Bilan libriste de l’année 2015 : bonnes surprises et déceptions.
jeudi 3 décembre 2015 à 10:40Après le bilan culturel, attaquons celui qui va faire grincer des dents. Celui qui concerne le logiciel libre. Il sera relativement court. Il sera en partie complété avec le bilan de mes prédictions pour 2015 – postées fin 2014 – qui sortira vers le 5 ou le 6 décembre 2015.
Dans les bonnes surprises de l’année 2015 ? Entre autres :
- Manjaro Linux continue son bonhomme de chemin et l’adoption d’une ISO trimestrielle est une bonne nouvelle. Sans oublier Calamares qui devient un installateur de plus en plus intéressant. Surtout si on a une machine avec un circuit UEFI. Je parle par expérience ici
- Q4OS : cette distribution basée sur Debian GNU/Linux et qui propose Trinity Desktop Environment est une bénédiction pour les vieilles machines.
- HandyLinux qui continue de proposer une interface alternative sympathique. La génération 2 de la distribution basée sur Debian GNU/Linux Jessie est du bonheur à utiliser.
- EvolveOS Solus Project qui a su progresser tout au long de l’année 2015, avec une publication prévue de la première version finale pour Noël 2015… Si tout va bien !
Dans les déceptions ?
- La Devuan GNU/Linux. Malgré un bon départ, et une Alpha2 malgré tout intéressante, la distribution emblématique de la lutte contre le méchant systemd n’arrive toujours pas à proposer une version béta. C’est dommage. Cela donne l’impression d’un projet qui est en train de faire du surplace, ce qui n’est jamais bon dans le domaine du logiciel libre.
- Gnome 3.18 qui s’avère bugué à souhait – ne serait-ce que la gestion des disques durs externes, franchement laxative. Même si cela a été corrigé depuis, mais le mal a été fait.
Voila, c’est tout. Je suis resté dans les déceptions principales, même si j’aurais pu rajouter le toujours repoussé Unity 8.
Quant aux rumeurs qui ont agité l’année libriste, comme la énième mise à mort de Mozilla Thunderbird depuis 2012 reprise par la plupart des magazines en ligne (comme NextInpact ou MacGeneration), démentie par une partie des intéressés, pourquoi revenir dessus ?