la plupart du temps c’est qu’on s’est pris un mur. Ou des fois le soleil se couche, chose encore plus frustrante. En plus de ça, il y a des missions qui permettent de monter de niveau (donc de débloquer d’autres modes de jeu plus difficiles ou juste différents, et de débloquer des nouveaux bonus pour le vaisseau), donc on essaie un maximum de réussir les missions, donc on continue à jouer.

En fait, je crois que le seul défaut de ce jeu est le fait qu’il ressemble plus ou moins à un jeu que j’aurais pu dessiner moi-même (et c’est carrément pas un compliment). Il y a des murs et des trucs qui tombent relativement… rectangulaires, beaucoup de choses en low-poly et tout est désespérément gris (à part quelques trucs exceptionnels rouges). L’avantage, c’est que ça pourrait tourner sur un micro-ondes tellement ça demande rien en ressources. Le défaut, c’est que pour un jeu récent (2013, date de parution originale), les graphismes sont un peu à la ramasse.

Bref, Race the Sun est un petit jeu bien fun (avec succès Steam et cartes à échanger Steam, comme d’habitude j’apprécie bien) pour un prix qui est peut-être un peu fort pour un jeu dont le gameplay se résumé à finalement pas grand chose (j’aurais plutôt tablé sur cinq, six euros).

PS : il existe une version Deluxe qui propose en plus le DLC ; mais niveau prix ça ne change rien de prendre le jeu seul puis le DLC ou la version Deluxe directement.

PPS : le jeu ayant été gratuit, je pense que vous pouvez facilement le trouver à des prix défiant toute concurrence sur des revendeurs de clés comme G2A ou Kinguin (mais c’est pas bien.)

Race the Sun : un jeu simple, mais efficace.

jeudi 4 août 2016 à 18:07

(source : PlayStation Store)

Il y a déjà un an (eh oui) sortait sur PlayStation 4 le jeu Race the Sun, jeu indépendant dont le principe est relativement simple : survivre le plus longtemps. En fait, on se retrouve à bord d’un petit vaisseau spatial solaire dans un décor où tout veut notre mort, et le but est d’avancer aussi loin que possible en récupérant sur notre passage un maximum d’objets plus ou moins utiles à notre survie. Le soleil se couche petit à petit, et quand on ne reçoit plus de lumière… on a perdu.

A l’occasion de sa sortie sur autres consoles que le pécé, le jeu était gratuit sur Steam pendant quelques jours. C’est à ce moment là que je l’ai récupéré (dès qu’il y a du contenu gratuit je suis toujours chaud) et que j’y ai pas joué pendant au moins six mois, puis testé, puis désinstallé. Récemment, j’ai eu envie de réessayer, et je dois dire que, en fait, cépamal.

Comme je l’expliquais au début, le but est d’avancer en suivant la course du soleil aussi loin que possible. On traverse des régions, et à chaque fin de région on a un petit bonus de points. Aussi, il y a un peu partout des objets à récupérer : des triss qui ont la forme de pyramides et qui augmentent la vitesse à laquelle vous gagnez des points, des trucs verts qui vous permettent de vous envoler pendant quelques secondes et des trucs jaunes qui permettent d’augmenter temporairement votre vitesse – et, je crois, de faire remonter un peu le soleil dans le ciel.

Pour moi, le principal défi d’un jeu en solo est de te maintenir intéressé. Je parlais récemment de Mini Metro, et c’est l’exemple type du jeu « t’es gentil mais je vais pas passer des heures d’affilée avec toi ». Mini Metro, on fait une partie et on va faire autre chose. Certains jeux arrivent très bien à relever le défi de rester intéressants (The Witcher 3 et pas mal de RPG) tandis que d’autres se contentent d’avoir un mode solo très, très sommaire pour pouvoir sauter sur un multijoueur bien plus riche et qui rapporte plus à l’éditeur (Battlefield, Call of Duty…).

Et je dois dire que Race the Sun réussit lui aussi assez bien à rester intéressant. Les parties ne sont pas forcément très longues (tenir cinq minutes est un exploit tant d’une région à l’autre, la difficulté augmente) mais surtout très frustrantes : il est très rare de mourir d’une façon où on se dit « ah oui effectivement là j’ai mal joué » ; la plupart du temps c’est qu’on s’est pris un mur. Ou des fois le soleil se couche, chose encore plus frustrante. En plus de ça, il y a des missions qui permettent de monter de niveau (donc de débloquer d’autres modes de jeu plus difficiles ou juste différents, et de débloquer des nouveaux bonus pour le vaisseau), donc on essaie un maximum de réussir les missions, donc on continue à jouer.

En fait, je crois que le seul défaut de ce jeu est le fait qu’il ressemble plus ou moins à un jeu que j’aurais pu dessiner moi-même (et c’est carrément pas un compliment). Il y a des murs et des trucs qui tombent relativement… rectangulaires, beaucoup de choses en low-poly et tout est désespérément gris (à part quelques trucs exceptionnels rouges). L’avantage, c’est que ça pourrait tourner sur un micro-ondes tellement ça demande rien en ressources. Le défaut, c’est que pour un jeu récent (2013, date de parution originale), les graphismes sont un peu à la ramasse.

Bref, Race the Sun est un petit jeu bien fun (avec succès Steam et cartes à échanger Steam, comme d’habitude j’apprécie bien) pour un prix qui est peut-être un peu fort pour un jeu dont le gameplay se résumé à finalement pas grand chose (j’aurais plutôt tablé sur cinq, six euros).

PS : il existe une version Deluxe qui propose en plus le DLC ; mais niveau prix ça ne change rien de prendre le jeu seul puis le DLC ou la version Deluxe directement.

PPS : le jeu ayant été gratuit, je pense que vous pouvez facilement le trouver à des prix défiant toute concurrence sur des revendeurs de clés comme G2A ou Kinguin (mais c’est pas bien.)