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Never give up

mardi 19 novembre 2013 à 19:14

Spoiler : j’enfonce des portes ouvertes.

Ce court billet fait suite à quelques papiers et reportages que j’ai pu voir ça et là sur les tubes. Les tubes, aka Internet, cet endroit mal fréquenté présenté comme un fléau pour le monde entier, oui, celui-là.

Je n’ai pas spécialement apprécié ces reportages et ces papiers, soit parce qu’ils ne sont pas objectifs, soit parce que l’éditing du papier est douteux, soit parce que, comme beaucoup, ils sont anxiogènes et représentent Internet comme quelque chose de mauvais, tout court.

Cependant, je constate un semblant d’amélioration qui me fait dire qu’il faut continuer. Il y a des années, les hackers* étaient présentés comme des gens dangereux, peu fréquentables et rares étaient les médias qui débarquaient pour leur demander un avis. Ironiquement, les médias parlaient des hackers sans jamais aller vers eux. Depuis peu, j’ai l’impression que les choses changent en mieux.

Bien sûr, ce n’est pas parfait, loin de là. Il suffit d’aller chercher le dernier reportage d’Envoyé Spécial pour comprendre qu’il reste encore beaucoup, beaucoup de chemin à faire. Cependant, il y a quelques années, l’existence même d’une partie où ce sont des hackers qui parlent était un rêve.

Bien sûr, il y aura toujours un journaliste qui ira vomir sur Internet. Il y aura toujours des gens pour dire qu’Internet c’est le mal, qu’il est la cause de tous les maux de la terre, que les jeux vidéo sont dangereux et que TOR est le pire des endroits des Internets, du moins, il y en aura tant qu’on regardera ces choses-là sans se sortir un peu les doigts du…bas du dos.

C’est cru, je sais. C’est aussi épuisant de dire encore et encore et encore les mêmes choses, c’est fatiguant de tomber sur des gens qui préfèrent le buzz au détriment des faits et de l’information, mais le meilleur moyen de faire en sorte que ça change, ce n’est pas de ne rien dire.

Je ne suis pas de celles ou ceux qui pensent que l’information est réservée à une élite, peu importe le domaine dont il est question. Je sais également, qu’on le veuille ou non, que les médias de masse ne portent pas ce nom pour rien. Une chaîne ou un journal est toujours majoritaire dans la diffusion de l’information et penser qu’on peut changer ça, c’est se tromper (ou avoir quelques années d’avance).

Donc, si monsieur ou madame « tout le monde » ne sait pas chercher l’information, il faut que l’information vienne à lui, au moins au début.

En résumé, si un jour vous voulez avoir un reportage objectif sur un sujet qui touche de près ou de loin aux Internets, il faut faire en sorte que ça arrive.

hackers* : bidouilleurs, je parle ici des gens qui savent, comprennent et sont capables d’expliquer comment ça marche. Je ne m’inclue pas dans cet ensemble.