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Le cybercorsaire du cyberespace ou la lutte vaine contre la cyberguerre

dimanche 14 septembre 2014 à 17:34
crédit : etc.usf.edu
crédit : etc.usf.edu

Jean-Paul travaille pour le ministère de l’intérieur. Il est « cybercorsaire »[1]. Son rôle ? Il doit pirater des sites internet de terroristes. Des sites tenus par des personnes voulant recréer un âge d’or qui n’existe plus[2], de la pédopornographie, ce genre de truc que monsieur et madame tout le monde ne s’intéresse pas.
Mais de jour en jour, son métier est de plus en plus dur.
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Tweet véridique

En effet, les méchants terroristes ne sont pas idiots. A chaque site censuré, c’est dix qui apparaissent sur la toile. Un vrai jeu du gendarme et du voleur.
Puis un jour, le Premier ministre proposa une loi : l’utilisation de DPI[3] sur toutes les communications. Et un système de filtrage par liste blanche[4]. Pas fou, les terroristes utilisent d’autres moyens pour faire passer leur message : Freenet, Tor, ou même des tracts dans la rue passé sous le manteau. De plus, cette censure les aident : après tout, si on cherche à les censurer, n’ont-il pas un message important qui gênerait le gouvernement ?[5] Finalement cette loi a une efficacité zéro. Plus on essaye de censurer et plus le message est transmit[6]
Maintenant, revenons en arrière et changeons le cours de l’histoire. Jean-Jacques est un politicien pas trop idiot[7]. Il se dit que, au lieu de censurer des sites, on allait s'attaquer à la racine du problème. Alors il se pose la question suivante : Pourquoi diantre des jeunes, pourtant sain d'esprit selon leur famille, partent à la guerre défendre euh quelque chose ? Peut-être qu'ils sont en manque de sensations fortes, sensations qu’ils avaient du temps où le service militaire existait encore ? Une envie de partir à l’aventure ? Ou alors qu’ils n’ont plus confiance en leur pays, ils ont eu que des désillusions ? Ou alors, comme toute l'humanité, ils subissent leur crise existentialisme ? Qu'ils ont envie de croire en quelque chose ?[8] Avoir une famille, se sentir utile ? Jean-Jacques ne sait pas vraiment ce qui motive ces gens à partir au Moyen-Orient donner leur vie. Il sait seulement que, si on traite la cause de leur désarroi, ces personnes pourront s'épanouir et ne voudront plus partir faire la guerre. Pour lui, traiter à la racine le problème serait plus efficace que cacher les symptômes.
Mais bon, il est plus simple de vouloir apporter une réponse technique que humaine.