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Arthur Hoaro

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Public GitLab - Concurrent open source de Github

vendredi 12 avril 2013 à 17:35

Le célèbre service Github, incontournable pour beaucoup de développeurs, fête aujourd'hui ses 5 ans d'existence. Le service fête aussi son succès et sa croissance impressionnante, surtout après la levée de $100.000.000 l'été dernier. Github compte aujourd'hui 3,5 millions d'utilisateurs, soit deux fois plus qu'en juillet dernier.

Mais aussi pratique et ergonomique que soit Github, il n'en reste pas moins qu'un service en ligne, avec un business model. Je reste convaincu que l'open source et l'auto-hébergement sont à privilégier et à promouvoir.

Je vais donc vous présenter mon dernier projet en date : Public GitLab !

GitLab est un super projet open source codé en Ruby on Rails dans lequel on retrouve les fonctionnalités et l'ergonomie de Github. Vous pouvez voir à quoi ça ressemble sur la démo officielle. Tout y est : la gestion des repositories Git, le bug tracker, les merge requests, le wiki, les fichiers en Markdown avec coloration syntaxique, etc.

gitlab.png

Le seul problème, et les développeurs de GitLab font de la résistance là dessus, c'est qu'il n'y a pas de repo publics. Ils considèrent que c'est un outil destiné destiné aux entreprises (i.e. à un groupe de personnes restreint), et pour une raison qui m'échappe, refusent d'implémenter un mode public.

L'outil n'est donc pas adapté pour l'hébergement de projets open source, ni pour les particuliers (comme moi :)).

J'ai donc un peu tweaké GitLab pour que mes repositories soient publics, et que n'importe qui puisse s'inscrire pour rapporter un bug. J'ai mis mes bidouilles au propre, et voilà le fork Public-GitLab, pour tout le monde.

Vous pouvez visiter tout ça sur git.hoa.ro.

Bien sûr, rien de m'empêche de créer quand même des repo privés, qui ne sont accessibles qu'au membres habilités ; et je n'ai pas besoin de payer Github pour ça !

Retour d'expérience sur l'IDE en ligne Codiad

jeudi 11 avril 2013 à 15:07

L'année dernière, l'ami Idleman nous présentait sur son blog un éditeur de texte en ligne, répondant au doux nom de Codiad. Sur le coup, je n'ai pas tout de suite vu l'intérêt mais je l'ai installé, plus par curiosité technologique qu'autre chose.

Ça va maintenant faire quelques mois que je l'utilise régulièrement. Je commence maintenant à bien le connaître, et j'avais envie de faire un retour dessus. Autant le dire dès maintenant : de mon point de vue, il est encore meilleur que ce qu'il n'y paraît.

Je ne vais rentrer dans une longue présentation détaillée, puisque vous pourrez tester si ça vous donne envie. Opération qui est d'ailleurs on ne peut plus simple puisque Codiad fonctionne en PHP et sans base de données.

L'éditeur

J'apprécie l'éditeur en lui même dans lequel on retrouve un parfum de Sublime Text (que j'utilise en desktop). La coloration syntaxique est claire et prend en charge pas mal de langages, même si on pourrait facilement allonger la liste.

Dans la pratique, l'outil répond suffisamment vite et bien pour qu'on oublie même que l'on est dans une interface web ; et ça tient la route, même avec des fichiers de 1000 lignes, en sachant que mon serveur n'est pas une bête de course.

codiad.png

Quelques remarques quand même, puisque après 6 mois d'utilisation sur un outil nouveau, tout ne peut pas être tout rose. Sur des cas spécifique la coloration syntaxique peut être mise en défaut (par exemple avec un <<<END).

Et il m'est arrivé 2 ou 3 fois, sur de gros fichier d'avoir un décalage entre ce qui était affiché, et ce qui était réellement dans le fichier. Typiquement, j'ai supprimé en ligne qui n'avait en fait pas été supprimé mais altéré dans le fichier. C'est vraiment très rare, mais quand on ne le sait pas on se demande d'où sort cette SYNTAX ERROR !

Sinon, je n'ai jamais rien perdu ou corrompu ; je fais maintenant confiance à l'outil autant qu'à un éditeur de texte bureau.

Le terminal

Codiad est plus qu'un simple éditeur de code en ligne, grâce au terminal qu'il embarque. Il s'agit ni plus ni moins que d'une console SSH à votre serveur web, avec l'utilisateur Apache (ou autre selon le serveur web). Et ça ouvre un grand nombre de possibilités !

Vous pourrez facilement imaginer votre propre usage de ce terminal, mais voici un cas pratique, que j'utilise assez régulièrement.

J'ai envie de tester le petit programme DropCenter d'Idleman ; un outil d'upload de fichier simple en drag'n'drop. Généralement, à chacun sa méthode : DL + upload FTP, connexion SSH puis wget / git clone, etc.

Dans Codiad, je crée un nouveau projet* dans mon Workspace, j'ouvre le terminal et

git clone https://github.com/ldleman/dropcenter.git

Une petit screenshot :

codiad-term-git.png

C'est tout. L'outil que vous voulez tester est maintenant crée et accessible depuis n'importe où sur le web. Et on peut aller plus loin :

En bref, je trouve que Codiad est un super outil qui simplifie la vie ; le tout en libre et auto-hébergé, bien sur (MIT license).

PS: Petite astuce au passage. Si vous aviez créé à la main un répertoire dans votre dossier workspace, vous pouvez y accéder depuis Codiad en créant un projet avec le même nom sur la GUI.

EDIT : Je viens de le mettre à jour (après 3 mois, il serait temps !), avec la surprise de plein de bonnes nouveautés : possibilité de donner un nom aux projets (indépendant du path), création de projet depuis un repo Git, un système de plugins, quelques améliorations d'interface... Ca fait plaisir de voir que le projet est vivant !

EDIT2 : Attention, le terminal est maintenant un plugin de Codiad.

Retour d'expérience sur l'IDE en ligne Codiad

jeudi 11 avril 2013 à 15:07

L'année dernière, l'ami Idleman nous présentait sur son blog un éditeur de texte en ligne, répondant au doux nom de Codiad. Sur le coup, je n'ai pas tout de suite vu l'intérêt mais je l'ai installé, plus par curiosité technologique qu'autre chose.

Ça va maintenant faire quelques mois que je l'utilise régulièrement. Je commence maintenant à bien le connaître, et j'avais envie de faire un retour dessus. Autant le dire dès maintenant : de mon point de vue, il est encore meilleur que ce qu'il n'y paraît.

Je ne vais rentrer dans une longue présentation détaillée, puisque vous pourrez tester si ça vous donne envie. Opération qui est d'ailleurs on ne peut plus simple puisque Codiad fonctionne en PHP et sans base de données.

L'éditeur

J'apprécie l'éditeur en lui même dans lequel on retrouve un parfum de Sublime Text (que j'utilise en desktop). La coloration syntaxique est claire et prend en charge pas mal de langages, même si on pourrait facilement allonger la liste.

Dans la pratique, l'outil répond suffisamment vite et bien pour qu'on oublie même que l'on est dans une interface web ; et ça tient la route, même avec des fichiers de 1000 lignes, en sachant que mon serveur n'est pas une bête de course.

codiad.png

Quelques remarques quand même, puisque après 6 mois d'utilisation sur un outil nouveau, tout ne peut pas être tout rose. Sur des cas spécifique la coloration syntaxique peut être mise en défaut (par exemple avec un <<<END).

Et il m'est arrivé 2 ou 3 fois, sur de gros fichier d'avoir un décalage entre ce qui était affiché, et ce qui était réellement dans le fichier. Typiquement, j'ai supprimé en ligne qui n'avait en fait pas été supprimé mais altéré dans le fichier. C'est vraiment très rare, mais quand on ne le sait pas on se demande d'où sort cette SYNTAX ERROR !

Sinon, je n'ai jamais rien perdu ou corrompu ; je fais maintenant confiance à l'outil autant qu'à un éditeur de texte bureau.

Le terminal

Codiad est plus qu'un simple éditeur de code en ligne, grâce au terminal qu'il embarque. Il s'agit ni plus ni moins que d'une console SSH à votre serveur web, avec l'utilisateur Apache (ou autre selon le serveur web). Et ça ouvre un grand nombre de possibilités !

Vous pourrez facilement imaginer votre propre usage de ce terminal, mais voici un cas pratique, que j'utilise assez régulièrement.

J'ai envie de tester le petit programme DropCenter d'Idleman ; un outil d'upload de fichier simple en drag'n'drop. Généralement, à chacun sa méthode : DL + upload FTP, connexion SSH puis wget / git clone, etc.

Dans Codiad, je crée un nouveau projet* dans mon Workspace, j'ouvre le terminal et

git clone https://github.com/ldleman/dropcenter.git

Une petit screenshot :

codiad-term-git.png

C'est tout. L'outil que vous voulez tester est maintenant crée et accessible depuis n'importe où sur le web. Et on peut aller plus loin :

En bref, je trouve que Codiad est un super outil qui simplifie la vie ; le tout en libre et auto-hébergé, bien sur (MIT license).

PS: Petite astuce au passage. Si vous aviez créé à la main un répertoire dans votre dossier workspace, vous pouvez y accéder depuis Codiad en créant un projet avec le même nom sur la GUI.

EDIT : Je viens de le mettre à jour (après 3 mois, il serait temps !), avec la surprise de plein de bonnes nouveautés : possibilité de donner un nom aux projets (indépendant du path), création de projet depuis un repo Git, un système de plugins, quelques améliorations d'interface... Ca fait plaisir de voir que le projet est vivant !

EDIT2 : Attention, le terminal est maintenant un plugin de Codiad.

Installation de Windows : la galère

lundi 25 mars 2013 à 20:37

Hier soir, j'ai eu la merveilleuse idée de vouloir réinstaller un Windows (je suis sous Fedora depuis peu). Après des heures de galère, de multiple formatages de clé USB et toutes sortes de noms d'oiseaux qui fusaient à travers la pièce, j'ai finalement réussi.

J'ai tellement enchaîné les fails, que j'ai envie de vous conter tout ça. Le pire dans cette histoire, c'est qu'à la base je voulais seulement faire une petite partie de Battlefield 3...

Enfin, revenons à nos moutons. Ca fait quelques années maintenant que je n'ai plus de lecteurs CD, et je n'ai pas ressenti le besoin d'en acheter un nouveau. On s'en passe très bien.

Plein de bonnes volonté donc, je libère 150Go sur un disque 2To, et je monte un ISO de Windows 7 qui traînait sur un disque avec UNetbootin. Ma clé USB n'étant pas de dernière jeunesse, ça prend déjà un moment. Soit.

Je redémarre et boot sur la fameuse clé. J'ai alors la surprise de découvrir que le programme d'installation de Windows ne prends pas en compte ni ma souris, ni mon clavier - alors que même mon BIOS en est capable ! Un peu agacé, je vais alors fouiller dans mes cartons pour retrouver un vieux clavier en PS2 (pour les plus jeunes).

On recommence la manoeuvre, le clavier fonctionne bien. Et là, surprise ! Ce n'est pas qu'il ne reconnaissait pas mon clavier/souris, c'est simplement qu'il avait désactivé tous mes ports USB. Oui, y compris celui avec le clé contenant Windows, sur lequel je venais de booter. Génial.

Dans le doute et avec de maigres espoirs, j'ai essayé de créer le clé avec Windows USB DVD tool (on reperd 20 minutes), mais pas mieux.

Nouvelle tactique, j'essaye alors avec un ISO de Windows 8 que j'avais choppé pour le tester. Miracle, après la demi-heure qu'il a pris pour créer la clé, le programme d'installation ne désactive pas mes ports USB. Chouette, me dis-je, dans 15 minutes on est bon !

Et quelle erreur. Windows me dit alors qu'il ne peut pas partitionner l'espace libre que je lui avait libéré ; aucune autre info ou indication sur le problème. Soit, reboot sur Fedora et formatage NTFS avec GParted.

J'ai alors pu découvrir de nouveaux termes, et enrichir mon vocabulaire. Windows 8 m'informe gentillement qu'il ne peut pas s'installer sur une partition MRB et qu'il a besoin d'un disque GPT. Dafuq?

J'ai rapidement tenté de convertir ma partition de MRB à GPT, mais pour ne rien vous cacher, je commençais très sérieusement à être à court de patience. Ne comprenant pas grand chose à première vue à la commande gdisk, j'ai finalement abandonné ; par peur aussi de perdre les 1To+ de données qui traînaient sur le reste du disque.

Solution radicale, donc. J'ai remis Fedora sur la clé (oui, Linux est capable de s'exécuter sur un clé USB ! Et ça marche du premier coup !) et j'ai repartitionné mon SSD pour faire une petite place de 35Go à Windows 8.

Enfin bref, une sacré galère. Je ne ferais pas ça tous les jours !

EDIT : Suppression de la conclusion un peu trop trollesque, ça n'était pas le but.

Installation de Windows : la galère

lundi 25 mars 2013 à 20:37

Hier soir, j'ai eu la merveilleuse idée de vouloir réinstaller un Windows (je suis sous Fedora depuis peu). Après des heures de galère, de multiple formatages de clé USB et toutes sortes de noms d'oiseaux qui fusaient à travers la pièce, j'ai finalement réussi.

J'ai tellement enchaîné les fails, que j'ai envie de vous conter tout ça. Le pire dans cette histoire, c'est qu'à la base je voulais seulement faire une petite partie de Battlefield 3...

Enfin, revenons à nos moutons. Ca fait quelques années maintenant que je n'ai plus de lecteurs CD, et je n'ai pas ressenti le besoin d'en acheter un nouveau. On s'en passe très bien.

Plein de bonnes volonté donc, je libère 150Go sur un disque 2To, et je monte un ISO de Windows 7 qui traînait sur un disque avec UNetbootin. Ma clé USB n'étant pas de dernière jeunesse, ça prend déjà un moment. Soit.

Je redémarre et boot sur la fameuse clé. J'ai alors la surprise de découvrir que le programme d'installation de Windows ne prends pas en compte ni ma souris, ni mon clavier - alors que même mon BIOS en est capable ! Un peu agacé, je vais alors fouiller dans mes cartons pour retrouver un vieux clavier en PS2 (pour les plus jeunes).

On recommence la manoeuvre, le clavier fonctionne bien. Et là, surprise ! Ce n'est pas qu'il ne reconnaissait pas mon clavier/souris, c'est simplement qu'il avait désactivé tous mes ports USB. Oui, y compris celui avec le clé contenant Windows, sur lequel je venais de booter. Génial.

Dans le doute et avec de maigres espoirs, j'ai essayé de créer le clé avec Windows USB DVD tool (on reperd 20 minutes), mais pas mieux.

Nouvelle tactique, j'essaye alors avec un ISO de Windows 8 que j'avais choppé pour le tester. Miracle, après la demi-heure qu'il a pris pour créer la clé, le programme d'installation ne désactive pas mes ports USB. Chouette, me dis-je, dans 15 minutes on est bon !

Et quelle erreur. Windows me dit alors qu'il ne peut pas partitionner l'espace libre que je lui avait libéré ; aucune autre info ou indication sur le problème. Soit, reboot sur Fedora et formatage NTFS avec GParted.

J'ai alors pu découvrir de nouveaux termes, et enrichir mon vocabulaire. Windows 8 m'informe gentillement qu'il ne peut pas s'installer sur une partition MRB et qu'il a besoin d'un disque GPT. Dafuq?

J'ai rapidement tenté de convertir ma partition de MRB à GPT, mais pour ne rien vous cacher, je commençais très sérieusement à être à court de patience. Ne comprenant pas grand chose à première vue à la commande gdisk, j'ai finalement abandonné ; par peur aussi de perdre les 1To+ de données qui traînaient sur le reste du disque.

Solution radicale, donc. J'ai remis Fedora sur la clé (oui, Linux est capable de s'exécuter sur un clé USB ! Et ça marche du premier coup !) et j'ai repartitionné mon SSD pour faire une petite place de 35Go à Windows 8.

Enfin bref, une sacré galère. Je ne ferais pas ça tous les jours !

EDIT : Suppression de la conclusion un peu trop trollesque, ça n'était pas le but.