PROJET AUTOBLOG


Blog de Thomas Kowalski

Archivé

Site original : Blog de Thomas Kowalski

⇐ retour index

Race the Sun : un jeu simple, mais efficace.

jeudi 4 août 2016 à 18:07

(source : PlayStation Store)

Il y a déjà un an (eh oui) sortait sur PlayStation 4 le jeu Race the Sun, jeu indépendant dont le principe est relativement simple : survivre le plus longtemps. En fait, on se retrouve à bord d’un petit vaisseau spatial solaire dans un décor où tout veut notre mort, et le but est d’avancer aussi loin que possible en récupérant sur notre passage un maximum d’objets plus ou moins utiles à notre survie. Le soleil se couche petit à petit, et quand on ne reçoit plus de lumière… on a perdu.

A l’occasion de sa sortie sur autres consoles que le pécé, le jeu était gratuit sur Steam pendant quelques jours. C’est à ce moment là que je l’ai récupéré (dès qu’il y a du contenu gratuit je suis toujours chaud) et que j’y ai pas joué pendant au moins six mois, puis testé, puis désinstallé. Récemment, j’ai eu envie de réessayer, et je dois dire que, en fait, cépamal.

Comme je l’expliquais au début, le but est d’avancer en suivant la course du soleil aussi loin que possible. On traverse des régions, et à chaque fin de région on a un petit bonus de points. Aussi, il y a un peu partout des objets à récupérer : des triss qui ont la forme de pyramides et qui augmentent la vitesse à laquelle vous gagnez des points, des trucs verts qui vous permettent de vous envoler pendant quelques secondes et des trucs jaunes qui permettent d’augmenter temporairement votre vitesse – et, je crois, de faire remonter un peu le soleil dans le ciel.

Pour moi, le principal défi d’un jeu en solo est de te maintenir intéressé. Je parlais récemment de Mini Metro, et c’est l’exemple type du jeu “t’es gentil mais je vais pas passer des heures d’affilée avec toi”. Mini Metro, on fait une partie et on va faire autre chose. Certains jeux arrivent très bien à relever le défi de rester intéressants (The Witcher 3 et pas mal de RPG) tandis que d’autres se contentent d’avoir un mode solo très, très sommaire pour pouvoir sauter sur un multijoueur bien plus riche et qui rapporte plus à l’éditeur (Battlefield, Call of Duty…).

Et je dois dire que Race the Sun réussit lui aussi assez bien à rester intéressant. Les parties ne sont pas forcément très longues (tenir cinq minutes est un exploit tant d’une région à l’autre, la difficulté augmente) mais surtout très frustrantes : il est très rare de mourir d’une façon où on se dit “ah oui effectivement là j’ai mal joué” ; la plupart du temps c’est qu’on s’est pris un mur. Ou des fois le soleil se couche, chose encore plus frustrante. En plus de ça, il y a des missions qui permettent de monter de niveau (donc de débloquer d’autres modes de jeu plus difficiles ou juste différents, et de débloquer des nouveaux bonus pour le vaisseau), donc on essaie un maximum de réussir les missions, donc on continue à jouer.

En fait, je crois que le seul défaut de ce jeu est le fait qu’il ressemble plus ou moins à un jeu que j’aurais pu dessiner moi-même (et c’est carrément pas un compliment). Il y a des murs et des trucs qui tombent relativement… rectangulaires, beaucoup de choses en low-poly et tout est désespérément gris (à part quelques trucs exceptionnels rouges). L’avantage, c’est que ça pourrait tourner sur un micro-ondes tellement ça demande rien en ressources. Le défaut, c’est que pour un jeu récent (2013, date de parution originale), les graphismes sont un peu à la ramasse.

Bref, Race the Sun est un petit jeu bien fun (avec succès Steam et cartes à échanger Steam, comme d’habitude j’apprécie bien) pour un prix qui est peut-être un peu fort pour un jeu dont le gameplay se résumé à finalement pas grand chose (j’aurais plutôt tablé sur cinq, six euros).

PS : il existe une version Deluxe qui propose en plus le DLC ; mais niveau prix ça ne change rien de prendre le jeu seul puis le DLC ou la version Deluxe directement.

PPS : le jeu ayant été gratuit, je pense que vous pouvez facilement le trouver à des prix défiant toute concurrence sur des revendeurs de clés comme G2A ou Kinguin (mais c’est pas bien.)