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alberte

dimanche 11 octobre 2015 à 18:20

à l'instant
il est temps de lever ton verre
de le vider d'un trait
unique
et de le jeter comme on tourne la page
peu importe rien n'importe
comme des millions d'entre elles
comme des millions d'entre eux
alberte est née ce soir

alors que les humains
incorrigibles irrécupérables
alors que les humains
au désespoir

et l'espérance

comme un verre en éclats contre le mur
à l'instant où
ils et elles
elles et ils
naissent encore
et encore à l'encontre de toute raison
à l'encontre de toute rationalité
économique
écologique
humaniste peut-être même
philosophique
l'humanité est une espèce damnée
qu'importe
puisque alberte est née
comme quelques millions d'autres
rien que ce soir

rien de tout ce qui compte à nos yeux éveillés
ne compte
ce qui est comptable
est plus mortel que alberte
qui est née ce soir
non rien de tout ce qui compte à nos yeux écarquillés
ne compte
parce que rien n'est tangible en dehors
de l'intangible

Et le silence.

là où les parallèles...

mercredi 23 septembre 2015 à 21:40

là où les parallèles se nouent non
il n'est pas question d'infini
dans ces minutes où l'impossible
pareil à lui-même :
comme on essuie la vaisselle

les marchands ont tout vendu
même la peau du chasseur
c'est entendu ...
ou plutôt c'était
tourne les pages tu sais
l'histoire ne t'a pas attendu
tu disais l'ingénieur obsolète
et c'est le poète le barde
aveugle avec sa lyre
qui dessine l'avenir

à mieux les regarder
mes singuliers
croissent en pluriels
d'où s'envolent les hirondelles
vers le sud
vers le nord
vers le cinquième point cardinal
le septième côté du cercle
là où même l'europe ne refoule aucun réfugié
là où les parallèles se nouent
où la vaisselle se brise
pour qu'enfin la bise affirme
haut et clair
la paix

j'en connais
j'en connais et toi aussi
de ceux de celles prêtes à en payer le prix
parce que justement
la paix
...

là où les parallèles...

mercredi 23 septembre 2015 à 21:40

là où les parallèles se nouent non
il n'est pas question d'infini
dans ces minutes où l'impossible
pareil à lui-même :
comme on essuie la vaisselle

les marchands ont tout vendu
même la peau du chasseur
c'est entendu ...
ou plutôt c'était
tourne les pages tu sais
l'histoire ne t'a pas attendu
tu disais l'ingénieur obsolète
et c'est le poète le barde
aveugle avec sa lyre
qui dessine l'avenir

à mieux les regarder
mes singuliers
croissent en pluriels
d'où s'envolent les hirondelles
vers le sud
vers le nord
vers le cinquième point cardinal
le septième côté du cercle
là où même l'europe ne refoule aucun réfugié
là où les parallèles se nouent
où la vaisselle se brise
pour qu'enfin la bise affirme
haut et clair
la paix

j'en connais
j'en connais et toi aussi
de ceux de celles prêtes à en payer le prix
parce que justement
la paix
...

En écoutant Damogen Furies

lundi 1 juin 2015 à 11:06

entre deux fichiers .vcf et .gpx
au point de contact de ces mondes
oubliés incontournables, dont les traces
dessinent des historiques dessinent
des historiques des historiques superposés
en surimpression au désespoir de la visualisation
des données incommensurables.

une marche deux marches à la recherche
des doublons des relations à double des
amis à l’identique une marche deux
marche à l’écoute de l’expérience
de la double ou triple langue des
mondes en relation en contact sans équivalence
évoquer le vertige depuis ce sous-sol
aux sédiments intraduisibles.

ta silhouette bleue sur fond bleu
ciel.

un doublon deux doublons, la touche delete et
la découverte de liens mystérieux déliés
des fils sans tension qui ne mènent plus nulle part
des étagères où reposent les livres désormais exclus
du champ de bataille du marché des livres
qui guidaient les pas du lecteur
des livres à la navigation obsolète
aptes à la dérive. mais quelle dérive à la mal
heure des bains de sang chez bachar
voir un dos au nom de hafez.

mais quelle surprise au milieu de ces doublons
de ces fils sans lien voir passer un nom et un
numéro de téléphone que l’on ne composera plus
alors que le lien malgré l’absence de fils
permet la connexion avec le monde de grand-maman.

le monde de grand-maman
et sa correspondance manquante
soudain le réel qui jaillit en silence
un rien un séisme presque apaisé.

ta silhouette bleue sur fond bleu
ciel.

En écoutant Damogen Furies

lundi 1 juin 2015 à 11:06

entre deux fichiers .vcf et .gpx
au point de contact de ces mondes
oubliés incontournables, dont les traces
dessinent des historiques dessinent
des historiques des historiques superposés
en surimpression au désespoir de la visualisation
des données incommensurables.

une marche deux marches à la recherche
des doublons des relations à double des
amis à l’identique une marche deux
marche à l’écoute de l’expérience
de la double ou triple langue des
mondes en relation en contact sans équivalence
évoquer le vertige depuis ce sous-sol
aux sédiments intraduisibles.

ta silhouette bleue sur fond bleu
ciel.

un doublon deux doublons, la touche delete et
la découverte de liens mystérieux déliés
des fils sans tension qui ne mènent plus nulle part
des étagères où reposent les livres désormais exclus
du champ de bataille du marché des livres
qui guidaient les pas du lecteur
des livres à la navigation obsolète
aptes à la dérive. mais quelle dérive à la mal
heure des bains de sang chez bachar
voir un dos au nom de hafez.

mais quelle surprise au milieu de ces doublons
de ces fils sans lien voir passer un nom et un
numéro de téléphone que l’on ne composera plus
alors que le lien malgré l’absence de fils
permet la connexion avec le monde de grand-maman.

le monde de grand-maman
et sa correspondance manquante
soudain le réel qui jaillit en silence
un rien un séisme presque apaisé.

ta silhouette bleue sur fond bleu
ciel.