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FredericBezies

source: FredericBezies

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Ce qui fait que je n’ai vraiment jamais accroché à Vivaldi…

jeudi 19 août 2021 à 13:00

Dans un commentaire sur mon article précédent, j’ai eu droit à un énorme pavé qui aurait bien gagné à être découpé en paragraphes pour des simples raisons de lisibilité.

Mais comme je l’ai dit avec humour :

Entre les encartés LFI, les promoteurs de Vivaldi, ceux de Brave ou encore les témoins de Jéhovah, je me demande qui sont les plus casse bonbon au final.

Ayant pratiqué les trois, je pense qu’on est dans une bonne égalité. Je sais très bien que dans les commentaires, mon bon vieil ami Ramon, défenseur devant l’éternel d’Opera (jusqu’à ce que celui ci devient un enrobage de Chromium à partir de sa version 15) puis de Vivaldi, va se pointer et précher la bonne parole concernant le navigateur créé par des anciens d’Opera Software.

En vain, est-il besoin de préciser, vu la liste d’arguments qui font que je n’ai jamais vraiment accroché à ce navigateur qui fait plus penser à SeaMonkey qu’à Mozilla Firefox en terme de fonctionnalités.

Voici ce que je n’apprécie pas dans le navigateur, qui est sûrement l’enrobage graphique et ergonomique le plus avancé de la famille du navigateur internet de Google qui devient petit à petit un Internet Explorer 6 bis, j’ai nommé Chromium aussi connu sous le nom de Google Chrome.

  1. Le fait qu’il soit basé sur Chromium, ce qui tue encore un peu plus la diversité qui est normalement la base d’un système économique dit de marché. Du moins, en théorie 🙂
  2. Le fait qu’il soit propriétaire dans le sens où il n’est ni open-source, ni libre.
  3. Le fait qu’il intègre un bloqueur de publicité. Ce n’est pas le rôle d’un navigateur internet de gérer cela, même s’il est désactivé par défaut.
  4. le fait qu’il intègre un client de courrier électronique. Ce n’est pas une fonction d’un navigateur internet.
  5. le fait qu’il intègre un agenda. Ce n’est pas une fonction d’un navigateur internet.
  6. le fait que par défaut il utilise Bing comme moteur de recherche. DuckDuckGo pue du bec ?
  7. On peut parler de dépendances financière pour Mozilla par rapport à Firefox. Que dire de la dépendance technique – en dehors du moteur de rendu ? – de Vivaldi : extensions, Crypto-Token, Hangouts, etc…
  8. Le fait qu’il faille installer un paquets supplémentaire pour la gestion de tout ce qui est gestion des flux vidéos. Cf le paquet vivaldi-ffmpeg-codecs pour Archlinux par exemple.
  9. Le fait qu’il soit reconnu comme Chrome par nombre de sites… Comme celui des fesseurs de caprins.

Je n’ai fait que gratter la surface des trucs qui me déplaisent dans Vivaldi. Voici quelques captures d’écran à l’appui de ce que j’avance.

Sur le courrier client intégré au navigateur :

Sur le bloqueur de publicités intégré et désactivé par défaut et la dépendance aux services de Google en haut de la fenêtre :

Sur l’existence de l’agenda intégré :

Sur le fait qu’il soit reconnu comme Chrome par Facebook par exemple. J’ai quand même pensé à caviarder les contacts 🙂

C’est du vérifiable, du factuel. Ensuite, que vous aimiez ce navigateur, tant mieux pour vous. Je ne cherche à lancer nulle guerre ou autre. Je reste juste dans le factuel, le vérifiable et le concret. Je n’exprime que l’avis d’une personne qui considère que la diversité au niveau de la toile tient au final plus de l’illusion qu’autre chose.

Il y a sûrement des tonnes de qualité, mais les défauts que j’ai listé me font mettre ce navigateur de côté. Du factuel, du vérifiable. Bref, je suis resté dans le domaine de la raison sans me laisser emporter par mes sentiments.

Sur ce, bonne journée.