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FredericBezies

source: FredericBezies

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La BusenLabs Linux va-t-elle mettre un terme à la difficile succession de la Crunchbang Linux ?

jeudi 24 septembre 2015 à 13:33

Dans un billet de juillet 2015, je parlais de plusieurs héritières potentielles de feu la Crunchbang Linux, à savoir la Crunchbang++ et la Crunchbang Monara.

Je concluais l’article sur une note assez négative :

Le bilan n’est pas des plus folichons. Autant la Crunchbang++ est utilisable et le script de post-installation fonctionnel, autant la Crunchbang Monara se vautre à moitié sur la deuxième partie, ce qui montre le béta-test n’a pas été très poussé.

Cela ne laisse pas grand espoir pour le moment en ce qui concerne la succession de la Crunchbang. Il reste encore l’option de passer par un tutoriel en partant d’une Debian GNU/Linux Jessie, comme celui proposé par Coyotus, mainteneur actuel de la Viperr, sur son forum.

Un peu artisanal, mais avec un résultat qui sera sûrement plus facile à maintenir qu’une CrunchBang++ ou une Crunchbang Monara. Ça ne sent pas très bon pour les fans de la Crunchbang Linux… Dommage :(

Dans la gazette du 21 septembre 2015 du site Distrowatch, dans la série des distributions ajoutées à la liste d’attente, on peut lire ceci :

BunsenLabs Linux. BunsenLabs Linux is a Debian-based distribution offering a light-weight and easily customizable Openbox desktop. The project is a community continuation of CrunchBang Linux.

La question est donc : est-ce que la BunsenLabs s’en tirera mieux que la Crunchbang++ et la Crunchbang Monara ? J’ai donc récupéré la BunsenLabs rc1 en 64 bits via le réseau BitTorrent.

Une fois l’ISO récupérée, j’ai créé une machine virtuelle dans VirtualBox en prenant comme base le modèle Debian GNU/Linux en 64 bits, mais en gonflant un peu l’ensemble : 2 Go de mémoire dédiée, 2 CPUs virtuel et 128 Go de disque.

Pour mémoire, la page de téléchargement recommande 1 Go de mémoire vive et 10 Go d’espace disque pour l’utilisation.

J’ai directement lancé l’installateur, en demandant l’installation en français. L’installateur est celui classique de la Debian GNU/Linux revampé graphiquement pour l’occasion. L’installation dure une grosse quinzaine de minutes.

Après le redémarrage et l’ouverture de la session, on est accueilli par un script de bienvenue qui s’occupe de pas mal de petites choses. Après avoir accepté les recommandations, voici les différentes étapes :

  1. Installation et récupération des mises à jour.
  2. Ajout du dépot debian-multimedia pour avoir accès au… multimédia :)
  3. Ajout du support des imprimantes.
  4. Ajout du support de Java.
  5. Ajout du support de LibreOffice.
  6. Ajout des outils de développement, de SSH, de LAMP et des outils d’empaquetages de la Debian GNU/Linux.

Malheureusement, comme pour les autres héritières de la Crunchbang, pour le moment, on a droit à du franglais, qu’on peut diminuer en partie. Comme je vous le montre dans la vidéo ci-dessous.

La distribution est quand même assez peu gourmande en terme d’espace disque. Avec l’ensemble des outils installés, la taille installée tourne dans les 3 à 3,5 Go. Rien en comparaison de certaines qui sont largement plus gourmandes.

Évidemment, c’est une distribution GNU/Linux pour technophiles, et elle remplit bien son rôle. Son seul point noir, c’est le franglais, mais on peut largement limiter la casse. C’est donc pour moi une héritière potentielle de la Crunchbang Linux, qui entrera sûrement en concurrence avec la Crunchbang++.

Seul l’avenir nous dira laquelle des deux tirera son épingle du jeu.