PROJET AUTOBLOG


FredericBezies

source: FredericBezies

⇐ retour index

Bodhi Linux 3.0 : que vaut la version de la renaissance de cette distribution ?

mercredi 18 février 2015 à 17:13

Il y a environ six mois, en septembre 2014, Jeff Hoogland annonçait qu’il se mettait en retrait du projet Bodhi Linux. Revenu entre temps, il vient de publier la version 3.0 de la distribution basée sur Ubuntu avec enlightenment 0.19, disponible en version 32, 64 bits et pour les chromebooks.

Je n’avais pas été vraiment emballé par la Bodhi Linux à l’époque de sa version 2.2.0, sorti fin décembre 2012.

J’ai donc voulu voir ce qu’a dans le ventre la nouvelle version tout juste sortie. Basée sur le coeur de la ubuntu 14.04 LTS, elle apporte cependant un noyau plus récent, le 3.16, du moins si on en croit l’annonce de publication. J’ai donc récupéré l’ISO en 64 bits, et je l’ai lancé dans une machine VirtualBox.

Après le démarrage, ce qu’on note au premier coup d’oeil, c’est que cette distribution est victime de la mode. Inutile de préciser l’inspiration du thème d’icone employé. Ce qui est étonnant, c’est qu’il doit déclarer comme étant le thème par défaut d’enlightenment. Par acquis de conscience, j’ai installé en parallèle une Archlinux avec e19 pour comparer les deux thèmes graphiques.

L’installateur est celui de la Ubuntu, et donc, il n’y a rien à rajouter dessus. Ça fonctionne, il fait son travail sans coup férir.

Après l’installation, l’ensemble est en anglais. Contrairement à une installation d’enlightenment classique qui demande la traduction à utiliser, le niveau d’effet ou encore la gestion des fenêtres, on est directement dans un environnement configuré.

Le changement de langue se fait assez facilement, cf les deux captures d’écran ci-dessous. L’environnement est très léger coté équipement logiciel.

Pour compléter l’équipement logiciel, on peut passer soit par la ligne de commande, soit par une interface dans Midori, l’App Center. J’ai utilisé la ligne de commande pour installer les mises à jour.

Dommage que Synaptic ne soit pas présent :(

Après l’installation des mises à jour en ligne de commande, j’ai capturé l’ensemble en vidéo. J’en ai profité pour comparer l’apparence avec une Archlinux et enlightenment 0.19 installé. Archlinux est connu pour conserver l’apparence par défaut des environnements.

La Bodhi Linux est vraiment très légère, mais elle a cédé à la mode des icones aplaties. Il n’y a que peu d’outils, et devoir passer par le App Center est un peu contraignant, surtout avec l’absence des traductions dans LibreOffice par exemple. Dans le précédent article sur la Bodhi Linux, à l’époque en version 2.2, j’écrivais en conclusion :

Que rajouter de plus ? Que la distribution serait largement plus abordable si la documentation indiquait comment faire des trucs basiques comme avoir la bonne langue et le bon agencement du clavier.

Cela donne la fausse impression qu’e17 est un truc mal fini – ce qui serait étrange vu le temps pris pour créer l’ensemble, que 12 ans – et c’est dommage.

Si vous voulez tester e17, je ne conseille pas la Bodhi Linux… Et rien ne vaut mieux – pour le moment – qu’une installation à la main sur une distribution déjà installée.

Les choses ont bien évoluées. La traduction est assez bien mise en route dès le départ. Le gros point noir de cette version de la Bodhi sont les icones mochissimes. C’est d’ailleurs le seul point noir, mis à part la logithèque un peu légère, et certains logiciels mal traduits.