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FredericBezies

source: FredericBezies

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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 36 : Candy (1978)

dimanche 9 août 2020 à 15:16

Il y a deux dessins animés d’origine nippone qui ont marqué l’année 1978 : UFO Robot Grendizer (alias Goldorak) et Candy Candy (alias Candy). Les deux ont été produits par la TOEI Animation. D’un côté des robots géants qui se tapent sur la tronche durant 74 épisodes, de l’autre une romance historique de 115 ou 116 épisodes.

Tiré du manga de Kyoko Mizuki, nom de plume de Keiko Nagita, publié en 1975, la série sort en 1976 au Japon. On y suit les aventures d’une orpheline Candy recueilli par les directrices de la Maison Pony. Durant une centaine d’épisodes, on suit ses mésaventures : elle manque de se noyer et est sauvé par un personnage important, Monsieur Albert. Elle part ensuite en Angleterre, revient aux États Unis pour devenir infirmière et s’occuper de Monsieur Albert blessé durant le premier conflit mondial en Italie dans un accident de train.

Il y a d’autres personnes comme les trois frères (ou cousins, je ne suis plus trop sûr) Anthony, Archibald et Alistair, Neils et Eliza qu’on a envie de baffer à chaque apparition. Et surtout le mystérieux Grand Oncle William qui gère le destinée de Candy selon ses propres volontés.

Il faut attendre l’ultime épisode pour avoir de nombreuses révélérations, et on peut dire que pour une fois, une série ne se termine pas en queue de poisson. Même si c’est un Shojo Manga, donc à destination des jeunes adolescentes, il est emprunt de cruauté.

Pas moins de deux personnages décèdent de morts violentes, un troisième reste paralysé à vie. Idéal pour des gamins de 4 à 8 ans, comme lors de la première diffusion dans Récré A2. Pour la petite anecdote, dans la VF, le premier personnage mort n’est que blessé gravement dans un premier temps. Dans l’ultime épisode, on part bien des funérailles du dit personnage.

Pour raviver des souvenirs, voici donc les génériques de début et de fin de la série.

C’est un manga qui a plutôt bien vieilli, mais comme « Rémi sans Famille » ou « Princesse Sarah » plus tard, il n’est pas conseillé aux personnes dépressives.