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FredericBezies

source: FredericBezies

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Vieux Geek, épisode 320 : QEMM, le gestionnaire de mémoire vive sous MS-DOS.

dimanche 5 décembre 2021 à 17:00

J’ai déjà eu l’occasion de parler des optimiseurs de mémoire vive qui compressait les données en mémoire, histoire d’en maximiser l’utilisation. C’était le cas en novembre 2019 avec Magnaram de Quaterdeck.

Mais ce n’était pas le coup d’essai de Quaterdeck dans le domaine. Depuis 1990, il proposait un outil pour optimiser l’utilisation de la mémoire vive avec un outil du nom de Quaterdeck. Si la dernière version de l’outil, la 9 rajoutait le support de MS-Windows 95, la dernière version à fonctionner uniquement sous MS-DOS fut la 8, sortie en 1995 qui contenait aussi une version de l’outil Magnaram.

Quand on jouait sous MS-DOS, avant l’arrivée d’outils comme DOS4GW pour gérer la mémoire vive directement, il fallait jongler avec les fichiers config.sys et autoexec.bat pour coller aux pré-requis en terme de mémoire conventionnelle (les 640 premiers Ko), la mémoire UMA (qui contenait les 384 Ko nécessaire pour atteindre le premier Mo), la mémoire étendue, etc…

On pouvait utiliser des outils basiques comme memmaker fournit avec MS-DOS, mais on arrivait rapidement à des limites. Memmaker était utilisé faute de mieux.

C’est ainsi que Quartedeck proposa QEMM 5.0 en 1990 (où sont passées les versions 1 à 4 ?) pour traiter cela un peu mieux.

Vous avez pu le voir, sur un PC avec MS-DOS bien chargé (pilote pour la souris, la carte SoundBlaster et pour le lecteur de CD), QEMM arrivait à des résultats qui explosait en vol ceux proposés par Memmaker fourni par défaut avec MS-DOS.

Ce genre d’outils finit par perdre de l’importance dès 1993-1994 quand les dos extenders – comme dos4gw – permettaient de gérer la mémoire vive en un seul bloc. C’est ainsi que les développeurs de Doom, Doom 2, Heretic, Hexen ou encore Duke Nukem 3D se simplifiaient la vie.

De nos jours, avec des outils comme Dosbox-X, la configuration mémoire est automatisée et ne nécessite plus de se prendre la tête pour lancer le moindre jeu un peu capricieux.

Même si j’aime la rétro-informatique, je ne suis pas franchement nostalgique de cette période où il fallait gérer la mémoire à la mimine pour qu’un jeu daigne se lancer.