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FredericBezies

source: FredericBezies

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Vis ma vie de geek, ou comment Xfce a fait renaître la flamme de l’informatique libre dans mon coeur.

dimanche 22 mars 2015 à 22:15

Cela va faire trois semaines maintenant que j’ai migré deux ordinateurs principaux sous Xfce 4.12, à savoir mon ordinateur fixe et mon portable Toshiba en complément de mon eeePC.

J’ai résolu le problème de notifications sonores absentes en rajoutant les paquets canberra et pulseaudio. Le plaisir simple d’être prévenu de la fin du téléchargement d’une ISO linux via Transmission, c’est incomparable.

Pour tout dire, je reprends du plaisir à utiliser mon ordinateur. Gnome 3.x est une bonne interface, mais sa tablettisation croissante au fil des versions finissait par me lasser vraiment. Je ne suis presque plus tenté d’appuyer sur la toucher SUPER de mon clavier pour passer en mode aperçu. Au fil des versions, Gnome est devenu de plus en plus lourd, presque insupportable par moment pour certaines opérations basiques.

J’ai pourtant été un utilisateur long terme de Gnome déjà à l’époque de la Ubuntu 6.06 LTS avant qu’elle soit stable, allant même jusqu’à installer la version 3.0RC de l’environnement en avril 2011.

Dans le billet avril 2011 je me demandais déjà si je n’allais pas migrer sous le Xfce alors disponible en version 4.8. Bref, presque 4 ans plus tard, j’ai fait la migration.

J’adore les effets de transparence qui fonctionnent sans tomber dans le « tape à l’oeil » de Compiz. D’ailleurs, je dois rajouter que j’ai gagné une grande tranquillité dans l’utilisation de l’outil informatique.

Mon environnement est figé pour sa présentation d’ensemble depuis que j’ai installé Xfce 4.12.0. La seule modification est le remplacement de Xarchiver par FileRoller. Et c’est tout. Cf la capture d’écran ci-après avec les subtils effets de transparence en action.

D’ailleurs, une raison de plus qui me fait apprécier Xfce, c’est qu’il n’est pas limité aux distributions GNU/Linux (qui le torture sur le plan de l’apparence), mais on peut le retrouver sur les BSDs libres.

En ce dimanche matin d’élections, après avoir accompli mon devoir civique (et je vous le prouve, non mais !), j’ai décidé de faire un peu mumuse avec une préversion d’OpenBSD 5.7 qui sortira (ou sera sorti) le 1er mai 2015.

J’ai voulu voir où en était le port de Xfce, et j’ai eu la surprise de constater que je n’ai pas eu trop de mal à avoir Xfce 4.12.0 en français, même si je n’ai pas réussi à faire fonctionner ce censuré de toad pour la gestion automatisée des périphériques amovibles. J’aurais pu faire de même avec FreeBSD 10.1, mais j’ai toujours eu un faible pour l’OS dont la mascotte est le poisson-globe.

En vieillissant, on finit par se lasser plus rapidement de tous les effets tape-à-l’oeil, et on finit par rechercher quelque chose de simple, de vrai, de fonctionnel. On finit en quelque sorte par se Cyrille-Borniser si je peux prendre ce néologisme.

Comme le blogueur irrascible qu’est Cyrille Borne, j’ai fini par chercher quelque chose qui, contraiement aux bases en constant mouvement de mon Archlinux, soit stable sur la durée. Pour être certain que la prochaine mise à jour mensuelle ne casse pas tout.

Xfce est devenu un choix de tranquillité en ce qui me concerne. Même si la sortie de Gnome 3.16 est très proche au moment où je rédige cet article (le 22 mars 2015, la sortie étant pour le 26 mars 2015), je pense rester avec l’environnement dont le développement de la nouvelle version a pris près de 3 ans.

Cela ne m’empêchera pas de faire quelques tests en machine virtuelle. Quant à migrer de nouveau vers Gnome, ce n’est pas encore à l’ordre du jour !