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source: FredericBezies

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Siduction 2012.2 : un version qu’aurait pu utiliser Mr. Mojo Risin’ ?

mardi 4 décembre 2012 à 11:51

La Siduction 2012.2 avance petit à petit et nous propose actuellement sa version RC2.

Dérivée communautaire de l’Aptosid qui a sorti très récemment sa première version pour l’année 2012, Siduction propose une version plus avancée du principe proposée par l’aptosid : une Debian GNU/Linux unstable (alias Sid), avec soit KDE, soit RazorQT, soit Xfce (le 4.10, et non le 4.8 comme pour Aptosid) soit une version lxde.

Du nom de code « Riders on the storm » -d’où le clin d’oeil aux Doors dans le titre de l’article), la 2012.2 arrive petit à petit. J’ai donc voulu voir où en était cette version communautaire de la Aptosid. En mai dernier, je parlais de la sortie de la version 2012.1 de la Siduction.

J’ai récupéré l’ISO de la version Xfce 64 bits en utilisant le protocole bittorrent, puis j’ai créé une machine virtuelle classique pour installer la distribution.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom siduction-12.2.0~rc2-ridersonthestorm-xfce-amd64-201212022325.iso -boot order=cd &

Comme pour la version 2012.1, l’installateur utilise une interface dans le navigateur. Même si c’est déroutant au début, c’est assez facile d’accès au final. Dommage que l’interface ne soit disponible qu’en anglais ou en allemand :(

Gros point négatif, il faut partitionner le disque dur à la main. Mais comme Siduction n’est pas une distribution qui serait conseillée au débutant complet, ce n’est finalement pas si grave que cela.

Une fois l’affichage rafraichi, on peut sélectionner la partition /, la /home (si on en a créé une), le type de formatage.

La gestion du fuseau horaire – même si celui-ci a du mal à être pris en compte ? – et de l’emplacement du gestionnaire de démarrage se fait dans une seule page, ce qui est sympathique.

Idem pour l’ajout des mots de passe du compte root et de l’utilisateur principal.

A noter la présence d’une étape qui demande si on veut ajouter les dépots complémentaires, proposant des logiciels non libres. C’est toujours sympathique à proposer.

Et en 5 minutes, l’instalaltion est finie. On peut redémarrer.

Comme pour la version 2012.1, j’ai du lancer les commandes suivantes pour configurer la bonne traduction, le bon fuseau horaire (qui n’a pas été pris en compte lors de l’installation), et les mises à jour. Les outils sont en ncurses, semi-graphique et assez simple d’accès. Comme sudo m’a fait la gueule, j’ai du passé par un terminal en mode administrateur


apt-get update
apt-get dist-upgrade
dpkg-reconfigure locales
dpkg-reconfigure tzdata

A noter l’arrivée du noyau linux 3.6.9 (wow !) dans les mises à jour. Et l’outil qui permet de retirer les noyaux inutiles.

La bureautique est proposée par le duo Abiword et Gnumeric. Et la barre d’outils « à la dock » est proposée en utilisant Warlock Bar. Quant à la navigation internet, Chromium est présent en lieu et place d’IceWeasel, version debianisée de Mozilla Firefox.

J’avoue qu’entre l’Aptosid moins à jour, mais qui propose dès le départ une interface en français, et la siduction qui est plus avancée, mais qui demande plus d’implication pour avoir un système traduit, il faudrait trouver un juste milieu.

Maintenant, à vous de comparer si vous êtes intéressée par une distribution basée sur la Debian GNU/Linux unstable sans pour autant utiliser la distribution très populaire d’une petite boite du nom de… Canonical ;)